Les droits de retransmission en clair des IXes Jeux de la Francophonie prévus du 28 juillet au 06 août de cette année à Kinshasa, capitale de la RDC, sont attribués à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC). 

Une entente pour la production TV et la couverture médiatique de cet événement sportif et culturel a été signée le mardi 16 mai 2023 entre le Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF) et la RTNC. Les deux parties ont été représentées par Isidore Kwandja et Sylvie Elenge, respectivement directeur national des Jeux et directrice générale de la télévision nationale.  

Désignée Radio Télédiffuseur Hôte (RTDH), la chaîne publique tient les rênes de la médiatisation des IXes Jeux de la Francophonie sur l'échiquier national. Elle proposera une série de programmes pour accompagner le processus de préparation de ces Jeux et une diffusion en streaming gratuit pendant les 10 jours. 

« C'est un jour important qui marque le véritable début de la campagne que nous devons tous faire pour l'appropriation de ces Jeux. La RTNC sera le diffuseur hôte. C'est-à-dire qu'elle elle produira le signal qui sera mondialement repris par toutes les chaînes partenaires. La RTNC, c'est aussi cet outil qui doit nous permettre de suivre la préparation de nos athlètes et artistes pour que les Jeux puissent être compris dans ce qu'ils représentent comme opportunité pour nous. Avec les Jeux de la Francophonie, la télévision nationale doit avoir l'occasion de faire rêver et de démontrer la grandeur à la fois sportive et culturelle de notre pays », a déclaré le ministre de la Communication et médias et porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya. 

Pour permettre à toutes les populations des pays francophones de pouvoir suivre cet événement sportif et culturel considéré comme le plus grand depuis le « combat du siècle » entre Mohamed Ali et Georges Foreman en 1974 en RDC, le CNJF entend nouer des partenariats avec d'autres médias nationaux et internationaux à forte audience. 

« Je suis très content que nous ayons signé cette entente qui est une porte ouverte aux partenariats avec d’autres médias nationaux pour une large couverture des Jeux de Kinshasa. Maintenant que nous venons de signer avec la RTNC comme diffuseur officiel au niveau national, nous serons en mesure de signer avec le CIJF afin que nous puissions faire la promotion des Jeux sur les plans national et international. C'est d'ailleurs pour cette raison que jai invité les médias à nous accompagner dans l'organisation de ces Jeux », a indiqué Isidore Kwandja, directeur du CNJF. 

De son côté, la directrice générale de la RTNC s'est montrée optimiste quant à la capacité de la chaîne publique à relever ce défi. 

« Nous avons le personnel technique qu’il faut pour assurer le travail attendu. Ensuite, il y a tout un programme de formation qui a déjà débuté. Nous avons de partenaires qui viennent de l’extérieur comme des consultants internes qui viennent renforcer le personnel en capacités, surtout que c’est du matériel neuf, une nouvelle technologie que nous n’avions pas. Donc, il faudra coacher l’équipe à l’utilisation à bon escient de ces matériels », a souligné S. Elenge. 

Outre P. Muyaya, le ministre des Sports Francois-Claude Kabulo Mwana Kabulo, la ministre de la Culture Catherine Kathungu Furaha et le vice-ministre des Affaires étrangères Crispin Mbadu ont pris part à cette cérémonie. 

Merveil Molo



La Banque mondiale a dû interrompre le financement de projets humanitaires et de développement au Congo d'une valeur totale de 1 milliard de dollars en raison de la dissolution par le président Tshisekedi du Fonds social pour la RDC et de la création d'un autre fonds du même nom. Des discussions sont en cours entre l’institution internationale et les autorités en vue de trouver des mesures transitoires, mais les conséquences se font déjà sentir sur le terrain.

Le 4 mai, le président Tshisekedi a dissout le fonds social pour la RDC par ordonnance et en a créé une autre en raison de "l'évolution du cadre juridique régissant les établissements publics" et des "impératifs de fonctionnement et d'efficacité", selon les textes lus ce jour-là à la radio et à la télévision nationales congolaises.

La présidence de la RDC et la Banque mondiale n'ont pas commenté les 91 millions de fonds injustifiés.  

