Dans un communiqué officiel publié ce lundi 15 juillet 2024, le cabinet du ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, annonce qu'aucun dossier pénal n'a été initié à l'encontre de l'artiste Koffi Olomide.

Le ministère de la Justice précise également qu'aucune perquisition n'avait été effectuée au domicile du patron du groupe Quartier Latin en relation avec cette affaire, et que ce dernier conserve sa liberté de mouvement, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.

« Son Excellence Monsieur le ministre d'Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux tient à fixer l'opinion publique qu'il n'existe à ce jour aucun dossier pénal ouvert à charge de l'artiste musicien Koffi Olomide en rapport avec sa récente intervention lors d'une émission sur la chaine nationale. De même, aucune perquisition n'a été opérée au domicile de l'intéressé en rapport avec ce dossier. Monsieur Koffi Olomide demeure donc libre de ses mouvements tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays », peut-on lire dans ce communiqué.

En ce qui concerne l'invitation de K. Olomide au parquet général près la cour de cassation, le ministère de la Justice explique que cette démarche avait un objectif pédagogique.

L'artiste, actuellement en séjour en Afrique du Sud, a été représenté par ses avocats lors de sa convocation ce lundi.

Cette invitation est intervenue après les déclarations du chanteur congolais lors de son passage à l'émission « Le panier » diffusée sur la télévision publique, où il a exprimé son opinion sur l'agression rwandaise que subit la RDC, en soulignant les difficultés de l'armée congolaise à y faire face.

Ces propos ont suscité des réactions dans l'opinion publique, et Koffi Olomide a été aussi convoqué par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) pour une séance pédagogique.

Merveil Molo



Christian Malanga, cerveau de la tentative du coup d'État du 19 mai 2024 en République démocratique du Congo, portait une carte d'électeur sous le nom de David Kumasamba. C'est avec cette carte qu'il s'est enregistré à l'auberge chez Momo où il a été logé, lui et les autres assaillants, avant le putsch manqué.

C'est ce qu'ont affirmé les propriétaires de cette auberge, Mata  Maguy et Ephraïm devant les juges du Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe qui statuent sur cette affaire, à l'audience de ce lundi 15 juillet, à la prison militaire de Ndolo.

Ce couple qui a été arrêté le même 19 mai, après le coup d'État manqué, et qui comparaît parmi les 51 prévenus accusés, est poursuivi pour financement du terrorisme. Le ministère public l'accuse d'avoir logé, nourri et accordé des facilités aux assaillants avant l'opération.

Répondant aux questions des juges, Mata Maguy et son mari disent avoir reçu Christian Malanga comme tous les autres clients de l'auberge. Ils soutiennent n'avoir jamais eu un contact auparavant et n'avoir jamais été au courant d'un quelconque projet de renversement du régime en place.

"Je ne l'ai pas connu comme Christian Malanga. Il s'est présenté comme David Kumasamba. C'est à ce nom-là qu'il a été enregistré, après nous avoir brandi sa carte. C'est un commissionnaire du nom de Charles qui l'a amené. J'étais à la maison quand Olga, la femme qui s'occupe de guest house, m'a  appelé pour dire qu'il y a un client. Arrivé sur place,  M. David a apprécié l'endroit et m'a dit que son fils venant des USA allait le rejoindre avec ses deux amis. Son séjour allait du 23 avril au 23 mai à 12 h. Quelques jours après, M. David a été rejoint par les deux blancs en plus de son fils. On ne s'est jamais appelé. Il me faisait juste des notes vocales pour se plaindre de l'absence de l'électricité à l'auberge. Ni Olga, ni les autres agents, n'avaient remarqué un mouvement suspect de sa part ", a déclaré Mata Maguy.

Interrogé, son mari Ephraïm a aussi rejeté l'accusation selon laquelle il aurait financé le mouvement New Zaïre. Il dit n'avoir jamais eu un quelconque contact avec Christian Malanga. La seule fois où il lui a écrit au téléphone, c'était à cause des notes vocales qu'il envoyait à sa femme sur un ton élevé, à cause du manque d'électricité dans l'auberge.

