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Le Président de la RDC Félix Tshisekedi a invité ses homologues Évariste Ndayishimiye (Burundi), Paul Kagame (Rwanda) et Yoweri Museveni Kaguta (Ouganda) à un mini-sommet qui se tiendra à Goma, chef-lieu de la province congolaise du Nord-Kivu.

Selon les informations de ACTUALITE.CD, les travaux se tiendront en ce mois de septembre, mais la date reste à confirmer. La rencontre tablera sur les questions de sécurité, de développement, des échanges commerciaux et de santé.

Des émissaires du Chef de l’Etat congolais ont été déployés dans la sous-région pour clarifier l’agenda et les questions précises qui seront au centre des échanges.

Ce mini-sommet sera aussi une occasion pour le nouveau Président burundais Évariste Ndayishimiye de présenter  auprès de ses homologue sa vision pour le développement de la sous-région. (Fin).

RNA



 

Sélectionné seulement chez les U21 français, Kévin Monnet-Paquet devrait avoir l’occasion de connaître une sélection chez les A. Ce ne sera pas en France. Selon le site kigalitoday, l’ailier stéphanois de 32 ans pourrait connaître ses premières sélections avec le Rwanda, pays d’origine de sa mère.

Une sélection qui ne serait pas anodine. Le joueur songerait en effet à s’investir dans la promotion du football au Rwanda. Une belle cause.

Le Talk show Stéphanois

 



 

(Agence Ecofin) - Deux hauts responsables militaires du Burundi et du Rwanda se sont rencontrés le mercredi 26 août pour discuter de la normalisation des relations entre les deux pays. Ces relations s’étaient détériorées en 2015, après la réélection controversée de l’ancien président Pierre Nkurunziza.

Le Rwanda et le Burundi ont entamé des démarches pour normaliser leurs relations. Le 26 août 2020, deux hauts responsables militaires des deux pays se sont rencontrés pour évoquer les divergences entre leurs pays depuis 2015.

Ce sont le général de brigade Vincent Nyakarundi, chef du renseignement militaire des Forces de défense du Rwanda (FDR) et le colonel Ernest Musaba, chef du renseignement militaire du Burundi qui se sont rencontrés au poste-frontière de Nemba, dans le district de Bugesera, pour aplanir les divergences qui ont conduit à une crise entre les deux pays.

Selon le New Times Rwanda, il s'agit de la première réunion physique de haut niveau connue qui a réuni des fonctionnaires des deux pays sur le sujet.En 2015, les relations entre Kigali et Bujumbura se sont détériorées suite à la réélection contestée du feu président, Pierre Nkurunziza, qui avait été critiquée par le président Paul Kagamé.



 

Le Rwanda et le Ghana ont été sélectionnés pour le projet pilote du programme de développement des Ligues nationales en Afrique mis en œuvre par la CAF, l’organe faîtière du football africain, et l’UEFA,  l’instance dirigeante du football en Europe.

Intitulé « Programme de la CAF et d’UEFA Assist pour le développement des ligues », le projet vise à aider les associations membres à professionnaliser leurs ligues et à développer leurs clubs, tout en assurant une croissance pérenne du football.

Avec un coup d’envoi prévu en septembre 2020, le Ghana et le Rwanda ont été choisis pour le projet pilote, qui comprend huit modules de formation sur des sujets clés liés au développement des ligues et à la planification opérationnelle menant aux meilleures pratiques.

« Les ligues nationales représentent l’image la plus visible du football dans une association membre et le succès des clubs est directement lié à la force de la ligue. Il est donc impératif d’avoir des normes dans tous les aspects de la ligue dans des domaines clés tels que les compétitions, la gouvernance, les opérations, la communication et la génération de revenus », a déclaré le Secrétaire Général Adjoint de la CAF, Anthony Baffoe.

« Nous sommes ravis d’offrir nos connaissances, notre assistance et notre expertise à la CAF afin de l’aider à développer et à renforcer les ligues nationales à travers le continent », a déclaré Zoran Laković, Directeur de la Division Associations nationales de l’UEFA.

