Le président Congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a présenté ses condoléances au peuple angolais après le décès de l’ancien président José Eduardo Dos Santos.
D'après une dépêche de la cellule de communication de la présidence consultée le samedi 16 juillet 2022 par 7SUR7.CD, Félix Tshisekedi a fait le déplacement de la résidence officielle de l'ambassadeur d'Angola, Miguel Da Costa, située dans la commune de la Gombe à Kinshasa, pour signer son message des condoléances.
De l'occasion, il s'est recueilli devant la chapelle dressée dans la salle diplomatique « Jango » après avoir procédé à la signature de son message dans le registre des condoléances.
Le successeur de Joseph Kabila Kabange a fait part à l'assistance de sa profonde douleur à la suite du décès, le 08 juillet dernier, de l'ancien président José Eduardo Dos Santos. Il est revenu sur le souvenir inoubliable de l'intervention de l'illustre disparu en République démocratique du Congo.
« C'est avec une grande tristesse et une émotion que j'ai appris le décès de Son Excellence José Eduardo Dos Santos, ancien président de la république d'Angola (...) Je relève que durant sa vie, le président Dos Santos Zedu, tel que l'avaient affectueusement surnommé ses compatriotes, n'a ménagé aucun effort dans son engagement pour l'émergence d'une Angola forte et prospère au sein d'une Afrique affranchie (...) La RDC se remémorera à jamais l'intervention décisive de son Excellence José Eduardo dans la sauvegarde de la ville de Kinshasa alors injustement agressée par le Rwanda », a écrit le président Félix Tshisekedi dans le registre des condoléances.
Et au 5e président de la République démocratique du Congo d'ajouter : « Aujourd'hui, soit près de deux décennies après ces événements, le souvenir de cet acte élogieux est d'autant plus vif au moment où la menace jadis annihilée a resurgi à l'Est de notre pays ».
Pour rappel, l'ancien président angolais José Eduardo Dos Santos est décédé le vendredi 08 juillet dernier à l'âge de 79 ans.
Jephté Kitsita
Denis Mukwege appelle le Procureur de la CPI à maintenir la situation de la République Démocratique du Congo (RDC) dans les priorités de son bureau « car des atrocités de masse défiant l’imagination et heurtant profondément la conscience humaine s’y passent au quotidien depuis presque 30 ans dans une indifférence choquante et un climat d’impunité presque généralisé ».
Il l’a dit dans un communiqué à l’occasion de la Journée de la justice pénale internationale qui commémore l’adoption du Statut de Rome, le traité portant création de la Cour Pénale Internationale (CPI).
« Depuis plus d’un quart de siècle, la RDC a fait l’objet de multiples guerres d’agression et divers pays tiers, notamment l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, continuent de téléguider divers groupes armés pour déstabiliser le pays et piller ses ressources naturelles et minières », a t-il dit avant d’ajouter: « C’est dans ce contexte qu’il y a lieu de rappeler à l’opinion publique internationale que les conflits qui ont ravagé la RDC sont les plus meurtriers depuis la 2e guerre mondiale. Les morts, les victimes directes et indirectes, les femmes violées, et les déplacés se comptent par millions, entrainant une catastrophe humanitaire très grave et plongeant la population congolaise dans un profond traumatisme ».
Fervent défenseur du rapport Mapping des Nations Unies publié en 2010 a cartographié 617 incidents les plus graves commis entre 1993 et 2003, il a noté que « personne ne peut dire que l’on ne sait pas ce qu’il se passe en RDC ».
« Ces crimes se poursuivent sans cesse et la Mission de maintien de la paix des Nations Unies opérant en RDC depuis plus de 20 ans y procède chaque jour, chaque mois, chaque année à un décompte macabre de graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui caractérisent le quotidien des Congolais. Ces crimes imprescriptibles ne peuvent rester impunis, y compris ceux commis actuellement au Nord Kivu par le M23 avec le soutien du Rwanda ».