" Même si je devrais jeter l'argent, ce n'est pas en finançant le terrorisme. Si le travail était bien fait au départ, je ne devrais même pas être là. Surtout, pas tous les deux avec ma femme. Vous avez mon téléphone. Vous pouvez vérifier et vous verrez qu'on n'a aucun contact avec David Kumasamba. La seule fois où j'ai eu à communiquer avec lui au téléphone, c'était pour réagir parce qu'il envoyait des audios à madame avec un ton inacceptable de mon point de vue. Je lui ai fait un message WhatsApp. Je lui ai dit que nous étions prêts à lui restituer son argent pour libérer la maison. Aucune fois, on ne lui a accordé un avantage quelconque ", a-t-il soutenu.

Selon le prévenu Ephraïm, la seule fois où il a parlé de vive voix avec Christian Malanga, c'était lors d'un karaoké organisé à l'espace Chez Momo. Il a affirmé que Christian Malanga lui a dit qu'il avait des activités minières au Kongo Central qui justifiaient son choix de loger à l'UPN plutôt qu'au centre-ville.

" Je l'ai vu pour la première fois le jour où il y a eu karaoké chez Momo. C'était la première fois qu'on le faisait malheureusement, ça a été la dernière. David Kumasamba était là avec des jeunes gens et nous les avait présentés. Je peux me rappeler que je lui ai posé la question de savoir pourquoi il a choisi d'être à l'UPN, pendant que c'est loin de la ville. Il m'avait dit qu'il avait des activités minières dans la province du Kongo Central et qu'il avait choisi d'être excentré de la ville", a-t-il ajouté.

Le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a aussi interrogé au cours de cette audience deux  serveuses de l'auberge Chez Momo. Elles ont affirmé n'avoir jamais remarqué un mouvement bizarre de la part de Christian Malanga durant tout son séjour, voire la journée du 18 mai 2024.

Même réaction chez le gérant de l'espace Chez Momo. Il a cependant reconnu avoir été alerté par un cousin à lui avec qui il dormait la nuit du 18 au 19 mai de la présence de beaucoup de gens dans la parcelle, sans avoir eu le courage d'en parler aux propriétaires de l'établissement aussitôt.

Prenant la parole, le ministère public a persisté que les prioritaires de Chez Momo ont hébergé et financé la bande de Christian Malanga tout en étant conscients du projet du coup d'État.

Le Tribunal a bouclé la comparution de ces quatre prévenus en renvoyant la prochaine audience au vendredi 19 juin prochain pour la poursuite de l'audition d'autres prévenus.

ODN



Le Vice-premier ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani, a annoncé pour bientôt les conclusions des travaux du Conseil de défense nationale, actuellement en réunion sous la direction du chef de l'État, Félix Tshisekedi. Ces conclusions, indique le VPM Shabani, prendront en compte la stratégie offensive de l'Armée congolaise face à la crise sécuritaire dans la partie orientale de la RDC.

Intervenant devant la presse lors de la clôture de son séjour dans la partie est de la RDC, Jacquemain Shabani a loué les efforts des FARDC, mais également à reconnu les difficultés éprouvées par l'Armée, pour booter l'ennemi hors du territoire national, à cause, notamment, de l'infiltration.

"La République démocratique du Congo n'a jamais pris en charge l'Armée comme cela est fait actuellement. Les moyens sont mis à disposition. C'est vrai que nous avons quelques difficultés en termes organisationnel et stratégique. Cela est dû aux effets de différentes infiltrations, qui sont la conséquence de cette politique réfléchie au niveau extérieur et en international, pour faire de notre Congo un bien de certaines puissances extérieures", a-t-il fait savoir. 

Le VPM de l'Intérieur a profité de l'occasion pour rappeler l'objectif principal de l'Armée, celui d'instaurer la paix et de mettre fin à cette guerre. "Nos forces de sécurité sont sur un terrain d'opération, avec pour objectif, d'anéantir l'ennemi et l'agresseur", a-t-il rajouté.

Jacquemain Shabani a ouvertement dénoncé la violation de la trêve humanitaire par l'Armée rwandaise, tout en rassurant les populations installées dans la partie est de la détermination du Gouvernement congolais à mettre fin à la guerre imposée.

Grevisse Tekilazaya 



L'artiste musicien franco-congolais, GIMS, est revenu sur sa rencontre avec le milliardaire américain, Bill Gates, déroulée en décembre 2023, à New-York, aux États Unis d'Amérique.

Le natif de Kinshasa a révélé qu'il a refusé l'offre du fondateur de Microsoft, pour une campagne de vaccination en RDC -République démocratique du Congo.