“Une catastrophe pour les victimes”

En attendant, des dizaines de projets et d’activités, notamment de prévention des violences sexuelles comme ceux de la Fondation Panzi du Dr Denis Mukwege ont été impactés. "C'est une catastrophe pour les victimes", a déclaré le Dr Denis Mukwege, annonçant l'arrêt de son programme d'aide aux victimes de violences sexuelles dans la province du Tanganyika, où au moins 60 victimes par mois étaient orientées vers le programme de la  Fondation Panzi. Il affirme avoir été prévenu "quelques jours avant" que les dépenses engagées dans le cadre de son programme au Tanganyika ne seraient plus remboursées à partir de la fin du mois d'avril. "Les patients que vous avez opérés quelques jours avant, que leur dites-vous ?", a ajouté Mukwege. « On a complètement arrêté depuis fin avril. Récemment encore, Ocha m’avait demandé de prendre en charge des victimes de violences sexuelles, j’ai dû refuser car on ne peut plus se faire rembourser les fonds engagés », explique le docteur Silas Hasimi, coordinateur des activités de la Fondation Panzi dans la province du Tanganyika. 

D’autres institutions bénéficiaires ont confirmé à ACTUALITE.CD l’arrêt ou la suspension de certains programmes en attendant la fin des discussions entre le gouvernement congolais et la Banque Mondiale, faute de fonds ou de remboursements.

Un amateurisme au sommet de l’Etat?

"La situation du Fonds social de la République démocratique du Congo démontre l'amateurisme au sommet de l'Etat et les pratiques de mauvaise gouvernance qui caractérisent le régime actuel", a commenté Valery Madianga, directeur général du Centre de Recherches en Finances Publiques et Développement Local (Crefdl), une organisation congolaise spécialisée dans l'audit des finances publiques. "Il y a manifestement une volonté de dissimuler l'utilisation de 91 millions de dollars qui n'a pas été justifiée jusqu'à présent", a-t-il ajouté, rappelant qu'il s'agissait d'une structure gérée par la présidence de la République et que d'autres scandales avaient déjà entaché cette institution sous Félix Tshisekedi.

Quatre des principaux candidats de l'opposition aux élections présidentielles avaient écrit le 10 mai au directeur général du Fonds monétaire international, avec copie aux dirigeants de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, pour demander un "audit des ressources allouées" par ces institutions internationales, justifiant cette demande par le manque d'impact de ces fonds pour la population congolaise.

Sonia Rolley

 


Le ministre des Sports, Kabulo Mwana Kabulo, a accueilli ce lundi 15 mai à l'aéroport de N'djili/Kinshasa les joueurs congolais évoluant à Al Hilal, le club d'Oumdourman du Soudan, qui est en pleine crise armée.

Avec le coach Eugene Bulahima et l'ambassadeur de la RDC en Egypte, les trois joueurs suivants sont bel bien arrivés à Kinshasa :

  • Fabrice Ngoma
  • Glady Lilepo
  • Steven Ebwela.

Cette délégation vient du Caire (Egypte) après avoir passé plusieurs jours à Dongodola. Ils ont fui la guerre au Soudan, qui opposent deux généraux soudanais, Burhane et Daglo.

Des centaines d'autres Congolais sont encore bloqués à Khartoum, selon des sources diplomatiques.

radiookapi.net/CC



Les Léopards seniors de la République Démocratique du Congo vont affronter les Panthères du Gabon, le samedi 18 juin 2023, au stade de la rénovation de Franceville, en match comptant pour la 5ème et avant-dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) prévue l'année prochaine en Côte d'Ivoire. La rencontre est prévue à 18h00, heure de Kinshasa.

Les fauves congolais vont devoir s'imposer sur le sol gabon afin de garder leur chance de qualification pour la prochaine fête du football africain. Un match nul va amoindrir les chances des congolais, et une défaite les mettre complètement hors course.

Juste après ce match, les Poulains du sélectionneur national Sébastien Desabre vont boucler la boucle, le 04 septembre prochain, en République Démocratique du Congo.

Après 4 journées disputées, la RDC occupe la dernière place du groupe I avec 4 points, derrière le Gabon, le Soudan, et la Mauritanie qui comptent respectivement 8, 7 et 5 unités.

 Gratis Makabi



Un Iliouchine 76 quitte l'aéroport de Moanda, près de Gbadolite, pour Lomé. Pour une dernière demeure, le Maroc.

Joseph Désiré Mobutu a passé ses derniers 5 mois d'exil au Maroc avant de succomber des suites du cancer à Rabat. Le Maroc a été un fidèle soutien de l'ancien président zaïrois. Retours sur ses derniers mois d'exils discrets au Maroc, marqués par la détérioration de son état de santé.

À la mi-mai 1997, à son arrivée au Maroc Joseph Mobutu passe quelques jours dans le nord du pays à Tanger. Très vite, son état de santé le pousse à se rapprocher de la capitale et à s'installer quelques semaines avec son entourage dans un hôtel de la petite ville balnéaire de Skhirat, à 25 km au sud de Rabat. Ce n'est qu'à la fin du mois de juillet que l'ex-président congolais est admis à l'hôpital Avicenne à Rabat.

