Guy Bandu Ndungidi est le nouveau gouverneur de la province du Kongo Central. Il a été élu ce lundi 9 mai lors du deuxième de l’élection organisée à l’Assemblée provinciale. Sur les 41 députés qui ont pris part au vote, il a obtenu 33 voix contre seulement 8 pour son challenger, la sénatrice Nefertiti Ngudianza. 

Lors du premier tour de cette élection, qui a eu lieu le vendredi dernier, les deux candidats avaient obtenu chacun 10 voix. Au total, vingt-deux (22) candidats étaient sur la ligne de départ dont Eugène Diomi Ndongala, Déo Nkusu, Ne Muanda Nsemi entre autres.

Guy Bandu, membre de l’Union pour la nation congolaise (UNC) était porté par l’Union sacrée de la nation. Il succède à Atou Matubuana démis de ses fonctions en décembre 2020.

L'autre second tour dans la province de Tshopo, s'est soldé par la victoire de Tony Kapalata au bénéfice de l'âge selon l'article 170, Alinéa 3, de la loi électorale qui stipule que : "en cas d'égalité au second tour, la liste dont le candidat est plus âgé remporte le scrutin". En effet au terme de ce deuxième tour, Mr Tony Kapalata et Mme Nikomba Madeleine ont eu chacun 14 voix sur 28 votants.

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Les gouverneurs des provinces du Kongo central et de la Tshopo vont être élus ce lundi 9 avril, au second tour. Ils vont s’ajouter aux 12 autres gouverneurs élus vendredi 6 mai.  Par la suite, les 14 nouveaux gouverneurs seront investis. Une investiture qui devra être précédée cependant de quelques préalables, notamment, les réclamations et les contestations des résultats provisoires par certains candidats lésés par le déroulement de vote. 

Selon l’article 171 de la loi électorale, après l’élection de gouverneur et vice-gouverneur, le procès-verbal des opérations conforme au modèle établi par la CENI est dressé séance tenante en quatre exemplaires. Il porte la signature des membres du bureau de dépouillement et des témoins présents. Une copie est transmise à la Cour administrative d’appel du ressort, une autre est remise aux témoins. L’original est transmis au Bureau de la CENI pour publication des résultats provisoires. 

Réclamations et contestations 

En cas des réclamations et contestations, l’Article 172 stipule qu’elles sont portées devant la Cour administrative d’appel du ressort qui statue, sans frais, dans les sept jours de sa saisine. Le dispositif de l’arrêt est signifié à la CENI, au candidat ou à son mandataire et au bureau provisoire de l’assemblée provinciale. 

La CENI à son tour le transmet au Président de la République qui va investit par ordonnance les gouverneurs et les vice-gouverneurs de province élus, dans un délai de quinze jours conformément à l’article 198 de la constitution. 

Avant d’entrer en fonction, le gouverneur présente à l’assemblée provinciale le programme de son gouvernement. 

Lorsque ce programme est approuvé à la majorité absolue des membres qui composent l’assemblée provinciale, celle-ci investit les ministres. 

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Les Forces politiques et sociales, à savoir CALCC (Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo), MILAPRO (ministère des Laïcs protestants), FCC (Front commun pour le Congo),  LAMUKA etc. avaient décrété un sit-in devant le Palais du peuple pour exiger entre autres un large consensus autour des réformes électorales. Mais la police veillait.

Les quelques manifestants furent dispersés sans ménagement. Pour mieux habiller leur discours et ratisser large, ils comptaient aussi protester contre la hausse des prix des denrées alimentaires, dénoncer l’incapacité à mettre fin à l’insécurité à l’Est, désapprouver les négociations à Nairobi entre le gouvernement et les groupes armés, exiger le remboursement de l’argent perçu au titre de RAM (Registre des appels mobiles).

Au fait, le procès relatif à la perception du RAM s’est ouvert ce 2 mai au tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe. Saperlipopette !

