Les violons ne s'accordent pas toujours entre l'Assemblée nationale et le Sénat au sujet de la convocation du congrès devant aboutir à la désignation du juge constitutionnel pour le compte de la composante parlement en remplacement du juge Polycarpe Mongulu, décédé au mois d'avril dernier.

Le président de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso, invite son homologue du Sénat, Bahati Lukwebo, à favoriser la tenue du congrès. À l'en croire, la résolution prise par le Sénat, désignant le sénateur Louis Mbonga comme candidat au poste de juge constitutionnel n'est pas conforme aux textes et aux lois de la République.

« Je tiens de prime abord à attirer votre attention sur le fait que la résolution que vous me transmettez a été prise en violation flagrante non seulement des dispositions de l'article 158, alinéa 1er de la constitution de la République, mais aussi et surtout de l'article 42 du règlement intérieur du congrès, seule instance parlementaire appelée à trancher sur cette question. C'est d'ailleurs dans cette optique qu’à la suite de l'instruction du Président de la République, Chef de l'Etat, parvenue à nos deux Chambres, le 13 mai courant, nos deux bureaux se sont réunis le 19 mai 2022 et convenus de commun accord de la tenue du Congrès en date du 23 mai 2022. Cependant, force est de constater que vous retenez par devers la décision ainsi que le communiqué conjoint, tous deux relatifs à la convocation dudit Congrès, sans aucune explication compréhensible ni une quelconque raison convaincante », déplore Christophe Mboso dans une correspondance adressée à son homologue du Sénat dont une copie est parvenue à la presse.

Et de poursuivre :

« Je tiens à vous exprimer, au nom des honorables députés et du mien propre, toute notre désapprobation vis-à-vis de ce genre de pratique non républicaine qui ne permette nullement la parfaite collaboration interinstitutionnelle entre nos deux Chambres et ne reflète guère la sincérité de nos rapports. Dès lors, puis-je vous prier, dans l'intérêt supérieur de la nation, de favoriser la tenue du congrès afin qu'il puisse se prononcer sur le dossier sous-examen ».

Initialement prévu pour ce lundi 23 mai, le congrès devant aboutir à la désignation d'un juge constitutionnel pour la composante du parlement a été reporté. Du côté du Sénat, l'on accuse la chambre sœur d'être à la base du blocage en cherchant à violer l'équilibre institutionnel en République Démocratique du Congo.

Pour la chambre haute du parlement, seul le candidat du Sénat qui doit remplacer le juge Polycarpe Mongulu d'autant plus que Polycarpe Mongulu était promu à la Cour constitutionnelle tout en étant sénateur en fonction.

Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte.

À l'heure actuelle, la Cour Constitutionnelle compte 6 juges à savoir le juge Wasenda N'songo Corneille, le juge Mavungu Jean-Pierre, Nkulu Kilomba, le juge Bokona Wiipa Bondjali, la juge Kalume Alphonsine et le juge Kamuleta Badibanga Dieudonné.

Clément MUAMBA



L'international congolais, Chancel Mbemba Mangulu et le FC Porto ont battu Tondela (3-1), le dimanche 22 mai 2022, en finale de la Coupe du Portugal.

Titulaire, le défenseur central de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo a disputé l'intégralité de la rencontre.

Les dragons glanent leur 18ème trophée dans cette compétition, et signent un doublé cette saison après avoir remporté pour la 30ème fois le championnat du Portugal.

Notons que, Chancel Mbemba n'a pas toujours renouvelé son contrat avec le FC Porto.

Quatre ans après son arrivée de Newcastle pour un peu moins de 5 Millions d'euros, l'axial âgé de 27 ans pour quitter les champions du Portugal librement au mois de juin prochain. Les clubs les plus intéressés seraient Lyon et Milan.

Gratis Makabi



L'ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, appelle à l'application des résolutions issues du Forum sur l'unité et la réconciliation des Katangais clôturé le dimanche 22 mai 2022.

Il a fait cet appel à la fin de ce forum à Lubumbashi dans le bâtiment Hypnose en présence de plusieurs jeunes venus l'écouter.

« Ce qui est important est la cérémonie de l'unité du Katanga. C'est-à-dire, nous tous nous avons les résolutions. Ce qui est important, c'est l'application de ces résolutions et vérifier si ces résolutions sont mises en pratique. C'est ça l'important. Tout ce que l'église a dit, l'important dans tout ça c'est ce que nous allons faire », a-t-il déclaré à la presse.

Par ailleurs, le sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange qui s'est exprimé en swahili, a appelé les jeunes qui sont majoritaires en République démocratique du Congo, à faire le suivi des résolutions du forum sur l'unité et la réconciliation des Katangais.

