Correspondant du magazine « Jeune Afrique » et de l’agence de presse Reuters, Stanis Bujakera a été condamné lundi à six mois de prison, une peine déjà effectuée au titre de la détention préventive, et à une amende d’un million de francs congolais (soit 368 euros).

Le journaliste congolais Stanis Bujakera a été libéré dans la nuit de mardi de la prison centrale de Kinshasa, en République démocratique du Congo, où il était détenu depuis septembre, a annoncé un de ses collègues.

Correspondant du magazine Jeune Afrique et de l’agence de presse Reuters, Stanis Bujakera a été condamné lundi à six mois de prison, une peine déjà effectuée au titre de la détention préventive, et à une amende d’un million de francs congolais (soit 368 euros).

« Le ministère public a retiré son appel, là il (Stanis) est libre, il est dans la voiture, je le ramène à la maison », a déclaré à l’AFP Patient Ligodi, le chef du journal en ligne Actualite.cd, dont M. Bujakera est également directeur de publication adjoint.

Un peu plus tôt, M. Ligodi et l’avocat du journaliste avaient indiqué que ce dernier resterait en prison dans l’attente de son procès en appel, selon une décision de justice.

Stanis Bujakera est accusé, entre autres, d’avoir produit un « faux rapport » incriminant les renseignements militaires dans la mort de Chérubin Okende, un opposant retrouvé mort en juillet.
 
Arrêté le 8 septembre et jugé depuis octobre, pour un article, non signé de son nom, incriminant les renseignements militaires dans la mort d’Okende, un ancien ministre et député d’opposition, retrouvé mort dans sa voiture, le corps ensanglanté, le 13 juillet.

Reconnu coupable

A l’issue du procès, à raison d’une audience toutes les deux ou trois semaines, le parquet avait requis 20 ans de prison contre ce journaliste. Contre cet avis, le tribunal l’a condamné lundi à six mois de prison.

Le journaliste a été reconnu coupable de toutes les infractions portées contre lui, notamment, la fabrication et la distribution d’un faux rapport incriminant les renseignements militaires dans la mort d’Okende. Les autorités judiciaires ont estimé que le journaliste avait l’intention de jeter le discrédit sur les institutions de la RDC.

Le 29 février, le parquet avait annoncé que « l’autopsie » et « les expertises » avaient établi que l’opposant Chérubin Okende s’était « suicidé », loin de la thèse de l’assassinat avancée par son parti qui s’était aussitôt indigné d’un « déni de justice ».

L’annonce de la condamnation de M. Bujakera a suscité des réactions parmi les organisations de défense des médias, tandis que sa défense a dit son intention de faire appel.

L’organisation pour la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF) avait salué lundi « la liberté bientôt retrouvée de Stanis » en rappelant que, selon elle, qu’« il n’aurait jamais dû être arrêté, poursuivi et condamné » dans ce qu’elle estime être « un dossier (…) monté de toutes pièces contre lui ».
 
AFP/CC


Invité sur Top Congo FM mardi dernier, Héritier Watanabe est revenu sur son dernier album « Chemin de la gloire ». Interrogé par les journalistes, l’artiste a justifié son orientation musicale pour ce projet.

Il a déclaré avoir voulu « rester dans la genèse de la rumba » avec cet album, à rebours des tendances actuelles.

« Pendant que tout le monde veut internationaliser sa musique, je voulais rester dans la genèse de la rumba dans cet album », a-t-il expliqué

Avec « Chemin de la gloire », Héritier Watanabe a donc fait le choix d’ancrer son style dans la rumba traditionnelle congolaise, sans chercher à toute collaboration ou sonorité plus moderne.

Cette volonté de créer un album 100% rumba pure démontre l’attachement de l’artiste à ses racines musicales, à contre-courant des effets de mode. Un choix artistique assumé qui a visiblement satisfait les fans de la première heure.

mbote/CC



William Bushamuka a été éliminé en quarts de finale par le tunisien Dougaz Mohamed Aziz en deux sets (2-6/1-6). C'était le seul espoir de médaille en simple du côté congolais après les éliminations dès le premier tour de Christian Saïdi, Arnold Ikondo et Sarma Nkulufa.

C'est une triste nouvelle mais qui ne doit pas étonné plus d'un parce que ces athlètes, comme la majorité qui prennent part à ces jeux, une préparation adéquate qui les aurait permis de compétir à armes égales. Ce sont des leçons que l'ensemble du mouvement sportif congolais et les décideurs n'arrivent toujours pas à intégrer depuis plusieurs années. Des réformes importantes doivent être menées pour assigner des objectifs clairs au sport national au risque de revoir ces genres de prestations à chaque compétition.

L'exploit de 2014 ne sera pas réédité parce qu'il faut encore beaucoup de travail sur le plan local pour donner assez des moyens aux athlètes d'aller se perfectionner davantage en se confrontant avec leurs homologues à travers le monde pour les décomplexer et leur permettre de travailler dans des conditions idéales.