Il a aussi remarqué que 20 ans viennent de s’écouler depuis l’entrée en vigueur du Statut de Rome, cependant, l’action de la CPI n’a abouti qu’à la condamnation de 3 miliciens pour des crimes commis exclusivement en Ituri. « Nous sommes pleinement conscients que l’Etat congolais a la responsabilité première pour poursuivre et juger les crimes commis sur son territoire mais, malgré les efforts de la justice militaire, nous pensons que les autorités nationales n’ont toujours pas la capacité pour relever les défis de l’impunité pour les crimes du passé et du présent. Nous exhortons donc le bureau du Procureur de la CPI à poursuivre ses enquêtes dans l’ensemble des Provinces affectées par les conflits, notamment dans les Kivus, et à adopter sans plus tarder une stratégie de poursuites visant à établir les plus hautes responsabilités dans la commission des crimes les plus graves commis sur le territoire de la RDC », a t-il ajouté.
Saluant la tenue de la Conférence sur la redevabilité pour les crimes commis en Ukraine qui s’est tenue à La Haye cette semaine, il a déclaré que « le temps est venu de mettre fin à l’humanisme à géométrie variable et aux doubles standards qui minent la crédibilité des institutions internationales et de reconnaître aussi aux Congolais leurs droits à la justice, à la vérité, à des réparations et à des réformes institutionnelles visant à garantir le non-renouvellement des atrocités. Il s’agit de la condition sine qua non pour briser le cycle de la violence et de l’impunité, et pour consolider l’état de droit, la démocratie et la paix au cœur de l’Afrique ».
actualite.cd/CC
Qui se sent morveux se mouche, dit-on. Jamais une personnalité politique en RDC n'a fait l'objet d'attaques en règle comme l'Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, Jules Alingete, depuis qu'il a reçu mission d'appliquer à la lettre les recommandations du Président de la République, Félix Tshisekedi , pour une lutte sans merci contre la corruption en République Démocratique du Congo.
Après avoir essayé en vain de le museler pour étouffer son combat, le réseau de syndicalistes des prédateurs de la République ne rate pas une occasion pour déstabiliser l'homme qui a permis l'assainissement des finances publiques en RDC et dont dépend la forte mobilisation des recettes qui ne glissent plus dans les poches d'individus véreux ayant longtemps été habitué à s'enrichir scandaleusement aux dépens des contribuables.
" Sevrés des fonds publics grâce auxquels ils manipulaient leurs propres compatriotes en se faisant passer pour des bienfaiteurs avec les résidus de l'argent public volé, la maffia des prédateurs a plusieurs fois multiplié des menaces de mort envers Jules Alingete qu'ils croyaient pouvoir ainsi écarter allègrement de leurs différentes chasses gardées dans les administrations et autres entreprises publiques", fait remarquer Thierry Monsenepwo, cadre de l'Union sacrée et président de la ligue des de la CCU.
Avant d'ajouter : " Imperturbable, Jules Alingete n'a de salut que dans le soutien total dont il bénéficie de la part du Président de la République qui ne lésine pas sur les moyens pour mettre à l'abri celui qui symbolise désormais la lutte implacable contre la corruption, principal cheval de bataille du Président Félix-Antoine Tshisekedi dans sa quête permanente de l'établissement de l'état de droit."
SUEURS FROIDES À L'UNIKIN
Après cette mise au point nécessaire, l'on peut maintenant comprendre les dessous de cartes de la campagne contre la haie d'honneur offerte à Jules Alingete à l'UNIKIN, à l'occasion du débat scientifique qu'il a animé le mardi 12 juillet dernier, devant la communauté savante de la colline inspirée.
Depuis près de deux mois maintenant, l'Université de Kinshasa (UNIKIN) a décidé de faire de la science le fondement de l'action publique par l'organisation hebdomadaire des conférences débats sur des grands sujets de société. Pour honorer les têtes couronnées choisies comme conférenciers, le service de sécurité civil de l'Université de Kinshasa ( ce n'est ni la police ni l'armée) a mis en place un protocole d'honneur à l'entrée de la salle de promotion, dans le but bien compris de mettre en condition les invités et de susciter les vocations auprès des étudiants. Ainsi le prix Nobel Denis Mukwege, le Ministre d'État Guy Loando, le Ministre José Mpanda de la recherche scientifique et Innovation Technologique ont-ils reçu les mêmes honneurs que ceux réservés à Jules Alingete. Et il en sera de même pour d'autres conférenciers à venir.