À l'époque les autorités marocaines l'assuraient : le séjour de Joseph Mobutu devait être bref. Hassan II pourtant était l'un des plus fidèles soutiens du maréchal. Fervent défenseur de l'unité congolaise, le roi du Maroc avait envoyé à deux reprises, en 77 et 78, des soldats marocains pour venir en aide au régime du président zaïrois.

Pendant ce temps son entourage composé notamment de ses deux épouses et compagnes, les jumelles Bobi et Kosia ainsi que leurs enfants, vivaient discrètement et sous bonne garde dans l'une des villas de Hay Riad, quartier huppé de la capitale, fréquentée par les diplomates et les expatriés. Aujourd'hui sa garde rapprochée continue de vivre au Maroc en toute discrétion, tandis que les membres de sa famille s'y rendent de manière occasionnelle.

À sa mort en 1997, Joseph Mobutu est enterré dans le carré chrétien du cimentière de Rabat. Régulièrement visitée par ses proches mais aussi des anonymes, la sépulture est toujours impeccablement entretenue. Sur le caveau en marbre noir et blanc figurent les initiales de MSS pour Mobutu Sese Seko, Mobutu le Guerrier. En 2007 le président Kabila avait donné son accord pour un rapatriement de sa tombe. Mais la mesure à ce jour n'a pas été appliquée.

RFI/CC



Il y a 26 ans, jour pour jour, le maréchal Mobutu était contraint de quitter la capitale de l’ex Congo-Belge pour Gbadolite (nord-ouest du pays) alors que les armées Rwando-Ougandaises étaient aux portes de Kinshasa.

A 10h30 de ce vendredi 16 mai 1997, alors Rédacteur en chef à l’Agence Zaïre Presse (AZAP), j’étais à la rédaction lorsque j’ai entendu au loin des gyrophares et des sirènes couverts par des hués. C’était le passage du convoi du président du Zaïre qui roulait à vive allure pour l’aéroport de Ndjili. C’est, du moins, ce que me souffle un des combattants de l’UDPS stationné aux abords de l’immeuble de l’AZAP.

Effectivement c’est la fin du mobutisme. Mobutu a été lâcher par son armée et son rêve de mourir au Zaïre comme président de la République s’évanouie ! Les Américains l’ont lâché. Les négociations entre lui et Laurent Kabila, sous l’égide de Nelson Mandela et d’Omar Bongo, à bord de l’« utenica », ont échoué. En plus, l’ancien Sergent de la Force Publique a été rongé par deux cancers :  prostate et colon.

Donc l’enfant de mama Yemo a perdu ses soutiens occidentaux, est terrassé par la maladie, abandonné par son armée et divorcé avec son peuple, n’avait que le chemin de l’exil qui l’a amené dans son dernier demeure à Rabat.

Le 17 mai 1997, les « Kadogo », sommet de l’iceberg des soldats des armées rwandaise et ougandaise, entrent à Kinshasa en libérateurs. Les Kinois exultent. Mobutu, c’est fini. Laurent Kabila s’auto-proclame président du pays rebaptisé République Démocratique du Congo.

Ali Kalonga



Ce dimanche 14 mai 2023 a marqué 21 ans, jour pour jour, que les armées de la rébellion du RCD-Goma, vivement soutenue par le Rwanda, ont massacré plus de 300 civils à Kisangani, le 14 mai 2002. Des corps de certains d’entre eux ont été jetés dans la rivière Tshopo, d’après des témoins et des rapports des organisations des droits de l’homme.

Les ONG de défense des droits humains de Kisangani et d’ailleurs ont dénoncé et documenté, au risque de leurs vies, ces graves crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Grâce à leurs efforts, Human Rights Watch et les Nations Unies par le biais de la Rapporteuse Spéciale sur les exécutions sommaires et extrajudiciaires Asma Hangiri, ont été dépêchés à Kisangani et ils y ont mené leurs propres enquêtes qui ont abouti aux mêmes résultats environ 300 morts civils, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis.

Pour Dismas Kitenge, président du Groupe Lotus, une organisation non gouvernementale basée à Kisangani, les commanditaires de ces tueries sont toujours impunis, vaquent librement à leurs occupations et se retrouvent même dans les institutions du pays, occupant des hautes fonctions.