« Nous avons développé de nombreuses initiatives fantastiques avec la CAF au cours des dernières années, et ce dernier projet renforcera encore plus l’étroite collaboration entre nos confédérations ».

Lancé en 2017, le programme UEFA Assist vise à fournir une assistance à d’autres confédérations et à leurs associations membres afin de développer et de renforcer le football à travers le monde.

En 2018, avec le soutien du programme UEFA Assist, la CAF a organisé l’historique GS Academy, pour renforcer les capacités des secrétaires généraux des associations membres et des unions de zone avec des ateliers remarquables à Addis-Abeba (Éthiopie), Casablanca (Maroc), Djibouti (Djibouti) et Windhoek (Namibie).

RNA



 

(Agence Ecofin) - L’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, le Maroc et le Kenya sont les cinq pays africains où il fait bon vivre numériquement. Ils figurent parmi les 85 pays du monde où le coût d’accès et la qualité d’Internet, l’infrastructure IT, la sécurité et l’e-gouvernement sont appréciables, selon Surfshark.

L’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, le Maroc et le Kenya sont les cinq nations africaines, qui affichent une qualité de vie numérique appréciable, sur les 85 pays évalués à travers le monde par Surfshark dans son Digital Quality of Life Index 2020. Bien que ces nations ne soient pas parmi les meilleures dans l’étude, elles présentent tout de même des efforts qui contribuent au bien-être numérique de leurs populations.

Le Digital Quality of Life Index 2020 s’appuie sur cinq piliers que sont le coût de l’accès à Internet, la qualité de l’Internet, l’infrastructure électronique, la sécurité électronique et l’e-gouvernement. En rassemblant ces critères, l’Afrique du Sud se révèle être le pays où la qualité de vie numérique est la meilleure. La nation arc-en-ciel occupe la 59e place sur les 85 pays évalués. Le Maroc vient à la 70e place, suivi du Kenya qui occupe la 77e place. Le Nigeria vient à la 81e position tandis que l’Algérie clôt ce classement africain avec la 84e place.

Cependant, pris séparément, certains pays africains se démarquent des autres sur quelques aspects. Si le Nigeria est meilleur que l’Algérie en matière de sécurité, l’Algérie passe tout même devant pour ce qui est de l’e-gouvernement.

Sur les 85 pays de l’étude, c’est le Danemark qui est le champion en matière de qualité de vie numérique. Il est suivi de la Suède, puis de la Norvège et de la France.



 

Libre depuis la résiliation de son contrat avec Trabzonspor en mars, John Obi Mikel rentre en terrain connu. Ce lundi, Stoke City, 15e du dernier exercice de Championship (D2 anglaise), a en effet annoncé la signature du milieu de terrain de 33 ans, qui retrouve l’Angleterre, pays où il a effectué l’essentiel de sa carrière avec Chelsea (2006-2017) puis Middlesbrough (2019). La durée du contrat de l’ex-international nigérian n’a pas été communiquée.

Afrik foot



Comment les pays d’Afrique peuvent-ils gérer la crise du Covid-19, rouvrir leurs économies et accélérer la relance ? (BAD)

(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) - Charles Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président de la Gouvernance économique et de la gestion des connaissances à la Banque africaine de développement, s’exprime à l’occasion de la publication du supplément de « Perspectives économiques en Afrique 2020 » (PEA). Il fait part de recommandations sur les politiques à mettre en place pour atténuer l’impact du Covid-19 sur les pays africains.

Quelle a été l’évolution de la trajectoire économique de l’Afrique depuis la publication, en janvier dernier, des « Perspectives économiques en Afrique 2020 » ?

Depuis janvier, presque tout a changé. L’arrivée de la pandémie de Covid-19 a bouleversé l’économie mondiale et notamment les économies africaines. En janvier dernier, lors de nos prévisions de croissance économique et de perspectives pour l’Afrique, personne ne pouvait imaginer l’ampleur des bouleversements que provoquerait le Covid-19.