"C'est fou, parfois je n'aime pas dire des choses, parce que ça fait prétentieux. J'étais à Marrakech, et Bill Gates m'a invité. Au début, je croyais que c'était une blague, mais il m'a envoyé un jet pour me ramener au Georges V, et il me dit qu'il veut éliminer le DT polio au Congo. Après notre conversation, j'ai compris qu'il voulait m'utiliser pour vacciner un grand nombre de personnes dans mon pays, et j'ai refusé. Je craignais pour ma foi et mon salut, je ne voulais pas qu'on m'achète au détriment de toute une nation", a-t-il déclaré.

GIMS a, en outre, indiqué qu'il ne serait plus en bonne relation avec Bill Gates depuis ce jour-là.

Gratis Makabi

 



De haut, semble tomber Jules Alingete, inspecteur général des finances et chef de service à l’Inspection générale des finances (IGF), mis en cause par le procureur général près la Cour des comptes.

Selon un communiqué officiel de cette juridiction, daté du 11 juillet dernier et abondamment relayé dans les médias depuis lundi, des invitations ont déjà été transmises à Alingete et cinq autres personnalités, dont des inspecteurs des finances, trempées dans le «dossier relatif au contrat de consultance établi» sur base d’un «ordre de mission» signé par le chef de service de l’IGF, sur «demande» de Placide Nkala, Directeur général de la Gécamines.

 

Seulement voilà, Jules Alingete boude de répondre à cette invitation du procureur près la Cour des comptes, arguant, par personnes interposées, que «les inspecteurs des finances ne peuvent être entendus sur les faits découlant de leur travail que sur autorisation expresse du Chef de l’Etat, selon la loi portant statut judiciaire des Inspecteurs des finances».

Cette ligne de défense, soutenue par un pro-Alingete, qui s’est confié à l’Agence congolaise de presse (ACP), est battue en brèche par des arguments de droit, qui mettent le n°1 de l’IGF et ses acolytes dos au mur, non sans reposer sur leurs épaules d’autres infractions. Notamment, celle d’entrave à l’action de la Cour des comptes.

En effet, renseigne une correspondance de la Cour des comptes, consultée en exclusivité par Opinion-info.cd, Jules Alingete, de par sa qualité de chef de service à l’IGF, un service public qui relève du pouvoir central, est «justiciable» de la Cour des comptes, conformément à l’article 32, alinéa 1er, point 4 de la loi organique du 13 novembre 2018 relative à cette juridiction.

 

Cet article dispose : «Sont justiciables devant la Cour des comptes pour faute de gestion en matière de discipline budgétaire et financière, (…) tout responsable ou agent des entreprises publiques, des établissements ou organismes publics».

Un autre argument de droit qui cloue définitivement Alingete a été puisé dans l’ordonnance n°87-323 du 15 septembre 1987, portant création de l’Inspection générale des finances, telle que modifiée et complétée à ce jour. Selon l’article 6 bis, alinéa 2, de cette ordonnance, l’Inspecteur général des finances-Chef de service est un «officier de police judiciaire».

«Il en résulte qu’il est légalement subordonné au Procureur général près la Cour des comptes, qui exerce les fonctions du ministère public», soutient cette correspondance, en s’appuyant sur l’article 17, alinéa 2 de la loi organique sur la Cour des comptes.

Et d’enchainer :

«L’article 294 de la Loi organique déjà mentionnée renvoie à l’application par la Cour des dispositions du Code de procédure pénale, du Code de procédure civile ainsi que celles de la Loi organique n°13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire, dont l’article 67 dispose ce qui suit : ‘‘En matière répressive, le ministère public recherche les infractions aux actes législatifs et réglementaires qui sont commises sur le territoire de la République. Il reçoit les plaintes et les dénonciations, accomplit tous les actes d’instruction et saisit les Cours et Tribunaux’’.

Au sujet de l’IGF, a appris Opinion-info.cd, pas moins de trois dénonciations ont été formulées auprès du Procureur général près la Cour des comptes. A ces dénonciations s’ajoute le «refus» de Jules Alingete de «communiquer le dossier relatif aux émoluments des mandataires publics». «Ce fait est constitutif d’entrave à l’action de la Cour des comptes (article 98 in fine de la loi organique relative à la Cour des comptes)», prévient-on dans cette correspondance consultée en exclusivité par acturdc.com.