« Jusqu’à ce jour, des auteurs et exécutants de ces crimes odieux sont vivants et beaucoup d’entre eux sont dans les institutions de la république : armée, parlement et gouvernement », a-t-il dit, dans un communiqué du Groupe Lotus, à l’occasion de 21 ans d’impunité des massacres de Kisangani par le RCD, transmis à POLITICO.CD

À l’en croire, beaucoup d’acteurs de la société civile de Kisangani ont été menacés de mort, contraints à la clandestinité, d’autres ont été exfiltrés et ils se sont réfugiés au camp des casques bleus de la MONUSCO, situé à l’ex résidence du Gouverneur de la province, pour avoir dénoncé ces massacres, citant nommément les auteurs.

En plus, Kitenge regrette que durant de nombreuses années, précisément plus de 21 ans, des victimes de ces crimes graves des massacres des civils de Kisangani le 14 mai 2002 et de vaillants et audacieux acteurs de la société civile de Kisangani sont jetés dans les oubliettes de la République.

Pour lui, il est temps de rendre hommage à ces nombreuses victimes, aux acteurs de la société civile, notamment Dr. Abisa, Abbé Jean-Pierre Badidike, François Zoka, Gilbert Kalinde, Pierre Kibaka, Pr. Jean Otemikongo Mandefu, Pr Faustin Toengaho, Blaise Baise Bolemba, Dismas Kitenge, Guy Verhaegen et d’autres.

« Merci aux vaillants de la MONUSCO de Kisangani qui ont contribué à la documentation de ces crimes graves et lesquels ont porté assistance à ces acteurs de la société civile en danger (Défunte Mme Lisa MbeleMbongo, M.Sylvain Mudimbi Masudi, Luc Henkimbrant, Louis Marie Bouaka, etc… », a-t-il ajouté.

Et de conclure : « Rien ne sera oublié. Appliquons aussi le pilier des poursuites judiciaires pour donner corps à la véritable justice transitionnelle en RDC ».

Serge SINDANI

 

 

SINDANI



Une vingtaine de journalistes audiovisuels, de la presse en ligne et des acteurs de droits humains de Lubumbashi ont été formés sur l'évaluation des outils de surveillance et mécanisme de protection à l'approche des élections de décembre 2023 en République démocratique du Congo.

Organisé du vendredi 12 au samedi 13 mai 2023 à Lubumbashi par l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) section du Katanga grâce à l'appui technique d'Internews en République démocratique du Congo, plusieurs thématiques développées ont tourné au tour de la nouvelle loi de la presse en RDC.

Selon Gilbert Kyungu, vice-président de l'UNPC/Katanga, des mesures seront mises en place pour pouvoir sécuriser davantage les journalistes dans cette partie du pays.

"On va continuer les échanges pour permettre d'avoir une petite structure qui pourrait nous permettre de mener des actions dès lors qu'il y a des alertes. Merci aussi à Internews qui nous a appuyé techniquement", a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.

A l'issue de cette formation de deux jours, plusieurs recommandations ont été proposées non seulement pour les journalistes mais aussi pour l'Union nationale de la presse du Congo et du Conseil supérieur de l'audiovisuel du Congo. Il s'agit de :

- Vulgariser la nouvelle loi auprès des journalistes, des politiques et militaires ;

- Vulgariser le plan d'action des Nations-unies sur la sécurité des journalistes par l'UNPC ;

-  Faire un plaidoyer auprès des conseils de sécurité (national et provincial) pour la sécurisation des professionnels des médias ;

- Sensibiliser la conscience professionnelle du journaliste ;

- Assurer régulièrement les unités et connexion internet des journalistes par leurs maisons de presse  ;

- Aux professionnels des médias, de toujours surveiller leurs arrières ;

- Aux journalistes,  de ne pas négliger une menace quelconque et surtout le dénoncer ;

- Documenter les incidents de sécurité  ;

- Travailler en collaboration avec les consœurs et confrères ;

- Réactiver le travail entre les journalistes et d'autres organismes de droits de l'homme.

- Actualiser le système d'alerte en initiant les journalistes à l'utilisation du système NEMO, qui permet de localiser et d'identifier la personne qui est en danger pour lui venir en aide, au moyen d'un logiciel ;

- Au gouvernement, d'élargir la redevance dans les médias privés qui remplissent les conditions ;

- Créer une unité de protection au sein de l'UNPC pour analyser minutieusement les cas d'atteinte à la liberté de la presse ;

- Insister sur la signature des contrats des journalistes avec leurs employeurs, par l'inspection du travail.

