Le combat continue pour le président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession à la présidentielle du 20 décembre prochain. Il est arrivé ce dimanche à Goma, dans le cadre de sa campagne électorale. De l'aéroport au lieu du meeting, stade Afya, Félix Tshisekedi a été accueilli chaleureusement par la population gomatracienne.

Lors de son speech, le président sortant a fait plusieurs déclarations, notamment celle de débarrasser le pays des terroristes du M23 qui sont soutenus par leur leader, Paul Kagame. Il a souligné l'importance de mettre fin au règne du M23 et de lutter contre le terrorisme qui a endeuillé le peuple congolais depuis des décennies.

Le candidat numéro 20 Félix Tshisekedi a également appelé la population à le soutenir dans son combat en vue des élections et à lui accorder leur confiance. Il a promis de travailler pour la liberté totale du pays et pour son développement. 

En outre, il a rappelé les initiatives déjà mises en place, comme la gratuité de l'enseignement primaire, et s'est engagé à étendre cette mesure au niveau du secondaire s'il réussit à avoir un deuxième mandat.

En ce qui concerne la défense du pays, le président a assuré que l'armée congolaise était désormais capable de protéger la République. Il a parlé la création de la réserve de la défense de l'armée, dans laquelle tous les Wazalendos seront engagés. Il a mentionné la couverture santé universelle qui a été lancée et qui continuera à être développée, ainsi que le programme de développement de 145 territoires.

Pour lui, il s'est engagé à poursuivre le combat pour le progrès de son pays, et espère obtenir la confiance et le soutien de la population congolaise lors des élections présidentielles du 20 décembre, afin de continuer les projets de développement. Il a martelé sur l'importance d'une paix durable pour favoriser la construction de routes, d'écoles et de centres de santé.

"Je vous promets que ce combat va continuer et nous allons débarrasser notre pays des terroristes du M23, qui sont armés par leur leader Paul Kagame. Nous mettrons fin au règne barbare du terrorisme qui a endeuillé le peuple congolais depuis des décennies. Je compte sur votre soutien pour que le combat continue. Il ne reste plus grand-chose sur notre parcours pour vaincre définitivement cet agresseur, et ce combat, nous le mènerons avec vous à travers les urnes le 20 décembre. 

Et de poursuivre : " "Aujourd'hui, nous avons une armée capable de défendre la République. Nous avons créé la réserve de la défense de notre armée, dans laquelle nous engagerons tous les Wazalendos. Tout cela pour vous dire que nous avons encore beaucoup de travail à faire, et pour poursuivre ce travail, nous avons besoin de votre soutien. Nous avons également lancé la couverture santé universelle et cela va se poursuivre. Nous avons commencé avec le programme de développement de 145 territoires. Nous avons également besoin de la paix pour continuer à construire des routes, des écoles et des centres de santé," a-t-il déclaré.

La fin de la mission de la Monusco était également un sujet évoqué lors de son discours. Le président Tshisekedi a indiqué que des discussions étaient en cours et que la Monusco partirait, mais il a tenu à préciser que la Monusco n'était pas l'ennemie du pays. Il a appelé à ne pas confondre la Monusco et le M23, soulignant que les M23 étaient eux des terroristes.

Après la ville de Goma, le président Félix Tshisekedi s'est rendu dans la partie Grand Nord de la province du Nord-Kivu, précisément à Beni et à Butembo.

Gloire Balolage

Le prétendu report des élections du 20 décembre prochain continue de défrayer la chronique.

Le Vice-premier ministre, ministre de la défense, Jean-Pierre Bemba Gombo, balaye du revers de la main cette folle rumeur.

Pour étayer sa thèse, le VPM Jean-Pierre Bemba Gombo évoque et en même temps, confirme qu'un accord est signé avec l'Angola pour appuyer la CENI en avions et hélicoptères.

Faisant foi à la-CENI -Commission Électorale Nationale Indépendante-, le VPM Jean-Pierre Gombo Bemba souligne que la centrale électorale reste l'institution attitrée pour parler de la tenue des élections.

Pour rappel, lors de sa récente sortie médiatique, le président de la CENI, Denis Kadima a confirmé que le gouvernement congolais a décaissé 130 millions sur le 300 millions de dollars américains restant pour la suite de l'organisation des élections.

Il a, cependant, souligné que sans le reste de la somme attendue, la CENI va organiser des élections mais avec des difficultés. 

Il a évoqué , à titre exemplatif, le transport des matériels jusqu'aux différents bureaux de vote qui devra normalement se faire par des moyens plus rapides.

" Si nous n'en avons pas assez, nous serons obligés de réfléchir pour trouver d'autres mécanismes pour le déplacement de l'équipage. Ce qui pourra prendre plus de temps. Mais nous ferons de notre mieux pour être dans le délai constitutionnel", a-t-il laissé entendre.

Serge Mavungu 

La collaboration entre Héritier Wata et la chanteuse Trina Fukiau dans la chanson « Opona nga » a placé la servante de Dieu sous le joug du jugement d’hommes d’églises estimant qu’elle ne pouvait pas soutenir le projet d’un musicien « païen ».

Trina Fukiau est accusée d’avoir perdu sa valeur en tant que sel de la terre. Les messages de sabotage se multiplient sur les réseaux sociaux, et plusieurs congolais pensent que la servante de Dieu a besoin d’un relèvement suivi du réajustement après « sa chute ». Ça ne pouvait pas arriver, disent-ils.

« Est-ce que si Alain Moloto était vivant aujourd’hui, on l’aurait vu faire ce que font les chantres chrétiens d’aujourd’hui ? Cette sœur nous montre qu’elle ne connait pas Jésus-Christ et la Bible nous avait prévenu sur ces choses que nous voyons aujourd’hui. Ça fait pitié », a écrit un internaute sur Facebook.

« Opona nga » de Héritier Wata est l’une des chansons de l’album « Chemin de la gloire » apparu il y a deux jours. Les spiritas espèrent prendre le contrôle du terrain musical après la sortie de leur œuvre, et faire ainsi un contrepoids à Fally Ipupa dont l’album « Formule 7 » est une grande réussite.

Gaël Hombo

Deux ans après son dernier match avec Léopards A’, et quatre après Léopards A, le gardien congolais Ley Matampi Vumi a affiché son désir de porter à nouveau les couleurs de l’équipe nationale de la RDC -République Démocratique du Congo-.

Au cours d’une interview accordée à nos confrères de Léopard Foot Leader, le portier de 34 ans croît en ses chances de disputer la prochaine CAN -Coupe d’Afrique des Nations- prévue, dans un mois, en Côte d’Ivoire.

« Pour la prochaine CAN, je reste optimiste, mais c’est la philosophie du sélectionneur qui compte. Malgré tout, je continue de bosser comme un vrai Léopard », a-t-il déclaré.

Arrivé au mois d’août dernier à Coastal Union Football Club, après son départ de Bazano, Ley Matampi est entrain d’accomplir une saison remarquable en première division tanzanienne. Il a réalisé son cinquième clean sheet le samedi dernier face Kagera Sugar FC (1-0).

Coastal Union Football Club occupe actuellement la 7ème place de championnat, avec 16 points, en 13 journées. Matampi et ses coéquipiers sont à trois unités du podium occupé par Young Africans, Azam, et Simba SC.

Vainqueur du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN Rwanda 2016), Ley Matampi a évolué dans plusieurs grands clubs congolais. Il s’agit, entre autres, du Tout-puissant Mazembe, l’AS VClub, le Daring Club Motema Pembe, le FC Saint-Éloi Lupopo, le FC Renaissance, et la Jeunesse Sportive Groupe Bazano.

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