 

Le ciel, estiment de nombreux observateurs, est recouvert de nuages pour Alingete, dont la vraie nature, longtemps dissimulée dans la campagne de communication qu’il se paye par la force des billets verts, du reste acquis dans des circonstances malencontreuses, est sur le point d’être révélée à l’opinion. Ce qui expliquerait, selon les mêmes observateurs, ses gesticulations et son stratagème de tenter de bloquer l’action de la Cour des comptes au niveau de la forme, tant pour ce qui est du fond, tout porte à croire qu’il sera cuit.

Ainsi, en boudant la convocation de la Cour des comptes, Jules Alingete entrave à l’action du procureur et aggrave son cas, selon cette juridiction.

Cacophonie à l’IGF -Inspection générale des finances-. Le chef de ce service public, rattaché à la présidence de la République, Jules Alingete, prêt à casser sa tirelire pour s’acheter l’image d’un farouche opposant au détournement et à la corruption, est cependant loin d’incarner cette image.

 

Son expérience avec la Gécamines (un exemple parmi tant d’autres) révèle comment Alingete, soucieux de faire le plein de ses poches, a dévié l’IGF et ses ressources (notamment les inspecteurs des finances) de leurs missions légalement établies.

Fin octobre dernier, la hiérarchie de cette entreprise publique a sollicité, après environ trois ans d’une mission d’encadrement menée par les hommes d’Alingete, de transformer ladite mission d’encadrement en une «équipe de consultants» devant «travailler avec les services» de la Gécamines. 

Le souci du DG de la Gécamines, Placide Nkala Basuadila, est de «réactiver les procédures existantes dans les domaines financier, budgétaire et de contrôle interne», et de profiter de «l’expertise (des inspecteurs de l’IGF), pour le fonctionnement effectif de la Cellule interne de passation des marchés publics et le renforcement de l’audit interne». 

Placide Nkala Basuadila a formulé cette demande dans sa correspondance du 31 octobre dernier, faisant preuve d’un tel degré d’ignorance sur la stricte observance des dispositions légales relatives aux missions dévolues à l’IGF et ses inspecteurs.

Nkala a malheureusement été accompagné dans son ignorance par Alingete, censé connaître par cœur les prérogatives de l’IGF, mais qui s’est visiblement affiché incapable de résister à l’opportunité de renflouer sa gibecière d’espèces sonnantes et trébuchantes.

 

Avec célérité, le chef de service à l’IGF a favorablement répondu à la demande de la Gécamines, en signant, le 7 novembre 2023 (soit en l’espace d’une semaine), un ordre de mission, pour un travail de «consultance auprès de la Gécamines» durant 90 jours.

Consécutivement à cet ordre de mission, Alingete a expédié une «note de frais et honoraires des prestations de la mission de consultance de l’IGF». L’addition, pour le seul mois de novembre, est salée. Elle s’est chiffrée à 150.000 dollars hors taxe et payable dans un compte bancaire logé à Equity-BCDC, selon cette note de frais.

Sauf que l’IGF, qui est un service de contrôle, ne peut jamais se transformer en cabinet de consultance. 

«L’Inspection générale des Finances ne peut en aucun cas se muer à un service de consultance. Cette mission n’est pas reconnue à l’IGF, qui ne s’occupe que du contrôle sans rien attendre des structures étatiques contrôlées», explique, sous un cachet d’anonymat, un inspecteur des Finances, dégoûté par cette orientation donnée à l’IGF par Alingete, qui «viole gravement et intentionnellement» la Loi organisant ce service public.

Et un autre d’enfoncer : «Les contrôles de l’IGF s’exécutent en respectant les étapes fondamentales reconnues : le contrôle a priori et le contrôle a posteriori, pour empêcher les différents cas de malversations financières. Ça ne change jamais de format ».

Le même inspecteur est surtout écœuré de savoir que l’IGF, version Alingete, exige des frais au titre de «honoraires des prestations» auprès des entreprises soumises au contrôle de ses inspecteurs. 

Pourtant, l’Ordonnance du 24 septembre 2020 modifiant et complétant celle du 15 septembre 1987 portant création et fonctionnement de l’IGF, ne reconnait nullement ces fameux «frais d’honoraires de prestation» parmi les sources de financement des activités de ce service public énumérées à l’article 12 ter.

«Cette note de frais est fonction du niveau de qualification requise par la nature et la complexité des travaux effectués et du temps passé par l’équipe d’inspecteurs des Finances. Nos frais et honoraires d’experts pour le mois de novembre 2023 s’élèvent à cent cinquante mille (150.000,00) dollars US hors taxes. Ce montant repose sur des conditions de déroulement normal de nos travaux et sur l’assistance active de vos services», a-t-il motivé dans sa note de frais transmise à la Gécamines, sans évoquer la moindre disposition légale le lui autorisant de poser cet acte.

Depuis, des inspecteurs de l’IGF perçoivent «des frais de consultance» auprès de la Gécamines, sur instruction de l’Inspecteur chef de service, Jules Alingete.

«Les inspecteurs de l’IGF ne sont pas des consultants, bien qu’ils mènent de fois le contrôle concomitant», a recadré cet inspecteur qui a refusé de se mêler dans une entreprise de prédation contre les deniers publics et les Lois de la République.

 Genèse de l’IGF en mode consultance 

L’IGF -Inspection générale des finances-, pour satisfaire la gloutonnerie de son chef, passe en mode consultance grâce au génie d’Alingete. Comment en sommes-nous arrivés à ce point ?

Tout commence par une guerre de correspondance entre l’IGF et la Gecamines. La première a porté des allégations de détournement de fonds contre la seconde, rendu possible au travers de la SIMCO, une entreprise dont la Gécamines est actionnaire majoritaire avec 99% des parts.

Des allégations auxquelles les dirigeants de cette entreprise publique ont apporté un cinglant démenti. L’IGF a persisté dans ses accusations et a établi des «actes de détournement» commis par la Gécamines en 2022, relatifs à des versements réalisés par la SIMCO, au profit des mandataires et agents de cette entreprise publique, entre octobre et décembre 2022. 

Dans son communiqué du 26 octobre, la Gécamines a regretté de voir l’IGF se fier aux rumeurs des réseaux sociaux, pour établir, sans évidence, des actes de détournement imaginaires. 

Comme pour conclure une paix des braves, la Gécamines a sollicité de l’IGF la transformation de sa mission de contrôle en une mission de consultance payante. Une sollicitation alléchante à laquelle Alingete n’a pu résister, établissant au plus vite un ordre de mission du 3 octobre 2023 référencé comme suit : « n°395/PR/IGF/IG-CS/JAK/BAU/2023 ».

«Subsidiairement à l’Ordre de mission n°345/PR/IGF/IG-CS/JAK/BEP/2023 du 3 octobre 2023, l’Inspecteur général des finances Lutete Mvuemba, chef de mission, ainsi que les Inspecteurs des finances Bambi Mpumbu, Kavuma Kadima, Mbuyi Cikunga et Mabela Mbala sont chargés d’une mission de consultance auprès de la Générale des carrières et des mines, dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba», lit-on dans cet ordre de mission établi par Jules Alingete.

Fort de cet ordre de mission, les inspecteurs transformés en consultants ont eu à poser des actes relatifs au travail qu’ils devraient effectuer durant 90 jours. Ce travail a consisté à procéder, de concert avec les services internes de la Gécamines, à l’implémentation des procédures budgétaires, financières, de contrôle interne et celles relatives aux marchés publics, en particulier :

– renforcer les procédures budgétaires, financières, de contrôle interne existantes au sein de la Gécamines ;

– redynamiser les mécanismes de contrôle interne dans les sites de production et usines de la Gécamines ;

– contribuer à l’implémentation de la loi relative aux marchés publics ;

– procéder au renforcement des capacités du personnel de la Gécamines en matière de gestion des procédures budgétaires, financières, de contrôle interne et de passation des marchés publics.

Les inspecteurs-consultants, selon des informations captées par Opinion-infos.cd des documents officiels, ont gracieusement été payés par la Gécamines. Jusqu’au 14 décembre dernier, cette entreprise publique avait déjà déboursé un montant de 150.000 USD sur un total de 7.500.000 USD.

De quoi engraisser Alingete et ses hommes, pris ainsi en flagrant délit de corruption. Avec un tel traitement princier, ces inspecteurs peuvent-ils encore travailler en toute indépendance ?

acturdc.com/CC

 


Le deuxième acte du match amical international entre le Sénégal et la RDC s’est terminé mardi 16 juillet au stade Lat Dior du Sénégal sur une nouvelle victoire du pays hôte (2-0).

Les Congolaises se sont montrées menaçantes durant les 30 premières de jeu, sans parvenir à concrétiser les occasions de but. Elles ont été surprises par l’équipe adverse, avant d’aller aux vestiaires.

 Les Sénégalaises ont en effet ouvert le score à la 40e minute de jeu. Ce but les met à l’aise et leur permet de conforter leur domination de la première mi-temps. Pendant ce temps, les Congolaises ont manqué de réalisme, passant à côté de plusieurs occasions nettes de but.

A la mi-temps, le score est resté le même : 1-0.

Au retour des vestiaires, le Sénégal affiche une tout autre image : une équipe plus entreprenante, menaçante et ayant la maitrise du jeu.

C’est ainsi que le second but du Sénégal est arrivée à la 63e minute de jeu.

Les multiples tentatives des Congolaises dans le camp adverse n’ont rien donné, jusqu’au moment où l’arbitre a sifflé la fin du match. Score final : Sénégal-RDC (2-0).

Lors de la première confrontation, vendredi dernier au stade Lat Dior du Sénégal, les Léopards dames de la RDC s’étaient encre inclinées face aux Lionnes de la Teranga du Sénégal (0-1).

radiookapi.net/CC



La Cour des Comptes met en cause l’Inspecteur général des finances pour irrégularités dans la conduite d’une mission de service effectuée à la Gécamines des carrières et des mines (Gécamines) le 7 novembre 2023.

D’après le Parquet général près la Cour des Comptes, Jules Alingete a transformé l’objet d’une mission de contrôle des finances publiques en une mission de consultance.

« Les inspecteurs détachés pour effectuer la mission de 90 jours ont été doublement rémunérés. D’abord par le Trésor public et ensuite par la Gécamines. Au lieu de faire le contrôle, ces derniers se sont transformés en consultants de la Gécamines. C’est une faute de gestion », affirme le Parquet général près la Cour des Comptes. La même source précise par ailleurs qu’une mission de contrôle ne peut dépasser quinze jours ouvrables. Le contraire serait une violation des règles administratives.

Il faut souligner que cette convocation suscite des questions quant à la légalité de la procédure. Certains experts estiment que l’initiative devrait être déclenchée par le Premier Président de la Cour des Comptes. Le parquet, de son côté, se dit compétent pour instruire l’affaire, en se référant aux prérogatives lui conférées par la loi portant organisation et fonctionnement de la Cour des Comptes de 2018.

L’article 129 de la loi relative aux finances publiques reste explicite sur l’infraction qualifiée de faute de gestion. Jules Alingete serait mis en cause pour avoir obtenu un avantage injustifié d’environ 750.000 USD pour la période d’octobre 2023 à février 2024, entraînant un préjudice pour le pouvoir central. La procédure pourrait démarrer ce jeudi 18 juillet avec les auditions. « En cas de détection d’infraction pénale, le dossier sera transféré devant les instances judiciaires compétentes pour fixation », indique le Parquet général près la Cour des Comptes.

actualite.cd/CC



Le défenseur central congolais Josué Mwimba Isala a rejoint Clermont foot, club de la deuxième division française.  En provenance de l’AS Vclub de Kinshasa, le jeune de 21 ans a signé un contrat de trois saisons. C’est le club français qui l’a annoncé sur son site web le lundi 15 juillet.

« Le Clermont Foot 63 renforce son arrière-garde avec l’arrivée d’un nouveau défenseur central, en la personne de Josué Mwimba Isala ! Ce jeune congolais de 21 ans vient de parapher un contrat jusqu’en 2027 avec le club auvergnat. Formé à l’Academic Club Rangers, puis après un récent passage à l’AS Vita Club Kinshasa, Josué débarque au Clermont Foot 63 pour vivre, à 21 ans, sa première expérience en Europe », indique le communiqué du club.

Le néo-Clermontois a remporté cette saison la Coupe du Congo après avoir participé, en 2022-2023, à la coupe de la confédération CAF.

Rapide et athlétique, ce droitier d’1m87 est fier d’être la 6ème recrue à rejoindre l’effectif de Sébastien Bichard pour la saison à venir : « Je suis très content de rejoindre le Clermont Foot 63. C’est un beau club avec de bons joueurs. J’ai hâte de mettre mes qualités au service du groupe ».