Comme si cela ne suffisait pas, le CLC (Comité laïc de coordination) a publié à son tour, le 1er mai, un document dans lequel, il affirme qu’un effort doit être fait pour aboutir à un minimum de consensus afin de garantir la crédibilité des élections. Tout en restant vigilant, le CLC encourage le Chef de l’Etat à prendre l’initiative et la classe politique à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, la loi électorale en cours de discussions à l’Assemblée nationale fut engendrée par le G13 (Groupe de 13 personnalités politiques et de la société civile)  après une large consultation de la classe politique et de la société civile. Un consensus s’était dégagé à l’exception du FCC qui n’acceptait pas des discussions en dehors des institutions.

Mme Jeanine Mabunda qui présidait l’Assemblée nationale, avait rejeté la démarche du G13 sur les réformes électorales. Qu’est-ce qui fait donc courir aujourd’hui tout ce beau monde ? Faire et défaire demeure toujours un sport national.

A l’approche de 2023, beaucoup estiment que le statu quo convient parfaitement et se renient. Enfer et damnation !

Ils veulent pousser à la convocation d’un dialogue national, ce qui débouchera sur un gouvernement d’union nationale d’une durée de deux ans. Soit le temps nécessaire pour piller les caisses de l’Etat et faire face aux dépenses des campagnes électorales. Les élections seraient ainsi repoussées à 2025. Enfer et damnation !

Ceci n’expliquant pas cela, pendant que le cardinal Fridolin  Ambongo fulmine avec véhémence des reproches contre le gouvernement, l’église catholique se porte mal au Congo. Le malaise provient du fait que le cardinal dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. George Bernard Shaw disait : Il y a des gens qui réussissent à cacher même leur hypocrisie.

Le point culminant a été atteint avec la décision de la conférence épiscopale de la République démocratique du Congo (CENCO) en ce début du mois d’avril. Il avait été demandé à tout prêtre catholique ayant un rejeton à abandonner la soutane et à aller s’occuper de sa progéniture. Stupeur et tremblements !

A contrario de M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, l’abbé Aimé Lusambo, curé de la paroisse Saint François de Sales, faisait des blagues sur cette décision tout en le sachant. Mal lui en prit. Il fut illico presto suspendu de ses fonctions, le privant ainsi de juteuses offrandes ! Malheur par qui le scandale arrive dans l’Eglise !

D’après mon ami qui sait tout, le célibat des prêtres fut décrété en 1074 par le pape Grégoire VII pour des considérations purement matérielles. Il fallait protéger les biens de l’église face aux droits de succession de la progéniture. Les biens des prêtres devaient impérativement rester dans l’église après leur mort.  Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.  Bref, passons !

La recherche du consensus serait donc juste un motif pour retarder les élections de 2023. On dit chez nous que le pied gauche marche toujours à gauche.

GML



La FIFA a examiné le recours déposé par la Fédération Algérienne de Football suite à la rencontre entre les Fennecs et le Cameroun datant du mois de mars. Battus et non qualifiés pour le Mondial au Qatar, les Verts avaient pointé du doigt plusieurs décisions litigieuses de la part de l'arbitre et avaient demandé à rejouer ce match. L'instance dirigeante du football mondial a tranché. Sans surprise, le match ne sera pas rejoué.

Jour J. Pendant trois semaines, l'Algérie a retenu son souffle. En effet, tout le pays gardait un infime espoir de participer à la Coupe du Monde 2022 qui se déroulera au Qatar entre novembre et décembre prochain. Infime car les Fennecs n'étaient officiellement pas qualifiés pour le tournoi. Après s'être imposés 1 à 0 face au Cameroun lors du barrage aller (25 mars), les Verts ont été battus 2 à 1 au stade Mustapha-Tchaker de Blida le 29 mars dernier au cours d'une rencontre au scénario cruel. Menés 1 à 0 suite à l'ouverture du score de Choupo-Moting, les Algériens avaient égalisé lors des prolongations par l'intermédiaire d'Ahmed Touba (1-1, 118e).

Une élimination douloureuse face au Cameroun

Virtuellement qualifiés, les Fennecs étaient tombés de haut deux minutes plus tard puisque Karl Toko Ekambi avait inscrit le but de la victoire 2 à 1 (120e). Une réalisation qui valait cher puisqu'elle comptait double avec la règle du but à l'extérieur et qu'elle envoyait le Cameroun au Mondial. Au tapis, les coéquipiers de Riyad Mahrez étaient inconsolables, tout comme leur entraîneur Djamel Belmadi, effondré à terre. Le temps de reprendre ses esprits, le sélectionneur s'était présenté en conférence de presse et avait chargé l'arbitre de la rencontre, Monsieur Gassama.

«Je le dis aujourd’hui sans peur : ces arbitres ne respectent pas notre pays, a tonné le sélectionneur. Ils viennent ici, voient notre travail et ne nous respectent pas (…) Ces deux dernières années, je n’ai pas vu un seul arbitre qui ne soit pas agressif quand tu viens lui parler. Je ne cherche pas d’excuses, ce sont des faits.» Quelques heures après, les deux hommes s'étaient retrouvés à l'aéroport Houari-Boumediène d'Alger. Belmadi, qui devait prendre un vol pour rentrer chez lui, était tombé nez à nez avec l'arbitre gambien, qui était d'ailleurs à deux doigts de se faire lyncher par de nombreux supporters présents là-bas.

La FAF a contre-attaqué

Le sélectionneur de l'Algérie, lui, en a avait profité pour régler ses comptes, le traitant d'arbitre "malhonnête". Toujours remonté, Belmadi était surtout touché par l'absence de son équipe au Qatar, un pays où il vit et où il a connu ses premiers succès en tant que coach. Comme lui, la Fédération Algérienne de Football n'a pas digéré cette non-qualification. Tant et si bien que le 31 mars, soit trois jours après le choc Algérie-Cameroun, elle a décidé de demander à rejouer la rencontre estimant que l'arbitrage avait été litigieux puisque deux buts avaient notamment été refusés.

«La Fédération algérienne de football informe que la réclamation qu’elle a introduite auprès de la FIFA sera soumise à la Commission de discipline pour examen et décision le 21 avril 2022. Pour rappel, cette réclamation concerne le match-retour des barrages de la Coupe du monde – Qatar 2022 ayant opposé l’Algérie au Cameroun le 29 mars dernier à Blida». Les joueurs comme le staff et la FAF attendaient donc avec impatience cette date pour être enfin fixés. À l'approche de cette date justement, la Fédération Algérienne, qui implose en coulisses, a décidé de mettre un coup de pression.

La FIFA a tranché

Elle a publié un communiqué de presse en expliquant que «cette demande est motivée par le fait que le dossier de réclamation introduit s’appuie sur un argumentaire et des considérations techniques liées à l’arbitrage qui nécessitent un examen de la part d’une structure spécialisée». Pour être plus précis, la FAF souhaite que sa réclamation soit orientée vers la commission d'arbitrage selon Le Buteur. Le média algérien explique d'ailleurs que «la FAF veut jouer la carte des enregistrements de la "boîte noire"», c'est-à-dire qu'elle veut que les enregistrements de la VAR et des échanges entre Mr. Bakary Gassama et les arbitres allemands soient dévoilés afin de faire la lumière sur certaines zones d'ombres et des décisions litigieuses.

Prête à se défendre jusqu'au bout, la FAF peut compter sur les supporters des Verts, prêts eux aussi à mouiller le maillot. Il y a quelques jours, plusieurs fans des Fennecs sont allés manifester devant le siège de la FIFA à Zurich avec des masques à l'effigie de Samuel Eto’o (président de la Fecafoot) et de Bakary Gassama, l'arbitre du match qui est soupçonné de corruption. C'est donc dans ce contexte particulièrement tendu que la FIFA a tranché. Et l'instance du football mondial a décidé ne pas donner suite au recours de la FAF. Malgré sa tentative, l'Algérie ne participera pas à la Coupe du Monde 2022. Le dossier est clos.

Dans un communiqué publié ce samedi matin, la fédération algérienne de football (FAF) a annoncé avoir reçu une réponse laconique de la FIFA. « Nous regrettons, que selon vos appréciations, les décisions des arbitres aient pu influer négativement sur le cours de la rencontre. Nous avons pris bonne note des éléments de votre courrier et nous pouvons d’ores et déjà vous garantir que l’ensemble des incidents survenus pendant le match ont été examinés avec soin par les deux arbitres vidéo, conformément aux Lois du Jeu et du protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage », a expliqué la FIFA dans sa réponse. Un communiqué froid qui met fin à toutes contestations possibles.

