En séjour à Cotonou (Bénin), Paul Kagame déclara urbi et orbi, le samedi 15 avril, que le problème du Congo n’est pas le M23 qui n’est que la résultante d’autres problèmes non encore réglés depuis des décennies.
A l’en croire, une partie du Rwanda a été donnée au Congo lors de la Conférence de Berlin de 1885. Enfer et damnation !
Ainsi, des parties de notre pays seraient des territoires rwandais. C’est cela la cause de la guerre. Ce n’est plus la poursuite des FDLR qui posent une menace existentielle au Rwanda ? Ce n’est plus pour protéger d’un génocide les Tutsis vivant au Congo ? Stupeur et tremblements !
Mon ami qui est devenu fou s’écria : Qu’apprends-je ? Dors-je ? Rêve-je ? Même l’étonnement est étonné ».
En octobre 1996, au début du déclenchement de la guerre d’invasion par des mercenaires et des troupes hétéroclites de neuf pays africains, Pasteur Bizimungu, l’ancien président rwandais, affirmait aussi qu’il fallait revoir les frontières tracées lors de la Conférence de Berlin. Ainsi, il remettait en cause « l’œuvre civilisatrice » du Roi Léopold II ! Ils cherchent donc à « blakaniser » ou balkaniser le Congo ! Saperlipopette !
Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose… D’après l’historien Isidore Ndaywel, c’est le Congo qui a des terres à récupérer au Rwanda, et pas le contraire. Toute la partie occidentale du Rwanda appartient au Congo.
Pour ceux qui l’auraient oublié, à la mi-avril 2012, une mutinerie avait éclaté au sein de l’armée stationnée dans le Masisi. Les mutins, principalement Tutsis, fondent, le 6 mai 2012, le Mouvement du 23 mars (M23). Ils sont quelques centaines. Ils déclarent vouloir dynamiser l’application de l’accord de paix du 23 mars 2009 entre le gouvernement et l’ex rébellion du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple). Sa branche armée, ARC (Armée révolutionnaire du Congo), enregistra plusieurs succès militaires dont le summum fut la prise, le 20 novembre 2012, de la ville de Goma. Enfer et damnation !
Des pays occidentaux firent pression. Il y eut des menaces de sanctions contre les dirigeants rwandais et leur poursuite par la très politique CPI. Des fonds d’aides de 240 millions de dollars furent gelés. Le Rwanda retira alors son appui au M23. Des négociations furent entamées à Kampala. Mais le 30 octobre 2013, au cours d’une contre-offensive menée par les troupes congolaises et la Brigade d’intervention de la MONUSCO, le M23 fut défait.
Les mutins se réfugièrent en Ouganda et au Rwanda. Pour mettre fin définitivement au conflit, le gouvernement et la rébellion du M23 se retrouvèrent à Nairobi. Le 12 décembre 2013, deux documents qui concluent les pourparlers entamés à Kampala, y furent signés.
Dans la déclaration de Nairobi, le gouvernement s’engageait à mettre en place le programme de démobilisation, désarmement et réinsertion sociale des anciens rebelles et à présenter au Parlement un projet de loi d’amnistie.
Le M23 renonçait à son tour à la rébellion moyennant amnistie, libération des prisonniers, retour et réinstallation des réfugiés et des personnes déplacées internes, réconciliation nationale et remise des biens spoliés.
En novembre 2021, le M23 fut réapparu comme le sphynx qui renaît de ses cendres.
D’après mon ami qui sait tout, Kagame a ressuscité le M23 à cause de son ego démesuré. En avril 2021, le Congo et le Kenya avaient signé plusieurs accords de coopération dans plusieurs secteurs. En mai 2021, un accord fut paraphé avec l’Ouganda pour la réfection de quelques routes. En novembre 2021, l’armée ougandaise fut autorisée à combattre les ADF sur notre territoire. En décembre 2021, les deux pays signèrent un accord de coopération militaire.
Kagame a vu d’un mauvais œil ces rapprochements auxquels il n’avait pas été associé. Cela l’avait rendu furieux, car il se considère incontournable dans la Région des Grands Lacs. Il veut maintenir son hémogénie sur les autres et continuer à piller les ressources naturelles du Congo. Mais ce temps est à jamais révolu.
On dit chez nous que le monde va sa ronde, à chacun son heure.
GML
Il y a 33 ans de cela, le 24 avril 1990, le président du Zaïre qui deviendra 7 ans plus tard la République démocratique du Congo, Mobutu Sese Seko, décrète la fin du monopartisme. C'est le début d'un long processus de démocratisation. 33 ans après cette date, on reconnaît qu'il y a eu des avancées significatives, mais aussi des ratés.
