Le TP. Mazembe s'est envolé jeudi dernier 12 mai à bord d'un vol spécial, pour Maroc.

Le club lushois joue, dimanche prochain, contre la Renaissance sportive de Berkane, en match-retour de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF.

Avant de s'envoler, les Corbeaux lushois se sont préparés au centre de Futuka devant quelques 3.000 supporters.

Ils sont partis avec l'avantage d'un but du match aller.

Mazembe n'aura besoin que d'un match nul pour se qualifier en finale de cette compétition interclub de la CAF.

radiookapi.net/CC



Le ministre des Sports, Serge Nkonde, indique que seules les fédérations sportives ayant des personnalités juridiques et installer dans au moins 12 provinces que peut bénéficier des subventions de l’Etat.

Invité de Radio Okapi, il reconnait avoir hérité d’un ministère ayant plusieurs défis.

Pour les relever, signale-t-il, le ministère des sports a lancé le projet dénommé « Objectif 2024 » qui entend doter le pays d’une politique sportive appropriée.

« Ce projet revient dans l’article 52 de la loi sportive. L’Objectif 2024 a pour but de former les champions parce que nous devons identifier des sélectionnés pouvant représenter notre pays dans toutes les disciplines », a expliqué Serge Nkonde.

Il attribue la suspension de la Division I du championnat national de football à la compagnie Congo Airways qui n’a pas pu décaisser les fonds alloués par le gouvernement pour les titres de voyage des clubs affiliés à ce championnat.

radiookapi.net/CC



Depuis plusieurs jours, le débat autour de l'argent qui serait gagné "facilement" par des jeunes influenceurs d'origine africaine suscite le débat. Comment faut-il comprendre ce phénomène ? Que faudrait-il pour y mettre fin ? Tentatives de réponses avec Gauthier Musenge Mwanza, professeur à l'université catholique du Congo. 

« Nous suivons tous ces faits sur les réseaux sociaux. Des révélations démontrent que des jeunes femmes sont utilisées comme des animaux, sont tenues à faire des rapports sexuels en groupe (…) Les informations en ligne renseignent également qu’il existe des courtiers qui facilitent le contact entre les auteurs de ces actes et les femmes au niveau de leurs pays d’origine. Aussi, une fois sur place, à Dubaï pour certains cas, les passeports leur sont confisqués », dit le Professeur Gauthier Musenge.  

Hypothèse de racisme

Pourquoi user des excréments humains ? Pourquoi confisquer les passeports ? Pourquoi soumettre les femmes aux comportements d’animaux ? En ce qui concerne ces trois points, le sociologue a évoqué notamment deux hypothèses à prendre en compte. Il s’agit du racisme et d’actions occultes.  

« Les arabes sont de nombreuses fois accusés d'actes racistes envers les africains (…) Et dans la plupart de ces vidéos, on peut voir en majorité, des personnes noires être soumises à ces pratiques. Les auteurs de ces actes les feront donc dans le but d’humilier l’homme noir, de le rendre bête », dit Gauthier Musenge. 

Et de poursuivre, « dans une autre hypothèse, sur le plan spirituel cette fois, les excréments humains sont notamment des déchets alimentaires. Mais, dans ce contexte, des hommes acceptent de faire manger cela aux femmes. Ce qui pousse à croire que ces hommes peuvent être d’une religion spécifique qui les oblige à procéder à ces pratiques pour se débarrasser d’une charge physique. On ne sait pas sur le plan spirituel, ce qui est transféré à la personne. On peut croire que les conséquences pourront se manifester avec le temps. Elles ne seront peut-être pas physiques mais il y aura des conséquences ». 

La convoitise indexée

« Il faut aussi savoir que les réseaux sociaux montrent la belle vie, les beaux milieux. Les filles qui ont des niveaux de vie médiocres, se laissent séduire. Sans se rendre comptent, elles se mettent en position de nécessiteux. Elles sautent sur l’occasion qui se présente à elles pour s’enrichir, profiter également de la belle vie et pouvoir l’afficher sur les réseaux sociaux. La plupart des victimes peuvent provenir des familles en situation de pauvreté», explique-t-il.

Et pour mettre fin à ces pratiques, le sociologue espère que la communauté internationale va réagir pour donner des injonctions aux Emirats Arabes Unis.

