Les divergences s'accentuent au niveau de l'opposition pour la désignation de son porte-parole pour cette législature. Du côté Moïse Katumbi, les dernières retouches pour le règlement intérieur sont prévues ce week-end, avant le dépôt du document auprès du président de l'Assemblée nationale, puis au speaker du sénat.

Visiblement non concerné, le camp Fayulu considère la démarche de Moïse Katumbi et sa clique comme un accompagnement au pouvoir en place.

"Nous ne condamnons pas le président Moïse Katumbi. Nous le comprenons, mais nous ne partageons pas sa démarche, même si elle est constitutionnelle. Or, un politicien doit à la fois voir la Constitution, mais aussi faire attention aux usages politiques", fait comprendre Prince Epenge, l'un des porte-paroles de Lamuka.

Se référant à la résistance manifestée par l'opposition contre le précédent régime, Prince Epenge pense que l'opposition n'a pas besoin d'un porte-parole pour exister.

"Nous avons tous rejeté les résultats du simulacre des élections. Nous devons être conséquents, parce que nous ne devons pas encourager le mal. Nous n'avons pas besoin d'un porte-parole pour exister. L'opposition est plurielle, l'unité dans la diversité. Le rôle de l'opposition et sa mission, c'est d'être proche de l'opposition du peuple", a-t-il conclu.

Le point de vue du camp Fayulu est aussi soutenu par l'opposant Delly Sessanga et Seth Kikuni, ancien candidat à la présidentielle. Les deux anciens premiers ministres Muzito et Matata, tous deux devenus opposants, se rangent derrière Moise Katumbi.

Grevisse Tekilazaya 

 


Le ministre d'État à la Justice et Garde des Sceaux frappe encore. Constant Mutamba vient d'instruire la suppression du F92 -Folio 92- à partir du 20 juin 2024, sur toute l'étendue de la RDC -République démocratique du Congo-. Ce document etait jadis attribué comme accusé de réception à tout demandeur de la personnalité juridique.

Dans un communiqué signé par son directeur de cabinet, le ministre Constant Mutamba demande aux ASBL -Associations sans but lucratif- et églises ne disposant pas de la personnalité juridique de s'en procurer. Un moratoire d'un mois est accordé aux concernés, afin de se conformer aux prescrits légaux, notamment la Loi N°004/2001 du 20 juillet 2001, en ses articles 4, 5 et 36.

Photo intérieure

Visiblement, le nouveau patron de la Justice congolaise, sous l'ère Judith Suminwa Tuluka, veut assainir ce secteur «malade», selon le Chef de l'État, Félix Tshisekedi. Récemment, il a également enjoint au Procureur général près la Cour de Cassation, d’engager des poursuites contre les auteurs des pratiques déviantes à caractère sexuel et homosexuel.

Prehoub Urprus

 

 



Au cours du deuxième conseil des ministres du Gouvernement Suminwa, qu’il a présidé vendredi 21 juin à Kinshasa, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a souligné la nécessité de stabiliser la monnaie nationale pour préserver le pouvoir d’achat de la population.

Le Président de la République a notamment demandé urgemment la réévaluation des mesures prises pour stabiliser le taux de change et relever le social des Congolais.

Parmi ces mesures figurent « la protection et le renforcement du pouvoir d’achat des Congolais, mis en mal actuellement par la situation qui prévaut sur le marché de change », a indiqué le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

En effet, a-t-il poursuivi, l’économie de la RDC étant fortement dollarisée, le comportement du franc congolais face au dollar américain impact immédiat sur le panier de la ménagère congolaise.

La gouverneure de la Banque du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi, a récemment exigé aux établissements de crédits et sociétés financières de paramétrer leurs terminaux de paiement électronique uniquement en monnaie nationale, à dater du 31 juillet 2024.

Cette mesure d’accompagnement du franc congolais dans le secteur du paiement rentre dans un programme global de dédollarisation de l’économie congolaise.

radiookapi.net/CC

 


Le Congolais Christophe Mputu a remporté une médaille d'or au Grand Prix de Thaïlande en Jujitsu ce vendredi 21 juin à Bangkok.

Christoph Mputu se dit fier d’avoir remporté sa 70e médaille :

« Je suis très content ! Je remercie d'abord le Dieu tout puissant de m'avoir donné cette force. Et ça montre encore ma détermination de représenter valablement mon pays, la RDC. Malgré des difficultés, je suis là et je ne suis pas venu pour rien ».

Cette médaille, selon lui, est le fruit de sa détermination.

Il a été ainsi couronné après avoir gagné quatre combats de suite face à un Thaïlandais, un Français, un autre Thaïlandais, en demi-finale. En finale, il a battu le Kazakhs Ramazan Koussainov.

radiookapi.net/CC



Le parti Nouvel Élan d’Adolphe Muzito a annoncé jeudi 20 juin sa participation aux discussions entre Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) d’Augustin Matata en vue de la désignation du porte-parole de l’opposition congolaise.