Maintenant, la question est de savoir pourquoi seule la haie d'honneur à l'Inspecteur Général des Finances, Chef de Service fait l'objet d'une campagne virale dans les médias mainstream ? La réponse est dans la question. Il faut déranger celui qui dérange. Et la stratégie consiste à chahuter la forme pour noyer le fond. Très affûté, le syndicat de détourneurs des deniers publics a trouvé une astuce consistant à tirer à hue et à dia sur le protocole afin de rendre inaudible le contenu des échanges entre Jules Alingete et le public académique. Mal leur en a pris parce que, tout comme à l'IFASCIC ou face aux leaders d'opinion (artistes musiciens, comédiens, journalistes), Jules Alingete a demandé à la plus grande institution universitaire du pays de s'approprier le combat tous azimuts de la lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics initiée par le Président de la République dans l'intérêt de tous. L'Inspecteur Général des Finances Chef de Service a établi une corrélation entre la lutte contre la pauvreté et la lutte contre les détourneurs et autres corrupteurs. Car lorsque le coulage de recettes est maîtrisé, l'assiette budgétaire augmente et permet en conséquence au Gouvernement de résoudre les différents problèmes sociaux auxquels le pays fait face. Avant la remise en selle de l'Inspection Générale des Finances par le Chef de l'État, la palme d'or du détournement des deniers publics revient, selon le constat fait par Jules Alingete, à la décennie 2010-2020. "Les gens volaient l'argent du contribuable en toute impunité comme s'il s'agissait d'une compétition", a dénoncé le Shérif national des finances publiques devant des scientifiques médusés suspendus à ses lèvres. Égal à lui-même, Jules Alingete a demandé à la communauté académique d'inverser la tendance en criant haro sur les détourneurs au lieu de les porter en triomphe lorsqu'ils pavoisent avec le fruit du détournement.
C'est ce discours fatal à une classe politique sclérosée composée en grande partie des détourneurs patentés que l'on a cherché à tout prix à noyer sous les flots d'une critique sensationnelle à travers les réseaux sociaux. Quoiqu'il en soit, il y a fort à espérer que si Jules Alingete continue sur sa lancée, la peur va à coup sûr changer de camp. Et ça sera le peuple d'un côté contre le camp des détourneurs dont la demeure sera la prison. La campagne de sensibilisation de l'Inspecteur Général des Finances Chef de Service a ceci de bénéfique qu'elle aide à déconstruire la mentalité consistant à faire de la politique le seul ascenseur social. La politique doit redevenir un sacerdoce bénévole au service du peuple. Et pour atteindre cet objectif noble, toutes les forces vives de la nation doivent être mises à contribution en vue d'inspirer la peur du gendarme aux voleurs putatifs. Et Jules Alingete de rassurer : "celui qui est derrière moi - entendez le Président de la République - est plus fort que tous les détourneurs et leurs syndicats". La victoire contre la corruption et le détournement des deniers publics devient à ce prix certaine.
opinion-info/CC
Les initiatives pour soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui ont une mission noble à la fois complexe et pleine des sacrifices ne cessent de se multiplier.
Tenez, la Dynamique Guylain Nyembo DGN-Kinshasa, sous la coordination de Bisimwa Zaina Irène, s'est déployée, ce samedi 16 juillet 2022, sur les principales artères de la Ville province de Kinshasa, en caravane motorisée et marche de soutien aux FARDC, une activité qui entre dans le cadre de l'accompagnement des actions du Commandant suprême des FARDC et chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Les membres de la DGN des quatre Districts que compte la Ville province de Kinshasa sont partis du Rond-point Magasin, à Kintambo et du Rond-point Victoire, de manière simultanée pour converger au Camp Kokolo qui a constitué le point de chute de cette marche.
Un autre temps fort de cette activité a été marquée par la remise des vivres constitués de plus d'une centaine de sacs de riz, farine de maïs et des bidons d'huile végétale, aux veuves des militaires par la coordinatrice de la DGN, Bisimwa Zaina Irène.
Touché par cet acte plein d'altruisme, le Colonel Botiti responsable du service social du Camp Kokolo a, dans mot d'accueil, remercié la DGN.
Il est à signaler que l'équipe du Bureau national de la DGN Lubumbashi, conduite par le conseiller en charge du social Privato Ilunga et le conseiller en charge de l'implantation et communication, Marcel Ntita a pris également part à cette marche.
Serge Mavungu
Le Premier ministre Sama Lukonde a fait part au conseil des ministres de ce vendredi de l'évolution des préparatifs des IXe Jeux de la Francophonie prévus en août de l'année prochaine à Kinshasa. M. Sama avait eu une séance de travail le 9 juillet dernier avec le comité du pilotage ainsi que la direction des jeux.
