L’album « Formule 7 » de Fally Ipupa continue de susciter l’engouement et de battre des records sur les différentes plateformes. Chaque titre de cet album rencontre un succès impressionnant.

« Mal accompagné » est l’une des 31 chansons les plus abouties et structurées de l’album, tant au niveau de sa mélodie que de ses paroles, sans oublier la qualité du clip qui est considéré comme l’un des meilleurs réalisés par Fally Ipupa au cours de sa carrière, selon plusieurs sondages.

Le clip officiel de « Mal accompagné », sorti il y a un an, atteint désormais 25 millions de vues sur YouTube et dépasse déjà les 3 millions de streams sur Spotify. Il se classe actuellement comme le 4ème clip le plus visionné de l’album « Formule 7 ».

En presque deux ans d’exploitation, « Formule 7 » continue de dominer le marché musical et de battre des records. Ce projet 100% rumba a su convaincre de nombreux mélomanes par sa qualité artistique et les thématiques abordées par l’artiste Dicap la Merveille.

Le top 5 des clips les plus visionnés de l’album « Formule 7 » se présente comme suit :
1. Bloqué : 48 millions de vues
2. Mayday : 45 millions de vues
3. SL : 39 millions de vues
4. Mal accompagné : 25 millions de vues
5. Se Yo : 21 millions de vues

« L’album Formule 7 » demeure un incontournable sur la scène musicale et continue de séduire les fans de rumba grâce à sa qualité artistique indéniable et aux histoires poignantes racontées par Fally Ipupa.

CC



L'activiste prodémocratie et membre du parti politique Envol, Gloria Sengha, a été libérée ce jeudi 04 juillet 2024, après avoir passé plus d'un mois dans les locaux de l'ANR -Agence Nationale des Renseignements-.

L'information a été confirmée par le porte-parole de l'Envol, Rodrigue Ramazani. Arrêtés le 17 mai dernier à Kinshasa, la protégée de Delly Sesanga et son collaborateur Robert Bunda retrouvent finalement leur domicile, après de nombreuses pressions des activistes sur les autorités politiques.

Juste avant la libération de Gloria Sengha, les activistes ont pris d'assaut le Palais de la Justice, ce jeudi, dans l'après-midi. La manifestation s'est soldée par le dépôt d'un mémorandum reçu par le ministre de la Justice, pour intervenir en faveur de cette libération.

Gratis Makabi



La Confédération africaine de football (CAF) a procédé ce jeudi à Johannesburg au tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2025, qui se tiendront a priori entre septembre et novembre prochains avant la phase finale programmée du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.

Le sélectionneur ivoirien Emerse Faé et l’ex-international marocain Marouane Chamakh ont effectué ce tirage au sort. Le coach des tenants du titre a eu la main légère avec ses Eléphants qu'il a placés dans un groupe G où ils feront figure de grands favoris devant la Zambie, éliminée en phase de groupes de la dernière CAN mais qui leur avait infligé un cinglant 3-0 en juin 2023. Il y aura donc de la revanche dans l'air pour la Selefanto. La Sierra Leone et le Tchad partent de plus loin et devront déjouer les pronostics.

L'Algérie de retour au Togo, le Cameroun a une revanche à prendre

Tirage abordable aussi pour l'Algérie en reconstruction qui hérite d'un Groupe E à sa portée. Les Fennecs auront pour principaux concurrents la Guinée Equatoriale, qui avait fait forte impression en phase de groupes de la dernière CAN. Derrière, le Togo, pays où les Algériens avaient effectué leur stage de préparation à la CAN, et le Liberia semblent un peu tendres pour bousculer la hiérarchie.

Lui aussi en reconstruction, le Cameroun n'a pas dû trembler à la lecture du Groupe J même s'il retrouve la Namibie, face à qui il n'avait pris qu'un point sur 6 dans les qualif' à la dernière CAN. Le Kenya et le Zimbabwe, qui complètent cette poule, sont parfois difficiles à manœuvrer mais manquent de régularité.

Le Maroc face à une grosse adversité

Qualifié d'office en tant que pays-hôte, le Maroc fera face à une belle adversité dans le groupe B où le Gabon, la Centrafrique et le Lesotho se disputeront l'unique autre place qualificative pour la phase finale. Les Panthères feront office de favoris pour récupérer ce billet mais attention à la Centrafrique, capable de faire mal aux supposées plus grosses nations, ainsi qu'au Lesotho, qui a récemment tenu tête au Nigeria. Harit et Ounahi (Maroc), Aubameyang (Gabon) et Kondogbia (Centrafrique) : cette poule aura une forte connotation OM même si rien ne dit que ces joueurs évolueront encore tous ensemble la saison prochaine.

Actuellement en proie à des difficultés, le Mali devra rester méfiant dans un groupe I très lusophone qui comprend aussi le Mozambique et la Guinée Bissau, qui étaient présents à la dernière CAN. L'Eswatini fera office de Petit Poucet.

Tunisie et Egypte pas gâtés

Réputés pour leur régularité en phase de qualification, la Tunisie (Groupe A) et l'Egypte (Groupe C) peuvent aussi s'attendre à une plus forte adversité. Les Aigles de Carthage auront au programme deux longs déplacements en Afrique Australe pour affronter Madagascar et les Comores et ils devront aussi défier la Gambie, jamais facile à jouer, dans cette poule qui s'annonce indécise. Le groupe C, lui, a une belle tête de groupe de la mort avec pas moins de 3 équipes ayant franchi la phase de groupes de la dernière CAN ! Les recordmans égyptiens donc, mais aussi le Cap-Vert, qui avait atteint les quarts de finale de la CAN en éliminant en 8es la Mauritanie, elle aussi présente. Le Botswana complète le casting.

Le Sénégal et le Burkina Faso s'affronteront dans le groupe L, tandis que la RD Congo et la Guinée se feront face dans la poule H. Rappelons que les deux premiers de chaque groupe accéderont à la phase finale.

Plus d'infos à suivre…

CAN 2025 tirage

Les groupes des éliminatoires de la CAN 2025

Groupe A

  • Tunisie
  • Madagascar
  • Comores
  • Gambie

Groupe B

  • Maroc
  • Gabon
  • Centrafrique
  • Lesotho

Groupe C

  • Egypte
  • Cap-Vert
  • Mauritanie
  • Botswana

Groupe D

  • Nigeria
  • Bénin
  • Libye
  • Rwanda

Groupe E

  • Algérie
  • Guinée Equatoriale
  • Togo
  • Liberia

Groupe F

  • Ghana
  • Angola
  • Soudan
  • Niger

Groupe G

  • Côte d'Ivoire
  • Zambie
  • Sierra Leone
  • Tchad

Groupe H

  • RD Congo
  • Guinée
  • Tanzanie
  • Ethiopie

Groupe I

  • Mali
  • Mozambique
  • Guinée-Bissau
  • Eswatini

Groupe J

  • Cameroun
  • Namibie
  • Kenya
  • Zimbabwe

Groupe K

  • Afrique du Sud
  • Ouganda
  • Congo
  • Soudan du Sud

Groupe L

  • Sénégal
  • Burkina Faso
  • Malawi
  • Burundi
 Lantheaume Romain


Ces dernières semaines, une nouvelle tendance a envahi les réseaux sociaux congolais : « Eloba nango », qui signifie « comme le dit » en lingala. Ce phénomène voit de nombreux internautes s’empresser de partager les citations de leurs proches, accompagnées de cette phrase.

Tout a commencé lorsque certains utilisateurs ont commencé à publier des citations mises en forme avec des arrière-plans jaunes et noirs. En quelques jours, ce format s’est répandu comme une traînée de poudre, devenant une véritable mode sur les plateformes.

Derrière cette tendance se cache le désir pour chacun de mettre en lumière les paroles de ses proches, que ce soit un parent, un ami, proche ou un membre de la famille. « Eloba nango » permet ainsi de valoriser ces personnes en donnant une visibilité à leurs réflexions, leurs conseils ou leurs pensées.
 

Au-delà du simple partage, cette pratique semble aussi répondre à un besoin de connexion et de transmission intergénérationnelle. Les Congolais saisissent l’opportunité offerte par les réseaux sociaux pour préserver et diffuser la sagesse de leurs aînés.

En quelques semaines, des milliers de ces citations ont fleuri sur Facebook, Instagram et TikTok, devenant l’un des principaux sujets de conversation en ligne dans la communauté congolaise. Un engouement qui témoigne de l’importance accordée à la parole et à la transmission des valeurs dans cette culture.

Au-delà du divertissement, « Eloba nango » révèle ainsi la volonté des Congolais de mettre en avant leur patrimoine immatériel, à travers les mots de ceux qui les entourent. Une manière de célébrer la richesse de leur héritage culturel et de le faire rayonner sur les réseaux sociaux.

mbote/CC



La polémique autour la formation du gouvernement provincial de Kinshasa est loin de toucher à son terme, avant son investiture tant attendue par l'organe délibérant déjà en vacances parlementaires. Pointé du doigt comme l'un des acteurs clé à la base de l'interdiction de l'investiture du gouvernement Bumba à Kinshasa, Augustin Kabuya a publiquement nié son implication.

Devant un parterre de cadres et militants de l'UDPS -Union pour la Démocratie et le Progrès social-, parti présidentiel, Augustin Kabuya a également démenti sa prétendue participation dans les tractations ayant conduit à la formation de ce gouvernement. A en croire le gestionnaire au quotidien du parti au pouvoir, le gouverneur de la capitale congolaise devrait assumer seul ses choix.

S'agissant d'un prétendu conflit entre lui et le Vice-premier ministre de l'Intérieur, Jacquemin Shabani, le secrétaire général de l'UDPS a balayé d'un revers de la main les critiques formulées. "Nous sommes en contact permanent", a indiqué Augustin Kabuya.

Jusque-là, le gouverneur de la ville de Kinshasa, tout comme son collègue du Haut-Katanga, n'ont pas toujours été autorisés à présenter leurs programmes devant les assemblées provinciales respectives.

Grevisse Tekilazaya



Faute de respect des engagements, le groupe Zaiko Langa Langa se voit contraint d'annoncer l'annulation du concert prévu à Bienne, Suisse, ce samedi 6 juillet 2024. 

Cette décision fait suite au manquement du promoteur/producteur de l'événement, Étienne Epongola Libaku, à ses obligations contractuelles envers le groupe Zaiko Langa Langa.

Le groupe, depuis tout ce temps, n'a reçu ni le cachet -en acompte ou globalité- des artistes, ni la confirmation des documents de voyage et d'hébergement pour les musiciens devant se déplacer à Bienne.

L'artiste-chanteur Jossart Nyoka Longo et tout son groupe présentent leurs excuses à leurs nombreux mélomanes pour ce désagrément, et espèrent retrouver ces derniers prochainement.

Serge Mavungu 



Le défenseur anglo-congolais, Aaron Wan-bissaka pourrait quitter Manchester United pour rejoindre le FC Barcelone, à l'issue de ce mercato estival.

Très apprécié par le nouvel entraîneur Hansi Flick, le futur Léopard de 26 ans est attendu en Catalogne, pour remplacer le Portugais Joao Cancelo. Ce dernier va sûrement quitter le Barça, après avoir été prêté par Manchester City pour une saison.

En cas de signature de contrat, Wan-bissaka va disputer la prochaine édition de Ligue des Champions avec le vice-champion d'Espagne, et deviendra ainsi le tout premier footballeur congolais à jouer au FC Barcelone.

Pour rappel, Aaron Wan-bissaka avait déjà donné son accord pour rejoindre l'équipe nationale de la République démocratique du Congo, mais il n'a pas été convoqué par le sélectionneur national Sébastien Desabre, lors de deux dernières matchs, pour des raisons administratives. Il va probablement débuter avec les Léopards, lors des éliminatoires de la CAN -Coupe d'Afrique des Nations- Maroc 2025.

Gratis Makabi

 


Arrivé à Kananga en fin de matinée et réparti sur Kinshasa en début de soirée,  le ministre des infrastructures et travaux publics,  Alexis Gisaro s’est rendu dans la commune rurale de Matamba,  20 Km de Kananga (territoire de Kazumba) où il a donné le coup d’envoi de relance des travaux de la route dite Kalambambuji qui aura le mérite de relier le Kasaï Central au port angolais de Lobito en passant par la province de Lunda Norte (Angola).

Devant le gouverneur de province Moïse Kambulu, quelques députés nationaux et sénateurs originaires du Kasaï Central, députés provinciaux, autorités traditionnelles, un parterre des personnalités venues de Kinshasa,  les représentants de la Sicomines et une foule nombreuse des anonymes,  le ministre Gisaro a crié en tshiluba, lingala et français que pour  « cette fois,  rien n’empêchera l’exécution des travaux de construction de cette route, seul espoir pour le développement du Kasaï Central »  fondant sa foi sur la disponibilité des fonds et l’attribution de l’exécution des travaux à des entreprises  « ayant une expertise mondialement confirmée ».

Concernant le financement des travaux, le directeur général de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) qui a pris parole avant le ministre Gisaro a révélé que la construction de la route Kalambambuji, 230 Km  coûtera 300 millions de dollars américains et que la durée des travaux est de 36 mois maximum. Ce financement dont 40 millions sont déjà disponibles vient du programme Sino-Congolais sous son format revu le 14 mars 2024. Quatre ponts seront jetés sur la route   notamment sur les rivières Miao,  Lueta,  Kabelekese et Kasaï . Le programme Sino-Congolais mettra à disposition du projet de cette route 40 millions de dollars chaque six mois, a ajouté le directeur général de l’ACGT.

L’importance de cette route n’est pas à démontrer.  Sa construction va ouvrir le Kasaï Central au marché mondial par l’océan Atlantique via le port angolais de Lobito. La province du Kasaï Central qui dépend du grand Katanga par le chemin de fer très vétuste et de Kinshasa par la RN1  dont la partie Tshikapa (Kasaï)-Kananga (Kasaï Central), 265 Kms, est dans un état impraticable, éprouve beaucoup de difficultés pour son approvisionnement en produits manufacturiers et de première nécessité. 

Pour la petite histoire, le 22 septembre 2022, le président de la république Félix Tshisekedi Tshilombo en personne, avait donné le coup d’envoi des travaux de cette route à Kananga en présence du même ministre Alexis Gisaro. Les travaux avaient été confiés à l’entreprise Israélienne Toha Investment qui avait juré de livrer une route en terres battues endéans 24 mois pour un coup de 44 millions de dollars américains. Après un décaissement de 12 millions de dollars,  Toha Investment a quitté Kananga pour Tshikapa où elle a obtenu le marché de construction de la route Tshikapa-Kandjaji alors que pour la route de Kalambambuji,  rien n’a été fait.  Le ministre Gisaro n’a rien dit sur cette non réalisation  par Toha Investment et sur la destination des fonds reçus.

actualité.cd/CC



Les habitants de 54 quartiers de la commune de la N’sele (Kinshasa) éprouvent, depuis quelques temps, des difficultés d’accès à l’eau potable.

Des sources sur place rapportent que le service de l’Etat sensé distribuer l’eau à la population est quasi inexistant dans cette municipalité urbano-rurale.

Des témoins rapportent également que l’approvisionnement en eau potable est un défi quotidien pour les habitants de la Nsele.

Pour faire face à cette difficulté devenue pérenne, les ménages ont décidé de s’organiser et de se prendre en charge.

De leur propre initiative et par de financements privés, certains se sont dotés des forages d’eau afin d’avoir accès à cette boisson naturelle.

Taxes exorbitantes

Cependant, ces familles se disent asphyxiées par le paiement des taxes et autres redevances exigées par les services étatiques de leur commune.

Elles jugent trop élevée notamment la taxe d’exploitation des eaux souterraines qu’exige l’Etat dans leurs différents quartiers. 

Parmi lesquels, Jean Pierre Kabongo Mutoka, habitant du quartier Bahumbu et propriétaire d’un forage qui approvisionne plusieurs ménages de cette paertie de Kinshasa :

« J’ai trouvé l’idée de forage pour contribuer au social de notre pays, mais au lieu que l’Etat nous aide, il vient nous traquer et nous exiger d’acheter leur document moyennant la somme de 500 USD».

Pour les propriétaires de forages, il est impensable de payer en plus de ces 500 dollars de documents, une taxe annuelle de 350 dollars. Ils plaident pour la révision a la baisse de ces taxes, vu que l’Etat qui est sensé leur fournir l’eau potable n’en est pas capable pour l’instant.

Réaction des autorités communales

Face aux plaintes de propriétaires de forages d’eau, Le bourgmestre de la Commune de la N’sele, Franck Mbo Nzolameso, dit être ouvert aux initiatives privées qui méritent d’être soutenues sans toutefois torpiller la loi régissant le secteur d’exploitation des eaux souterraines dans sa juridiction. 

De son côté, le service communal de l’Energie, Ressources hydraulique et électricité indique que la fixation de ces taxes n’a rien d’illégale. Thierry Tshitungu, agent enquêteur au sein de service parle d’une situation normale qui permet à l’Etat d’avoir les moyens de sa politique :

« Nous sommes uniquement là pour contrôler les documents. C’est vrai qu’il y a des frais à payer pour être en règle vis-à-vis de l’Etat congolais ; parce que là vous touchez la sante publique. S’il s’avère que l’eau de puits forés quelque part est impropre à la consommation, vous pouvez causer un grand tort à la population ».

radiookapi.net/CC



Conduite par son président, Paul Nsapu, une délégation de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) a été reçue ce mercredi 3 juillet 2024 par la première ministre Judith Suminwa Tuluka. Au menu des échanges entre les deux parties, la situation des droits de l'homme en République Démocratique du Congo.

Cette rencontre, qui intervient après le séjour de la première ministre à l'Est du pays, était une occasion pour elle d'alerter  la CNDH sur les cas des violations massives des droits de l'homme dans cette partie du pays pour des solutions idoines.

« Nous avons parlé des questions des valeurs de dignité humaine avec tout ce que nous déplorons dans l' Est  du pays où la RDC est attaquée. La situation de l' invasion, des attaques du Rwanda et de l'Ouganda, les conflits armés. Face à cette situation qui n'est pas reluisante, nous sommes en train de nous organiser pour argumenter davantage et présenter au niveau des instances internationales  cette situation pour que justice soit faite à la RDC », a indiqué le président de la CNDH au sortir de l'audience.

Judith Suminwa Tuluka et ses hôtes ont également fait le tour d'horizon de la situation socio-économico-politique du pays afin de  dégager des pistes de collaboration effective entre leurs deux institutions pour l'amélioration de la situation des droits de l'homme.

Par ailleurs, le numéro 1 de cette institution d’appui à la démocratie a également fait part  à la  Cheffe du Gouvernement  des difficultés auxquelles son institution est confrontée. La Cheffe du gouvernement a promis de s'impliquer  pour permettre à la  CNDH de bien remplir sa mission.

« Nous avons aussi parlé  du fonctionnement, des difficultés qui sont d'une institution comme la nôtre. La Première Ministre en est consciente et promet de s'y pencher compte-tenu du rôle de la CNDH en ce moment  où la RDC figure à l' ordre du jour des grands rendez-vous internationaux pour examiner sa situation. La CNDH doit se présenter avec son rapport alternatif. Nous devons aller défendre notre pays », a-t-il ajouté.

Dans son rapport publié au mois de mai dernier, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (BCNUDH) a documenté 360 violations et atteintes aux droits de l'homme en République démocratique du Congo (RDC) au cours du mois de mars 2024, soit une diminution de 5% par rapport à février. Le nombre de victimes a également diminué de 18%, passant de 1 072 à 880, renseigne-t-il dans un communiqué de presse rendu public ce mardi 07 mai et exploité par ACTUALITÉ.CD.

« Cette diminution est principalement due à une réduction du nombre documenté des victimes d’exécutions sommaires, de mauvais traitements et d’enlèvements par les groupes armés dans les provinces en conflit, par rapport au mois de février », peut-on lire dans ce communiqué.

A en croire le BCNUDH,  cette diminution ne reflète pas une réelle amélioration de la situation, étant donné que ses équipes connaissent un accès plus difficile dans certaines zones, notamment celles contrôlées par le M23, mais aussi en raison  du plan de désengagement de la Mission de l'organisation des nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO).

Malgré la baisse globale des violations des droits de l'homme, les violences sexuelles liées aux conflits (VSLC) ont quant à elles augmenté. Le BCNUDH dit avoir enregistré  41 cas de ces types de violences notamment  contre des femmes adultes en mars, contrairement au mois précédent, où  36  cas ont été documentés. Dans 88% des cas, les auteurs étaient des membres de groupes armés, le M23 étant responsable de 24 viols.

Clément MUAMBA

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