Thomas Varin | Dahbia Hattabi



Le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi s'est imposé ce dimanche difficilement à la Renaissance sportive de Berkane (1-0). Lancé à la 87ème minute en remplacement de Jephté Kitambala, John Bakata, transfuge du cercle sportif Don Bosco, a délivré les corbeaux dans le temps additionnel en inscrivant son premier but de la compétition.

Le TP Mazembe a peiné avant d'arriver à bout du club de Florent Ibenge. Le gardien Maroc IKBA aura été celui qui a bloqué les occasions des Englebertois.

Des occasions nettes obtenues à domicile, la dernière passe, la finition a manqué aux corbeaux qui ont buté sur le portier Marocain avant d'inscrire le seul but de la rencontre. A la 68ème par exemple, AKBI, gardien de la Renaissance sportive de Berkane fait un arrêt spectaculaire. Sur un centre de Philippe Kinzumbi et la tête de Glody Likonza entré en cours de jeu va trouver là parade du portier Marocain.

De même à la 72ème minute, deux autres grosses occasions loupées par les joueurs de Franck Dumas. Dans une contre attaque lancée par Djo Issama Mpeko qui remet au point de penalty Ngimbi Mercey, celui-ci seul, est court sur l'action. Philippe Kinzumbi qui récupère la balle en la glissant sur Kouame qui voit sa frappe s'envoler.

L'acte 2 est annoncé à Berkane. Florent Ibenge, Chadrack Muzungu et ses coéquipiers ont l'obligation de gagner avec l'écart de plus d'un but pour espérer se qualifier en finale de la Coupe de la confédération.

José Mukendi, à Lubumbashi



Didier Budimbu a, lors d'un meeting populaire organisé ce samedi 7 mai 2022 à Kinshasa par le parti politique Autre Vision du Congo (AVC) dont il est l'autorité morale, vanté les réalisations et prouesses du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en 3 ans de gestion.

À en croire ce membre du Gouvernement Sama Lukonde, le président Tshisekedi a fait en peu de temps (3 ans ndlr), ce que d'autres leaders politiques n'ont pas pu réaliser après 18 ans ou 32 ans de règne en République démocratique du Congo.

Pour appuyer son argumentaire, Didier Budimbu, qui est ministre des Hydrocarbures, a notamment évoqué la gratuité de l'enseignement de base, l'augmentation du Budget de l'État chiffré à plus de 10 milliards de dollars américains et l'instauration de l'État de droit.

"Depuis que le chef de l'État est aux affaires, ce qu'il a déjà fait en 3 ans, beaucoup ne l'ont jamais réalisé en 18 ans ou 32 ans. Je ne fais que dire la vérité. En moins de 3 ans, notre budget a atteint 10 milliards USD. Regardez les autres et vous verrez qu'en 3 ans, leur budget n'avait même pas atteint 1 milliard", a affirmé Didier Budimbu. 

Par ailleurs, Didier Budimbu a souligné qu'un pays détruit pendant plus de 50 ans ne peut pas être reconstruit totalement en 3 ans.

"On a cru en un Congo nouveau et nous croyons toujours en un Congo nouveau. Ce Congo nouveau est encore possible et est en train de se mettre en place petit à petit. Un pays qui a été détruit pendant plus de 50 ans, est difficile à relever en seulement 3 ans. Mais nous sommes dans le bon, nous sommes sur la bonne voie avec Fatshi Béton [Félix Tshisekedi ndlr]", a-t-il martelé. 

Au cours du même meeting, l'autorité morale de AVC, memebre de l'Union sacrée de la Nation, a annoncé que Félix Tshisekedi sera le candidat de son parti à l'élection présidentielle de décembre 2023.

Il convient de noter que le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a pris part à cette manifestation. Dans sa prise de parole, il a appelé les militants de l'AVC à s'aimer et à se ranger derrière Didier Budimbu et le président Tshisekedi. 

Jephté Kitsita/CC



Dans une conférence de presse d'avant match animé ce samedi 7 mai 2022 à Lubumbashi, l'entraîneur de l'équipe de Tout Puissant Mazembe Englebert s'est dit déterminé pour affronter les marocains de la Renaissance Sportive Berkane en demi-finale aller de la Coupe de la Confédération.

Le français Franck Dumas a soutenu que sa philosophie reste la même comme c'était le cas en quart de finale de la Coupe de la Confédération.

« Les joueurs ont bossé dure depuis le début de saison pour ça. Donc, je reviens sur ce que je disais, on ne va pas changer notre philosophie, on ne va pas changer notre vision. Que ça soit en quart ou en demi-finale, on va l'aborder de la même façon. Ce sont les conséquences qui sont différentes. Comme je disais, la détermination est totale, il y a une marche encore à monter ici, c'est une grande marche. Mais on s'est préparé pour ça depuis pour aller le plus loin possible. Ce n'est pas maintenant qu'on va faillir », a-t-il déclaré.

Par contre, le coach de TP Mazembe a toutefois regretté le nombre limité des fanatiques autorisé à accéder au stade de Kamalondo. Il a souligné que « son seul ami pour cette rencontre sportive c'est le résultat ».

« On va jouer et ce qui est dérangeant pour moi ce qu'on aura que 5.000 personnes. C'est dérangeant parce que les joueurs ont besoin des supporteurs, on a besoin d'un stade plein. C'est plus agréable et on se sent cette ferveur donc à nous d'être le bon représentant et meilleur représentants du Congo », a-t-il souhaité.

Rappelons que le club marocain de l'entraîneur Florent Ibenge de RS Berkane, est arrivé à Lubumbashi dans la soirée du jeudi 05 mai dernier. Elle va affronter le TP Mazembe dans son stade de Kamalondo le dimanche 8 mai 2022 pour un match comptant pour la demi-finale aller de la Coupe de Confédération.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Florent Ibenge, l'entraîneur de l'équipe de la Renaissance sportive de Berkane s'est dit confiant à quelques heures de la rencontre contre le Tout-Puissant Mazembe Englebert en match aller de la demi-finale de la Coupe de Confédération.

Dans une conférence de presse d'avant match tenue ce samedi 07 mai 2022 à Lubumbashi (Haut-Katanga), le coach Ibenge a souligné que ses joueurs vont tout faire pour gagner ce match pour bien se positionner au match retour à Berkane au Maroc.

« On va donner la meilleure image possible de nous-mêmes et pour ne pas galvauder au Mach retour. Que ça soit nous ou Mazembe, on a envie d'aller en finale. On va jouer notre chance à fond. Donc, ce match va se jouer aussi en deux parties, il ne faut pas que la deuxième partie pour nous soit déjà foutue ici. Donc, on sait qu'on est à Mazembe, ils ont un avantage de leur terrain avec tous les résultats qu'ils ont fait. Ça va être un match compliqué mais on va l'aborder avec beaucoup d'envie et beaucoup de joies parce qu'il faut qu'on mesure que ce n'est pas chaque année qu'on joue une demi-finale d'Afrique », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, l'entraîneur de la Renaissance sportive de Berkane a estimé que l'essentiel de cette rencontre sportive est la qualification.

Concernant le championnat de la République démocratique du Congo qui est en pause, Florent Ibenge a souligné que Mazembe, son adversaire, a peut-être un problème de rythme mais pas de la fraîcheur comme c'est le cas avec la Renaissance sportive de Berkane.

« Mais l'essentiel dans tout ça c'est de se qualifier. Donc on va tout faire pour faire le meilleur match possible, le meilleur résultat possible. Le fait que Mazembe ne joue pas le championnat, ça leur procure de la fraîcheur. Ils ont de la fraîcheur, ils n'ont peut-être pas le niveau de la compétition d'un match toutes les semaines mais ils ont beaucoup de fraîcheur contrairement à nous. Nous on joue tous les trois jours et on est dans une région enclavée. Mazembe a peut-être un problème de rythme, nous on n'a peut-être un problème de fraîcheur. Ça se compense et on ne va pas chercher d'excuse et vous le connaissez de ce côté là », a-t-il renchéri.

Rappelons que le français Franck Dumas de TP Mazembe et le congolais Florent Ibenge de RS de Berkane vont se croiser le dimanche 08 mai 2022 au stade TP Mazembe de Lubumbashi pour la demi-finale aller de la Coupe de Confédération Africaine.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Richard Kazadi Kamba, nouvel évêque du diocèse de Kolwezi dans la province du Lualaba, a été consacré le samedi 7 mai dernier.

À l'occasion de cette consécration épiscopale, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a offert deux jeeps dont l'une de marque Land Cruiser et l'autre de marque Prado ainsi qu'une enveloppe de 50.000 dollars américains au nouveau patron de l'église catholique dans cette partie du Congo-Kinshasa.

À en croire le représentant du chef de l'État, Théophile Tshulumba, qui a procédé à la remise de ce cadeau, ces moyens de locomotion ont été disponibilisés pour faciliter la mobilité de l'évêque.

Théophile Tshulumba a fait savoir que c'était la première fois que le Président Tshisekedi fasse un tel geste dans un diocèse.

En outre, il a indiqué que le chef de l'État compte sur les capacités managériales de cette autorité ecclésiastique pour renforcer l'unité de tous les congolais vivant au Lualaba.

« Le chef de l'État compte sur ses qualités et plus encore sur vos capacités managériales pour renforcer le partenariat entre l'État et l'église de Kolwezi, renforcer l'unité des enfants de Dieu et aux côtés du gouvernement provincial, renforcer l'unité de tous les congolais vivant au Lualaba. Cela pour qu'enfin vous puissiez réaliser ensemble des projets et œuvres pour le bien-être de nos compatriotes de Kolwezi et de toute la province », a dit le représentant du président Tshisekedi.

Il sied de souligner que Fifi Masuka Saïni, vice-gouverneure de ladite province, a de son côté, octroyé une autre jeep à ce souverain pontife.

Marcelo Mfumu depuis Kolwezi



Le cardinal Fridolin Ambomgo, également archevêque de l'archidiocèse de Kinshasa a, ce samedi 7 mai 2022, réhabilité dans ses fonctions le curé de la paroisse Saint François de Sales, l'Abbé Aimé Lusambu.

Le Doyen du Doyenné de Saint François de Sales avait été éloigné de ses offices ecclésiastiques après qu'une vidéo de lui ait fuité sur les réseaux sociaux, dans laquelle on le voit tenir une bouteille d'alcool en main, menacant tout celui qui osera prendre l'initiative de lui ôter sa soutane.

"On veut me retirer la soutane. Où veulent-ils donc que j'aille alors que toute ma jeunesse et ma vie je les ai consacrées à Dieu ? Si j'ai 4 ou 5 enfants, comment vais-je les élever dans la mesure où le décompte final n'existe pas dans ce que nous faisons ? Je connais l'un parmi eux qui a 4 enfants. A-t-il été suspendu ? Peut-être il faudra à notre tour qu'on écrive au pape pour qu'il le suspende. Tout celui qui va oser toucher à ma soutane, nous allons nous mêler les pinceaux", avait menacé le prêtre dans cette vidéo.

La chancellerie de l'archevêché de Kinshasa avait invité le "peuple de Dieu" à prier pour lui pendant l'enquête.

"En attendant l'aboutissement des enquêtes, le peuple de Dieu est invité à porter Monsieur l'Abbé Aimé Lusambu dans ses prières", avait écrit le secrétaire chancelier le 21 avril dernier.

La genèse de cette affaire qui avait fait grands bruits à Kinshasa était la session ordinaire de l'assemblée plénière de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), tenue à Kinshasa du 2 au 3 mars 2022. A l'issue de cette rencontre, les évêques étaient montés au créneau concernant le cas des prêtes qui ont des enfants, en violation du droit canonique.

Bienfait Luganywa

A Propos

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Ali Kalonga

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