Ces deux instances "lui ont fait part des préoccupations pendantes notamment la problématique de la construction du village des athlètes".
"Après avoir dressé l'état des lieux de la question, le Premier ministre a tenu à rassurer ses interlocuteurs que le gouvernement s'acquitera de sa part pour garantir la réussite de ce grand rendez-vous culturel et sportif", dit le compte-rendu du conseil des ministres.
La Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie, Zeina Mina est arrivée à Kinshasa le mercredi 13 juillet dernier. Elle a été accueillie par le Directeur national adjoint chargé des technologies et de l’informatique, Freddy Ilunga Kadiata. L’objectif de sa mission est d’accompagner les travaux préparatoires des IXe Jeux de la Francophonie prévus du 28 juillet au 6 août 2023 à Kinshasa.
"Il s’agit d’une mission de transfert des compétences et non de constatation car nous sommes confiants que les travaux ont progressé et des commissions qui sont installées" a-t-elle indiqué avant de renchérir que " le Comité International est dans son rôle de créer des passerelles entre les experts internationaux et nationaux pour faire aboutir le projet des Jeux de Kinshasa au temps impartis". La mission de Zeina Mina s’étend du 13 au 23 juillet 2022.
Les jeux de la francophonie ont été attribués à la RDC le 2 juillet 2019 lors de la 108ème session du conseil permanent de la francophonie. Prévus en 2021, ils ont été reportés d’abord du 21 au 28 août 2022 suite à la pandémie de Covid-19 avant cette seconde chance.
actualite.cd/CC
La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) annonce l’appel à la candidature pour le poste de sélectionneur titulaire de l'équipe nationale A de la République Démocratique du Congo.
D'après un communiqué de l'instance faîtière du football congolais datant du vendredi 15 juillet 2022, le futur sélectionneur des Léopards aura pour mission principales : préparer les léopards A pour la poursuite des compétitions internationale, et l'impératif des résultats.
Il doit avoir les critères suivants : Être détenteur de la licence A CAF au moins pour les congolais ; Être détenteur de la licence UEFA pro pour les étrangers ; Être en activité mais disponible pour se consacrer entièrement à la sélection nationale ; Témoigner d'un savoir - faire et des compétences au football de haut niveau faire preuves d'une expérience d'au moins 5 ans justifiés par des bon résultats en équipe nationale ; Avoir une parfaite connaissance du football africain et congolais en particulier ; Disposer d'un bon carnet d'adresse au plan international ; Se soumettre aux textes réglementaires de la fecofa et collaborer étroitement avec la direction technique ; Résider à Kinshasa durant la période du contrat ; Faire preuves de bonne moralité de forte personnalité de rigeur et discipline, et Avoir une parfaite connaissance de la langue française.
Il sied de noter que, la durée du contrat sera liée aux objectifs assignés.
La FECOFA invite, en outre, les candidats intéressés à soumettre leurs candidatures rédigées en français au plus tard, le vendredi 22 juillet 2022 à 16h00 de Kinshasa, par courrier électronique ou déposer le dossier siège sise sur avenue de la justice N°31 commune de Gombe Kinshasa.
Rappelons que, le poste de sélectionneur de la RDC est resté vacant depuis le limogeage de Hector Cúper, suite aux manquements à ses devoirs d'entraîneur, notamment la non amélioration des performances de l'équipe nationale congolaise.
Plusieurs noms sont cités pour succéder au technicien argentin. Il s'agit donc de Gernot Rohr, Pitsho Mosimane, Claude Makelele et Daoula Lupembe.
Gratis Makabi
En conseil des ministres du vendredi 15 juillet, le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo a enjoint les ministres concernés d’œuvrer pour la viabilisation de la cité urbaine de camp Luka. Cette énième recommandation du Chef de l’Etat fait suite à sa descente effectuée dans ce quartier en mai dernier, dans le cadre de la relance des travaux de construction et de réhabilitation de quelques infrastructures dont le pont Lubudi.
Félix Tshisekedi a rappelé l’instruction faite à ses services pour diligenter une mission d’enquête auprès de la société nationale d’électricité (SNEL), afin d’évaluer les causes de la non-exécution du projet d’électrification de cette partie de la capitale, en dépit de la mise en disposition du matériel prévu à cet effet et de mobiliser tous les intervenants pour la relance du projet.
« Face au constat de la non-objection de l’Inspection Générale des Finances pour la reprise du projet en question, et la validation des études d’exécution de contractants par la SNEL, plus rien ne devrait bloquer la reprise des travaux », a martelé Patrick Muyaya dans le compte rendu de cette réunion hebdomadaire.
De ce fait, Il a chargé le ministère des Ressources hydrauliques et électricité ainsi que la SNEL, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que la relance des travaux d’électrification de camp Luka soit effective d’ici fin août 2022.
Dans le même registre, Tshisekedi a chargé la Régideso de planifier l’adduction d’eau potable dans ce quartier, avant d’inviter le ministre des Infrastructures et travaux publics en collaboration avec le gouverneur de la ville de Kinshasa à élaborer un plan d’aménagement pour rendre cette cité viable.
Déjà au mois de Mai 2022, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait lancé en pompe les travaux les travaux de la reconstruction de l’avenue cimetière, une artère principale du quartier camp Luka qui va relier à la commune de Selembao et ouvert à la partie Est de la capitale après la réhabilitation de sa principale avenue et l’erection des 3 ponts ( Sakombi, Maluku et Lubudi). Méga infrastructure de 100 mètres sur la rivière Makelele, le pont Lubudi sera la principale voie d’entrée du camp Luka dans la partie Est. L’avenue du Cimetière , longue de 1300 m avec ses trois ponts devrait relier les communes de Ngaliema à celles de Selembao, Bandalungwa, Bumbu,etc.
Selon les équipes techniques de l’Office des voiries et drainage (OVD), les travaux vont durer 6 mois et sont entièrement financés par le ministère des infrastructures et travaux publics.
Carmel NDEO
L'administrateur à la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Kimona Bononge, saisit par écrit le premier ministre, Sama Lukonde, pour dénoncer des menaces dont font l'objet les sociétés de télécommunications de la part de l'Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPTC) "au motif du non-respect des institutions publiques", au sujet de paiement des frais sur les services de télécommunications notamment SMS, appels et mégabytes.
Dans ce document consulté par la presse ce vendredi 15 juillet 2022, ce cadre de la FEC rappelle que les Télécoms avaient appelé au report du décret n°22/11 du 09 mars 2022 auquel fait suite ce paiement.
Selon lui, l'application de ce décret aura des impacts négatifs non seulement pour les sociétés de télécommunications mais aussi pour la population congolaise, car ce paiement entraînera des coûts supplémentaires estimés à 30% et le retrait de certains services offerts. À en croire Kimona Bononge, cela ne garantit pas le bon climat des affaires en RDC.
Ainsi, il appelle à la mise en place d'un cadre de dialogue constructif entre toutes les parties, en vue d'éviter des conséquences qui découleraient notamment du déploiement des réseaux, de l'entrave dans la mise en œuvre du programme national du numérique et du retrait de certains services offerts. Il faut noter que le Comité professionnel a introduit une requête en annulation dudit décret auprès du Conseil d'État.
(La correspondance de Kimona Bononge)
A Son Excellence
Monsieur le Premier Ministre (avec l’expression de notre haute considération)
à KINSHASA/GOMBE
DJSF/DF/DI/BL/F. 0990/2022
Concerne : Tension entre les opérateurs des télécommunications et l’ARPTC préjudiciable au climat des affaires/Décret n° 22/11 du 09 mars 2022 sur les prestations de l’autorité de régulation
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Nous avons l’avantage de saisir votre autorité à la suite des échanges de correspondances que nous enregistrons entre l’ARPTC et nos membres œuvrant dans le secteur de la téléphonie, au sujet de l’application du Décret n°22/11 du 09 mars 2022 fixant les modalités de calcul et les taux des revenus de prestations de l’ARPTC et ses mesures d’applications sur base desquels il est réclamé aux entreprises le paiement des frais sur différents services de télécommunications (SMS, Appels et Mégabytes).
De l’analyse de ces courriers, il ressort des propos menaçants de la part de l’autorité de régulation au motif du non-respect des institutions publiques par les opérateurs alors que ces derniers ont relevé à maintes reprises les impacts négatifs, non seulement pour les sociétés mais plus pour la population congolaise, en cas d’application de ces actes réglementaires. Cette situation demeure préjudiciable, à plusieurs titres, au bon climat des affaires et à la promotion des investissements.
Excellence Monsieur le Premier Ministre, nous voudrions attirer l’attention particulière du Gouvernement sur la nécessité, pour l’Autorité de Régulation de ce secteur, de garantir l’équité des prix, d’une part, et de promouvoir la participation du secteur privé, d’autre part et ce, conformément aux missions lui confiées par l’article 13 point 3 de la Loi n° 20/017 du 25 novembre 2020 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication.
Vous vous souviendrez qu’après la signature de ce Décret, les opérateurs avaient saisi votre autorité à travers une lettre de recours gracieux du 02 mai 2022 afin de solliciter le report de ce texte au regard de nouvelles prestations créées en faveur de l’autorité de régulation. Vouloir se faire rémunérer au titre de ces nouvelles prestations et interdire en même temps aux entreprises de revoir leurs tarifs en incorporant dans leurs coûts ces charges supplémentaires relève de la violation de la législation en matière des prix, laquelle garantit, du reste, le principe de liberté de fixation des prix suivant les charges encourues.
Fort malheureusement, en lieu et place de rencontrer les préoccupations soulevées par les opérateurs, le Ministre des PTNTIC décide de sanctionner ces opérateurs en leur notifiant à travers des arrêtés, des pénalités en millions de dollars américains pour non-paiement des présumées factures de l’ARPTC.
Aussi, nous sommes consternés de l’obstination de l’ARPTC qui, comme si les sanctions du Ministre ne suffisaient pas, a enclenché une procédure de recouvrement forcé de ses factures auprès d’un opérateur, la Société AIRTEL. Acte que nous dénonçons avec véhémence.
Cette situation de superposition des réclamations de paiement des factures par voie de recouvrement forcé d’un côté, et des pénalités de l’autre, mais dont le fondement légal est mis en cause pour plusieurs raisons, constitue la base de la détérioration du climat des affaires dans ce secteur stratégique pour l’émergence des services numériques, considérés comme l’un des leviers de la croissance économique du pays par le Chef de l’Etat.
Il sied de relever à l’attention de votre Autorité que les résultats de l’étude publiée par l’entreprise spécialisée ICT indiquent que le paiement de ces nouveaux frais entrainera globalement des coûts supplémentaires estimés à un minimum de 30% que les revenus des opérateurs ne pourront absorbés, sinon ils doivent se décapitaliser. De même, pour certains services offerts par les sociétés, ces coûts supplémentaires sont de loin supérieurs aux taxes du Trésor Public et aux prix actuellement pratiqués par les sociétés.
Au demeurant, la démarche de la Fédération vise à sensibiliser votre autorité sur la nécessité urgente de mettre en place un cadre de dialogue constructif entre toutes les parties, en vue d’éviter les conséquences qui découleraient, notamment de la suspension du déploiement des réseaux, de l’entrave dans la mise en œuvre du programme national du numérique et du retrait de certains services offerts. Un climat des affaires apaisé pour l’attrait des investissements dans ce secteur crucial de la vie nationale en dépend.
Vous remerciant pour l’attention que vous accorderez à la présente, nous vous prions d’agréer, Excellence Monsieur le Premier Ministre, l’assurance de notre considération distinguée.
KIMONA BONONGE
Cc : - SEM le Président de la République, Chef de l’Etat
(Avec nos hommages les plus déférents)
- SEM le Ministre d’Etat, Ministre du Plan
- SEM le Ministre des PT-NTIC
- M. le Président de l’ARPTC
- M. le Coordonnateur la CCA
- Membres (télécoms)
Le sélectionneur national des Léopards A’ de la République Démocratique du Congo (RDC) a rendu public une liste des 44 joueurs en prélude des préparatifs pour la double confrontation face aux Sao du Tchad pour le compte des éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations (Chan), Côte d’Ivoire 2023.
Mais bien avant ces deux rencontres prévues le dimanche 28 août au Cameroun pour l’aller et le dimanche 4 septembre pour le retour à Kinshasa, les Fauves congolais vont disputer deux matchs de fixation face aux Diables Rouges du Congo/Brazzaville. Ce sera le mercredi 27 juillet à Brazzaville et le dimanche 31 juillet à Kinshasa. Le rassemblement démarre ce dimanche 17 juillet.
La liste des 44 joueurs se présentent comme suit:
GARDIENS
MUKAWA YVES (FC LUPOPO)
SIADI BAGGIO (TP MAZEMBE)
MUBOBO ISRAEL (CS DON BOSCO )
LUNANGA JACKSON (AS DAUPHIN NOIR)
DEFENSEURS
EBUELA STEVEN (AS MANIEMA)
ISSAMA MPEKO (TP MAZEMBE)
KASEREKA APIANOME (DCMP)
IKOYO IYEMBE (DCMP)
BOKA ISSAKA (FC LUPOPO)
LUZOLO NSITA (TP MAZEMBE)
EBUNGA SIMBI (AS VCLUB)
MANGINDULA HENOCK (DCMP)
LITA DEMANI (FC LUPOPO)
MONDEKO ZATU (TP MAZEMBE)
BEYA HERVE (CS DON BOSCO)
SIMETE TABORIA (AS MANIEMA)
MWIMBA ISALA (AC RANGERS)
NTAMBWE KALONJI (TP MAZEMBE)
MFINGI MAGEMA (AS VCLUB )
KAMBO ALIFE (FC RENAISSANCE)
MILIEUX
MASASI AMEDE (TP MAZEMBE)
NSUNDI CHRISTIAN (DCMP)
MUKOKO TONOMBE (TP MAZEMBE)
MIKA MICHE (FC LUPOPO)
ZEMANGA SOZE (TP MAZEMBE)
MUTUMOSI ZILU (AS VCLUB)
MOKONZI JONATHAN (FC LUPOPO)
LIKONZA GLODY (TP MAZEMBE)
NGIMBI MERCEY (TP MAZEMBE)
KIKASSA MERVEILLE (AS VCLUB)
TUMBA EXAUCE (US TSHINKUNKU)
ATTAQUANTS
BOLA LOBOTA (FC LUPOPO)
KINZUMBI PHILIPPES (TP MAZEMBE)
LILEPO MAKABI (AS VCLUB)
MPIA NZENGELI (AS MANIEMA)
MBALA TSHITAN (FC RENAISSANCE)
BUTOTO KAMANA (SM SANGA BALENDE)
IKANGALOMBO KAPELA (DCMP)
MAYAMBA OBED (AS VCLUB)
TSHAL MUSANS PRINCE (FC LUBUMBASHI SPORT)
KABWE WA BANTU (AS VCLUB)
KATULONDI JOYCE (DCMP)
MAKUSU MUNDELE (FC LUPOPO)
BOSSU NZALI (TP MAZEMBE)
Michel TOBO
La Cour de cassation va se décider le 21 juillet pour juger ou non Matata Ponyo, l'ancien Premier ministre et ses co-accusés, ancien ministre des Finances, Patrice Kitebi et le gérant d'Africom, Krobler Christo.
A l'audience publique de ce jeudi 14 juillet, cette Cour a pris en délibéré les exceptions sur son éventuelle incompétence et l'irrecevabilité de l'action du ministère public soulevées par les parties prévenues, après la réplique et l'avis négatif émis par le ministère public contre ces exceptions.
Les conseils des prévenus reviennent sur leurs exceptions devant la Cour constitutionnelle.
Ils rappellent l'arrêt du 15 novembre dernier qui a vidé, selon eux, cette affaire de son contenu, étant donné que cette haute juridiction dont les arrêts sont opposables à tous s'était déclarée incompétente et qu'aucune autre juridiction ne peut plus juger leur client.
« Il n'y a pas eu de réquisitoire préalable sollicitant la levée d'immunité du sénateur », déposent leurs avocats.
Pour les conseils de Patrice Kitebi, leur client est privé de son droit de double degré des juridictions.
Quant à la partie Krobler Christo, ses conseils arguent qu'il est justiciable de la Cour internationale d'arbitrage qui serait déjà saisie de cette affaire et dont le contrat est extra-étatique répondant du droit international.
Dans sa réplique, le ministère public évoque les articles 19 et 164 de la Constitution pour justifier la compétence de la Cour de cassation et son action conforme à la loi. Il s'appuie sur le principe de l'unicité du ministère public avec celui près la Cour constitutionnelle.
''Matata n'a plus d'immunité. Il avait déjà fait l'objet d'un réquisitoire. Ayant décliné sa compétence, cependant l'arrêt du 15 novembre est resté muet sur le juge naturel du sénateur," soutient le ministère public.
radiookapi.net/CC