« Il y a des Etats qui ont des représentations là-bas, il faut des mesures. Il faut que des enquêtes soient menées, que des sanctions sévères soient imposées à l’égard des courtiers et des auteurs de ces actes. Il faut également que les motifs de voyages soient clairement définis. Sinon, les maladies pourront se répandre dans nos villes sans savoir d’où elles viennent alors que les causes sont là », a-t-il conclu.

Prisca Lokale

 



La "fausse polémique" qui s'enfle sur les réseaux sociaux, à la suite des déclarations du Président Félix Tshisekedi au sujet des hommes en uniforme, a contraint Dieunit Kanyinda à sortir de son mutisme pour éclairer la lanterne de tous ceux qui s'adonnent à des interprétations erronées de ces déclarations.

En effet, lors de sa rencontre du mardi 10 mai avec la diaspora congolaise établie en Côte d'Ivoire, le Président Tshisekedi a indexé "l'Armée et la Police" comme l'une des causes de l'insécurité grandissante à l'Est de la RDC.

"Ces paroles doivent être mises dans le contexte de la réponse à une question posée par l'assistance. Le Chef expliquait les causes de l'insécurité, l'efficacité de l'État de siège et la nécessité des réformes dans tous les domaines pour restaurer l'autorité de l'Etat partout sur le territoire national", avance celui qui se définit comme "ami du changement". Et de poursuivre: "Il (Tshisekedi) a pointé du doigt les éléments de l'armée qui sont impliqués dans des faits de corruption ou de violence contre des civils. Voilà ce qui était mis en cause et bien évidemment pas l'ensemble de notre armée dont le Président a toujours vanté la bravoure, le courage et le sens du sacrifice".

Clairement, Kanyinda prend la défense de Félix Tshisekedi pendant que celui-ci a été la cible de nombreux commentaires fustigeant son caractère "plaintif" et ses sorties manquées en faisant circuler la page de couverture d'un ouvrage intitulé "Un Président ne devrait pas dire ça..."

Pas du tout d'accord avec ces commentaires, Dieunit Kanyinda fait observer que "depuis plus de 40 ans, aucun Président de la République n'a jamais mis autant de moyens que le Président Tshisekedi pour améliorer les conditions de vie des militaires et de leurs familles".

Il ajoute en même temps que "le Chef de l'État a augmenté le solde des militaires, il a amélioré leurs équipements de soldat pour lutter contre les terroristes et il a créé des cantines spéciales dans les camps militaires où les denrées alimentaires de base sont vendues à des prix modiques subventionnés pour aider les familles des militaires et des policiers".

Fort de ces réalisations, signées Tshisekedi, "l'ami du changement" se convainc et tente de convaincre que cette "fausse polémique" est une "manœuvre dilatoire de nos adversaires qui veulent dénigrer la prise de parole du Président Tshisekedi et ainsi décrédibiliser son aura politique". 

Pour faire échec à cette campagne, il lance cet appel aux pro-Fatshi: "ne nous laissons pas distraire par des polémiques inutiles et futiles entretenues par des gens de mauvaise foi, animés de l'unique intention de nuire à la cohésion nationale autour du Chef de l'État".



L'international congolais, Samuel Moutoussamy et le FC Nantes ont battu  Rennes (2-1), dans la soirée du mercredi 11 mai 2022, au stade de la Beaujoire, en match comptant pour la 36ème journée de Ligue 1 française.

Titulaire, le milieu de terrain de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo a disputé l'intégralité de la rencontre.

Grâce à cette victoire devant leur public, les canaris occupent la 9ème position au classement partiel du championnat avec 54 points.

Moutoussamy et ses coéquipiers se déplaceront sur la pelouse de l'Olympique Lyonnais, le samedi 14 mai prochain à 20h00.

Gratis Makabi

 



Condamné pour corruption, blanchiment de capitaux et détournement de deniers publics dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du Président de la République, l’opérateur économique et homme d’affaires libanais Samih Jammal a aussi bénéficié d’une liberté provisoire depuis ce mercredi 11 mai dans la soirée. 

Coaccusé de Vital Kamerhe dans le procès de détournements de deniers publics destinés à l’exécution du programme de 100 jours, Samih Jammal bénéficie d’une liberté assortie de quelques conditions pour lui permettre de se faire soigner. 

En rappel, l’homme d’affaires libanais bien que condamné en même temps que Kamerhe pour notamment détournement de deniers publics dans le dossier de passation des marchés publics au premier et second degré, Jammal est hospitalisé dans un centre médical à Kinshasa depuis 2020.