Sur le plan économique, la pandémie et les mesures de confinement mises en place par les gouvernements pour limiter sa propagation ont eu des répercussions importantes. Les restrictions sur les déplacements internationaux, la fermeture des écoles et des lieux de travail, l’annulation des événements publics, les restrictions sur les rassemblements et la fermeture des frontières nationales et des entreprises non essentielles ont eu un impact sans précédent sur l’environnement économique, sanitaire et politique de l’Afrique.

Les conséquences directes et indirectes de la pandémie ont inversé la forte trajectoire ascendante que suivaient encore de nombreux pays d’Afrique en 2019. Nos analyses et projections contenues dans le supplément de l’édition 2020 de PEA rendent compte de cet environnement ébranlé.

Pourquoi un supplément de « Perspectives économiques en Afrique 2020 » est-il nécessaire aujourd’hui ?

La pandémie a inversé les prévisions de forte croissance présentées initialement dans nos « Perspectives économiques en Afrique 2020 » à cause des bouleversements importants qu’elle a provoqués dans les pays d’Afrique sur les plans économique et sanitaire.

Pour tenir compte de l’impact de la pandémie sur l’environnement socio-économique du continent, il a fallu réévaluer sa situation économique et revoir nos projections de croissance et nos perspectives pour 2020 et 2021.

Le supplément de l’édition 2020 de PEA présente une révision de la croissance économique et des perspectives pour l’Afrique en 2020 et 2021. Il évalue l’impact de la crise du Covid-19 et propose des politiques s’appuyant sur des stratégies sûres pour rouvrir les économies et accélérer la relance après la pandémie.

Pour ce qui concerne les politiques, quelles sont les principales recommandations faites pour encourager une croissance atteignant 3% en 2021 ?

 Tout d’abord, il est important de souligner que les projections de reprise de la croissance atteignant 3% en 2021 sont soumises à d’importants risques de révision à la baisse pouvant résulter de facteurs externes et internes. Par exemple, un risque non négligeable d’une deuxième vague d’infections au Covid-19 subsiste et pourrait obliger les pays d’Afrique à imposer à nouveau des mesures d’éloignement physique, de confinement et de quarantaine.

Nous ne devons pas non plus oublier les autres catastrophes naturelles, comme les nuées de criquets pèlerins dans certaines parties de l’Afrique de l’Est, qui affectent lourdement les rendements et les moyens de subsistance des exploitants agricoles. D’autres facteurs aggravants, dont la baisse des cours des matières premières, le poids considérable de la dette et le durcissement des conditions de financement au niveau international, accroîtront probablement les incertitudes quant aux perspectives de reprise économique en Afrique.

Le supplément de l’édition 2020 de PEA met en avant une approche politique à plusieurs volets pour lutter contre la pandémie, impliquant : des mesures d’intervention en matière de santé publique pour contenir la propagation du virus et minimiser les décès ; des mesures de politique monétaire pour atténuer les effets de l’insuffisance de liquidités et les risques d’insolvabilité ; des mesures budgétaires pour limiter les impacts économiques de la pandémie sur les moyens de subsistance des populations et aider les entreprises ; de nouvelles réglementations sur le marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois ; des politiques structurelles devant aider les économies d’Afrique à se reconstruire et à améliorer leur résilience face aux crises futures. Des détails concrets sur la façon de mettre en œuvre ces réponses politiques sont présentés en particulier dans la section 3 du supplément.

Comment les pays d’Afrique peuvent-ils bâtir des économies plus résilientes face à des crises futures ?

L’actuelle pandémie de Covid-19 n’est certainement pas le dernier choc majeur auquel sera confronté le continent. Dans le supplément de PEA, nous avons souligné qu’il était nécessaire d’accélérer les réformes structurelles pour permettre aux pays d’Afrique d’établir des économies plus résilientes et de mieux se préparer à faire face aux crises futures.

En augmentant la productivité et en éliminant les obstacles qui pèsent sur l’environnement des entreprises, les pays d’Afrique pourraient relancer leur base productive et accroître leurs niveaux d’industrialisation. Ces réformes destinées à renforcer la résilience nécessiteraient des investissements dans le capital humain pour constituer une main-d’œuvre possédant les compétences adéquates pour les secteurs à forte productivité ainsi que des investissements destinés à combler le déficit d’infrastructures, cela pour faire progresser le développement industriel de l’Afrique.

En outre, la promotion de la diversification des économies aidera les pays africains à s’adapter à une économie mondiale de plus en plus instable et à mieux se protéger face aux crises futures. Cela nécessitera des politiques ciblées, qui stimulent la productivité agricole et permettent de faire passer la main-d’œuvre des secteurs à faible productivité vers des secteurs à forte productivité, ainsi qu’une aide à des secteurs compétitifs, dont l’agro-industrie, les technologies numériques ou les services basés sur les technologies de l’information et de la communication, essentiels pendant la pandémie.

Parmi les autres problèmes qu’il faudra essayer de résoudre pour parvenir à des économies africaines à croissance plus rapide et plus résilientes, on peut citer la formalisation du secteur de l’économie parallèle, la garantie d’une stabilité politique, de la bonne gouvernance et de la transparence, et des mécanismes de protection renforcés des droits de propriété.

bad



 

Employés sur le chantier de construction d'un des stade, certains ont reçu une partie de leur dû après une prise de contact d'Amnesty International avec la FIFA. Pour l'ONG, c'est une illustration de plus de l'exploitation des travailleurs au Qatar, particulièrement dans le cadre de la Coupe du Monde 2022.

« Cela concerne plus de 100 travailleurs, raconte Sabine Gagnier, chargée de plaidoyer pour Amnesty International, au micro d'Oriane Verdier, du service international de RFI. Leurs problèmes ont commencé début 2019 et se sont poursuivis jusqu'en 2020. Ces mois non payés sont des mois où les travailleurs ont travaillé et on connaît les conditions de travail au Qatar : souvent des conditions dangereuses dans des températures extrêmes. »

Venus d'Asie et d'Afrique, cette centaine de travailleurs de l'entreprise Qatar Meta Coats (QMC) œuvraient sur le grand stade Al-Bayt, emblème de la culture bédouine locale avec son architecture en forme de tente. Ils n'ont pas perçu de salaires sur une période de sept mois, selon le rapport d'Amnesty publié ce mercredi. Certains ont finalement reçu une paie partielle le 7 juin, d'après la même source.

Problèmes bien connus par le ministère du Travail

Dans son rapport, l'ONG de défense des droits humains affirme que « les problèmes rencontrés par les travailleurs de QMC étaient bien connus du ministère du Travail du Qatar et de l'organisme chargé d'organiser la Coupe du monde de football du pays depuis près d'un an ».

Dans une lettre adressée à l'ONG, les organisateurs qataris du Mondial 2022 ont confirmé avoir été informés du non versement de salaires en juillet 2019. « Depuis lors, nous nous sommes efforcés de trouver une solution », assurent-ils. En difficultés financières, QMC a été interdite de travailler sur les projets de la Coupe du monde et a été vendue à de nouveaux propriétaires, selon les organisateurs.

Réforme de la kafala

« On ignore pourquoi la FIFA n'était pas au courant des atteintes aux droits humains sur ce chantier spécifique du stade Al-Bayt, pointe Sabine Gagnier. Certes, il y a eu des avancées, quelques réformes, mais ces normes ne sont pas suffisamment respectées. D'autre part, le Qatar s'était engagé à réformer le système de la kafala, qui est un système de parrainage. Mais en réalité, les travailleurs migrants dépendent toujours de leur employeur, notamment pour leur présence dans le pays, puisque c'est l'employeur qui doit leur fournir des permis de séjour valides. C'est bien l'employeur qui doit aussi autoriser leurs employés à changer d'emploi. »

Les autorités qataries ont pris de nombreuses mesures de protection sociale pour protéger les travailleurs, mais leur efficacité sur le terrain a été mise en doute par les ONG. De rares grèves de travailleurs ainsi que l'attention des médias internationaux ont conduit le riche État gazier à intervenir à plusieurs reprises, versant les salaires lui-même et engageant des poursuites contre les entreprises contrevenantes.

RFI

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A Propos

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