Le président congolais a reçu ce jeudi 16 mai 2024 la cardinal Ambongo à la cité de l’Union africaine, à Kinshasa. Ces derniers mois, le cardinal avait eu des propos très durs envers le pouvoir. Cette rencontre était donc l’occasion de clarifier les positions.

Selon la présidence congolaise, c’est le cardinal qui a sollicité cet entretien avec le chef de l’État qui lui a donc été accordé. Il a été reçu dès 9h30 ce jeudi matin, en présence du chargé d’affaires de la nonciature, qui assure actuellement la représentation du Vatican en RDC, puisque le nouveau nonce apostolique n’a pas encore officiellement pris ses fonctions.

Le cardinal Ambongo a eu des propos très durs ces dernières semaines envers le pouvoir. Lors de la messe pascale notamment, il avait dénoncé la mauvaise gouvernance du régime de Félix Tshisekedi. Des prises de paroles qui lui valent d’être dans le collimateur de la justice congolaise. Pour le procureur, qui avait annoncé en avril dernier l’ouverture d’une enquête, les sorties du cardinal « violentent délibérément les consciences ».

L’entretien a duré plus de deux heures, signe de l’importance de cette rencontre, confie une source proche de la présidence, signe aussi qu’il y avait de nombreux sujets à aborder.

« Dans les tumultes qu’on a entendus sur les réseaux sociaux ces derniers temps, j’avais souhaité rencontrer le Chef de l’Etat, il m’a donné cette opportunité de le rencontrer aujourd’hui en tant que responsable du pays, le Président de la République et le Cardinal de la RDC, pour que nous puissions faire la lumière sur différents points », a déclaré le prélat catholique au sortir de cette audience.

Et d’ajouter : « Cela a été un moment de clarification. Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C’est avec un sentiment de grande satisfaction et de gratitude vis-à-vis du Chef de l’Etat que je sors de ce bureau », a-t-il dit et de poursuivre: « Pour moi, normalement, il n’y a plus de problème. C’était nécessaire qu’on se rencontre pour faire la lumière sur tous ces sujets qui avaient peut-être créé des malaises »,  pour conclure : « Nous sommes condamnés à travailler ensemble main dans la main pour le bien de notre pays. »

Paulina Zidi/CC

 

 

 
 

 



Encore un report pour la dixième édition du Festival Amani. Prévue en février comme chaque année depuis sa création il y a plus de 10 ans, un des rendez-vous culturels les plus importants de la RDC subit son deuxième report alors qu’il avait déjà été prévu en juin prochain après le premier report. La question sécuritaire qui est même le fil rouge de la tenue de ce festival revient encore à la surface pour imposer un changement de date.

La ville de Goma devra attendre le 14, 15, 16 et 17 novembre 2024 pour voir de nouveau le Festival Amani sur son sol, cela depuis février 2022 et la huitième édition. La neuvième étant délocalisée à Bukavu en février 2023 suite encore à la situation sécuritaire dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu, pas propice pour une telle manifestation qui réunit une dizaine de milliers de personnes pendant 3 jours.

« Malgré ce report, l'équipe du Festival Amani reste déterminée à offrir une expérience unique et enrichissante à son public. Cette édition sera l'occasion de poursuivre notre plaidoyer pour la paix dans la région des Grands Lacs à travers la culture, tout en mettant en avant le talent et la créativité des artistes congolais et internationaux », peut-on lire sur le document de report consulté par ACTUALITÉ.CD

L’actualité de ces derniers jours dans la ville de Goma est dominée par le bombardement de camps de déplacés par des bombes venues de la ligne de front. Acte attribué aux rebelles du M23 qui a fait une dizaine de morts et une vingtaine de blessés. Les morts ont été inhumés ce mercredi 15 mai, à Kibati.

En marge du festival, plusieurs activités sont prévues pour maintenir la dynamique et l'engagement du public : 

Le 27 juin 2024 :

Concours d'entrepreneuriat, initialement prévu le 15 février dernier. Et une fois tous les 2 mois à partir de juin, des rencontres se feront entre des entrepreneurs Amani, abordant divers thèmes pour le développement de leurs activités.

Le 21 juin : 

Lancement du concours Blindtest playlist Rumba Congolaise en partenariat avec Troto.

Le 1er Juillet :

Lancement du concours de court-métrage mobile sur l'environnement, la sapologie, le volontariat et le respect du bien commun. Les vidéos doivent mettre en lumière des initiatives novatrices qui contribuent à résoudre les problèmes liés à ces sujets. Elles doivent également mettre en avant les acteurs clés et les défis surmontés.

Juillet et août :

Rencontres professionnelles avec des artistes musiciens et danseurs invités (dates à préciser)

D'ici fin mai :

Cours scolaire en type podcast et quelques musiques de divertissements pour les enfants et jeunes déplacés

Le 21 juin :

Communication des détails du programme complet du festival.

Kuzamba Mbuangu 

 
 


Figure de la musique congolaise aussi bien qu’homme d’affaires influent, Michel Bakenda a fait bénéficier le pasteur Moïse Mbiye d’une action promotionnelle hors du commun pour son concert prévu ce dimanche 19 mai au stade des Martyrs.

Artiste chrétien , Michel Bakenda a fait le choix d’offrir gracieusement l’affichage de l’annonce de l’événement religieux sur les panneaux géants de Times Square à New York.

Dans une vidéo, on peut admirer les détails du concert défiler sur les célèbres écrans new-yorkais, assurant une visibilité planétaire à ce rassemblement prévu dans la capitale congolaise.
 
Par ce coup de projecteur exceptionnel aux États-Unis, Michel Bakenda, proche collaborateur de Moïse Mbiye, témoigne son soutien à l’œuvre de l’Église du Christ au Congo en lui faisant profiter de son réseau.
 
mbote/CC


Initialement programmées ce vendredi 17 et dimanche 19 mai, respectivement à l'hôtel Serena de Goma et à Malia Hall de Bukavu, les prestations scéniques de l'artiste musicien Fally Ipupa sont reportées, pour des raisons évidentes.

D'après un communiqué de Fally Ipupa Fondation, ces reports sont dus aux obsèques des 35 personnes tuées par les rebelles du M23 sous la houlette du Rwanda.

"En effet, les funérailles de nos compatriotes lâchement tués ayant lieu la même période, nous ne pouvons qu'exprimer notre compassion en reportant nos prestations scéniques de ces week-end", apprend-t-on.

Fally Ipupa Fondation a, en outre, indiqué qu'elle veillera à l'exécution de son projet d'école en faveur des réfugiés et déplacés de guerre.

Pour rappel, le concert caritatif de Fally Ipupa à Goma était menacé de boycott par les Gomatraciens, après l'officialisation du tarif. Pour certains, organiser un concert qui coûterait entre 300$ et 1.200$, dans cette ville menacée par l'agression rwandaise, serait une insulte à la conscience collective.

Gratis Makabi



L'international footballeur congolais, Yoane Wissa, a remporté le prix du "meilleur but" de la saison de Brentford FC, grâce à sa magnifique retournée acrobatique face à Chelsea FC, le 02 mars 2024, au stade Gtech Commununity Stadium, dans le cadre d'un match de Premier League anglaise.

Le léopard de 27 ans a reçu son trophée, lors d'une soirée de gala organisée par les Bees, le mercredi 15 mai 2024, à Londres. Ce but a été nominé meilleur but du mois de mars en Premier League, aux côtés de ceux marqués par Phil Foden de Manchester City, et Marcus Rashford de Manchester United.

Arrivé à Brentford en 2021, en provenance de Lorient, Yoane Wissa compte 28 buts et 5 passes décisives, en 109 rencontres jouées sous les couleurs des Bees. Il a déjà inscrit 4 buts en 21 sélections, avec les Léopards de la RDC.

Gratis Makabi



L’Association nationale des victimes du Congo (ANVC) récuse la démarche de l’Etat congolais, visant l’extradition de Roger Lumbala, un homme politique congolais poursuivi par la justice française pour crime contre l’humanité. 

Dans un entretien accordé à Radio Okapi le mercredi 15 mai, le coordonnateur de cette association, Mhyrand Mulumba craint que la démarche congolaise n’entrave la poursuite normale de cette procédure judiciaire. 

Il souhaite que la justice française aille jusqu'au bout de cette affaire afin que Roger Lumbala réponde de ses actes.

« La requête initiée par l’Etat congolais ne peut bénéficier que de la fin de non-recevoir par les juridictions françaises, parce que vouloir extrader Roger Lumbala en RDC afin qu’il réponde de ses actes, j’estime que la France aurait cautionné l’impunité. Nous estimons que la cour parisienne est la mieux placée pour poursuivre M. Lumbala », a affirmé Mhyrand Mulumba. 

Pour lui, la procédure doit se poursuivre normalement auprès des juridictions françaises.

« L’Association nationale des victimes du Congo est disponible à partager, avec la justice française, certaines informations qu’elle va juger utile tout au long de cette procédure », a-t-il ajouté.

Roger Lumbala a été mis en examen par le Parquet national antiterroriste (France) le 4 janvier 2021, à l’issue d’une enquête préliminaire ouverte en décembre 2016 par le pôle crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre du Parquet national antiterroriste (PNAT) et diligentée par l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre (OCLCH).

La justice française reproche à cet homme politique congolais des crimes commis entre juillet 2002 et janvier 2003 en RDC (Province Orientale), ciblant la population civile. Roger Lumbala est soupçonné d’y avoir participé en qualité de dirigeant du groupe rebelle Rassemblement congolais pour la démocratie-National (RCD-N), dans le cadre de l’opération désignée sous le nom de code « Effacer le tableau ». 

Ces crimes ont été commis dans le contexte de la guerre civile qui avait ensanglanté la RDC entre 1998 et 2003.

Le 6 novembre 2023, un juge d’instruction français avait rendu une ordonnance de mise en contre l’ancien chef de guerre congolais Roger Lumbala Tshitenga pour complicité de crimes contre l’humanité. 

radiookapi.net/CC



Carine Mokonzi a démenti les informations selon lesquelles Nana Ketchup aurait refusé qu'elle puisse travailler avec son mari, l'artiste Fally Ipupa.

Si vous ne savez pas, Carine Mokonzi s'est affichée en grande ennemie de Dicap la Merveille, qu'elle n'arrêtait pas de clasher, surtout à l'occasion ses présentations de l'émission Garre centrale sur la RTGA. La Baronne lui a donné un surnom que beaucoup de ses ennemis utilisent jusqu'à ce jour : Tantine Fanny.

De passage à l'émission Solola Vérité, diffusée sur la plateforme Youtube, le présentateur est revenu sur ces mauvaises relations avec Fally Ipupa et voulait savoir s'il est vrai que Carine Mokonzi avait demandé pardon à l'artiste et que la femme de ce dernier avait refusé qu'elle travaille avec son mari.
 
Carine Mokonzi ne dément pas qu'elle s'était excusée auprès de Fally Ipupa. Mais concernant le fait qu'elle aurait voulu travailler avec l'artiste et que Nana Ketchup aurait refusé, la Youtubeuse a déclaré : « Ah la, c'est toi qui m'informe ».

Carine Mokonzi a plutôt expliqué que les gens de l'Aigle ont voulu se servir de son mari afin de la pousser à ne pas s'en prendre à leur artiste.

mbote/CC

 
 


Le bureau provisoire de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a publié, mercredi 15 mai dans la soirée, la liste des candidats retenus aux différents postes du bureau définitif de cette chambre basse du Parlement. Seul le poste de rapporteur adjoint réservé à l'opposition enregistre deux candidatures alors qu'un seul est retenu pour les autres postes.

En clair, pour la majorité au pouvoir, seuls les candidats proposés par le présidium de l’Union sacrée sont retenus. Les autres candidatures sont rejetées.

La commission chargée d’examiner et de valider les différentes candidatures a retenu comme candidats : Vital Kamerhe à la présidence, Jean-Claude Tshilumbayi, premier vice-président, Christophe Mboso, deuxième vice-président, Jacques Djoli rapporteur, Chimène Polipoli questeur et Caroline Bemba questeure adjointe, pour le compte de la majorité parlementaire.

Une véritable élection aura lieu pour départager Dominique Munongo d’Ensemble et Constant Mutamba de Dypro au poste de rapporteur adjoint revenant à l’opposition.

Une pétition initiée

Au sein de la majorité parlementaire, certains députés nationaux protestent contre cette décision. Ils ont initié une pétition contre le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale.

Signée déjà par une cinquantaine des députés, cette pétition vise la tête de Christophe Mboso, accusé d’irrégularités délibérées dans l’organisation des élections.

Les pétitionnaires dénoncent notamment la composition arbitraire d’une commission jugée partisane d’examen et de validation des candidatures sans l’aval de la plénière.

Ils reprochent aussi à Mboso un conflit d’intérêt en écartant, grâce à cette commission, toutes les candidatures lui faisant ombrage, en violation du règlement Intérieur.

Ils visent donc la suspension du candidat 2e vice-président Christophe Mboso de ses fonctions de président du bureau d’âge, la dissolution de ladite commission et la mise en place d’une nouvelle ainsi que la réhabilitation immédiate des candidatures écartées.

Les candidatures de Ngoy Kasanji pour le poste de la première vice-présidence du bureau définitif de l’Assemblée nationale, de Antipas Mbusa Nyamuisi et André Lite à la deuxième vice-présidence, de John Banza à la questure et de Dhédé Mupassa, Patrick Eshiba, Geneviève Inagosi et Trésor Lutala pour le questeur adjoint, ont été écartées par cette commission.

radiookapi.net/CC

 
 


L’ONG Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) demande, dans un communiqué publié ce mercredi 15 mai, une enquête judiciaire crédible sur l’effondrement d’un silo à blé de la société MINO CONGO et qui a tué trois personnes au quartier GB, Commune de Ngaliema, à Kinshasa.

« Pourquoi le gouvernement provincial de Kinshasa avait-il autorisé la construction de ce silo dans un quartier résidentiel ? et que toutes les plaintes lui adressées par les résidents dudit quartier pour pollution environnementale et troubles de voisinage n’ont jamais été traitées », s’interrogent les responsables d’ACAJ.

Selon plusieurs sources, ajoute ACAJ, cette société jouit d’un trafic d’influence de la part de plusieurs autorités politico-judiciaires.

« L’ACAJ demande à ce que les victimes soient équitablement indemnisées et MINOCONGO soit déplacée vers un site approprié. Enfin, l’ACAJ demande aux pouvoirs publics de mieux protéger la population contre les abus de cette société et surtout de toutes les formes de corruption », conclut le communiqué.

Trois personnes sont mortes le mercredi 15 mai à la suite de l’écroulement d’un silo de la minoterie MINOCONGO, sur l’avenue Ntangu, au quartier GB dans la ville de Kinshasa. Cette citerne, chargée de blé s’est affaissée.

Elle est tombée vers deux heures du matin sur une maison voisine à cette usine.

Un fâcheux précédent

Cet accident rappelle celui qui s’est produit le 28 août 2018. Une personne était morte et une autre grièvement blessée, dans l’effondrement d’une usine sur les murs de l’hôpital « Moyi Mwa Ntongo », dans la commune de Limete à Kinshasa. Ce bâtiment qui abritait les installations d’une entreprise de production de farine de blé appartenait à un sujet indien.

Les voisins accusaient les propriétaires de l’usine de l’avoir érigé sans tenir compte des normes urbanistiques.

Les habitants du quartier avaient porté plainte mais l’affaire n’avait pas trouvé un écho favorable jusqu’au jour où le drame s’est produit. 

radiookapi.net/CC



L’inspecteur général des finances chef de service, Jules Aligente, a échangé, le mardi 14 mai 2024, tour à tour, avec le nouveau gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki et celui de la province du Sud-Kivu Jean-Jacques Purusi. 

Comme le rapporte une dépêche de la cellule de communication de l’IGF parvenue ce mercredi 15 mai à la rédaction de 7SUR7.CD, les deux gouverneurs élus à l’issue des élections du 29 avril dernier, étaient venus s'abreuver des notions de gestion des finances publiques pour une gouvernance saine de leurs administrations respectives, auprès de l’Inspection Générale des Finances (IGF). 

Premier à venir, souligne notre source, le gouverneur du Sud-Kivu a félicité l'IGF pour le travail qu'elle abat pour le plus grand bien du pays tout entier. 

Jean-Jacques Purusi a également sollicité accompagnement de l’IGF pour l'application des règles d'orthodoxie financière dans la  province du Sud-Kivu.

À son tour, le gouverneur élu de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki a, quant à lui échangé avec l’IGF Jules Alingete sur la gestion de la capitale congolaise dont il vient de prendre les commandes.

À en croire la même source, les deux ont démontré, à travers leurs visites, le souci de s'approprier les notions fondamentales de la bonne gouvernance édictées par le chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi pour une meilleure implémentation de la bonne gouvernance des entités mises sous leurs responsabilités.

Jephté Kitsita

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