En avril, la Cour de cassation siégeant dans le procès de détournements des fonds destinés à l’exécution des travaux du programme d’urgence de 100 jours avait reçu la demande de Vital Kamerhe, a cassé la décision de la Cour d’appel et la renvoie à la Cour d’appel de Gombe pour que l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi soit jugé avec de nouveaux juges. 

Ainsi Vital Kamerhe, condamné en appel à 13 ans d’emprisonnement, a vu sa peine être annulée en attendant un nouveau procès.

La Cour de cassation avait estimé que la Cour d’appel a violé l’article 104 du Code de procédure pénale, en examinant le dossier alors qu’il n’était pas en état. 

Carmel NDEO



Le coordonnateur du Secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte contre le Covid-19, le Dr. Jean-Jacques Muyembe, révèle que la situation épidémiologique du Covid-19 dans la province de Lualaba est actuellement « préoccupante » puisqu’elle enregistre une moyenne de 35 nouveaux cas par jour. C’était au cours d’un point de presse tenu ce mercredi 11 mai 2022 à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa.

« De la semaine 18 à la semaine 28, le nombre des nouveaux cas est passé de 26 à 108. Donc, c’est beaucoup. Même le taux de positivité donc les analyses, les testes qu’ils font là-bas, 48% sont positifs à la Covid-19. Et trois zones de santé sont affectées. C’est la zone de santé de Dilala, Kanzenze et de Manika. », a-t-il dit.

Il ajoute que cette nouvelle flambée de cas positifs au Covid-19 au Lualaba peut perturber les activités dans cette province minière. Le Secrétariat technique du comité multisectoriel contre le Covid-19, d’après le Dr. Muyembe, a dépêché une mission d’experts au niveau central pour appuyer la réponse Covid-19 au Lualaba.

D’une façon globale, selon le Dr. Muyembe, la situation épidémiologique du Covid-19 en République démocratique du Congo est caractérisée par une accalmie.

Pour le coordonnateur national de la vaccination contre le Covid-19 en RDC, le Dr. Alain Ngashi, qui a co-animé ce point de presse avec le Dr. Jean-Jacques Muyembe et le Dr. Justus Nsio, la vaccination est un pilier « important » de la riposte contre le Covid-19 en République démocratique du Congo.

À en croire le Dr. Alain Ngashi, la RDC a atteint lundi 9 mai dernier, 1 278 000 personnes vaccinées dont 780 000 personnes complètement vaccinées. Ce qui représente un total de 1,5% de la population cible.

Il renseigne qu’ils travaillent de sorte à intensifier la vaccination contre le Covid-19 dans toutes les provinces de la RDC. Il révèle, par ailleurs, qu’environ 11 provinces lanceront la campagne de vaccination anti-Covid au courant de cette semaine.

Le coordonnateur national de la vaccination contre le Covid-19 en RDC, le Dr. Alain Ngashi, a fait savoir que les 15 autres provinces sont déjà à Kinshasa pour finaliser leur micro plan de façon à ce que la campagne contre le Covid-19 soit lancée, d’ici la fin de mois de mai, sur toute l’étendue du territoire national congolais.

Christian Malele



La World Fédération Against Drugs (WFAD) et ses partenaires, dont le Programme national de lutte contre la toxicomanie (PNLCT), ont prsenté lors d’une confrence de presse à Kinshasa ce mardi 10 mai les résultats d'analyses de l’échantillon de la fameuse drogue’ ’Bombé’’ ainsi que ceux de la pré-étude de la cartographie des organisations ouvrant dans la lutte contre l’abus des drogues.

Il ressort de ces résultats que la "Bombé", drogue actuellement consommée par les jeunes, « n’est pas une seule substance, mais une drogue artisanale issue de résidus des tuyaux d’échappement mélangés à la nutrilline, le tramabol et d’autres substances formant un cocktail dangereux pour la sante », selon les enquêteurs.

