Parti de Belgique pour rejoindre le Golfe et le Kuwait SC à l’été 2021, Dieumerci Mbokani s’apprête à effectuer le chemin inverse un an plus tard ! Libre de tout contrat, l’attaquant de 36 ans s’est en effet engagé samedi pour la saison en faveur de Beveren, 5e de deuxième division belge, indique la presse locale. Sa signature doit être officialisée dans les prochaines heures ce lundi une fois passée la traditionnelle visite médicale.

L’international congolais revient en terrain connu puisqu’il a effectué la majeure partie de sa carrière en Belgique, du côté d’Anderlecht à deux reprises, du Standard de Liège et d’Antwerp, avec qui il avait inscrit 14 buts en D1 en 2020/21.

afrik foot/CC



Le technicien congolais Florent Ibenge et son club Al Hilal Omdurman jouent le TP. Mazembe, vendredi 30 septembre, au stade de Kamalondo à Lubumbashi (Haut-Katanga).

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la préparation de leur match contre Young Africains de Dar Es Salam (Tanzanie), comptant pour la phase-aller les 16 de finale-aller de la Ligue des Champions de la CAF.

Florent Ibenge et ses poulains sont attendus, ce mercredi 28 septembre à Lubumbashi (RDC), soit deux jours avant cette explication, selon le communiqué du club soudanais.

Ce sera un match amical de plus pour les Corbeaux lushois après le stage de préparation à Ndola en Zambie.

Mazembe effectuera le déplacement de Kampala (Ouganda) pour tenter de défier Vipers SC en match aller des 1/16 de finale de la Ligue des Champions, de la CAF, fixé au 8 octobre prochain.

Radiookapi/CC



Le Football club Lupopo a, au cours d’une réunion du comité de coordination du FC Lupopo tenue ce lundi 26 Septembre, annoncé la décision de jouer ses matchs de la Coupe de la Confédération africaine au stade des Martyrs de Kinshasa.

En effet, en saisissant la Confédération Africaine de Football (CAF), le Saint Éloi Lupopo justifie ce choix par les travaux de rénovation du stade Kibasa Maliba de Lubumbashi aux normes de la FIFA et CAF, dont la fin est annoncée pour fin octobre.

Pour rappel, Lupopo va recevoir, le 8 octobre prochain, le club angolais de Sagrada Esperança, en match aller des 16è de finale de la Confédération.

En ce concerne les matchs du championnat national, le comité du FC Lupopo a décidé de les joeur du championnat national Ligue 1, au stade Kikula de Likasi (Haut-Katanga).

Gaël Hombo



Au terme d'une rencontre alléchante, le St Eloi Lupopo s'est incliné face à Wydad Athletic club de Casablanca sur une note de (2-1) au complexe sportif Mohamed Benjalloun.

Cueillis à froid, les protégés de Mohamed Mangassouba encaissent le premier but à la 17 ème minutes de la rencontre, les Cheminots égalisent à la 39 ème minute grâce à l'inévitable Jean-Marc Mundele d'une tête qui coupe la trajectoire. En deuxième période WAC, monte la pression et monopolise le ballon et profite d'une erreur défensive de Lupopo pour marquer le but de la victoire à la 83 ème minute de jeux.

Deuxième faux de suite pas de suite pour l'équipe chère au Président Kyabula Katwe, après la défaite contre Sporting club shabab (2-0), mais le bilan de cette préparation reste positif puisque l'équipe est à victoires sur cinq matchs joués.

Aggée Ecclésiaste



Confidences du chauffeur du Ministre :

Coup de tonnerre en plein nganda-bar de notre quartier d’en-bas. Le gérant est dans tous ses états, et il a sonné l’hallali de tous les compagnons de route et de lutte, parmi lesquels  les collègues ambianceurs. Ce gérant, bluffeur comme d’habitude, a écrit sur l’invitation affichée sur le comptoir que « vu la pression de l’actualité brûlante, vu l’urgence et la nécessité, l’ordre du jour sera communiqué sur place, à l’endroit habituel, à l’heure habituelle. »  Ce n’était un secret pour personne, surtout pas pour les cuiteurs, concernant l’ « endroit habituel ». Mais le mystère sur   l’ « ordre du jour »   avait de quoi surprendre : un nganda-bar n’est pas le lieu indiqué pour des messes basses…

Et pourtant, pour moi, entre d’une part, la corvée professionnelle et matinale au volant de la voiture ministérielle ; et d’autre part    la curiosité d’un rendez-vous au nganda-bar, j’ai choisi ce dernier. Pour une fois, j’ai privilégié le gérant plutôt que mon Ministre d’Etat. J’ai donc fait, comme dit un jargon de chauffeur, j’ai fait … route buissonnière.