« Voilà pourquoi je demande à vous tous, les jeunes ici, vous êtes tellement nombreux que nous, c'est qui compte aussi c'est de voir vous les jeunes, nos futurs remplaçants, de faire le suivi pour l'application de ces résolutions. Félicitations aux Abbés et l'archevêque pour l'organisation et la tenue de cette cérémonie », a conclu l'ex-chef de l'État congolais dans un bref discours demandé par les jeunes.

Joseph Kabila était accompagné de Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque métropolitain de Lubumbashi. Dans ce forum qui a vu Moïse Katumbi et Joseph Kabila se serrer les poignées de mains, les participants ont demandé entre autres aux autorités du pays l'uniformisation nominale de 4 provinces pour une dénomination du Katanga. Ils se sont aussi engagés à vivre dans la fraternité, l'unité et la concorde dans le respect des différences.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



La Banque africaine de développement (BAD) a débloqué une aide globale de 1,5 milliard de dollars pour prévenir une crise alimentaire sur le continent africain du fait de la guerre en Ukraine, a annoncé lundi son président à la presse.

"Ce plan de 1,5 milliard de dollars sera utilisé pour aider les pays africains à produire de la nourriture et à le faire rapidement", a déclaré le président de la BAD Akinwumi Adesina, avant l'ouverture des Assemblées générales de l'institution financière qui débutent lundi à Accra. 

Ce plan d'aide, approuvé vendredi par le conseil d'administration de la banque, vise à "augmenter la production de blé, de maïs, de riz et de soja" sur le continent "afin de compenser la perte d'approvisionnement due à la guerre en Ukraine", précise un communiqué de la BAD.  

De nombreux pays africains sont fortement dépendants des importations de blé d'Ukraine et de Russie. Selon la BAD, le prix du blé a grimpé de plus de 45% en Afrique depuis le début de la guerre en Ukraine. Les prix des engrais ont eux augmenté de 300%, et le continent est déjà confronté à une pénurie d’engrais de 2 millions de tonnes.

Selon la Banque, ce plan doit bénéficier "à 20 millions d’agriculteurs africains, qui recevront des semences certifiées et des technologies pour produire rapidement 38 millions de tonnes de denrées alimentaires". 

Le plan servira également à proposer des prêts "pour la fourniture à grande échelle d'engrais aux grossistes et agrégateurs", et à soutenir les réformes politiques agraires dans les pays du continent.

La guerre en Ukraine affecte durement les économies africaines, déjà très fragilisées par les conséquences de la pandémie de coronavirus, et la communauté internationale s'inquiète de risques de famine dans certains pays africains, touchés par une forte sécheresse ou par des conflits.

La situation est particulièrement préoccupante au Sahel, où jusqu'à 18 millions de personnes seront confrontées à une grave insécurité alimentaire au cours des trois prochains mois.

Mais aussi du sud de l'Ethiopie au nord du Kenya en passant par la Somalie, où la Corne de l'Afrique fait face à une sécheresse qui alarme les organisations humanitaires, avec près de 20 millions de personnes menacées par la faim.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



Les participants au Forum sur l'unité et la réconciliation des Katangais appellent les autorités politiques de la République démocratique du Congo à libérer certains Katangais dont l'ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Daniel Ngoy Mulunda, arrêtés pour leurs opinions politiques.

Dans leurs recommandations lues dimanche 22 mai 2022, par le père Jean Nyembo, rapporteur de l'Assemblée Épiscopale de la province ecclésiastique de Lubumbashi qui a organisé cette rencontre des trois jours, les participants ont aussi exigé la fin des flux migratoires qui d'après eux, perturbent l'ordre social.

Voici les recommandations dont une copie est parvenue à la presse :

1. La création d'un cadre permanent de concertation des résolutions des conflits entre filles et fils du Katanga, un conseil d'arbitrage de réconciliation ;

2. La création de la mise en place d'une commission spéciale du Katanga pour les questions de développement intégré et d'investissement du Katanga ;

3. La création d'un centre d'études et de recherche Katangais.

Aux filles et fils du Katanga, le forum recommande sur l'unité et la réconciliation des Katangais a noté :

1. De donner le meilleur d'eux-mêmes afin d'accomplir pleinement leurs rôles pour le développement de l'espace du Katanga et de la République démocratique du Congo ;

2. De faire leur, le serment de Muzée Laurent Désiré Kabila de ne jamais trahir le Congo et de s'engager à ne jamais trahir le Katanga ;

3. De préserver l'unité du Katanga et de résister contre toutes menaces à l'identité katangaise d'où qu'elle vienne ;

4. De garantir la maîtrise de l'espace politique, socioéconomique et culturel du Katanga par les Katangais ;

Aux autorités politico-administratives du Katanga, les participants recommandent :

1. De mettre fin à toutes les milices constituées des partis politiques. Ainsi, nous en appelons de manière pressente à nos soeurs et frères Bakata Katanga et à toute autre groupe armée de déposer les armes ;

2. De prendre sans délai des édits pour la protection et la cartographie des terres agricoles coutumières ;

3. D'œuvrer en vue de favoriser l'avènement rapide du fédéralisme dans notre pays ;

4. D'initier une loi devant aboutir à l'uniformisation nominale de toutes les provinces issues du démembrement du Katanga en mettant en exergue la dénomination Katanga comme l'avait déjà suggéré les évêques membres de l'Assemblée Épiscopale de la province Ecclésiastique de Lubumbashi ;

5. D'arrêter toute spoliation et de se poser à toute prédation tant interne qu'externe de nos terres.

Aux autorités nationales :

1. De mettre fin aux flux migratoires massifs opérés sans aucun respect de la dignité humaine et perturbant l'ordre social et public ;

2. La libération des soeurs et frères Katangais en état d'arrestation pour leurs opinions politiques dans un esprit de réconciliation nationale ;

3. De créer des conditions de retour au pays et dans notre province des soeurs et frères injustement traqués et contrés à l'exil ;

4. De réserver l'octroi des zones d'extraction artisanale des minerais en priorité aux populations locales autochtones, propriétaires ancestraux des gisements miniers conformément à l'esprit de code minier révisé de 2018.

Il est à noter que la lecture des recommandations a été suivie par une poignée des mains symbolisant la réconciliation entre l'ancien président Joseph Kabila et l'ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi en présence de l'archevêque métropolitain Fulgence Muteba.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



L'international Congolais, Moustapha Ava Dongo est rentré, à Kinshasa, depuis plusieurs jours, après avoir été libéré par la formation belge de du Royal Antwerp FC en janvier dernier.

D'après plusieurs sources, l'ancien défenseur de l'AS VClub a pris la décision de revenir dans la capitale congolaise pour trouver un club où il va continuer sa carrière.

Vainqueur de la Coupe de Belgique en 2020, l'axial âgé 26 ans n'a disputé aucun match officiel avec l'équipe A du Royal Antwerp FC depuis plus de 2 ans.

Ava Dongo a pu côtoyer Dieumerci Mbokani Bezua dans ce club Belge entre janvier 2020 et juin 2021, avant que ce dernier s'engage avec le Koweït SC.

Il sied de noter que, le natif de Kinshasa a évolué dans plusieurs clubs en Afrique, entre autres le Daring Club Motema Pembe (DCMP), le FC Renaissance du Congo et l'interclube de Luanda (Angola).

Il a participé aux éliminatoires du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) Cameroun 2020, avant d'être convoqué en équipe A par Christian Nsengi Biembe.

Gratis Makabi



Le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, bat le rappel des troupes à Kinshasa en prévision des élections générales de 2023 en République démocratique du Congo.

C'est en ce sens que le dimanche 22 mai dernier, le secrétaire général du parti présidentiel a échangé avec le président national de la CEP/UDPS, maître Jacquemain Shabani. Les deux hommes ont fait le point sur « les stratégies conséquentes » en vue de la réélection du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, d'une part et voir comment le parti au pouvoir devrait se doter d'une majorité confortable au parlement au terme des élections de 2023, d'autre part.

Bien avant cette rencontre avec Jacquemain Shabani, le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya a également eu un tête-à-tête avec le président de la CDP, Victor Wakwenda Bukasa en début de la semaine dernière pour cette même fin.

Il sied de noter que pendant que Joseph Kabila,  autorité morale du Front commun pour le Congo (FCC) a pris part au forum sur l'unité des Katangais déroulé à Lubumbashi, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, fait un travail de fonds pour la réélection du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lors des élections qui se profilent à l'horizon.

Jephté Kitsita



La RDC a récolté 10 médailles, dont celles d' argent et de bronze, aux 37e Championnats d'Afrique des luttes qui se sont déroulés du 17 au 22 mai à El Jadida, au Maroc.

Ces championnats d’Afrique ont eu lieu en cadets, juniors, seniors. Les luttes féminines devaient initialement se dérouler du 6 au 11 avril 2021 à El Jadida, au Maroc. Mais elles avaient été reportées en raison de la pandémie de COVID-19.

Chez les cadets
En style libre olympique :
-Luntadila Josué : argent

En style Gréco romaine
-Luntadila Josué : argent

Chez les juniors
-Luntadila Josué : argent 67kg
-Manassé Mbonga: bronze 63 kg

En lutte libre olympique

- Norva kalala : argent
- Siméon Matondo: bronze
- Luntadila Josué :bronze

Chez les Seniors
En Grèco romaine
-Barthélémy Tshotsha: bronze 87kg
- Rabby Kilandi :bronze

En Lutte libre
-Andy Kabeya : bronze

radiookapi.net/CC



Initialement prévu pour ce lundi 23 mai 2022, le congrès censé aboutir à la désignation d'un juge constitutionnel pour la composante du parlement n'aura plus lieu. L'annonce du report a été faite tard dans la nuit du dimanche au lundi 23 mai par Blanchard Dikambi coordonnateur de la Cellule de Communication de l'Assemblée nationale sans donner les raisons de ce report.

Bien avant l'annonce du report, la Cellule de communication de la chambre du basse du parlement a rendu public un procès verbal de la réunion du regroupement des parlementaires du Grand Équateur en sigle REPEQ annonçant le nom  du député national Mondole Esso Libanza Léon comme juge constitutionnel en remplacement du juge Polycarpe Mongulu T'apangane décédé au mois d'avril dernier.

"Cette réunion, qui fait suite à celle du Caucus des Députés Nationaux et Sénateurs de la MONGALA a été convoquée sur demande du Bureau de l'Assemblée Nationale en vue de l'harmonisation des vues sur la désignation du candidat Juge de la Cour Constitutionnelle en remplacement du feu Juge MONGULU, originaire de la Province de la MONGALA, avait un seul point à l'ordre du jour à savoir, l'entérinement du Procès-Verbal de la réunion du Caucus de la MONGALA sur le choix du candidat Juge de la Cour Constitutionnelle. Après l'adoption du l'ordre du jour, le Président de séan et Président du REPEQ, l'Honorable ENGBANDA MANANGA José a fait part à la plénière du Regroupement de l'économie des échanges au niveau du Caucus de la MONGALA qui a abouti à la désignation de l'Honorable MONDOLE ESSO LIBANZA Léon comme candidat unique du Caucus de la MONGALA suivant le Procès-Verbal en annexe" lit-on dans ce procès verbal.

Et d'ajouter :

"Après débat et délibérations, tous les Députés Nationaux présents à cette réunion ont entériné la candidature de l'Honorable MONDOLE ESSO LIBANZA Léon, comme Juge de la Cour Constitutionnelle.Après avoir vidé le point inscrit à l'ordre du jour, les Députés Nationaux après avoir obtenu l'accord du Président du Sénat, sont allés présentés à ce dernier leur point de vue en rapport avec le choix du candidat et ce dernier leur a supplie de soutenir le candidat que compte proposer le Sénat toutefois, les Députés Nationaux ont maintenu leur position, celle de soutenir la candidature de l'Honorable MONDOLE ESSO LIBANZA Léon"

Au Sénat qui avait déjà désigné son candidat en la personne du sénateur Mbonga Magalu Louis, l'on estime que comme les deux autres juges de la composante parlement issus de l'Assemblée nationale n'ont pas été tirés au sort et que le juge Polycarpe Mongulu décédé venait du Sénat pour compléter la composante parlement, il revient à eux de designer son remplaçant.

"La lettre est authentique, la question a été traitée au cours de la plénière du Sénat et ils sont tombés d'accord sur le nom que vous avez vu le sénateur Mbonga Magalu Louis qui va remplacer le juge Polycarpe Mongulu décédé d'autant plus que comme le parlement doit présenter 3 candidats où 3 noms à la Cour Constitutionnelle, celui du Sénat était décédé le juge Polycarpe Mongulu qui était Sénateur, les deux autres juges, le juge Bokona Wiipa Bondjali François et le juge Corneille Wasenda N'songo sont encore vivants et n'étaient pas tirés au sort" expliquait à ACTUALITE.CD samedi 21 mai 2022 Jimmy Mukelenge, Coordonnateur de la cellule de communication du Sénat lorsqu'il confirmait l'authenticité de la décision de Modeste Bahati Lukwebo sur la désignation du sénateur Mbonga Magalu Louis.

Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, décédé et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès afin de designer un juge constitutionnel pour son compte.

À l'heure actuelle, la Cour Constitutionnelle compte 6 juges à savoir le juge Wasenda N'songo Corneille, le juge Mavungu MVUMBI-di-NGOMA Jean-Pierre ;  NKULU KILOMBO MITUMBA Norbert, le BOKONA WIIPA BONDJALI François, la juge KALUME ASENGO CHEUSI Alphonsine ; le juge KAMULETA BADIBANGA Dieudonné.

Clément MUAMBA



Initialement prévu pour ce lundi 23 mai, le congrès devant aboutir à la désignation d'un juge constitutionnel pour la composante du parlement a été reporté. L'annonce du report a été faite tard dans la nuit du dimanche par Blanchard Dikambi, coordonnateur de la cellule de communication de l'Assemblée nationale sans donner les raisons de ce report. Du côté du Sénat, l'on accuse la chambre sœur d'être à la base du blocage en cherchant à violer l'équilibre institutionnel en République Démocratique du Congo.

Pour la chambre haute du parlement, seul le candidat du Sénat qui doit remplacer le juge Polycarpe Mongulu d'autant plus que Polycarpe Mongulu était promu à la Cour constitutionnelle tout en étant sénateur en fonction.

« Le blocage vient de l’Assemblée nationale car cette institution ne veut pas respecter l’équilibre institutionnel requis dans la composition de la cour constitutionnelle. En effet, alors que le Sénat avait déjà désigné son candidat,  le sénateur Louis MBONGA pour remplacer le juge décédé MONGULU TAPANGANE, grande sera la surprise à la chambre haute d’apprendre que le caucus des députés nationaux du Grand Équateur a proposé un autre candidat en la personne de LEON MONDOLE, semant ainsi la confusion  sur ce dossier. Le bon sens voudrait que seul le Sénat désigne le juge qui doit remplacer le juge décédé, dès lors que ce dernier était issu de la haute chambre. Ce qui justifie d'ailleurs la désignation,  par le Sénat,   du sénateur Louis MBONGA MAGALU qui, à l’instar du juge décédé,  est un élu de la MONGALA », renseigne une mise au point du bureau du Sénat parvenu à ACTUALITE.CD ce lundi 23 mai 2022.

Et de rappeler :

« La procédure de désignation du successeur du juge décédé organisée par le Sénat au cours de sa plénière du vendredi 20 mai est donc justifiée et ne devrait pas donner lieu à une quelconque contestation.  Car il y va de la  cohésion, l’équité et l’équilibre censés régner entre les deux chambres du Parlement. C'est d'ailleurs dans ce souci que le président du Sénat, le professeur Modeste Bahati, a pris le soin d'informer le même jour son collègue président de l'Assemblée nationale sur le  choix porté sur le sénateur Louis Mbonga, avec en annexe la résolution prise à ce sujet par la plénière de la Chambre haute ».

Pour renforcer son argumentaire, le bureau du Sénat dit se référer au sénateur Édouard Mokolo Wa Pombo, élu de Équateur et ancien premier vice-président du Sénat durant le mandat du Bureau Kengo wa Dondo. A l'époque de désignation de Polycarpe Mongulu rappelle que lors de la dernière  désignation de 3  juges  issus du Parlement, l'Assemblée nationale avait désigné deux juges, notamment Mavungu et Bokona, tandis que le Sénat avait désigné le sénateur Mongulu Tapangane, aujourd'hui décédé, son remplacement revient au Sénat et non à l'Assemblée nationale.

Et d’ajouter :

« Il appartient au seul  Sénat de pourvoir au remplacement du juge décédé, afin  de garder l’équilibre institutionnel. Pour des raisons de justice, d'équité et de complémentarité, l'Assemblée nationale ne peut revendiquer ce droit et cette prérogative de remplacement par le Sénat de son candidat décédé ! Sinon, nous aurons tous les trois juges actuels exclusivement désignés pour le seule Assemblée nationale pour le compte de notre Parlement bicaméral !" dit-il dans cette mise au point de la Chambre Haute du Parlement ».

Après le décès du juge Polycarpe Mongulu de la composante parlement, et le départ de deux autres juges à l'issue du tirage au sort à savoir Dieudonné Kaluba Dibwa de la composante Présidence de la République et Funga Mwata Molima de la composante Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l'État Félix Tshisekedi avait saisi les deux chambres du parlement afin de convoquer le congrès pour désigner un juge constitutionnel pour son compte.

À l'heure actuelle, la Cour Constitutionnelle compte 6 juges à savoir le juge Wasenda N'songo Corneille, le juge Mavungu MVUMBI-di-NGOMA Jean-Pierre ;  NKULU KILOMBO MITUMBA Norbert, le BOKONA WIIPA BONDJALI François, la juge KALUME ASENGO CHEUSI Alphonsine ; le juge KAMULETA BADIBANGA Dieudonné.

Clément MUAMBA

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