Michel TOBO 



L'équipe nationale football de la RDC ne va pas organiser de stage  lors de cette  trêve internationale du mois de mars, en raison du manque de financement d du gouvernement congolais, rapporte la Fédération congolaise de Football Association (FECOFA). 

Dans une interview accordée à  RFI, Sabin Mashini, membre du Comité de normalisation de la Fédération congolaise de Football en charge des équipes nationales, a confirmé que les Léopards ne vont organiser aucun stage durant cette fenêtre de la FIFA, faute de la procédure durant cette période transitoire du gouvernement congolais. 

"Nous sommes pendant une période transitoire exceptionnelle, aucun ministère n'est décisionnel  à une procédure dans la chaîne des dépenses pour que l'argent sorte pour la consommation de l'équipe nationale. Tous ces ingrédients réunis, finalement il y a du retard dans le traitement de dossiers", a-t-il fait savoir.

La RDC va ainsi rater son premier rendez-vous après son bon parcours lors de la dernière Coupe d'Afrique des Nations à l'issue de laquelle elle a terminé dans le top 4.

Pourtant, le sélectionneur de la RDC, Sébastien Desabre, voulait mettre à profit toutes les fenêtres de la FIFA question de bien préparer son équipe pour les prochaines échéances des éliminatoires de la Coupe du monde. 

De ce fait, les léopards vont rater l'occasion de se préparer pendant que plusieurs nations vont jouer des matchs amicaux. Sans préparation, Ils iront ensuite à Dakar pour y affronter le Sénégal au mois de juin pour le compte de la 3è journée des éliminatoires du mondial 2026.

Gede Luiz Kupa



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a annoncé lundi 18 mars avoir instruit ses services de prendre des dispositions utiles pour démolir l’immeuble en construction qui s’est affaissé en partie sur l’avenue Kilolo Lusamba, ex-Malemba-Nkulu, près du rond-point Safricas dans la commune de la Gombe.

« J’ai demandé à mes services de prendre des dispositions pour démolir complètement ce bâtiment ici. Les techniciens savent comment ils font », a déclaré Gentiny Ngobila lors de son passage sur le lieu de l’accident.

Selon lui, il s’agit d’un bâtiment de plus de huit niveaux. « Le rez-de-chaussée ainsi que les deux premiers niveaux sont déjà enfouis sous terre. Visiblement le bâtiment ne présente pas de fissures, mais il faut nécessairement le démolir pour éviter qu’il y ait d’autres accidents par après », a-t-il précisé.

Le gouverneur Ngobila a par ailleurs chargé la cheffe de quartier de recueillir les informations sur les propriétaires de ce bâtiment ; les ingénieurs ainsi que les ouvriers qui travaillaient dans le chantier ayant tous fui.

Il a également dédouané ses services car au-delà d’un étage, c’est le Gouvernement central, par le biais du ministère de l’Urbanisme qui accorde les autorisations, notamment celle de bâtir.

radiookapi.net/CC



Dans un communiqué diffusé mardi 19 mars, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) annonce avoir répertorié, en janvier 2024, 371 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo. Ce chiffre représente une diminution de 4% par rapport au mois précédent.

La majorité de ces atteintes ont été commises par des membres des groupes armés (58% du total des violations et atteintes) et par des agents de l’Etat (38%), selon le rapport du BCNUDH.

Sur les 371 violations et atteintes recensées dans le pays, 305 ont été perpétrées dans les provinces en conflit, notamment le Nord-Kivu (171), l’Ituri (59), le Tanganyika (45), du Sud-Kivu (29) et du Maniema (une).

En janvier 2024, note le BCNUDH, la situation en matière de sécurité et de droits de l'homme s'est considérablement détériorée dans les territoires de Rutshuru et de Masisi, en raison de l'intensification des combats entre le M23, soutenu par le Rwanda et les FARDC, appuyés par des groupes armés regroupés au sein des Wazalendo.

radiookapi.net/CC



Le journaliste congolais Stanis Bujakera, détenu depuis six mois en République démocratique du Congo, a été condamné lundi à six mois de prison, contre l’avis du parquet qui avait requis 20 ans de prison, selon la décision rendue par le tribunal de grande instance de Kinshasa.

Reconnu coupable de « contrefaçon », « faux en écriture », « usage de faux », « propagation de faux bruits », « transmission d’un message erroné », Stanis Bujakera est condamné à « six mois de servitude pénale principale et à une amende de 1 million des francs congolais (soit 400 dollars) », a déclaré le président de la cour.

Correspondant à Kinshasa du magazine Jeune Afrique, Stanis Bujakera a été arrêté le 8 septembre à Kinshasa, et jugé depuis, pour un article, non signé de son nom, ayant mis en cause les renseignements militaires dans la mort d’un opposant, Chérubin Okende.

A l’issue du procès démarré en octobre, en raison d’une audience toutes les deux ou trois semaines, le ministère public avait requis 20 ans de prison contre ce journaliste.

L’organisation internationale pour la liberté de la presse Reporters sans frontières a salué lundi « la liberté bientôt retrouvée de Stanis » en rappelant que, selon l’organisation, « il n’aurait jamais dû être arrêté, poursuivi et condamné » dans ce qu’elle considère comme « un dossier (…) monté de toutes pièces contre lui », comme l’avait démontré une enquête du Soir.
 
Egalement directeur de publication adjoint du média congolais Actualite.cd, Stanis Bujakera était accusé « d’avoir fabriqué et distribué » une note des renseignements civils incriminant les renseignements militaires dans la mort de Chérubin Okende, retrouvé mort, le corps ensanglanté, le 13 juillet dernier dans sa voiture.

La défense du journaliste conteste fermement ces accusations et a promis de « faire appel ».

Le 29 février, le parquet a annoncé que « l’autopsie » et « les expertises » avaient établi que l’opposant s’était « suicidé », loin de la thèse de l’assassinat avancée par son parti qui s’était aussitôt indigné d’un « déni de justice ».

AFP/CC



Un aveu d'échec pour un père pourtant très attentionné sur sa fille, jadis la bien-aimée. Telle est l'image qui ressort de la métaphore ainsi utilisée dans la chanson "Maman Eyanga" de l'artiste très talentueux Koffi Olomide, larguée, il y a près de vingt-quatre heures, sur toutes ses plateformes digitales.

Sur fond de polémique, mais hélas! Le chanteur sexagénaire a résolu ainsi de livrer sa fille à la vindicte populaire. Et ce bien après quelques conseils et mots doux qui n'auront servi à rien ?

Très peu taquin, contrairement à ses habitudes, Koffi Olomide, dans la chanson "Maman Eyanga", ne cache plus sa déception à propos de la conduite de sa fille, qui, d'après lui, bénéficierait du soutien de sa mère. Il se  reproche apparemment d'avoir dorloté sa fille Didi, qui, de nos jours, paraît incontrôlable.

"Ba botaka Mwana kasi motema te...Mwana niawu akoki pe kokoma nkoyi" ( dans le contexte congolais, par ces mots, traduisent généralement le regret après l'espoir fondé sur l'enfant)

Par dessus tout, l'icône de la rumba congolaise prodigue un sage conseil aux parents, pour l'éducation de leurs enfants.  Le patron de "Quartier Latin", en tant que père, s'est vu dans l'obligation de recadrer, plutôt que de faire un mea culpa.

Grevisse Tekilazaya



L'international gardien congolais, Dimitry Bertaud a reçu un baptême de feu lors de l'affiche qui a opposé Montpellier HSC au PSG (2-6), dans la soirée du dimanche 17 mars 2024, au stade de la Mosson, dans le cadre de la 26ème journée de Ligue 1 française.

Titularisé pour la première fois à la place de Benjamin Lecomte, le portier congolais de 25 ans a encaissé coup sur coup 6 buts, dont un triplé du capitaine de l'équipe de France, Kyllian Mbappe.

À cause de cette défaite à domicile, Montpellier occupe la 14ème place du championnat, avec 26 points, et reste à un point du FC Nantes, qui est barragiste.

Dimitry Bertaud et ses coéquipiers Montpelliérains vont se déplacer sur la pelouse du Havre, le dimanche 31 mars prochain, soit après la trêve internationale. La rencontre est prévue à 14h00, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi

 


Il s'observe dans la matinée de ce lundi 18 mars, à Kinshasa, vers le rond point Safricas, dans la commune de la Gombe, l'effondrement d'un immeuble de cinq étages, terrasses accessibles et toiture en béton soit "R+7".

Contacté sur le champ, l'ingénieur en bâtiment et travaux publics et expert en économie de construction, Levy Lendo, du bureau d'études LLCI, a indiqué qu'il est fort probable que les études géotechniques et des fondations ne  aient pas été bien faites en amont, ou mal exécutées selon les règles de l'art.

"Le sol aurait subi un cisaillement faute d'avoir atteint un sol ferme ou une mauvaise conception structure", a-t-il ajouté.

L'ingénieur Levy Lendo a, en outre, souligné que "pour tout projet dont la pression soumise est importante, le promoteur doit recevoir une confirmation par un bureau indépendant de la bonne mise en œuvre des fondations. Pour s'élever en hauteur, il faut avoir une bonne fondation ".

Il a, cependant, pour éviter ces genres des situations, recommandé de faire de bonnes études dans des bureaux sérieux et reconnus, pour mieux protéger les investissements dans ce secteur immobilier.

Dans l'entretemps, les autorités urbaines de la ville-province de Kinshasa sont appelées à prendre des mesures urgentes qui s'imposent, pour épargner des vies humaines et autres dégâts.

Fadi Lendo

A Propos

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Ali Kalonga

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