L’Alliance Fleuve Congo (AFC), alliée du Mouvement du 23 Mars (M23), continue de gagner de nouvelles adhésions dans ses rangs. Deux cadres importants du Parti pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD),cher à l’ancien chef d’Etat, Joseph Kabila, ont récemment fait allégeance à ce mouvement rebelle, dirigé par Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Henry Magie Walifetu et Yannick Tshisola, tous deux membres de la Ligue des Jeunes, sont apparus dans une vidéo portant des treillis aux côtés de Corneille Nangaa lors d’un rassemblement à Kiwandja, une zone contrôlée par la rébellion du M23.

Cette adhésion fait suite à celle d’Adam Chalwe, un ancien cadre du même parti qui a rallié le mouvement rebelle en janvier. En février dernier, Jean-Jacques Mamba a également rejoint les rangs de l’AFC, quelques jours seulement après avoir quitté le Mouvement de Libération du Congo (MLC) dirigé par Jean-Pierre Bemba.

Le PPRD se désolidarise de ses cadres

Les motivations derrière ces ralliements restent sujettes à interprétation. Mais, elles pourraient être liées à des divergences politiques, à des aspirations personnelles ou à des désaccords avec la direction actuelle du PPRD.

A l’instar du MLC, le PPRD s’est vite empressé de prendre ses distances à l’égard de ses cadres qui ont récemment rallié les rangs de la rébellion de l’AFC.

C’est ce qu’a déclaré ce jeudi Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD, lors d’une interview accordée au site d’informations 7sur7.cd. Selon lui, les personnes qui ont  rejoint la rébellion de l’AFC « n’engagent plus le Parti de Joseph Kabila« .

« Le PPRD a un bilan clair et reste fidèle aux positions défendues par son président fondateur Joseph Kabila Kabange. Mais, les individus qui décident de s’engager dans d’autres formations politiques le font de leur propre chef et n’engagent pas le parti« , a souligné M. Kambere.

Parmi les cadres du PPRD qui ont affiché ces dernières semaines leur soutien à Corneille Nangaa et au M23, on retrouve notamment l’ancien ministre Henri Magie, l’ex-député Yannick Tshisola ainsi qu’Adam Chalwe.

Ferdinand Kambere précise cependant que le PPRD « n’a pas de jugement à faire » sur les choix individuels de ces personnalités. Le parti continue à exercer ses activités légalement et défend ses positions, notamment sur la nécessité de mettre fin aux violences dans l’est du pays et de trouver une issue pacifique à la crise. 

Christian-Timothée MAMPUYA



La campagne de vaccination contre la poliomyélite a été lancée ce 27 mars, par le gouverneur de la province du Kasaï-Central, John Kabya Shikayi.

Pendant ces trois jours, soit du 28 au 30 mars 2024, plus d’un million d’enfants de 0 à 59 mois sont attendus dans 26 zones de santé qui composent la province pour être immunisés contre ce polio-virus.

Le chef de l’exécutif provincial du Kasaï-Central a invité tous les parents à se mobiliser pour mettre fin à cette maladie qui handicape la vie des enfants.

Cette campagne, selon partenaires techniques, est organisée grâce à l’appui de l’initiative mondiale de l’éradication de la poliomyélite.

Pierre Kabakila



Dans un manifeste publié, ce mercredi 27 mars 2024, des « notables » de Kinshasa, en République démocratique du Congo, expriment leur inquiétude quant « à la situation de délabrement tant matériel que moral dans laquelle ne cesse de s’enfoncer la ville ». 

Ils désapprouvent cette calamité et affirment leur détermination à tout mettre en œuvre pour que la capitale congolaise retrouve le prestige d’antan, à savoir : « Poto Mohindo, Kin Malebo et Lipopo Léo ville ».

Par ailleurs, ces « notables » s’engagent notamment à redonner aux Kinois des raisons de dignité et de fierté et à la ville, « une âme reflétant une image positive », mais aussi à entreprendre avec « détermination » toutes les démarches afin que les notables de Kinshasa aient, de nouveau, voix au chapitre sur tout ce qui concerne la capitale de la RD-Congo.

Autres engagements pris par ces notables Kinois, c’est d’organiser « une véritable croisade idéologique pour sortir des improvisations de tout ordre, se libérer de la culture Atalaku, se délester de la préférence des chemises à 1000 dollars américains au détriment des livres de 5 USD et abandonner toute attitudes et tout comportement de désinvolture coupable ».

« Cet effort est nécessaire si nous voulons vraiment modifier la perception que les autres congolais ont de la personnalité du Kinois », disent-ils dans ce manifeste. 

Dès lors, soulignent ces « notables » de Kinshasa, il importe d’enclencher une lutte, « sans merci contre la Kinoiserie ». Dans ce même document, ils reconnaissent au chef de l’État, Félix Tshisekedi, sa qualité de premier notable de la ville, « en raison notamment de sa naissance et sa scolarité Kinoises ».

Parmi les « notables » de Kinshasa qui ont signé ce manifeste, il y a Patrick Mambulu, Jean-Pierre Kambila, Donat Liwoke, William Tumawaku, Alain Bussy, Daniel Bikindu, Maurice Liengo et Jean-Marie Munsi.

Prince Mayiro



Lors de sa récente apparition dans l’émission « Zoom Musique », Héritier Watanabe est revenu sur la polémique autour de la paternité des chansons génériques au sein des orchestres. Ses propos viennent contredire les affirmations de son ancien collègue Brigade Sarbaty, qui a dernièrement traîné en justice Werrason.

En effet, Sarbaty estimait que son nom aurait dû figurer sur les génériques interprétés dans Wenge Maison Mère. Mais pour Héritier Watanabe, les choses ne sont pas si simples : « Les chansons génériques n’appartiennent pas à un seul animateur », a-t-il déclaré.

Selon le leader de la Team Wata, ces titres dansants sont généralement composés collégialement par plusieurs artistes. Dans ce cas, les déclarer au nom d’un seul crée des disputes. En tant que patron, il préfère s’acquitter du droit d’auteur en son nom pour éviter les problèmes, tout en laissant le droit d’interprétation à tous.

Ces propos remettent en question la position tranchée de Brigade Sarbaty. Ils révèlent aussi la complexité derrière l’attribution des génériques au sein de la rumba congolaise.

mbote/CC



La Cour de cassation a suspendu, mercredi 27 mars, de statuer sur la cause du ministre honoraire du Tourisme et député national Modero Nsimba, en attendant le prononcé de la Cour constitutionnelle sur les exceptions d'inconstitutionnalité dont elle a été saisie par la défense du prévenu.

A son audience publique de ce mercredi où la défense et le ministère public étaient attendus respectivement pour les plaidoiries et le réquisitoire, Modero Nsimba a récusé pour la seconde fois, trois juges de la composition pour partialité. Ses avocats leur ont demandé de se déporter.

L'inconstitutionnalité dont est saisie la Cour constitutionnelle repose d'abord sur la compétence ou pas, de la Cour de cassation de juger Modero Nsimba. Selon sa défense, celui-ci a été soustrait de son juge naturel qui est le tribunal de paix.

Car, il a été simplement proclamé député national mais dont le mandat n'est pas encore validé à l'Assemblée nationale où quelqu'un d'autre siège à sa place.

Pour le parquet général, l'arrêt proclamant le prévenu comme étant député est opposable à tous et est exécutoire. C'est à ce titre qu'il a déféré à la cassation.

Puis, la défense qui réfute l'audio dont le partage sur les réseaux sociaux est attribué au député Modero Nsimba, reproche aussi au ministère public le vice de procédure concernant cette pièce.  

Elle l’accuse aussi de n'avoir pas mené des investigations sur les infractions d'imputations dommageables et de propagation de faux bruits.  

« Le parquet s'est seulement contenté de la carte USB sous pli fermé qui lui a été transmise par l'Officier de police judiciaire des services de renseignements militaires sans prendre aucune précaution de l'écouter », déplore-t-elle.

Toujours selon la défense, le ministère public a amené la clé USB tel quelle à la Cour avec le procès-verbal de l’audition de leur client.

A l’audience de ce mercredi, devant la Cour, Modero Nsimba, ministre honoraire du Tourisme a déclaré que la note vocale qu'on lui a fait écouter dans les locaux des renseignements militaires, n’est pas celle présentée à l'audience publique.

D’où cette interrogation de son conseil « où est passée l'originale » ?

Cette question est jusque-là, restée sans réponse.  

radiookapi.net/CC



Deux organisations de défense des droits de l’homme ont sollicité, mardi 26 mars, l’implication personnelle du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi pour retracer un diamant à ombre verte de plus de 40 carats qui a disparu.

Ces ONG, Environnement, ressources naturelles pour le développement, (ERND Institute) et Leaders de proximité pour la gouvernance locale et inclusive, (LPGLI-RDC), estiment que ne pas retracer cette pierre, est un manque à gagner pour l’Etat congolais.  

Le président du conseil d’administration de ERND Institute, Roger Muchuba rapporte que ce diamant vert a été découvert, en 2022, par un creuseur artisanal, le Pasteur Albert Ngoy, dans la province de Lomami.

Cette pierre, une fois découverte a été officiellement enregistrée par le Service d’assistance et d’encadrement de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (SAEMEPE), avant qu’elle ne disparaisse.

« Vous savez aujourd’hui, la monnaie est garantie par l’or ou la matière première. Ceci peut être une garantie au niveau de la Banque et qui peut sécuriser notre monnaie. Et que deux autorités au niveau de la province séquestrent ce diamant et qu’au niveau de Kinshasa, personne ne dit mot, le ministre de Mines ne dit rien, le directeur de la SAEMEPE ne dit rien », a-t-il déclaré.

Roger Muchuba affirme cependant avoir écrit une lettre à la présidence de la République depuis bientôt un mois qui est restée sans suite.  Il craint que cette pierre ne disparaisse et que cela soit un préjudice grave pour l’Etat congolais, a-t-il ajouté.

Selon les experts de l’organisation ERND, cette pierre découverte à Lomami est le diamant le plus gros naturellement coloré.

radiookapi.net/CC



La PNC- Police Nationale Congolaise de la ville-province de Kinshasa a, dans un communiqué rendu public ce jeudi 28 mars , annoncé qu'elle va désormais faire usage des drones de surveillance pour lutter contre l'incivisme routier sur les artères de la capitale de la République Démocratique du Congo.

Après la démonstration du mode de fonctionnement de ces engins par le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba , mercredi 27 mars, la ville de Kinshasa a, désormais, été placée sous surveillance.

La police renseigne que quelques conducteurs et motocyclistes récalcitrants ont déjà été interpellés.
 
Fadi Lendo


L'artiste musicien congolais, Félix Wazekwa, va organiser une réunion stratégique avec ses fanatiques, ce samedi 30 et dimanche 31 mars 2024, à Lyon, dans le cadre de son méga concert prévu le 01 juin prochain, à Paris Adidas Arena.

Ces deux jours de réflexion permettront au staff de Cultur'a Pays-vie et les cultivés d'apporter des idées et propositions nouvelles, pour la réussite de ce grand rendez-vous musical.

Pour rappel, le natif de Matete a été présenté par les organisateurs du concert comme le "roi de la rumba congolaise et du ndombolo". La billetterie est ouverte depuis le mardi 19 mars, sur le site internet d'Adidas Arena.

Félix Wazekwa va relever le défi de cette nouvelle salle européenne, et pourrait certainement devenir le deuxième chanteur congolais et africain à y prester, après le double concert de Ferré Gola, programmé le samedi 20 et le dimanche 21 avril prochain.

Construite dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’Adidas Arena promeut les valeurs d’inclusivité, de création, d’hybridation. Ce lieu sera le vecteur de transformation de tout un quartier, et portera haut les couleurs de l’art de vivre urbain.

Avec 9.000 places en configuration basket, la grande salle sera la nouvelle résidence du Paris Basketball, dès février 2024.

Au-delà de l’Arena et directement relié à elle, le complexe disposera d’un véritable lieu de vie de plus de 3.000 m2, accueillant des activités de restauration, d’animations sportives et événementielles, des pop-up stores,… ouverts à tous, toute l’année !

Un lieu de vie dynamique, engagé dans un véritable programme d’excellence environnementale, sera le nouveau cœur battant du Grand Paris, et un catalyseur de talents qui vibrera au rythme des rencontres du Paris Basketball.

Gratis Makabi



La crise sécuritaire dans l'Est de la RDC -République Démocratique du Congo- était au centre d'une réunion tenue mercredi 27 mars, par le Conseil de sécurité des Nations unies. A l'unanimité, les membres permanents ont estimé qu'il n'y a aucune solution militaire au conflit opposant Kinshasa à Kigali. Ces derniers ont de nouveau encouragé le dialogue, pour faciliter l'émergence de la paix.

"Il n'y a pas de solution uniquement militaire à la crise dans l'est de la RDC. Les États-Unis soutiennent fermement les efforts déployés par les acteurs régionaux, pour reprendre les processus de Nairobi et de Luanda, qui offrent les voies les plus viables, pour résoudre ce conflit qui dure depuis 30 ans", a dit l'ambassadeur des USA à l'ONU, Robert Wood.

Pour sa part, le représentant permanent de la RDC à l’ONU, Zénon Mukongo a dit que son pays est "déterminé à établir une paix durable sur l'ensemble de son territoire", mais "n'acceptera aucun arrangement de façade". 

Ce dernier a appelé au retrait inconditionnel des forces rwandaises et du M23 de la RDC, tout en déclarant que le Conseil devait exiger les groupes armés à déposer les armes.

Mr Zénon Mukongo a conclu son speech en soulignant que "le Rwanda ne nie plus la présence de son Armée sur le territoire de la RDC". Sur base de plusieurs rapports publiés, a-t-il indiqué, les forces rwandaises participent activement aux combats, en utilisant des armes sophistiquées.

opinion-info/CC



La RDC -République démocratique du Congo- est sous la fièvre des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs. À partir de Kinshasa, le député national Godé Mpoy, président honoraire de l'Assemblée provinciale, estime qu'il est inopportun d'organiser lesdites élections, qui, à l'en croire, sont à la fois "étaticides" et "développementicides."

Comme alternative, cet élu du peuple exhorte le Chef de l'État, Félix Tshisekedi, de passer carrément à la nomination. Pour y arriver, il lui propose de solliciter un arrêt de la Cour constitutionnelle, conformément à l'article 69 de la Constitution. 

Initialement prévues respectivement pour le 31 mars et le 7 avril 2024, les élections des sénateurs ainsi que celles des gouverneurs et vice-gouverneurs de province ont été reportées de trois semaines. Le calendrier remanié, tel que publié par la CENI -Commission électorale nationale indépendante-, prévoit la tenue des sénatoriales le 21 avril prochain, et le vote des gouverneurs et vice-gouverneurs le 28 du même mois.

 Stentor

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