L’ironie du sort a voulu qu’en pénétrant   dans le nganda-bar à l’heure du rendez-vous, j’ai croisé entre autres cuiteurs, l’un  parmi les plus familiers : un agent de la MONUSCO, un ressortissant sahélien,  en permission et en civil. Le quorum   atteint,   le   gérant a ouvert la séance ; il a branché   son enregistreur et les amplificateurs. A notre grande surprise, l’audition  nous a révélé un message cinglant : il s’agissait de la voix du Secrétaire général de l’ONU, Mr Antonio Guteres ;  ce dernier,« Cassandre » (comme l’a surnommé mon Ministre d’Etat), y  faisait publiquement le deuil des forces onusiennes au Congo, soldats  d’opérette   devant, d’après lui, l’ Armada         des rebelles à l’Est. Surprise et colère des clients du   nganda-bar. Legérant cherchait-il un bouc émissaire, il l’a trouvé facilement : c’était   l’agent de la MONUSCO, l’agent « monuscovite », comme nous l’appelions. Quelle tête de mort, pauvre agent   monuscovite,après la sortie fracassante du patron des Nations-Unies ! Le gérant lui, ne lâchait pas sa proie. L’objet de la rencontre s’est transformé en réquisitoire contre le pauvre « représentant » monuscovite, pourtant adepte adopté   au nganda-bar.

Gérant : « Toi, Monuscovite, que penses-tu des propos défaitistes de ton Chef Suprême, Guteres, « Gouterrestres » ?

Agent monuscovite : « Moi pas savoir. Moi   pas savoir ce monsieur-là ».

Gérant : «  Faux ! C’est ton patron. Lui ou toi, c’est pareil pour nous. Lui a parlé en ton nom : il dit que la Monusco est une armée naine, muette  face à des rebelles renégats. Une naine, une muette qui coûte cher, très cher. Ce sont des propos de démission ; c’est ta démission aussi »

Agent monuscovite : «  Moi amoureux du Congo, moi épousé Congolaise, épousé Kinoise. Ah ! Congo-Eloko-Makasi ! (Ah Congo-Métal- Inoxydable !). Ah ! Kin-Bopeto, Kin-Femme-Bio ! Ah ! Kin-Kiesse !Moi aime à mort Congo. Moi, votre beau-frère. Moi venir au Congo pour paix. »

Gérant :   « Assez de tes beaufréries ; assez de ta paix de sang. Tu as trahi le pays-beau-frère. Dégage ! »

… La palabre   prenait  une tournure incendiaire.  Comme alcool sur le feu. Je me suis interposé, en partie en solidarité  avec le collègue chauffeur, en partie avec un beau-frère, en partie avec un agent innocent, en partie avec un ami cuiteur.

… Mais avant de conclure, j’ai  tenu à rappeler à notre assemblée  ce qu’à ce propos, mon Ministre d’Etat a toujours dit, à savoir que « la faute n’était pas à autrui, à quelque bouc émissaire ; mais à nous –mêmes d’abord, le maillon faible ».

 YOKA  Lye



Le film documentaire dénommé “A buakama” (Le rejeté), du réalisateur Jeanpi Kabongo, est sorti à Kinshasa il y a quelques jours. Il revient sur 3 ans d’art thérapie au Centre Neuro Psycho Pathologique (CNPP) avec les patients souffrant de maladies mentales. Cela pour servir d’outil de sensibilisation, beaucoup plus de familles, à la prise en charge de ces patients qui sont rejetés pour la plupart.

Le film d’une heure est voulu comme une conversation entre le spectateur et les témoignages des uns et des autres. Sans voix narrative, il est mis en scène des membres des familles qui ont vécu avec des proches malades, des patients rétablis, des médecins, des infirmières et des artistes. Également des patients en réhabilitation sociale mais abandonnés au CNPP.

Une artiste de l’académie des beaux-arts témoigne tout au long du film, de sa propre expérience. Elle a rechuté à deux reprises avant de reprendre ses facultés normales. Elle est également l’exemple de la prise en charge familiale que le film veut faire voir car elle était suivie de près par ses parents et sa famille.