Blanchard Mongombe, secrétaire général du parti Nouvel Elan, a fait cette annonce jeudi à Kinshasa, à l'issue d'une réunion avec le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge :

« Nouvel Elan est un parti politique de l’opposition, Ensemble également. Et d’ailleurs Ensemble est le parti le mieux représenté au niveau de l’Assemblée nationale avec ses 19 députés. Nouvel Elan avec trois députés, il était question que nous puissions échanger, partager les vues autour de la question du porte-parole de l’opposition ».

Une loi de 2007, jamais mise en application, impose aux forces politiques représentées à l’Assemblée nationale de se choisir un porte-parole.  

Ce texte prescrit aussi, a rappelé Blanchard Mongombe, d’élaborer un règlement intérieur devant organiser le fonctionnement de cette structure légale :

« Il y’a eu une proposition, un avant-projet du règlement qui avait été initié par le parti Ensemble et ses députés. Nouvel Elan et ses députés également, nous avons apporté nos amendements ».

En tant que républicains et respectueux des textes, a-t-il poursuivi, « nous avions estimé qu’il fallait s’organiser pour harmoniser les vues par rapport à cette structure. C’est ce que nous venons de faire ».

Selon lui, « dans le plus bref délai », le bureau de l’Assemblée nationale sera saisi pour la mise en œuvre de cette structure républicaine.

Avant les élections générales de décembre 2023, il y a eu un rapprochement entre Matata, Katumbi et Muzitu dans le cadre des tractations en vue de la désignation d’un candidat unique de l’opposition à la présidentielle. Mais cette n’avait pas abouti : Matata s’était désisté au profit de Katumbi, alors que Muzito avait pris ses distances en maintenant sa candidature.

radiookapi.net/CC



Les Léopards tennis messieurs de la saison République Démocratique du Congo (RDC) vont disputer une place pour la finale de ce groupe ce samedi 22 juin face à leurs homologues sénégalais. Les Congolais ont pris la 2ème place de leur groupe après leur revers (1-2) face aux burundais. Ce tournoi qualificatif du Groupe 4 de la Davis Cup/ Afrique se dispute à Luanda en Angola.

Lors de leur 3ème confrontation avec leurs homologues burundais, tout avait bien commencé avec un succès de Christian Saïdi qui a eu raison de Hassan Ndayishimie (6-4/6-4) alors William Bushamuka a sombré devant Allan Gatoto (6-2/6-7/4-6). Le double n'a rien donné également avec la paire William Bushamuka et Bienvenu Bolangi qui n'ont pas tenu face à la paire burundaise composée de Allan Gatoto et Guy-Orly Iradukunda (3-6/2-6). Heureusement pour eux qu'ils avaient réussi à faire le plein des succès lors des deux premières journées qui leur assure cette 2ème place du groupe et la possibilité de disputer une place finale. Ils vont se donner la chance de décrocher une place en finale mais il faudra passer par les sénégalais qui ont survolé l'autre groupe sans véritable problème.

Quoi qu'il arrive, les Congolais ont réussi leur participation malgré la préparation approximative grâce notamment aux propres moyens de la Fédération qui se démène pour éviter des sanctions à l'international en cas de non-participation.

Michel TOBO 



Le gouverneur entrant de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki a pris officiellement ses fonctions ce vendredi 21 juin 2024. Une cérémonie de remise et reprise a été organisée avec le gouverneur ad intérim Charles Mbuta Muntu en présence de l'inspecteur Beya Mulumba à l'Hôtel de Ville.

Daniel Bumba devra donc former son gouvernement et présenter son programme quinquennal devant les élus provinciaux afin de valider son gouvernement.

Daniel Bumba Lubaki (UDPS/Tshisekedi) et Eddy Iyeli Molangi ( MLC) ont été élus respectivement gouverneur et vice-gouverneur de la ville de Kinshasa lundi 29 avril sur la liste électorale de l'Union Sacré (Majorité au pouvoir) avec 37 sur 47 voix. 

Daniel Bumba avait présenté un projet axé sur sept (7) axes prioritaires. À en croire Daniel Bumba, ces sept priorités sont tirées de six engagements du président  Félix Tshisekedi contenu dans son programme 2024-2028. Il y a notamment la mise en place d'un bataillon spécial en charge de lutte contre les crimes organisés et le phénomène kuluna; la mise en place d’un programme multisectoriel d'urgence; la salubrité et l'assainissement; la lutte contre les embouteillages; la mise en place d'un fond d'investissement et d'un fond à caractère social; la numérisation et digitalisation de procédés de gestion de la ville et enfin l'érection d'une nouvelle ville de Kinshasa en vue de de favoriser son extension.

actualite.cd/CC



L’Asbl « Elan de Chœur » organise, la 6eme édition de son concert caritatif de musique classique, à l’occasion de la fête internationale de la musique ce 21 juin à Kinshasa.

Cette initiative vise à soutenir des enfants orphelins du Sida.

L’évènement se tient à la salle Show Buzz, à Socimat, dans la commune de Ngaliema.

Depuis 2018, « Elan de Chœur » a permis de scolariser plus de 300 enfants qui ont perdu leurs parents à cause du VIH/Sida.

radiookapi.net/CC



Au procès des présumés assaillants de la "tentative du coup d’Etat" du 19 mai, le ministère public a demandé ce mardi 18 juin aux juges du tribunal militaire de Kinshasa de rejeter la demande de la défense qui avait plaidé, lors de l'audience précédente, notamment pour l'incompétence de cette juridiction.

A l’audience publique du mardi 18 juin devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo, le ministère public a répliqué aux exceptions soulevées le 14 juin par les avocats des prévenus. 

Ceux-ci plaidaient pour l’incompétence du tribunal à juger les prévenus, la liberté provisoire en faveur de leurs clients, la nullité des procès-verbaux ; bref, pour l’annulation pure et simple de toute la procédure pré-juridictionnelle, qualifiée de biaisée. 

Dans sa réplique, le ministère public a expliqué les raisons pour lesquelles ces exceptions doivent être rejetées.

Du point de vue de droit, le ministère public se fonde sur les dispositions de l’article 246 du code judiciaire militaire qui seraient violées par la défense, d’après lui, en présentant des mémoires uniques pour plusieurs prévenus à la fois, au lieu d’un mémoire pour chaque prévenu. 

Il s’appuie également sur l’article 79 du même code, qui reconnait au tribunal militaire la compétence à juger ces prévenus, pour des faits commis résultant notamment du terrorisme, de l’attentat, de la détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Le cas de Jean-Jacqus Wondo 

S’agissant particulièrement de l’interprétation de la langue de l’accusé américain, Zalman, l'organe de la loi a réagi :

"Il a comparu en anglais, langue de son choix, contrairement à ce que disent ses conseils. La traduction a été faite par l’OPJ verbalisant en français’’.  

Concernant le prévenu Marcel Malanga, ‘’l’article 203 du code pénal militaire qui consacre la détention illégale d’armes et munitions de guerres. Vous (tribunal) rend compétent à son égard.’’

Lors de la précédente audience, la défense avait sollicité la mise en liberté provisoire des prévenus, dont Jean-Jacques Wondo :

"Le conseil oublie que Wondo est poursuivi pour financement du terrorisme et attentat, affilié à un mouvement armé. Il a joué le rôle de fournisseur des moyens’’, a rétorqué le ministère public.

La réquisition à médecin pour les prévenus qui se disent malades et blessés à la suite des tortures présumées, poursuit la même source, ne peut pas être évoquée dans un mémoire unique. Elle devait plutôt faire l’objet d’une requête à part, selon l’auditeur militaire.      

Le tribunal a pris la cause en délibéré et rendra son jugement avant-dire droit le mardi 25 juin. 

radiookapi.net/CC



Les choses se précisent un peu plus sur ce qui concerne le porte-parole de l’opposition. Après les élections de décembre 2023, la présidence est restée à Félix Tshisekedi et sa famille politique, l’Union Sacrée de la Nation (USN), a pris la majorité parlementaire. Ce qui laisse les partis de Moïse Katumbi, Adolphe Muzito, Matata Ponyo, Martin Fayulu et Delly Sesanga, indubitablement dans l’opposition.

Cependant, la grande question se posait sur l’acceptation ou non du poste de porte-parole de cette opposition tant ces figures politiques précitées, ont critiqué les dernières élections, non sans exiger leur annulation afin de faire mieux. Il y a quelques mois, Constant Mutamba réclamait ce poste pour le compte de l’opposition. L’heure n’est plus à le lui donner car celui-ci est désormais ministre de la justice et garde des sceaux dans le gouvernement Suminwa.

Ces derniers jours, les positions des leaders politiques qui constituent l’opposition étaient nécessaires pour clarifier la situation. En effet, Martin Fayulu et son parti politique ECiDé sont restés radicaux face à la question, refusant de s’inscrire dans cette démarche. C’est également le cas de Delly Sesanga et son parti Envol.

De l’autre côté, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et LGD de Matata Ponyo ont décidé d'accélérer le processus de désignation du porte-parole de l'opposition pour la législature 2024-2028. Mardi 18 juin dernier, les secrétaires généraux de ces deux formations politiques, accompagnés chacun de deux experts, ont travaillé sur les derniers ajustements relatifs à l'élaboration du règlement intérieur de l'opposition, une exigence légale conformément aux dispositions de la loi n° 07/008 du 4 décembre 2007 portant statut de l'Opposition politique.

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