Les 33 dernières années ont notamment été marquées par trois transitions et trois cycles électoraux. La première transition, sous la présidence de Mobutu, a duré sept ans. Cette transition s'est ouverte au moment où s'effondrait le bloc de l'Est sous la pression de la perestroïka et que le vent de la démocratie soufflait sur les pays de l'Afrique sub-saharienne.
Un forum national appelé Conférence nationale souveraine (CNS) a été organisé de 1990 à 1992 réunissant les représentants de toutes les couches de la population congolaise vivant au pays et à l'étranger pour trouver des solutions aux problèmes de développement auxquels le zaïre d'alors était confronté. Etienne Tshisekedi sera élu Premier ministre dans ce forum, mais ne réussira pas à achever son mandat à cause des conflits récurrents qui l'opposaient au président Mobutu.
La CNS a fini par laisser la place au Haut conseil de la République-Parlement de transition (HCR-PT) dont les animateurs étaient issus de la CNS.
La première transition a pris fin le 17 mai 1997. Ce jour-là, Laurent-Désiré Kabila, déjà maquisard dans les années 60, met fin aux trente deux ans de règne sans partage de Mobutu. La rébellion qu'il menait depuis octobre 1996 a bénéficié de l'appui de nombreux pays de l'Afrique des Grands Lacs.
Un an après son accession au pouvoir, les anciens alliés de Kabila lancent une nouvelle guerre dans l'est de la RDC en août 1998. Le pays est divisé en trois zones. Kabila meurt assassiné en janvier 2001, sans avoir eu le temps d'organiser les élections.
Joseph Kabila, son successeur, va ranimer les négociations de paix avec les belligérants. Un autre forum, le dialogue inter congolais, est organisé en Afrique du Sud. Une nouvelle transition de deux ans est entamée en juin 2003. Joseph Kabila est assisté de quatre vice-présidents dont deux ex-chefs rebelles, un opposant et un allié.
Prévue pour s'achever en juin 2005, la transition est prolongée d'une année. Le premier tour des élections présidentielles et législatives couplées est organisé le 30 juillet 2006, mettant fin aux différentes transitions lancées en 1990.
Trois cycles électoraux
En 33 ans, la République démocratique du Congo a organisé trois cycles électoraux : en 2006, 2011 et 2018.
Joseph Kabila remporte la présidentielle de 2006 avant d'être réélu 5 ans plus tard, soit le 28 novembre 2011, face à Etienne Tshisekedi, pour un second mandat. Ces élections n'ont pas reflété la vérité des urnes, selon l'Eglise catholique à travers le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya.
Joseph Kabila prête serment le 21 décembre 2011, Etienne Tshisekedi se lance dans le même exercice le 23 du même mois, soit deux jours plus tard. Chacun se réclame président élu. Un bicéphalisme s'observe, quelques députés nationaux, à l'instar d'Eugène Diomi Ndongala, ou encore Maweja, renoncent à leurs mandats de députés nationaux, estimant que c'est Etienne Tshisekedi qui a remporté haut la main cette course à la magistrature suprême.
Il fallait attendre 2018 pour que Félix Tshisekedi soit élu président de la République, lors du troisième cycle. Aujourd'hui, à quelques mois du quatrième cycle électoral, la République démocratique du Congo est minée par une guerre injuste lui imposée par le Rwanda, avec la complicité de quelques pays de la communauté internationale dont le silence surprend la planète entière, alors que leur attitude était toute autre lorsque la Russie a attaqué l'Ukraine.
Des ratés
Aujourd'hui, parmi les ratés, plusieurs Congolais regrettent que le processus démocratique tel que cela a été initié par la Conférence nationale souveraine n'ait pas été capitalisé. Pour eux, l'un des principaux ratés du processus de démocratisation lancé il y a 33 ans est le non respect des acquis de la Conférence nationale souveraine (CNS).
D'autres épinglent les guerres qui ont émaillé ces dernières années. Car, selon eux, la guerre interrompt le processus électoral, précisant que les contestations permanentes n'ont pas fait avancer la démocratie.
Pour d'autres encore, le non-respect des droits de l'homme a également caractérisé ce pays depuis la fin du monopartisme. Arrestations arbitraires, enlèvements, séquestrations, détentions illégales… ont porté une véritable entorse à la démocratie.
congo-press.com (MCP) / mediacongo.net / CC
Une délégation de la Société nationale d'assurance (SONAS) conduite par Michel Mukengere, conseiller juridique de cette entreprise de l'État Congolais, est arrivée à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, le mardi 25 avril 2023.