Les ateliers d’art thérapie au CNPP ont débuté en 2019, d’où est partie l’idée du film. Les artistes qui les ont tenus ont travaillé avec la catégorie des gens abandonnés par leurs familles et qui vivent des frais de l’hôpital, déjà à bout de souffle. Ces patients en route de devenir totalement stables, n’ont pourtant pas de familles ni de moyens pour rejoindre le train de vie de la société. D’où le titre du film “A buakama”.

« Ce qui est vrai est que les malades mentaux sont, d’une manière ou d’une autre, marginalisés, dans toutes les sociétés du monde. Notre souhait est qu’après avoir vu le film, que les gens évitent certains clichés. L’idée est que ce soit un outil de sensibilisation pour ce qui est des maladies mentales », a fait savoir Jeanpi Kabongo à la presse.

Dans les témoignages, des barrières culturelles sont évoquées pour justifier la marginalisation de ces malades mentaux. Il y a un regard différent de la société à leur sujet, aussi sur l’établissement qui s’en occupe, le CNPP et un regard méfiant même pour les corps médicaux qui s’en occupent. Ces derniers ont rappelé que la maladie mentale ne doit pas être considérée comme une mort sociale.

Emmanuel Nzongo, coordonnateur de l’Asbl Losa qui organise ces activités avec les patients, a indiqué que l’art, le dessin et la chanson, a permis aux malades de sortir d’eux-mêmes. Une patiente s’est même rétablie et s’est mariée par la suite.

« L’idée est de vulgariser cette expérience faite avec les patients pour montrer à la société que ces gens ne sont pas des damnés ou victimes de mauvais sort », a-t-il expliqué.

Le film “A buakama” a été projeté le 26 août dernier au CNPP et le 27 à l’académie des beaux-arts. Il émane du projet dénommé “Handicap Mental”, qui organise épisodiquement des ateliers d’art thérapie au CNPP avec les patients depuis 2019. Le film sera présenté dans les prochains mois à l’Université Libre de Bruxelles, en Belgique, avant de retourner à Kinshasa pour une tournée scolaire.

Emmanuel Kuzamba



La Belgique, à travers Pierre Yves Jeholet, ministre-président de la fédération Wallonie Bruxelles, veut renforcer sa coopération socio-culturelle avec la RDC. En séjour de travail à Kinshasa, il a indiqué, lors d’une conférence de presse, mercredi 21 septembre, que cette coopération est axée sur quatre (4) années, entre 2022 et 2026.

La Belgique considère la République démocratique du Congo comme le premier pays partenaire de sa coopération gouvernementale et un des partenaires les plus importants de sa coopération au développement. Cela, partant des relations historiques entre les deux pays. Ceci ne vient qu’amplifier cette entente bilatérale dans différents secteurs.

Sur les quatre années, le projet touchera différents secteurs dont l’éducation, le genre, l’économie, le sport et beaucoup plus la culture. S’agissant du dernier secteur, Pierre Yves Jeholet entend voir un programme très chargé et de qualité au niveau de la délégation Wallonie-Bruxelles en RDC. Il a émis aussi le souhait de voir davantage d’artistes faire le déplacement dans les deux pays pour des raisons artistiques.

Pour ce qui est de la délégation Wallonie-Bruxelles à Kinshasa, elle a inauguré, lundi 19 septembre dernier, un nouveau bâtiment avec des locaux modernes et spacieux, des salles polyvalentes, des salles de spectacles pour animer la vie culturelle et la vie académique congolaise. Le bâtiment est le troisième plus grand de la coopération belge dans le monde, après ceux construits en France et en Allemagne.

Le programme culturel devra donc s’enrichir davantage sur de nombreux vernissages des livres qui se font déjà, des cercles des écrivains, le prix littéraire Zamenga, les concours d'entrepreneuriat féminin, la projection des films, les jeudis critiques, les expositions et bien d’autres. La délégation Wallonie-Bruxelles tiendra également en début octobre, l’une de ses grandes activités, la Grande Rentrée Littéraire de Kinshasa.

Pierre Yves Jeholet a été reçu, mardi dernier, par le Premier ministre Sama Lukonde, dans son cabinet de travail, à la primature. Cette visite était une occasion de passer en revue les différentes questions liées aux relations de cette coopération socio-culturelle entre la RDC et la Belgique, à travers la Fédération Wallonie Bruxelles, afin de promouvoir l'inclusion sociale et le développement économique.

