Au lendemain de sa victoire sur VClub de Kinshasa, l'AS Dauphin noir de Goma a battu, l'OC Renaissance sur le score d'un but à zéro.

Ce match du championnat national de football de la RDC s’est joué, ce mercredi 13 septembre, au stade Tata Raphael à Kinshasa.

Le but de Gomatraciens a été marqué par le joueur Pembele Panda à la 35e minute de jeu.

Lundi 11 septembre, un seul match sur le deux prévus initialement au calendrier s’est joué. 

Les Aigles du Congo ont battu FC Etoile du Kivu (2-0) au stade Tata Raphael.

Les buts sont l’œuvre de Vinny Ndehaka à la 34eminute et Adambu Adopia à la 45+2e minute.

Les Aigles enregistrent ainsi leur première victoire en championnat depuis le début de la saison et compte désormais 4 points sur 12.

Le programme du calendrier réaménagé se présente comme suit :

  • Le 14 septembre au stade de Tata Raphaël VClub vs Les Aigles du Congo à 15h30
  • Le 17 septembre au stade Tata Raphaël AC Kuya vs AC Rangers à 13h30 et OC Renaissance vs DCMP à 15h30 
  • Le 20 septembre au stade tata Raphaël AC Kuya vs AS Rangers à 13h30 et DCMP vs Dauphin noir à 15h30 
  • Le 03 octobre au stade Diur Sanga Balende vs US Tshinkunku à 15h00

radiookapi.net/CC



Le Conseil d'État a suspendu l'ordonnance de la Ministre de l'Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba, qui ramenait la Coordination de la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES) sous le tutel de la Direction de la Conservation de la Nature (DCN) à la place de l'Institut Congolais pour la Conversation de la Nature (ICCN).

Dans son ordonnance publiée lundi 11 septembre dernier, le Conseil d'État estime que l'ordonnance de Ève Bazaiba est illégale et porte atteinte au decret portant création et fonctionnement de l'ICCN. 

« Les décisions administratives unilatérales attaquées ont rappelé l'organe de gestion CITES au ministère et désigné un responsable, sans observer les dispositions des articles 8, 24, et 26 du décret n°10/15 du 10 avril 2010 fixant les statuts d'un établissement public dénommé Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, en sigle ICCN. Elles désarticulent le cadre organique de l'ICCN, sans pour autant observer le parallélisme de forme et de compétences. Il se dénote qu'à travers un arrêté ministériel, la deuxième défenderesse s'évertue à modifier un décret du premier ministre, alors qu'il ne lui revient que d'exercer son pouvoir de tutelle par voie d'autorisation préalable, d'approbation, ou d'opposition sur le Conseil d'Administration et/ou la direction générale de cette structure », dit le Conseil d'État dans son ordonnance. 

La plus haute Cour Administrative du pays a également, dans sa décision, expliqué que la décision de Ève Bazaiba de relever Augustin Ngumbi de ses fonctions viole l'article 21 de la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l'Etat. D'où le Conseil d'État exige sa réhabilitation sans conditions. 

« Le juge des référés constate que les décisions prises par la première défenderesse ont pour effet de priver effectivement le demandeur de son emploi. Alors qu'au moment où l'autorité a procédé à la remise et reprise, confirmant ainsi cette privation d'emploi. Le demandeur n'a pas reçu une nouvelle affectation, il n'est pas en position d'interruption de services, il n'a pas non plus cessé à titre définitif ses services tant pour décès, révocation, démission d'office ou volontaire, mise à la retraite, que pour licenciement pour inaptitude physique ou professionnelle », argumente le Conseil d'État.

Entre 1973 et 2016, la gestion de CITES était sous la DCN du ministère de l'Environnement. Ce fut une période calamiteuse avec le bradage des permis congolais. 

Par ailleurs, depuis que l’organe de gestion CITES est sous tutelle de l’ICCN, des réformes ont été entreprises pour que les permis congolais sortent de la liste noire. Il s’agit notamment de l’imposition des avis d’acquisition légale, la numérisation du recensement des exploitants de la faune et de flore, l’automatisation du processus de demande et d’obtention des permis d’exportation CITES ainsi que la sécurisation inviolable desdits permis.

actualite.cd/CC



Le gouvernement congolais travaille sur un projet qui pourrait booster significativement la filière manioc en République Démocratique du Congo. C’est le projet de structuration et de modélisation de la filière manioc à travers la promotion de la farine panifiable. Il est piloté par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku depuis l’année dernière. La matérialisation dudit projet pourrait réduire le taux d'importation de blé sur les marchés, selon les autorités congolaises. 

En RDC en général et particulièrement à Kinshasa, le pain est une denrée importante très consommée dans les familles. ACTUALITE.CD a interrogé une nutritionniste sur ce que pourrait apporter à la santé humaine, l’introduction du manioc dans la fabrication de pain. Selon la professeure Nkuadiolandu Adolphine, pédiatre nutritionniste œuvrant aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, le manioc seul ne peut que contribuer en amidon et sucre. Ce qui n’est pas suffisant.

“Le manioc peut servir de base dans la fabrication des pains parce qu'il apporte de l'amidon et du sucre, mais il faut l'adjoindre à d'autres céréales riches en vitamines, protéines et lipides. Le manioc seul n'est pas très nutritif pour couvrir les besoins alimentaires”, a-t-elle dit à ACTUALITE.CD.

Et d'ajouter :

“Il faut bien le formater à l'aide des bactéries spéciales, durant le processus de fabrication de pain, pour obtenir une farine pauvre en cyanure afin de prévenir certaines maladies comme le Konzo. D'où l'importance de diversifier des céréales dans ce processus. Le pain à base du manioc seulement n'est pas du tout avantageux pour la croissance d'un être humain”.

Cette initiative constitue un avantage en termes de renforcement de l’économie nationale, de la création d’emplois et d’appui aux producteurs locaux pour accéder au marché national et international. Selon le ministère de l’industrie, les minoteries opérant en RDC importent annuellement en moyenne 500.000 tonnes de blé par an, ce qui revient à une dépense de près de 3 millions de dollars américains l'année.

L’incorporation de 10% de la farine de manioc réduirait en moyenne 5 $ de dépenses sur chaque sac de farine de blé ; sans considérer les revenus transférés aux producteurs de manioc, aux transporteurs et autres acteurs locaux qui sont impliqués dans la chaîne de valeur manioc.

Nancy Clémence Tshimueneka



Le directeur de publication adjoint d’actualite.cd, Stanis Bujakera a été auditionné en chambre du conseil du Tripaix de la Gombe suite au dépôt mardi d’une requête de remise en liberté provisoire. 

Dans cette requête, son avocat Me Grâce Tshiashala a rappelé au procureur que “la liberté reste la règle et la détention en est l’exception. Il a souligné que Stanis Bujakera avait un emploi fixe et n’avait pas d’antécédents judiciaires. Il a assuré que “sa fuite n’était pas à craindre”. 

Le Tripaix a 48h de répondre. Les avocats ont déjà indiqué qu’en cas de refus, ils feraient appel de la décision.

Le parquet du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a mis sous mandat d’arrêt provisoire notre confrère lundi pour des besoins d’enquête. Il le soupçonne de faux et d’usage de faux et de propagation de faux bruits suite à la publication par Jeune Afrique d’un article et d’une note attribuée à l’ANR qui impliquait les renseignements militaires et un proche du Chef de l’Etat dans l’assassinat de l’ancien ministre Cherubin Okende. L’article n’était pas signé par Stanis Bujakera. Malgré tout, le parquet l’accuse d’en être l’auteur et exige qu’il révèle ses sources. 

L’arrestation de Stanis Bujakera vendredi a provoqué une vague d’inquiétudes dans les rangs de la société civile nationale et internationale, de l’opposition et dans les milieux diplomatiques. Hier, le haut commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme a appelé à sa libération.

actualite.cd/CC



Éliminé pour la CAN Côte d’Ivoire 2023, le Gabon s’est séparé de son sélectionneur national, Patrice Neveu.

Le coach français serait limogé par la Fegafoot pour manque des résultats lors de ces éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations où il a fini 3ème du groupe I (7 points) avec les Panthères du Gabon.

À en croire le journaliste français Romain Molina, l’histoire d’amour entre le Gabon et le coach de 69 ans a pris fin depuis ce mercredi 13 Juillet 2023, soit 4 ans après son arrivée en 2019.

Ainsi, Neveu s’en va avec une note de 8 victoires, 6 nuls et 7 défaites en 21 matchs livrés avec la sélection gabonaise. Cette dernière pourrait procéder à l’appel à candidature dans les prochaines semaines pour les éliminatoires du Mondial 2026.

mbote/CC

 
 


Herman Amisi est un exemple de réussite et d’excellence pour les jeunes congolais en général et ceux du Haut-Katanga en particulier. Licencié à la faculté de Lettres de l’Université de Lubumbashi, l’ancien Kasapard s’est imposé sur la scène culturelle congolais avec son humour authentique et son engagement à parfaite ses œuvres. Pas étonnant qu’il soit aujourd’hui devenu le chouchou de la présidence de la République.

Le jeune Amisi, détenteur de plusieurs contrats de partenariats public-privé est très adulé par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi. Pour certaines indiscrétions, Herman Amisi s’est imposé grâce à son caractère multiculturel mais surtout à son savoir bien au-dessus de celui de ses pairs du secteur de la culture.

De son Lubumbashi natal au monde en passant par Kinshasa, Herman Amisi s’est imposé comme l’un des meilleurs humouristes de cette nouvelle vague.

Son parcours inspire le respect de tous et l’admiration. « Impossible d’aimer l’humour sans être fan de Herman Amisi », disait Gilbert Mulumba. Pour les experts du domaine, l’enfant prodige a sorti la tête et donné de la lumière au domaine de l’humour en RDC.

Gaël Hombo

 


Jugé pour « outrage envers le Parlement, le Gouvernement de la République, l’offense envers le chef de l’État, ainsi que la propagation de fausses rumeurs » et une dizaine d’autres chefs d’accusation, l’opposant Jean-Marc Kabund a été condamné à 84 mois (7 ans) de servitude pénale principale. Le verdict de la Cour de cassation est tombé ce mercredi 13 septembre.

Après avoir créé son parti politique Alliance pour le Changement (A.Ch) l’an dernier, Kabund s’était positionné en opposant au régime Tshisekedi qu’il décrit comme « danger au sommet de l’État ». Potentiel candidat à la présidentielle du 20 décembre de cette année, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale dénonçait aussi l’exercice du pouvoir de Tshisekedi et de ses affidés qui se fait, selon lui, au détriment des Congolais.

Lors des audiences devant la Cour de cassation, Jean-Marc Kabund avait réitéré sa position sur la gestion du pays par le régime au pouvoir. Pour lui, « la RDC court un danger » estimant qu’avec Félix Tshisekedi, « tout est fait vaille que vaille ».

« Je demande au peuple de tout mettre en œuvre pour que monsieur Tshisekedi soit mis de côté aux prochaines élections parce que je considère que le pays court un danger avec lui à la tête. Le danger c’est la misère du peuple, c’est l’insécurité à l’Est du pays, c’est l’insécurité à Kinshasa, le banditisme urbain, les enlèvements », avait lancé Jean-Marc Kabund pour qui « le danger c’est l’absence totale d’un programme de société cohérent, l’absence d’un programme clair au sommet de l’Etat. Tout est fait vaille que vaille. C’est un essai-erreur ».

« Je considère que parce que le pays court un danger, j’appelle le peuple à ne plus voter pour Tshisekedi et à tout mettre en œuvre pour que celui-là ne soit pas à la tête du pays. Je suis en droit de le dire et je le répéterai chaque fois que j’aurai la parole », avait-il ajouté.

Toujours devant les juges, Kabund avait présenté le pouvoir de Tshisekedi comme un « pouvoir injuste, anti social qui a organisé une prédation ». Pour appuyer ses accusations, l’ancien président intérimaire du parti au pouvoir (UDPS) avait affirmé que « ceux qui sont au sommet se partagent l’argent ».

« Comment peut-on comprendre que dans une nation normale, qu’il y ait des gens qui touchent 30.000 $ le mois et d’autres puissent toucher moins de 100$ et ce sont eux qui meurent pour ce pouvoir (…), c’est inacceptable », s’interrogeait-il avant d’ajouter que « ce que les ministres, les DG des entreprises touchent comme rémunération, c’est injuste (…), je ne me permets même pas de vous dire ce que je gagnais comme premier vice-président de l’assemblée nationale ».

C’est depuis août de l’année dernière que Jean-Marc Kabund, député national et candidat déclaré à la présidentielle de décembre prochain, croupit en prison.

Carmel NDEO



Salomon Idi Kalonda a été transféré dans une formation sanitaire. L’annonce a été faite ce mardi 12 septembre 2023, par l’un de ses Avocat.

« Notre client Salomon Idi KALONDA DELLA a été transféré dans un centre médical, pour des soins appropriés », a fait savoir dans un Tweet, Me Hervé Diakese.

Après la dégradation de l’état de santé du conseiller spécial de Moïse Katumbi, qui jusqu’à lors était en détention à la prison militaire de Ndolo, son avocat estime que sa santé va s’améliorer dans ce centre hospitalier où il a été transféré pour des soins appropriés.

« Son séjour en milieu hospitalier devrait lui permettre un prompt rétablissement afin de faire éclater vigoureusement son innocence », a-t-il ajouté.

Rappelons que le conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État ainsi que de collusion avec des responsables rwandais et des cadres de la rébellion du M23 pour «renverser le président Félix Tshisekedi au profit d’un ressortissant de la région du Katanga ».

Patrick Matanga



Les Léopards de la RDC sont tombés, mardi 12 septembre, devant les Bafana Bafana d’Afrique du Sud sur le score étriqué de zéro but à un, en match amical international disputé, à Johannesburg.

L’unique réalisation de cette explication a été l’œuvre du joueur Lyle Brent Forest à la 25e minute de jeu.

Et ce score est resté inchangé jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre malgré la nette domination congolaise lors de la seconde mi-temps.

Ce match a permis aux deux nations de préparer la phase finale de la CAN 2023, prévue en janvier prochain en Côte d’Ivoire.

Si la RDC a terminé les éliminatoires de cette CAN en tête du groupe I avec 12 points, son adversaire du jour (RSA) a dominé le groupe K avec 7 unités.

radiookapi.net/CC



Les éliminatoires de la CAN 2023 ont pris fin mardi 12 septembre avec les qualifications du Cameroun et de la Namibie.

Après la victoire du Cameroun (3-0) face au Burundi, la liste des 24 nations qualifiées pour la Côte-d’Ivoire est complète.

Les fanatiques du football peuvent espérer un beau spectacle en Côte-d’Ivoire avec notamment 12 équipes, anciennes championnes. Aucune sélection n’est novice pour cette 34e édition.

Voici la liste complète de 24 équipes qualifiées :

  • Côte d’Ivoire (pays organisateur)
  • Algérie
  • Tunisie
  • Sénégal
  • Burkina Faso
  • Guinée équatoriale
  • Maroc
  • Afrique du Sud
  • Égypte
  • Zambie
  • Nigeria
  • Guinée-Bissau
  • Cap-Vert
  • Mali
  • Guinée
  • Gambie
  • RDC
  • Mauritanie
  • Mozambique
  • Tanzanie
  • Ghana
  • Angola
  • Cameroun
  • Namibie

Le tirage au sort de la phase finale de cette 34e édition de la CAN est prévu le 12 octobre au siège de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire en Égypte. 

radiookapi.net/CC

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