Se confiant à la presse locale au terme de la visite effectuée au Lycée Mwanga, Michel Mukengere a dit qu'il a été dépêché par sa hiérarchie dans cette ville pour assister les victimes de l'incendie.
« Nous avons été dépêchés par notre comité de gestion dirigé par Maître Clément Désiré Kabongo Moba, directeur général qui, entant que parent, ne pouvait pas rester insensible à ce qui vient d'arriver à nos enfants. Au-delà de l'aspect commercial que nous pouvons avoir dans les assurances, nous avons encore un devoir social que nous assumons (…) Nous sommes venus rassurer les papas, les mamans, vous mes frères et soeurs congolais, que votre assureur national sera toujours présents à vos côtés. Nous avons fait ce déplacement pour pouvoir joindre nos forces (ndlr, à celle) de l'équipe qui est déjà en place. Nous avons accepté de pouvoir nous joindre à cette équipe mise en place pour pouvoir apporter tant soit peu un soulagement à ces familles qui ont connu ce triste événement », a-t-il déclaré.
Plus tôt, cette délégation s'est réunie avec les ministres provinciaux de la santé, Espérant Muzakam, de l'Éducation, Alain Kantenga et des Affaires sociales, Nathalie Ngandu, pour évaluer l'impact de cette catastrophe.
Il convient de rappeler qu'un cas de décès a été enregistré suite à cet incendie qui s'est déclaré le lundi dernier au Lycée Mwanga, ont renseigné des sources officielles.
Marcelo Mfumu, à Kolwezi
La nouvelle de la mort de Maman Francisca Mobutu est tombée ce mardi 25 avril 2023, aux environs de 12heures, heure de Kinshasa.
La sœur aînée de l'ancien président de la République, Mobutu Sese Seko est décédée à Bruxelles à l'âge de 94 ans.
Cette information est confirmée par son fils, Didier Bolozi Bompoko Mboli.
Selon son tweet, Sur 7 enfants dont 6 hommes et 1 seule femme, Francisca Mobutu est la seule femme de la famille biologique du feu Marechal qui a survécu.
Aînée de sa famille, Maman Francisca Mobutu s’est occupée de ses frères, dont le Maréchal Mobutu, après la disparition de Maman Yemo. Elle a élevé ses frères avec amour et bonté à la satisfaction de toute la grande famille.
La famille biologique du feu Mobutu sollicite cependant l’implication personnelle et le sens légendaire du président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour le rapatriement du corps à Kinshasa, avant son enterrement à Gbadolite. Didier Bolozi Bompoko Mboli estime qu’il est important que le gouvernement Sama Lukonde apporte son réconfort et un soutien digne à la fa mille.
mediascongo.net/CC
Alesh a-t-il pris sa retraite musicale ? L’interrogation divise les congolais après la publication sur Instagram d’un message énigmatique qui serait semblable à un adieu. Tout porte à croire que le musicien congolais a laissé tomber le micro mais aucune déclaration officielle n’a encore été faite jusque là.
« Je reviendrai peut-être, peut-être que non, merci pour tout, ça été un plaisir », a écrit Alesh sur ses réseaux sociaux. Un message simple mais qui a suffi pour déchirer le cœur de la grande famille que s’est créé l’artiste sur toute la planète musicale.
Auteur de plusieurs tubes à succès, Alesh qui arbore jusqu’à preuve du contraire la maillot du musicien défenseur des valeurs morales pures est la source d’inspiration de tous es jeunes africains consciencieux. De la présidence de la République au citoyen le plus reculé du Congo, l’artiste ne fait jamais des concessions lorsqu’il faut recadrer avec amour.
Si s’avère que la publication de Alesh était une retraite, il va grandement manquer à ses mélomanes. Connaissant l’homme et son amour pour la RDC, qui sait s’il pourrait arborer la costume de député national ? Laissons le temps faire son magnifique travail. Alesh hier, Alesh aujourd’hui et Alesh pour toujours.
Gaël Hombo
Le Juge de la Cour d'appel de Kinshasa/ Gombe vient, à travers un Arrêt Exécutoire RCA 39.022 du 24 avril 2023, de confirmer l'œuvre du premier Juge, en faveur du Conseil d'administration de la SOCODA que dirige Jossart Nyoka Longo M'vula.
À en croire un juriste qui a parlé sous le sceau de l'anonymat, avec cet Arrêt Exécutoire de cette cour, c'est ici que prend fin le bras de fer entre l'équipe Nyoka Longo et celle de Blaise Bula.
Il convient de rappeler que, la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe avait rendu un jugement en faveur de l'actuel Conseil d'administration dirigé par Jossart Nyoka Longo, en date du 13 mars 2023, sous RC 124.306.
Ce jugement annulait l'assemblée générale des coopérateurs de la SOCODA Coop-ca tenue le 09 février 2023 suite à plusieurs irrégularités notamment la qualité de certains coopérateurs ayant participé à cette assemblée générale, et la qualité de la personne ayant convoqué cette assemblée générale sans se référer aux textes qui régissent la société.
Serge Mavungu
Le banc syndical et l'employeur de l'Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) ont signé un protocole d'accord, lundi 24 avril 2023, sanctionnant ainsi, la révision du traitement d'activités.
C'est dans la salle polyvalente Ogatha dans l'enceinte de la direction provinciale de cet établissement public que, l'employeur , la délégation syndicale nationale ainsi que les syndicats représentés à l'INPP, sous la présidence du directeur général de l'INPP Goldefroy Stanislas Tshimanga Muntuabo ont tenu leur réunion paritaire.
Il importe de souligner que ce protocole d'accord fait suite à une proposition faite par l'employeur, en date du 12 avril dernier, allant dans le sens d'octroyer un montant forfaitaire minimum à tous les cadres et agents.
" Après que la proposition soit réfutée par le banc syndical, la partie employeur avait résolu de mettre en place une commission mixte paritaire employeur banc syndical avec comme missions de mettre en application des conclusions de la révision bipartite du 12 avril 2023. Rassembler toutes les simulations sur le traitement salarial. Étudier la possibilité de la révision du traitement d'activité. Présenter une simulation consolidée au regard de l'assiette de l'établissement", informent les autorités de cet établissement.
Il faut noter que les deux parties se sont engagées, après " lecture et signature" de mettre en application ce protocole d'accord déjà à la paie du mois d'avril.
Fadi Lendo
Plus de 2654 cas de la maladie de rougeole ont déjà été notifiés dans le territoire de Mambasa, en Ituri, depuis le début de l’année 2023.
C’est ce que rapporte Mandela Musa Moïse, coordonnateur de la nouvelle société civile de Babila-Babombi qui indique que cette situation est due au relâchement des mesures d’hygiène, mais aussi à la non vaccination des enfants.
« C’est depuis le mois de Janvier que nous sommes en train de faire le monitoring avec certains médecins et infirmiers dans la communauté. Nous sommes dans plus de 2654 cas de rougeole. cela est observable aux enfants, devenus victimes de cette maladie virale » a-t-il fait savoir à POLITICO.CD, ce lundi 24 avril en précisant que plusieurs enfants sont morts de cette maladie faute de manque de soins.
Selon lui, plusieurs femmes recourent aux médicaments traditionnels pour tenter de soigner cette maladie mais en vain.
« D’autres enfants sont décédés et d’autres encore sont soignés partiellement par des médicaments traditionnels. Ces médicaments ne peuvent pas apporter une guérison totale de ces enfants qui sont aujourd’hui victimes de cette maladie. Nous avons enregistré plusieurs décès dans la communauté, voire même des adultes sont victimes de cette maladie, raison pour laquelle vous trouverez certaines mamans soigner leurs enfants avec des médicaments traditionnels avec le vin du rafia. Le fait pour ces enfants de ne pas bénéficier du vaccin pour lutter contre cette maladie, est aussi l’une des causes de cette maladie qui gangrène notre société », explique la société civile.
Ainsi, face à cette situation, cette structure citoyenne appelle les partenaires qui œuvrent dans ce secteur à voler au secours de ces enfants qui sont décimés par cette maladie virale.
Azarias Mokonzi, depuis Beni
Le ministre de la santé publique, hygiène et prévention, Samuel Kamba a fait le rapport de la situation sanitaire du territorial national congolais, lors de la quatre-vingt-quinzième réunion du Conseil des ministres de la République, vendredi 21 avril dernier, présidée par le Président de la République Félix Tshisekedi.
Dans son entame, le ministre a indiqué la création de l’Agence Congolaise de Réglementation Pharmaceutique (ACOREP) pour une couverture sanitaire universelle. Cet établissement public a pour mission de garantir une bonne santé aux congolais, indique le ministre Samuel Kamba. Cependant, l’enquête menée sur la qualité des produits pharmaceutiques indique que 60 à 80% des médicaments posent problèmes, indique-t-il.
Il a, par ailleurs, informé le Conseil de la tenue de la revue à mi-parcours du Projet régional de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies en Afrique centrale. Les objectifs de cette revue étaient notamment de confirmer la pertinence des objectifs de développement du projet (ODP) dans le contexte actuel du pays et d’évaluer les progrès réalisés et s’assurer qu’ils demeurent atteignables.
Dans un deuxième temps, le Conseil a été informé de la situation de la vaccination zéro dose. Car, actuellement, le pays compte environ 4 millions d’enfants zéro dose. Cette situation peut être à la base des plusieurs épidémies notamment la rougeole, la poliomyélite, etc.
Le ministre rassure cependant que tout est mis en œuvre pour d’abord renforcer la vaccination de routine, ensuite impliquer les gouverneurs des provinces dans toutes les activités liées à la vaccination et préparer une vaste campagne de rattrapage des enfants non vaccinés jusqu’à l’âge de cinq ans comme retenu au dernier Sommet de l’Union Africaine. Cela constituera également à impliquer les ministères de Communication et Médias, et ceux du secteur de l’Education afin d’accompagner activement ces dites campagnes.
Le Ministre de la santé a terminé ce deuxième chapitre en informant le Conseil de l’inauguration du Laboratoire de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Goma qui a eu lieu le 6 avril dernier.
Il a présenté, en dernier lieu, la situation épidémiologique dans le pays. Pendant que le Covid-19, le Monkey-Pox et la Méningite restent globalement maîtrisés, les efforts sont multipliés pour faire face au choléra et à la rougeole.
Il convient de souligner que le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
Odon Bakumba
Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé en télé-travail, vendredi 21 avril, la quatre-vingt-quinzième réunion du Conseil des ministres du gouvernement de la République, au cours de laquelle la question de l’évolution du processus vers la salubrité médiatique, a été entre autres abordée.
Dans son intervention au cours de cette réunion interministérielle, le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a présenté au Conseil les grandes lignes de l’évolution du processus vers la salubrité médiatique et a mis en exergue les défis à relever au regard des résolutions des états généraux de la communication et médias.
Il a indiqué que la promulgation de la nouvelle loi sur la presse est une avancée majeure pour laquelle tous les acteurs de ce secteur ont remercié le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi et aussi salué l’accompagnement du gouvernement.
« Ce cadre légal adapté à l’environnement et aux défis actuels de l’exercice de la liberté de la presse est une véritable fondation qui vient d’être posée dans le paysage médiatique Congolais », a indiqué le compte-rendu de cette réunion.
La première phase du contrôle de conformité administratif et documentaire des éditeurs des programmes et des sociétés de télédistribution amorcée en décembre 2021 pour la ville de Kinshasa a été bouclée. La Commission permanente instituée par arrêté ministériel a rendu les conclusions de ces travaux qui se présentent comme suit :
- Sur 98 éditeurs des programmes (chaînes de télévision) présents sur le bouquet public, seuls 64 ont satisfait aux exigences requises en la matière, soit 66%.
- Sur les 101 éditeurs des programmes présents sur les différents bouquets privés, seuls 20 ont satisfait aux exigences requises en la matière, soit 20%.
- Sur les 11 sociétés de télédistribution, aucune ne satisfait totalement aux exigences administratives et techniques requises ; et 10 chaînes émettent encore en analogique.
Une série de moratoires a été accordée, à partir du 21 juillet 2022, et plusieurs fois renouvelées afin de permettre aux concernés de régulariser leurs situations respectives.
Plus de 9 mois après, le ministère de la Communication et Médias s’est trouvé dans l’obligation de solliciter la prise d’acte par le Conseil afin de prendre des mesures telles que, la déconnexion d’Editeurs des programmes non en règle, après une dernière période probatoire de 15 jours, dès ce lundi 24 avril 2023, et la connexion de ceux qui le sont ; la déconnexion de ceux qui émettent encore en analogique, après une dernière période probatoire de 15 jours, dès ce lundi 24 avril 2023 ; la récupération desdites fréquences par le Ministère des PT-NTIC vise leur utilisation dans le cadre d’autres applications ; ainsi que l’extension de ce contrôle administratif et technique, dans une seconde phase, aux différentes radios et autres catégories des médias.
En outre, le ministre de la Communication et Médias a annoncé la transmission au gouvernement de l’avant-projet du décret portant statuts des journalistes œuvrant en République démocratique du Congo pour examen et approbation.
Patrick Muyaya a également rappelé au gouvernement la nécessité et l’urgence du financement du congrès extraordinaire statutaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) conformément aux résolutions des états généraux de la communication et médias. L’objectif poursuivi est de faciliter le travail de salubrité médiatique et de la construction d’une presse plus professionnelle, libre et économiquement viable afin de mieux contribuer au développement notre pays.