Il est à noter que le CT Maurice Kitoko, enseignant à l'université de Lubumbashi, Richard Mulumba, représentant provincial du CSAC, maître Jonas Mulumba, activiste des droits humains et Gaston Nyembwe, expert en question de sécurité au bureau conjoint des Nations-Unies pour les droits humains ont développé plusieurs sujets dans cet atelier.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



La BRALIMA (ex Brasserie de Léopoldville), filiale du Groupe Heineken, et sa marque phare, la Primus, célèbrent leur centenaire en cette année 2023 en République démocratique du Congo. 

C'est dans ce cadre que cette société brassicole a dévoilé, vendredi dernier, dans la ville de Kinshasa, la nouvelle identité visuelle de la Primus.

Dans sa nouvelle identité visuelle, la première bière brassée au Congo-Kinshasa garde les mêmes couleurs, principalement le jaune et le bleu, symbolisant la fierté nationale. Elle met aussi en avant les caractères moderne, rajeuni et frais mais aussi l'étoile d'excellence de la Primus. 

« La nouvelle identité de la marque Primus, toujours jeune depuis 1923, bière de qualité avec l'étoile qui communique surtout les couleurs de notre drapeau national que vous reconnaissez, couleurs de la fierté de la Primus qui a toujours été une fierté nationale. Qu'est-ce que c'est joli ? Qu'est-ce que c'est beau ? Vous allez voir qu'il y a une grande différence entre l'étiquette très encombrée qu'on a à l'extrême gauche et la nouvelle étiquette ici plus simplifiée, plus claire, plus rajeunie, plus lisible aussi pour les consommateurs. Primus, finalement, si on doit se résumer, c'est une Primus plus jeune, plus moderne et plus fraîche », a expliqué le directeur général de la BRALIMA, Victor Madiela. 

Cette nouvelle identité visuelle est accompagnée d'une campagne de communication dénommée "Epela" (que ça brille, ndlr) pour célébrer le centenaire de la Primus. Dans le cadre de cette campagne, la BRALIMA prévoit une communication médiatique et digitale, mais aussi l'organisation des kermesses pendant les vacances. 

Le DG de la BRALIMA a tenu à souligner que ce changement d'identité visuelle n'a aucune conséquence sur les prix de la bière. La bouteille de 50 cl garde son prix de 2000 francs congolais et celle de 72 cl se vend toujours à son prix habituel de 2500 francs congolais, a-t-il précisé.

Primus, bière inter-générationnelle

La BRALIMA se dit fière de voir que sa marque phare, la Primus, a survécu pendant 100 ans. À l'en croire, elle demeure importante car elle constitue un gros volume de vente sur le marché.

"Bien-sûr que dans la vie et le cycle d'un produit, il y a le lancement, le développement et le déclin. Mais sachez que, je n'étais pas là en 1923, la BRALIMA, en 1923, n'avait pas que Primus dans son portefeuille, il y avait d'autres produits. Et je pense que nous, BRALIMA, sommes très fière de voir qu'une marque comme Primus a survécu pendant un siècle. Il n'y a pas beaucoup de marques ici au Congo, et nous vendons encore un volume important de la Primus sinon on aurait laissé tomber", a souligné le DG Victor Madiela. 

La BRALIMA est la première brasserie en RD Congo depuis 1923. Elle compte 4 brasseries (Kinshasa, Kisangani, Bukavu et Lubumbashi) et une vingtaine de centres distribution. La BRALIMA a investi plus de 500 millions de dollars américains depuis 2008 et créé plus de 120.000 emplois directs et indirects. 

Prince Mayiro



La Confédération africaine de football (CAF) a choisi, lundi 15 mai, le quatuor arbitrale égyptien pour officier le match Gabon-RDC.

Prévue pour le 18 juin prochain à Franceville, cette rencontre compte pour la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique de Nations Cote d’Ivoire 2023, groupe I.

L’égyptien Amin Mohamed Omar sera au sifflet comme arbitre centrale.

Il sera assisté par ses compatriotes : Mahmoud Ahmed Kamel (Assistant I), Ahmed Hossam Taha Ibrahim (assistant II) et Mahmoud El Banna (assistant III).

Au match-aller, disputé au stade des Martyrs de Kinshasa, la RDC avait perdu à domicile sur le score d'un but à zéro.

Dans ce groupe, le Gabon même la barque avec 7 points, suivi du Soudan (6 points), Mauritanie (5points) et la RDC avec 4 points.

Le pays des Léopards doit gagner tous ses derniers matches pour espérer se qualifier à la phase finale de cette compétition de la CAF.

radiookapi.net/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles