La coalition Lamuka a décidé de déposer la candidature de Martin Fayulu Madidi à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 le 04 octobre prochain à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette annonce a été faite à la presse ce samedi 30 septembre à Kinshasa par Martin Fayulu Madidi, président du parti politique Engagement citoyen pour le développement (ECIDE), Membre de Lamuka.

Martin Fayulu justifie cette démarche par des avancées obtenues dans le processus électoral après plusieurs pressions exercées sur la CEN.

radiookapi.net/CC



Vingt-six ans après les faits, le mystère autour de la mort de la légende du rap Tupac Shakur pourrait enfin être résolu. La police de Las Vegas a annoncé vendredi l’arrestation de Duane Davis, un homme de 60 ans accusé d’avoir commandité l’assassinat du célèbre rappeur.

Tupac Shakur avait été abattu de plusieurs balles le 7 septembre 1996 à Las Vegas, à l’âge de 25 ans seulement. Depuis, l’enquête n’avait jamais permis d’interpeller le ou les cerveaux de ce meurtre qui avait choqué le monde du hip-hop.

Selon les procureurs, un grand jury du Nevada a inculpé Duane « Keffe D » Davis pour meurtre après plusieurs mois d’investigations. Davis serait celui qui aurait « ordonné la mort » de Tupac. Il serait lié au gang des Crips et serait notamment l’oncle d’Orlando Anderson, un suspect clé du dossier décédé depuis.

Dans des mémoires parues en 2019, Davis assurait se trouver dans la Cadillac d’où ont été tirés les coups de feu sur la voiture de Tupac. Lors de son arrestation vendredi, il a été présenté comme le dernier survivant des occupants du véhicule le soir du meurtre.

Cette interpellation relance l’espoir de connaître enfin toute la vérité sur l’assassinat de la légende du rap américain, qui opposait à l’époque les sceness « West Coast » et « East Coast ».

mbote/CC



Entre le vice-premier ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, et le ministre d’Etat en charge de la Décentralisation, Eustache Muhanzi, c’est le « Je t’aime moi non plus ». En cause, les deux membres du gouvernement se disputent la compétence de nomination dans l’administration locale.

Le mercredi 27 septembre, le ministre de la Décentralisation a signé l’arrêté portant nomination des chefs des secteurs dans 25 provinces. Ces nominations n’ont pas visiblement plu au ministre de l’Interieur.

En réaction, Peter Kazadi a demandé aux gouverneurs de carrément ignorer l’arrêté de son collègue de la Décentralisation.

« Nous sommes saisi de la prise d’un arrêté par le ministre de la Décentralisation concernant la nomination des chefs des secteurs. A cet effet, vous instruire d’ignorer ledit arrêté (…) », lit-on dans un fax envoyé aux gouverneurs de provinces par le ministre de l’Intérieur le jeudi 28 septembre.

Peter Kazadi est allé jusqu’à menacer les gouverneurs qui vont appliquer l’arrêté de son collègue de la Décentralisation.

« Tout acte contraire de votre part vous expose à des sanctions exemplaires », menace le ministre de l’Intérieur, sécurité et des affaires coutumières.

Que dit l’ordonnance fixant les attributions des ministères ?

Le 17 mars 2020, le président de la République, Félix Tshisekedi, a signé l’ordonnance fixant les attributions de chaque ministre, notamment celui de l’Intérieur ainsi que celui de la Décentralisation.

En ce qui concerne l’administration territoriale, l’ordonnance présidentielle attribue au ministère de l’Intérieur la compétence de définir la « politique d'administration du territoire » ainsi que « la coordination des rapports entre les membres du gouvernement et les gouverneurs de provinces en
collaboration avec le ministre en charge de la décentralisation ».

Quant au ministère de la Décentralisation, l’ordonnance présidentielle lui attribue comme compétences, entre autres, la « mise en œuvre des stratégies et des mécanismes de la politique gouvernementale sur la décentralisation », la « coordination des rapports entre les membres du gouvernement et les gouverneurs de provinces en matière de décentralisation » et la « mise en œuvre du transfert des compétences et des responsabilités aux entités territoriales décentralisées et aux provinces ».

Bienfait Luganywa



Plusieurs artistes congolais de renom vont prester, ce samedi 30 septembre 2023, au Stade Tata Raphaël de la Kethule, dans le cadre de la grande cérémonie de la réussite des IXes Jeux de la Francophonie, tenus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août dernier. Les activités vont débuter à 10h00, heure de Kinshasa.

Parmi les chanteurs retenus pour cet événement, l'on note Ferré Gola, Fabregas, Héritier Wata, Bill Clinton, Werrason et JB Mpiana. L'accès à la tribune d'honneur est sur invitation, et libre pour le pourtour.

Cette célébration est organisée par le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) et de la Direction National des IXes Jeux de la Francophonie (CNFJ). D'après le président du CNJ William Mukambila, cette grande cérémonie sera tenue dans la plus vieille infrastructure sportive de Kinshasa pour remercier le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi qui a engagé le pays dans l’organisation de ce grand rendez-vous sportif et culturel de la jeunesse francophone du monde.

