Le Tout-puissant Mazembe a été battu et éliminé par la Renaissance Sportive de Berkane que dirige Florent Ibenge, sur le score de 4 buts à 1, le dimanche 15 mai dernier, au stade de Berkane lors de la demi-finale retour de la coupe de Confédération de la CAF.

Malgré sa victoire au match aller à Lubumbashi (1-0), le club de la RDC n'a pas su résister face aux oranges du Maroc. Mené au score dès la 10e minute, Mazembe a égalisé toute suite grâce à Philippe Kinzumbi (11') et a maximisé ses chances de qualification avec ce but marqué à l'extérieur.

Sauf que les corbeaux ne vont réussir à tenir que pendant 68 minutes du match avant de céder et encaisser le 2e but (L. Naji 79') après l'expulsion du défenseur zambien de Mazembe, Tandi Mwape (64'). 

Toujours en position d'être qualifié malgré mené (2-1), le seul dernier représentant de la RDC aux compétitions continentales va perdre sa qualification à la dernière minute du match en concédant le pénalty (88') avant d'encaisser encore le but du K.O au temps additionnel (90+6).

Ce score lourd n'a pas reflété l'image de la rencontre gâchée par l'arbitrage tendancieux en faveur de RS Berkane, déplore Mazembe sur son site.

"...L' arbitre a apporté le coup de grâce à Berkane, en oubliant d’expulser le joueur qui frappa Kinzumbi. Puis en sifflant des fautes imaginaires du TPM, le réduisant à 10 en montrant du rouge à Tandi Mwape, ce qui permettait aux  oranges  de pousser encore plus fort", a-t-il écrit

Et d'ajouter : "Le referee (l'arbitre) a totalement perdu le contrôle du match dans les dernières 20 minutes allant consulter la VAR pour accorder un penalty très discutable mais surtout pour faire croire qu’il restait impartial".

Florent Ibenge jouera sa 4e finale d'une compétition continentale en 9 ans, après les deux finales (Ligue des Champions 2014 et coupe de Confédération 2018) perdues avec Vita Club, une finale du CHAN 2016 remportée avec la RDC, ainsi que cette finale avec le RS Berkane qui affrontera Orlando Pirates d'Afrique du Sud, le 20 mai prochain au stade Godswil Akpabio au Nigeria

Gede Luiz Kupa

Au cours de la cinquante-troisième réunion du conseil des ministres, tenue vendredi 13 mai 2022, les problématiques liées à la circulation routière dans la ville province de Kinshasa ont été planchées par les membres du gouvernement congolais.

Répondant à l’instruction du Président de la République donnée lors de la Réunion du Conseil des Ministres du 06 mai dernier, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Daniel Aselo, a fait le point sur la stratégie du Gouvernement pour régler le problème des embouteillages. Il a été, selon le compte-rendu consulté par POLITICO.CD, complété par le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement.

Parmi les causes endogènes des embouteillages attachées au comportement des
usagers de la route, le gouvernement a évoqué le non-respect ou l’ignorance du Code de la Route entrainant l’indiscipline dans la circulation routière, les tracasseries par les policiers de la circulation routière et les agents de contrôle du Gouvernement provincial.

Cependant, le gouvernement a noté que l’état de délabrement très avancé des chaussées, le mauvais état de la voirie et l’insuffisance des routes principales et secondaires comptent parmi les causes exogènes de ce phénomène.

« Dans une ville où le réseau routier est moins important que le nombre de véhicules et où les réseaux fluvial et ferroviaire sont quasi-inexploités, il est difficile que la population échappe à des embouteillages », fait remarquer le gouvernement.

Ainsi, afin de palier à ces difficultés de la mobilité et assurer la fluidité dans la circulation routière à Kinshasa, le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a préconisé quelques mesures suivantes :

1. Le désengorgement des 22 points noirs de trafic identifiés à travers la ville ;
2. L’aménagement des carrefours, espaces de stationnement et signalisation routière ;
3. La régulation et l’inspection de la circulation notamment en modernisant le registre
   des véhicules par l’enregistrement électronique, en produisant de nouveaux permis de conduire avec puce et en équipant la police des portiques mobiles et terminaux ;
4. La coordination de la prévention et la sécurité routières ;
5. La relance du train urbain de Kinshasa dans les différents tronçons;
6. L’encadrement du phénomène Motos-Taxis et ses corollaires ;
7. Le soutien des projets innovants tels que les Téléfériques ou métro aériens, le transport urbain sur le fleuve de Kinshasa à Maluku et la construction de Tramway.

D’après le gouvernement, un travail de sensibilisation devra aussi accompagner toutes ces mesures pour s’assurer du respect du Code de la Route et des agents de l’ordre commis à la régulation de circulation routière.

Serge SINDANI