Emmanuel Kuzamba



La cinquième édition du prix littéraire Zamenga a connu ses vainqueurs lundi 19 septembre dernier. Dans une cérémonie qui était aussi celle de l’inauguration du nouveau bâtiment du centre Wallonie-Bruxelles, qui en est l’organisateur, les noms des dix (10) gagnants ont été dévoilés dans les deux catégories : adultes et junior ou élèves.

Bonheur Mutumba remporte le concours pour sa nouvelle dénommée “Dernier saut”. C’est le titre de l’anthologie qui sera éditée avec les neuf (9) autres lauréats ainsi que les élèves. Nzanzu Muhayrwa, Jessica Ntumba, Bénédicte Musuamba, Laurier Mukambilwa, Baby Mapanga, Vanessa Sada Balume, Yolbita Kisem, David Matasima et Gracien Bamenga sont respectivement lauréats de cette édition côté adulte.
 
Pour la section spéciale scolaire, Chloé-Marie Kitenge du Complexe scolaire Cardinal Malula est gagnante. Medi Bia Anne-Grâce du Lycée Motema Mpiko, Sage Kabala Lueya, Paola Farini Salama et Byenda Butaragaza font partie des lauréats.

La 5e édition du prix littéraire Zamenga a été lancée le 16 mai dernier et la soumission des candidatures s’est clôturée le 31 juillet. Le jury a reçu plus de 200 textes, selon les organisateurs.

À propos du Prix Zamenga

Ce concours littéraire est adressé aux Congolais de moins de 40 ans installé au pays ou à l’étranger. Ils soumettent un seul texte du genre littéraire nouvelle, de plus ou moins 5 000 mots, sur un thème libre ou proposé. Il est organisé par la délégation générale Wallonie-Bruxelles en RDC depuis 2017, dans le but de promouvoir le secteur littéraire, et d'honorer la mémoire de l'écrivain congolais le plus populaire, Zamenga Batukezanga.

Un jury, souverain de par ses décisions, composé d'écrivains et de personnalités du monde littéraire, sélectionne les 10 meilleurs textes et les 5 meilleurs pour les élèves, de façon anonyme, en fonction de la qualité, de l'originalité de la langue, du sujet ou du thème abordé et du style.

L’auteur Yannick Ethan Kaumbo avec sa nouvelle « Sous haute sécurité à Buluo » était vainqueur de la quatrième édition. Pour la section spéciale scolaire, l’élève Dilola Lamama Grâce, de la 5ème année secondaire au Complexe Scolaire Sagesse avait remporté le premier prix pour sa nouvelle « Nyota ya Congo ».

Les vainqueurs reçoivent des chèques allant de 1000 USD à 100 USD, du premier au cinquième. Les élèves reçoivent des cadeaux divers comme ordinateurs, téléphones, dictionnaires et des encadrements littéraires.

Emmanuel Kuzamba



Le championnat national de football de la RDC (VODACOM League I), pour la saison 2022-2023, démarre le 8 octobre prochain.

Tandis que celui de la Ligue 2 est annoncée pour le 22 du même mois.

La commission de gestion de la LINAFOOT a fait cette annonce, ce vendredi 23 septembre, à l'issue de sa réunion tenue à Kinshasa.

Pour cette saison, le format direct est maintenu avec 20 clubs.

Le football club Céleste de Mbandaka va jouer pour la toute première fois de son histoire le championnat de la Vodacom Ligue 1, après avoir terminé champion de la ligue 2 la saison dernière. Ce club du grand Équateur remplace le Racing Club de Kinshasa qui a terminé dernier au classement de la ligue 1 la saison passée.

Le calendrier de ce championnat est attendu dans les prochaines heures, annonce-t-on.

radiookapi.net/CC



Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata a indiqué que la question de droit de l’homme sera prioritaire au cours de la session de septembre.

Il l’a dit au cours de la retraite que la Commission permanente de droit de l’homme de la chambre basse du Parlement organise du 23 au 26 septembre, à Kisantu (Kongo-Central).

« L’Assemblée nationale accorde un intérêt particulier aux questions de droit de l’homme afin de s’impliquer pour une bonne protection et promotion des droits de tous les citoyens vivant en RDC et mettre fin à tous les cas de violation de ces droits », a déclaré André Mbata.

Avec l’appui du Bureau Conjoint des nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), ce forum de trois jours réunit les experts de l’ONU ainsi que ceux de la société civile congolaise.

A l’occasion, le directeur du BCNUDH, Abdoul Aziz Tshioye a souhaité que le Parlement soit la pierre angulaire du système de protection des droits de l’homme en RDC.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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