Il est à noter qu'après cette grande cérémonie, Ferré Gola et son groupe musical vont livrer un concert au Showbuzz, dans la soirée pour compatir avec les victimes des atrocités qui sévissent dans la partie Est de la RDC.

Pour rappel, le chanteur congolais avait presté, le dimanche 06 août dernier à la cérémonie de clôture des 9ème Jeux de la Francophonie tenue stade des martyrs, ainsi qu'aux nuits de la Francophonie à l'esplanade du palais du peuple, quelques minutes plus tard.

Gratis Makabi

 


La RDC affrontera l’Angola en match amical international, le 17 octobre à Lisbonne (Portugal). L’annonce est faite ce jeudi 28 septembre par la Fédération congolaise de football association (FECOFA).

Qualifiée pour la Coupe d’Afrique des Nations Côte-d’Ivoire 2025 et alignée pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, la RDC profite des journées FIFA pour consolider la cohésion de son équipe.

Lors du dernier match amical à Johannesburg, les Léopards de la RDC s’étaient inclinés, le 12 septembre, devant les Bafana Bafana d’Afrique du Sud sur le score d’un but à zéro.

radiookapi.net/CC


Des études menées par Business Wire ont attesté que le marché mondial des cosmétiques avait atteint 460 milliards de dollars américains en 2014. Les experts ont prévu que le marché mondial des produits de beauté continuera à augmenter de 3,8 % par an au cours des cinq prochaines années. Selon le rapport de Modor Intelligence, la taille du marché cosmétique en Afrique devrait passer de 3,55 milliards USD en 2023 à 4,95 milliards USD d'ici 2028.

Etre plus belle, avoir un teint radieux, arborer des teintes qui se rapproche du naturel ou opter pour des teintes plus "flashy", le marché du make up qui ne cesse de croître et se diversifier propose plusieurs possibilités.

L'avènement du numérique a également favorisé l'implosion de ce secteur. Il suffit de voir le nombre de tutoriels ou autres vidéos de formation ou conseil en maquillage pour se rendre compte de l'ampleur que prend le phénomène.

À Kinshasa, le make up (maquillage), pour beaucoup de femmes et jeunes filles, fait partie de la routine.

"Je me maquille parce que ça me rend belle. J'ai recours aux ongles artificiels pour avoir des mains plus présentables", confie Ruth Marina Kalonji, étudiante en troisième graduat sciences biomédicales à l'Université de Kinshasa.

Le maquillage est devenu une passion pour certaines femmes

"Le make-up est une passion pour moi". Ça me rend jolie et me met en confiance. Je me sens plus qu'épanouie chaque fois que je le fais", explique Judith Mbuyi, étudiante en dernière année de licence en sciences informatiques. 

Si certaines femmes se sentent moins belles sans maquillage, pour d'autres ce n'est pas le cas.

"Le make-up me rend jolie, c'est sûr, mais je l'ai toujours pris pour une distraction. Parfois, je préfère garder mon visage naturel et je me trouve aussi sublime comme ça", a déclaré Naomie Kabita, étudiante à l'ISTM/Kinshasa.   "Moi, je le fais souvent occasionnellement. Je me trouve plus attrayante, plus belle qu'avant, lorsque je me maquille, mais par moment, j'aime bien garder ma peau naturelle, parce que même sans maquillage, je suis jolie", confie Bénédicte Mianda, commerçante et mère de 2 enfants.

Ces pratiques anodines en apparence peuvent, à la longue, devenir problématiques pour l'épiderme.

"De nombreux produits de maquillage empêchent l'épiderme de respirer. C'est le cas du fond de teint qui peut finir par irriter la peau et provoquer des poussées d'acné. La barrière cutanée, en absorbant le maquillage, se déshydrate et devient inconfortable" explique René ODIMBA, dermatologue aux Cliniques Universitaires de Kinshasa.

Il ajoute que l'utilisation prolongée des produits de maquillage peut avoir des conséquences désastreuses.

"Plus on le fait souvent, plus il fait vieillir la peau. Il peut exposer à certaines maladies comme le diabète, la stérilité, l'hypertension, le cancer de la peau et d'autres infections à porte d'entrée cutanée qui peuvent conduire jusqu'à la mort."

L'expert affirme que les produits de maquillage sont utilisés en fonction de l'âge, du sexe, du type de peau et de l'objectif à atteindre. Le fond de teint est recommandé pour les personnes après la cinquantaine, ou les personnes ayant des imperfections au visage pour améliorer leur apparence. Chez les adolescents, ou des personnes en dehors de ces deux catégories, ce produit n'est pas recommandé pour la peau, sauf sur prescription médicale. 

Du point de vue sociologique, cette pratique favorise une crise identitaire qui joue sur la personnalité et la psychologie des femmes.

"Le make-up impacte négativement l'identité des femmes, qui à la longue deviennent dépendantes, et ne s'assument plus. Il arrive que des femmes connues avec maquillage soient méconnaissables sans make-up. Ce qui affecte sérieusement les relations inter-personnelles dans nos sociétés. Dans les cas extrêmes, pour des femmes qui n'arrivent pas à s'accepter sans maquillage, il est recommandé de chercher une aide psychologique", souligne Laurainne TSHILEMBA, assistante à la faculté des sciences politiques et administratives, Département de Sociologie, de l'université de Kinshasa.

Ce phénomène englobe l'ensemble des articles utilisés pour rendre son visage plus joli. Parmi ces articles, il y a le fond de teint, qui est la base du make-up, les tubes de mascara, les rouges à lèvres, la poudre de soleil, des pinceaux en kit, des faux cils, le ring-late, etc…

Nancy Clémence Tshimueneka



Les députés nationaux ont déclaré, vendredi 29 septembre, recevable le projet de budget 2024, chiffré à 16,6 milliards USD.

A l’issue d’un débat général de plus de 4 heures, ils ont salué le taux de croissance du projet de cette loi de finances.

Ce projet de loi met l’accent sur « la réorganisation de notre économie avec un accent particulier sur sa diversification vers les secteurs de l’agriculture, la pêche et l’élevage », a déclaré le Premier ministre Sama Lukonde, devant les élus.

Il a également signalé que 12% de ce projet de loi sont consacrés à l’agriculture, un grand record pour ce pays.

Sama Lukonde a souligné les défis de l’organisation de prochaines élections, « sur fonds propres du Gouvernement », et l’exécution progressive du programme de développement local de 145 territoires.

Selon le chef du Gouvernement, ce projet de loi de finances de l’exercice 2024 contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 40 464 milliards de francs congolais (CDF), soit un accroissement de 24,7% par rapport au budget de l’exercice 2023, chiffré à 32 457 milliards de francs congolais (CDF).

Mais, la plupart des députés qui se sont succédé au perchoir ont tout de même dénoncé le fait que ce budget apporte plus de ressources au fonctionnement des institutions plutôt qu’aux secteurs sociaux de base.

Ils ont ainsi plaidé pour une allocation conséquente des ressources dans les secteurs des routes, de l’enseignement et de la santé.

acturdc.com/CC

 


Après la marque Dior, c’est au tours de Balmain d’inviter à son défilé de mode l’artiste Congolais Fally Ipupa.

En Europe où il poursuit tranquillement ses activités, Fally Ipupa se fait visible ces derniers temps. Il a été aperçu en studio avec l’acteur Britannique Idris Elba et a participé au défilé de mode de la marque Dior.

Dicap la Merveille est aussi invité au défilé de Balmain qui va présenter ce 27 septembre 2023, ses vêtements printemps-été 2024.

Fally Ipupa donne ainsi de ses nouvelles, ce qui permet à ses fans et à son équipe de faire encore plus de bruit pour leur artiste sur Internet.

 mbote/CC


L'opposant congolais Moïse Katumbi et président du parti politique Ensemble pour la République a présenté au public ce mercredi 27 septembre, à partir du Kongo-Central, les cadres de son parti qui l'accompagnent, notamment Hervé Diakiese comme nouveau porte-parole.

Hervé Diakiese, avocat de son état, remplace par ricochet Chérubin Okende, assassiné à Kinshasa il y a deux mois. Il était auparavant porte-parole du Comité Laïc de Coordination (CLC), l'une des structures de la société civile en République démocratique du Congo (RDC).

Il convient de souligner que Hervé Diakiese est aussi candidat député national pour la prochaine législature du 20 décembre prochain.

Fadi Lendo

 


La ligne dirigeante au sommet de la République reste une question séparatiste entre acteurs politiques depuis l’indépendance du pays. Justin Bitakwira reste tranchant depuis le début du mandat de Tshisekedi en exigeant la gestion de la nation par les originaires uniquement ; vision qui est un soutien sans nom à la proposition de loi sur la congolité initiée par Noël Tshiani et portée devant l’Assemblée nationale par le député Nsingi Pululu.

Justin Bitakwira estime que la trajectoire politique du pays reste très sombre à l’heure actuelle pour donner la gestion de la nation au fils d’un ressortissant étranger. A l’en croire, la gestion du pays par un autochtone permettra à la nation d’amorcer le processus de développement tant attendu. «Je crois que l’histoire du Congo est très nébuleuse. Et on ne peut plus se hasarder à mettre quelqu’un qui n’est pas du sang congolais à la tête de ce Pays» a dit Justin Bitakwira sur la loi Tshiani.

Cependant, le camp Katumbi a toujours vu d’un mauvais œil la proposition de loi Tshiani qui, d’après elle, viserait à bloquer l’élection présidentielle du président du parti Ensemble pour la République. Les militants et cadres du parti Ensemble se disent sans cesse prêts à décourager la démarche de Noël Tshiani afin de favoriser l’insertion de tout congolais aux échéances électorales.

Gaël Hombo

A Propos

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Directeur de la Rédaction

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