Le joueur congolais, champion du Congo a remercié son ancien club pour l’encadrement, dans une lettre adressée à Club sur sa page Facebook :

« Merci aux dirigeants, administratifs de Vita Club, en commençant par la présidente Bestine Kazadi qui m’avait donné l’opportunité et la confiance de porter le maillot du meilleur club congolais. Ensuite, mes sincères remerciements au président Amadou Diaby, à toute son équipe dirigeante de la coordination ».

Il a reconnu le travail réalisé par le staff technique et médical dont les contributions ont participé à mon ascension, avant d’exprimer sa reconnaissance au public de Vita Club.

radiookapi.net/CC

 

 

 
 
 
 
 


Le bourgmestre ad intérim de la commune de Kimbanseke, Jeancy Nganga Kidumu, est accusé d'empocher, chaque samedi, trente pourcent ( 30%) des recettes provenant de la société digitale, pour des fins inavouées. Ces révélations ont été faites par un collectif d'agents et fonctionnaires de l'état suspendus par ce dernier.

Dans leur mémo déposé ce mardi auprès du cabinet du député provincial Nicolas Wemakoy, élu de Ngaliema, ces agents et fonctionnaires de l'état accusent le bourgmestre de recruter et d'affecter illégalement les nouvelles unités. Ce collectif s'oppose également à la suspension des agents affectés, notamment, au niveau de service des finances, pour placer certains membres de sa famille.

Outre ce fait, ces agents et collectifs accusent Mr Jeancy Nganga de casser les murs de la maison communale, afin de placer un Kiosque illégalement. Et aussi de signer les documents administratifs sans faire mention du bourgmestre. 

Cette situation, d'après ce collectif d'agents suspendu, est consécutive à leur soutien manifesté au titulaire de Mr Jeancy Nganga, aujourd'hui ministre provincial après son élection à la députation provinciale, dans la même municipalité, en sa défaveur. Ces agents accusent ainsi le bourgmestre a.i de prendre des mesures "abusives" d'ordre tribales et règlements des comptes, après les élections provinciales du 20 décembre dernier.

Ces agents et fonctionnaires de l'état sollicitent l'implication du député Nicolas Wemakoy contre la décision de leur suspension par le bourgmestre ad intérim.

Grevisse Tekilazaya 



Firmin Mvonde Mambu, Procureur Général près la Cour de Cassation de la RDC -République démocratique du Congo- a, de manière active, participé au 17e Congrès de l'APA -Association des Procureurs Africains-, tenu à Marrakech, du 10 au 12 juillet. Deux jours durant, les Procureurs généraux ont, d'entrée de jeu, cogité sur les questions liées au développement de la structure institutionnelle de l'APA, avant de s'appesantir sur le rôle de la justice dans la lutte contre la criminalité environnementale.

Au sujet de la criminalité environnementale, le PG près la Cour de Cassation de la RDC, désigné de surcroît Vice-président de l'APA au niveau de l'Afrique centrale, préconise une synergie d'efforts entre les nations, pour anéantir cette criminalité environnementale.

"C'est un crime qui est transnational et mérite d'être dans une coopération entre différents pays qui sont voisins; et, au-delà de tout celà, j'ai demandé qu'il y ait une certaine coopération entre nations, pour pouvoir aboutir à des résultats concrets, dans la mesure où celui qui serait attrapé comme criminel dans un État et qui se déplacerait pour un autre, soit également poursuivi dans cet État là. L'idée est d'anéantir de manière radicale cette criminalité environnementale.", a fait savoir Firmin Mvonde, premier Magistrat du Parquet.

Dans ce même contexte, le Procureur Général du Roi Marocain près la Cour de Cassation, El Hassan Daki, a indiqué que ces travaux ont également mis en lumière les efforts des Procureurs Africains, dans le domaine de la lutte contre cette criminalité environnementale, soulignant le rôle important du pouvoir judiciaire dans les pays africains en matière de protection de l'environnement.

Rappelons que le 17e Congrès de cette Association des Procureurs Africains, présidée par Mohamed Chaouki, a réuni 88 participants dont des Procureurs et des Magistrats du Ministère public de 34 pays africains, ainsi que des représentants et experts relevant de plusieurs organisations et instances internationales, dont l'Association internationale des Procureurs et le Tribunal administratif de l'Union Africaine.

Ben Dongoko

Page 71 of 470

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles