La ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba a appelé, lundi 8 juillet, à un retrait responsable et ordonné de la MONUSCO de la RDC.Elle l’a dit lors de la conférence de presse coanimée avec Patrick Muyaya, son collègue de la Communication et médias et porte-parole du Gouvernement, à Kinshasa.

La cheffe de la diplomatie congolaise a assuré que dans le Nord-Kivu, le Gouvernement devra prendre en compte les évolutions sécuritaires sur terrain avant d’amorcer ce processus du départ de la mission onusienne.

radiookapi.net/CC



À la tête d'une délégation composée de huit députés nationaux et de quelques membres de son cabinet, Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale, prend part, depuis le 5 juillet à Montréal, au Canada, à la 49ème session plénière de l'Assemblée de la francophonie. Devant la presse, le speaker de la chambre basse du parlement a engagé l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à hausser le ton et à prendre des sanctions contre le Rwanda et l'Ouganda, deux pays agresseurs du Congo Kinshasa, selon plusieurs rapports.

L'ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a, par ailleurs, dénoncé «le silence assourdissant» et un «génocide oublié» en RDC, au regard du nombre très élevé des tueries perpétrées par le M23, soutenu par Kigali et Kampala.

« Nous devons éviter l'hypocrisie au moment où nous savons que les deux pays africains, voisins de la RDC, sont sur le territoire congolais avec leurs troupes, lancent missiles avec des armes sophistiquées. Rien qu'avec les dernières interventions de ces armées qui soutiennent le mouvement terroriste du M23, ont fait des dégâts évalués par les experts des Nations Unies de plus de cinq cent mille personnes, c'est un drame humanitaire. Le même rapport des Nations Unies parle de plus de dix millions de morts en RDC. C'est un génocide oublié. Nous, en tant qu'élus du peuple, dans le cadre de la diplomatie parlementaire, nous avons l'obligation de dire haut et fort notre désapprobation face à ce silence assourdissant de la communauté internationale. Nous engageons l'OIF, à travers l'Assemblée parlementaire de la francophonie, à hausser le ton et à pousser les pays qui ont une certaine influence sur les agressions en République Démocratique du Congo, à prendre non seulement des mesures coercitives contre ces deux pays, mais aussi des sanctions », a-t-il demandé.

Vital Kamerhe a également exprimé sa désolation de constater l'omission, par la secrétaire générale de l'OIF, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, de la question de l'insécurité dans l'est de la RDC, après avoir abordé les conflits dans le monde entier, énumérant même certains pays africains.

« Je préfère croire que c'était de l'oubli, ou une façon subtile de ne pas citer la présence des troupes rwandaises sur le territoire congolais, et les troupes ougandaises. Mais nous allons, croyez-nous, donner un message très fort. Ce message est attendu par plus de 382 participants », a-t-il déclaré. 

Outre le Rwanda qui soutient le M23 à mener des offensives dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, des experts mandatés par le conseil de sécurité des Nations Unies ont démontré, à travers un rapport, le rôle de l'Ouganda dans ce conflit. Devant le conseil de sécurité de l'ONU, lundi, la cheffe de la MONUSCO a alerté sur la présence des M23 à Kalehe, un territoire de la province du Sud-Kivu, avec des tirs touchant Minova, faisant plusieurs blessés et des nouveaux déplacements de la population. 

« Dans le sud de la province, des rumeurs d’infiltrations du M23 sur le plateau d’Uvira, de Fizi et de Mwenga ont exacerbé les tensions dans les communautés locales. Ce qui mérite l’attention des autorités », a-t-elle ajouté.

Lundi 8 juillet, le président de la République a animé, au palais présidentiel, à Kinshasa, la deuxième réunion de la task force du haut commandement militaire. En présence du vice-premier ministre de la défense, du ministre des finances et de son directeur du cabinet, Félix Tshisekedi a défini les orientations à suivre et a donné l'ordre au haut commandement militaire  d'exécuter les mesures décidées pour préserver l'intégrité territoriale de la RDC, a fait savoir la cellule de communication de la présidence de la République. 

Samyr LUKOMBO



Le FCF Mazembe conserve le titre après avoir battu (3-1) le FCF Amani de Kinshasa en finale de la 15e édition du championnat national du football féminin, ce lundi 8 juillet. Une rivalité entre deux des clubs qui ont déjà remporté cette compétition nationale de football féminin, et qui promettait d'être palpitante.

Le tenant du titre a bien assumé son rôle de favori. Après avoir légèrement dominé le premier quart d'heure, l'équipe de Lushoise a tiré parti de deux erreurs des Kinoises pour marquer. À la 6e minute, Thelma Baffour a marqué le premier but et a pris l'avantage. Après 6 minutes, Merveille Kajinga a augmenté l'addition.

Bien que le score ait été réduit par Gloria Mbudi sur penalty à la 30e minute (1-2), le FCF Mazembe va prendre le contrôle total de cette rencontre avec un troisième but marqué par Merveille Kajinga, un doublé à la 71e minute.

C'est la troisième fois que le FCF Mazembe remporte le championnat national du football féminin de la RDC dames dans son histoire. Il sera le représentant du pays à la ligue des champions africains de la spécialité.

Fiston MOKILI, depuis Lubumbashi



Michel Dinzey a été nommé entraîneur principal de la formation de Uerdingen (D4 Allemagne). C’est le club qui a officialisé la nouvelle sur ses réseaux sociaux. 

C’est une bonne nouvelle pour l’ancien latéral gauche international congolais qui va entamer une nouvelle expérience dans son pays de naissance. Il arrive dans une équipe avec des ambitions qui a recruté énormément pour cette saison et qui se donne les moyes pour une montée. 

« C'est un grand honneur pour moi de pouvoir entraîner un club traditionnel comme le KFC Uerdingen. Ce club a un grand potentiel avec le vénérable Grotenburg et ses fidèles supporters», a-t-il confié après la signature de son contrat. 

L’ancien sélectionneur de Antigua-et-Barbuba fait des premiers binationaux qui ont décidé de jouer pour la sélection nationale de la République Démocratique du Congo (RDC). Il a disputé 3 Coupes d’Afrique des Nations avec les Léopards (1996/1998/2000). Il est passé également un petit temps avec les Léopards de moins de 20 ans et était recruteur pour notamment le Hertha Berlin et Hoffenheim.

Michel TOBO

 
 


Fiston Mayele et Pyramids se sont largement imposés (4-0) devant la formation de d’Al Ittihad en match comptant pour la 30ème journée du championnat. 

L’attaquant international congolais a été encore décisif en marquant le 3ème but des siens à la 58ème minute. C’est son 13ème but de la saison et va rester en tête du classement des meilleurs canonniers du championnat. Il réalise une très bonne 2ème partie de saison et a marqué 8 buts sur ses 10 derniers matchs, c’est absolument exceptionnel et il justifie tout l’investissement que le club égyptien en consentis en le faisant venir de Young Africans pour 733.000 euros. C’est la 15ème victoire du club et la 14ème consécutive lors de leurs 16 derniers matchs. 

Ils gardent la tête du championnat avec 68 points maintenant et vont croiser la formation les champions en titre, le National du Caire pour le derby le vendredi 12 juillet.

Michel TOBO



Daniel Bumba, gouverneur de Kinshasa a signé lundi 8 juillet, un arrêté nommant Israël Mutala son directeur de cabinet. Une nomination qui intervient après l’investiture de Bumba le 5 juin dernier. M. Mutala est directeur du média 7sur7.cd,  et actuel président de l’association des médias en ligne en RDC. Il va aider le gouverneur Bumba à promouvoir, concevoir, analyser la politique de la ville. En tant qu’expert en communication, Israël Mutala va surtout gérer les contacts publics avec les différentes couches de la ville voire les institutions du pays. 

Le projet gouvernemental de Daniel Bumba est articulé sur sept axes: la mise en place d'un bataillon spécial en charge de lutte contre les crimes organisés et le phénomène kuluna; la mise en place d’un programme multisectoriel d'urgence; la salubrité et l'assainissement; la lutte contre les embouteillages; la mise en place d'un fond d'investissement et d'un fond à caractère social; la numérisation et digitalisation de procédés de gestion de la ville et enfin l'érection d'une nouvelle ville de Kinshasa en vue de favoriser son extension.

Daniel Bumba n’a jusque-là pas son gouvernement. Il devra former un nouveau gouvernement après que l’équipe de 20 membres mise en place a été refusée par le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Jacquemain Shabani car contraire à la constitution. Il lui a demandé de nommer 10 membres du gouvernement provincial comme l’exige la constitution. 

actualite.cd/CC



L’ACKIN- assemblée du clergé de Kinshasa déplore la politique économique et gestion de l’archidiocèse de Kinshasa du cardinal Fridolin Ambongo.

Parlant de gestion, le président du clergé, l’abbé Placide Okalema fait savoir que la prise en charge alimentaire et sanitaire des prêtres et des séminaristes laisse à désirer.

A l’en croire, il se fait de plus en plus voir une indifférence dans le cas de deuil des parents des abbés, maladie, la provision des offices ainsi que le non-respect des structures établies.

« On retrouve actuellement deux à trois personnes dans une même chambre », a-t-il révélé.

En clair, rien ne marche comme avant.

opinion-info.cd/CC



Chadrack Boka Issaka rejoint officiellement la formation de Young Africans (D1 Tanzanie). C'est le club qui a annoncé la nouvelle sur ses réseaux sociaux.

C'est une bonne nouvelle pour le désormais ex-Cheminot qui quitte le championnat congolais à la poursuite du mieux être dans le pays qui est devenu la principale destination des joueurs congolais. C'est une première expérience à l'étranger pour l'arrière gauche international congolais qui lui sera bénéfique bien qu'il a déjà côtoyé le haut niveau avec la sélection nationale A' et Lupopo en Coupe d'Afrique des clubs.

Ce sera maintenant à lui de tenter de faire mieux que son compatriote Joyce Lomalisa qui jouait à ce même poste et qui n'a pas été renouvelé. Il rejoint également son autre compatriote Maxi Mpia Nzengeli qui a réalisé une excellente saison avec les Champions de Tanzanie.

Michel TOBO 



Lors de la retraite ministérielle de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) à Zanzibar, une rencontre directe et franche a eu lieu ce week-end entre le Vice-Ministre des Affaires étrangères de la RDC, Gracia Yamba Kazadi, et les délégués rwandais.

Olivier J.P. Nduhungirehe, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de la République du Rwanda, a rapporté ces échanges. La discussion, facilitée par la Tanzanie et le Soudan du Sud, a réuni également les ministres de l’Ouganda et du Kenya, ainsi que le Secrétaire Général adjoint en charge des affaires politiques de l’EAC.

Lors de cette réunion, les ministres des deux pays voisins ont souligné la nécessité d’une solution politique à la crise dans l’est de la RDC. Des décisions concrètes ont été prises pour revigorer les processus de paix de Luanda et de Nairobi, mais Kinshasa a tempéré cet enthousiasme.

En effet, le Vice-Ministre de la RDC a clairement affirmé que le processus de Luanda demeure primordial pour résoudre les tensions avec le Rwanda. Il a rappelé que les souffrances humaines et les déplacements sont dus aux actions violentes des RDF et du M23, et non des groupes armés locaux. La retraite de l’EAC ne remplace pas l’Union Africaine, qui a mandaté le processus de Luanda.

Retraite ministérielle de l’EAC sur la paix et la sécurité

La retraite ministérielle de l’EAC sur la paix et la sécurité, les relations entre les États partenaires et le processus d’intégration s’est déroulée ce samedi à Zanzibar, en République Unie de Tanzanie. Elle a rassemblé les ministres des Affaires étrangères et des Affaires de l’EAC des États partenaires. L’objectif principal était de discuter des questions critiques affectant la région de l’EAC. Cette retraite a offert une occasion unique aux ministres d’échanger des idées et de stratifier collectivement des moyens de favoriser une paix durable, d’améliorer la coopération en matière de sécurité et de renforcer les relations entre les États partenaires.

Les discussions de la retraite, qui se tiennent du 6 au 8 juillet 2024, visent à améliorer la coopération entre les États partenaires pour relever les défis existants et favoriser une plus grande unité au sein de l’EAC. Les ministres ont souligné l’importance de la solidarité et de la collaboration dans la promotion de la stabilité et la défense des intérêts collectifs de la région.

Une plateforme d’échanges francs

Veronica Nduve, Secrétaire Générale de l’EAC, a déclaré que cette retraite offrait une plateforme pour des échanges francs, une planification stratégique et l’identification de mesures concrètes pour renforcer la paix et la sécurité tout en approfondissant les efforts d’intégration au sein de l’EAC. Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de l’Afrique de l’Est de la République Unie de Tanzanie, January Makamba, qui est également l’hôte de la retraite, a souligné l’importance de l’unité entre les États partenaires, ajoutant qu’elle est le catalyseur du développement économique et social de la région.

Décisions concrètes prises lors des négociations à Zanzibar :

Suspension des accords et pré-accords : Le gouvernement congolais a suspendu tous les accords et pré-accords signés avec l’État rwandais. Cela inclut des domaines tels que la promotion et la protection des investissements, la double imposition, et la coopération entre entreprises minières.

Retrait des troupes rwandaises : Kigali a été appelé à retirer ses troupes du territoire congolais. Cette mesure vise à apaiser les tensions et à rétablir la stabilité dans la région.

Possibilité d’actions supplémentaires : Si le soutien du Rwanda au M23 persiste, des mesures plus sévères pourraient être envisagées, telles que l’expulsion de l’ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa ou même la rupture des relations diplomatiques.

Ces décisions sont cruciales pour la résolution des tensions et la promotion de la paix dans l’est de la RDC.

infocongo/CC

 



Le célèbre chanteur congolais, Fally Ipupa, et son groupe musical, ont livré un méga concert, dans la soirée du samedi 06 juillet 2024, à la LDLC Arena de Lyon, en France. Le concert a débuté à 19h00 et pris fin à 22h00.

Plus de 10.000 spectateurs venus des quatre coins de l'Hexagone ont pris d'assaut cette salle de 16.000 places assises. Le patron de Fvicteam est devenu le tout premier chanteur congolais à s'être produit dans cette salle mythique lyonnaise.

Son ancien collègue de Quartier Latin international, Montana Kamenga, l'ancien de Viva la Musica, Bendoson, et l'ancien de Victoria, Sampao, étaient les invités de marque de cet événement. Ils ont presté les anciens succès de Papa Wemba, King Kester, et Koffi Olomide, ensemble avec Fally Ipupa.

La LDLC Arena, appelée par contrat de naming avec LDLC, pour la période 2023-2031, est une salle omnisports de la métropole de Lyon, située à Décines, propriété de OL Groupe. Ouvert fin 2023, le bâtiment sert principalement pour le sport et les concerts.

Après Lyon, Fally Ipupa va conquérir ARKEA Arena de Bordeaux, le samedi 13 juillet prochain. La salle a une capacité d'accueil de 11.300 places assises.

Gratis Makabi

 

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