Patrick Milambo, directeur du PNLCT, donne plus de précisions sur le trafic des substances qui constituent la ‘’Bombé” :

« Imaginez-vous, on trouve dans Bombé qui est consommée par le commun des mortels, c’est-à-dire les jeunes, il y a la cocaïne, il y a l’héroïne. Quand vous voyez la traçabilité de cocaïne-, ce sont des drogues qui sont internationales. Ça veut dire qu’il y a un réseau maffieux entretenu qui fait que toutes ces drogues circulent. Nous retenons que c’est grave parce que les jeunes qui les consomment ne peuvent rien produire, il y a mélange des produits qu’on trouve dans ‘’Bombé » 

Dady Yela, représentant pays de la WFAD, explique, lui, l’importance d’une pré-étude sur la cartographie des organisations, qui œuvrent dans la lutte contre l’abus de la drogue :

« Pour ce qui est de la cartographie, il s’agissait d’une pré-étude. Notre objectif maintenant c’est d’aller vers une étude parce que nous n’étions que dans 5 communes. Kinshasa a 24 communes, notre objectif est de faire dans toute la ville de Kinshasa et également dans l’ensemble du pays pour pouvoir identifier tous les acteurs qui luttent contre l’abus des drogues. Ainsi ensemble, nous pouvons mener une lutte beaucoup appropriée, parce que là nous avons prévu des formations pour équiper et outiller les acteurs mais également des forums scientifiques.»

Cette rencontre été possible grâce à l´appui financier de la Coopération Suédoise et Forum Civ, une plate-forme d´ONG suédoises qui a financé la pré-étude.

radiookapi.net/CC



La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) espère toujours la comparution du Général John Numbi et d’autres prévenus cité dans l’assassinat de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana. L’ONG espère l’ouverture dans un bref délai d’un autre procès. Elle compte une fois de plus sur la volonté politique des autorités congolaises invitées « à lutter effectivement contre les crimes commis contre les Défenseurs des droits humains ».

La VSV veut également que toutes les personnalités citées lors de différentes dépositions au procès en appel soient transformées en prévenus dans le cadre de ce nouveau procès.

Dans un communiqué publié mercredi, l’ONG demande aussi Chef de l’Etat, en sa qualité de Magistrat et de Commandant Suprême des Forces Armées de la RDCongo (FARDC) et de la PNC de révoquer de ses fonctions le Général John Numbi Banza Tambo et de radier de la PNC Daniel Mukalay condamné à 15 ans de SPP en 2015 par la Haute Cour Militaire.

Cependant, l’ONG prend acte du verdict prononcé par la Haute Cour Militaire dans le procès en appel de trois prévenus sur l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, ce mercredi 11 mai 2022 dans la salle d’audience du nouveau Palais de la Justice. Il s’agit des prévenus Christian Ngoy Kengo Kengo, Jacques Mugabo et Paul Mwilambwe. Les deux premiers ont été respectivement condamnés à la peine de mort et à 12 ans de Servitude Pénale Principale (SPP) émaillés de leur destitution de la Police Nationale Congolaise (PNC). Le major Paul Mwilambwe quant à lui a été acquitté et la VSV espère que sa sécurité sera toujours assurée. 

Toutefois, la VSV s’étonne que malgré sa destitution et la peine dérisoire de 12 ans de SPP lui infligée, Jacques MUGABO soit retourné avec ses galons. De même, la VSV qui est contre la peine de mort espère que Christian NGOY KENGA KENGA passera tout le reste de sa vie en prison.

actualite.cd/CC



Dans une audience publique à la tribune officielle de Bunia ce mercredi 11 mai, le ministère public, représenté par le colonel-magistrat Kumbu Ngoma, a requis la peine de mort contre neuf (9) militaires dont quatre (4) officiers supérieurs, poursuivis pour association des malfaiteurs, crimes par meurtre et vente de munitions aux groupes armés actifs en Ituri.

Dans cette audience, comparaissent aussi six (6) civils dont Solange Makusi, arrêtée avec des munitions de guerre vers fin mars par les militaires à la barrière de Bambu, se trouvant à une quarantaine de kilomètres au Nord-est de Bunia. Le ministère public a requis des peines allant de 10 ans à 20 ans de prison ferme contre ces civils qui comparaissent avec les militaires dans cette affaire.

La défense a plaidé non-coupable en faveur des prévenus qui comparaissent devant la Cour. A en croire l'auditeur supérieur, les défenses se poursuivront ce jeudi 12 mai par les avocats des prévenus pour tenter d'obtenir la réduction soit l'abolition des peines requises par le ministère public en attendant le jugement qui pourra être prononcé très prochainement.

Rappelons qu’ils sont au total quinze (15) prévenus parmi lesquels 9 militaires qui comparaissent depuis le début du mois d'avril à la tribune officielle de Bunia. Ils sont tous poursuivis pour vente de munitions aux groupes armés, association des malfaiteurs et crimes par meurtre.

Freddy Upar, à Bunia

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles