L'international footballeur congolais de Brentford FC, Yoane Wissa, a reçu un trophée pour avoir dépassé la barre de 100 matchs en Premier League anglaise.

Arrivé chez les Bees en 2021, en provenance de Lorient, l'attaquant de 27 ans a inscrit 26 buts et délivré 7 passes décisives en 102 apparitions en division d'élite anglaise. Il a marqué 12 buts et délivré 3 passes décisives la saison dernière.

Quelques semaines plus tôt, Yoane Wissa a remporté le prix du "meilleur but" de la saison de Brentford FC, grâce à sa magnifique retournée acrobatique face à Chelsea FC, le 02 mars 2024, au stade Gtech Commununity Stadium, dans le cadre d'un match de Premier League anglaise. Il a reçu son trophée, lors d'une soirée de gala organisée par la formation londonienne, le mercredi 15 mai dernier. Ce but a été aussi nominé "meilleur but" du mois de mars, en Premier League, aux côtés de ceux marqués par Phil Foden de Manchester City, et Marcus Rashford de Manchester United.

Il est à noter que Yoane Wissa et Brentford vont recevoir Crystal Palace, ce dimanche 18 août, au Gtech Community Stadium. La rencontre est prévue à 14h00, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi

 


Alors que la variole de singe a été déclarée "une urgence de santé publique internationale" et en même temps "une urgence de santé publique sur le continent" par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Centre Africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC Africa) au regard de la flambée des cas, le gouvernement de la République Démocratique du Congo tient à apaiser l'opinion nationale qui semble inquiète. 

"C'est vrai que l'OMS a déclaré une épidémie de portée internationale tout simplement à cause du nombre de pays qui ont été touchés premièrement, deuxièmement à cause du nombre de cas qui a augmenté récemment" a indiqué le ministre de la santé, Roger Kamba lors d’un briefing de presse jeudi avant d’expliquer:

"Africa CDC a effectivement déclaré aussi une urgence de portée continentale, Africa CDC l'a fait parce qu'on est arrivé à 17 pays qui sont touchés. Dès lors qu'on voit que le virus commence à se propager au niveau de l'Afrique, en ce moment là on a intérêt effectivement à alerter tout le monde pour que cette épidémie ne devienne pas incontrôlable. La transmission sexuelle est assez dangereuse dans la mesure où on ne voit pas beaucoup les symptômes. Donc il faut que les gens se réveillent et comprennent que les mesures de précaution à prendre doivent être maintenant répandues pour que les gens ne se trompent pas et qu'ils aient pas des rapports non protégés ou des rapports avec des personnes qu'on ne connaît pas dans la mesure où les risques de transmission est grande dans ces conditions là", a-t-il ajouté. 

Le gouvernement appelle à une mobilisation générale afin d'arrêter la propagation de Monkeypox.

"Il faut que tout le monde soit mobilisé et c'est pour cela qu’on dit c'est une déclaration de portée continentale pour Africa CDC, de portée internationale pour l'OMS pour que tout le monde se mobilise. Cette maladie évolue chez nous sous forme endémique, c'est-à-dire par spot depuis très longtemps mais on voyait bien que tant que ça ne touche pas certains pays et bien il n'y a pas des réactions. Et donc là c'est pour dire à tous les pays, n'attendez pas qu'une maladie se généralise pour que vous puissiez réagir".

En effet, les chiffres sont alarmants sur le continent : 17 541 cas de Mpox dont 517 décès ont été reportés dans 13 pays africains en 2024 à savoir, Afrique du Sud, Kenya, Rwanda, Ouganda, RDC, Burundi, RCA, Congo Brazzaville, Cameroun, Nigéria, Ghana, Côte d’Ivoire, Libéria. Ceci représente un accroissement de 160% comparativement à l’année 2024. La RDC est le pays qui a le plus de cas rapportés à ce jour avec 96% des cas et 97% des décès. À ce jour, 15.664 cas potentiels et 548 décès ont été rapportés, principalement dans les provinces de l’Equateur, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Sankuru, Tshuapa, Mongala et Tshopo. Dans sa stratégie, le gouvernement via le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale veut s’appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l’épidémie de Monkeypox (Mpox).

Clément MUAMBA



Le match aller du premier tour des préliminaires de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF), entre Ngezi Platinum du Zimbabwe et Maniema union de la République démocratique du Congo (RDC), prévu samedi 17 août, au National Heroes Stadium à Lusaka, est considéré comme la première expérience du représentant de la RDC dans cette compétition.

Car, jamais auparavant dans les annales du football africain, Maniema Union ne s’était inscrit dans cette compétition.

Créée en 2005 par son tuteur, le  Général Gabriel Amisi Kumba, alors président de l’Association Sportive Vita club de Kinshasa, capitale de la RDC, ce n’est qu’en 2024 que Maniema Union, en néophyte, prendra connaissance du circuit, à la faveur de sa 2ème place, à l’issue des play-offs du Championnat 2023-2024, de la Ligue nationale de football (Linafoot).

                 Néophyte à l’ombre d’un connaisseur

Comme on le sait, bien que nouveau à la Ligue des champions de la Caf, Maniema Union y participe à l’ombre de son tuteur, le Général Gabriel Amisi Kumba, un homme d’expérience avérée dans la gestion des équipes de football.

C’est fort de plusieurs années d’expérience que Gabriel Amisi a fait de son équipe, un des cadors du pays, aux côtés de Mazembe, V.Club, Lupopo, Daring club Motema Pembe et d’autres grands noms du football national, avec lesquels il rivalise, quand bien même Maniema traîne à goûter aux délices d’un titre national, à la Linafoot.

A ce titre, rien n’est fait au hasard. Le recrutement des entraîneurs qui y ont défilé et celui des joueurs de qualité, sont faits en fonction des ambitions.

         4ème tentative africaine de Maniema union

Si la double confrontation (Ngezi Platinum-Maniema Union et Maniema Union-Ngezi Platinum) constitue le premier essai des Unionistes de Kindu au circuit continental de la Ligue des Champions de la Caf, cette participation s’avère être la 4ème présence de cette formation congolaise au niveau de la Coupe de la Caf.

De 2008 à 2019, la formation congolaise y est  déjà engagée à trois reprises pour un total de 6 matches livrés équivalant à 3 éliminations au tour préliminaire.

Maniema Union : un habitué des éliminations précoces

Le premier essai africain de Maniema Union, selon les archives de l’Agence congolaise de presse,  remonte en 2008 à la Coupe de la Caf.
Ce club  avait obtenu son visa qualificatif, cette année-là, en vertu de son statut de vainqueur de la Coupe du Congo de football, à l’issue de la finale de 2007 de cette compétition,  remportée devant Saint Eloi Lupopo de Lubumbashi sur le score de 2-1.

Lors de sa première admission à la Coupe de la Caf, le club unioniste s’est retrouvé sur la trajectoire de la formation équato-guinéenne d’Akonangui, battue par 3-0, à domicile, au match aller du premier tour des préliminaire, avant de tenir cet adversaire en échec, en déplacement, sur un nul blanc.

Les résultats de cette double opposition avaient été synonymes de l’orientation de Maniema Union sur le chemin des Astres Football club de Douala, du Cameroun.

Maniema Union qui a été contraint au nul de 0-0, au bercail, est allé tomber en déplacement par 2-0.

Cette  défaite a été un arrêt de mort pour Maniema Union, du coup éliminé, sous la houlette de Guillaume Ilunga, son entraîneur.

Maniema Union vainqueur de la Coupe du Congo en 2017

Pour sa 2ème participation à la C² africaine en 2017, Maniema Union s’y était qualifié en raison de son titre de vainqueur de la  finale de la Coupe du Congo, acquis devant la même formation de Saint Eloi Lupopo, par 4-1 aux tirs au but, après le score de 1-1 à la fin du temps réglementaire.

Engagé à la Coupe de la Caf en 2018, Maniema Union s’était fait éjecter de la course sur deux nuls devant USM Alger d’Algérie par 2-2 à Kindu et de 1-1, dans la capitale algérienne.

USM Alger s’est finalement qualifié au 1er tour des préliminaires, à la faveur de ses deux buts marqués, à l’extérieur et qui ont compté double.
Pour la 2ème fois, Maniema Union n’est pas allé au-delà de cette étape.

2019 : la répétition des deux premières expériences

En 2019, Maniema Union est africain comme l’un des deux représentants de la RDC, au regard de sa position en ordre utile au classement du championnat de la LINAFOOT.

Si ce club de Kindu est malheureux à ses deux premières tentatives, le signe indien lui  est collé à la peau, si bien que cette équipe est encore éliminée au tour préliminaire de la Coupe de la Caf par 1-4 aux tirs au but à Kindu au match retour,  après un nul de 1-1 tout comme au match aller, contre l’AS Pélican du Gabon.

Les Congolais, férus du football, émettent le vœu de voir cette équipe de Maniema union, franchir le rubicond et aller plus loin dans la prestigieuse compétition qu’est la Ligue des Champions de la Caf.

ACP/CC


L’artiste Gaz Mawete a éclairci l’opinion sur ses relations avec Ferre Gola, expliquant qu’ils ne sont pas en froid malgré que celui-ci ne l’appelle pas comme le fait Fally Ipupa.

Ce qu’il faut dire, c’est que Agara Binana est beaucoup plus proche de Fally Ipupa avec qui il a tissé de très bons rapports. Ce qui pourrait faire penser qu’il est ennemi de Jesus de nuance.

Interrogé à ce sujet au cours d’une conférence de presse, l’auteur de « Pika » a déclaré : « Ferre Gola c’est mon grand frère, sauf qu’il ne m’a pas encore appelé comme mon vieux Dicap m’appelle (…) il est mon vieux, je chante ses chansons, j’aime ce qu’il fait. Mais l’affinité ne se force pas. Si le courant passe bien avec quelqu’un, ça passe bien. Si le courant ne passe pas bien, cela ne veut pas dire qu’on est en embrouille »
 
Gaz Mawete à témoigné son respect vis-à-vis du Padre. « Ferre Gola, beaucoup de respect ! Le Padre ! Nica Boronina ! », a-t-il clamé tout haut.
 
mbote/CC


Le président de la République Félix Tshisekedi a reçu ce jeudi 15 août 2024 à Kinshasa, l'ancien Premier ministre Kenyan Raila Odinga.

D’après la présidence de la République qui a dévoilé l’information via sa page X, ce dernier est venu solliciter le soutien de la RDC à sa candidature au poste de secrétaire général de l'UA.

D’après la même source, Raila Odinga et Félix Tshisekedi ont aussi évoqué divers sujets notamment la sécurité, le développement et le changement climatique. 

En cas de victoire, Raila Odinga s'engage à prendre toutes les dispositions et agir pour que les armes se taisent en vue d'une paix durable dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Jephté Kitsita



Le livre «Étude comparative du système répressif de la tentative de viol en droits congolais et belge» de Zoé Ipondo Agapao, disponible dans les bibliothèques  de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, a souvent attiré  l’attention des juristes et étudiants des facultés de droit au cours de leur visite dans les salles de lecture.

«L’ouvrage ‘‘Étude comparative du système répressif de la tentative de viol en droits congolais et belge’’ qui est  disponible dans les bibliothèques  de Kinshasa propose une analyse approfondie des différences fondamentales entre les systèmes juridiques congolais et belge en matière de répression de la tentative de viol», a expliqué l’auteur contacté par l’ACP.

La tentative de viol est sanctionnée de la même peine que l’infraction consommée au regard de l’article 4 du code pénal congolais. Ici le  législateur congolais a adopté une approche rigide qui ne fait pas de distinction entre la tentative et la réalisation complète de l’acte criminel.

Cette disposition souligne la sévérité du système pénal congolais en matière de crimes sexuels, où l’intention criminelle est jugée aussi répréhensible que l’exécution du crime lui-même.

Une approche plus nuancée en droit belge

À l’inverse, le droit belge fait preuve d’une certaine souplesse. Lorsqu’une tentative de viol n’aboutit pas à l’accomplissement de l’acte, des circonstances atténuantes peuvent être accordées, atténuant ainsi la sévérité de la peine. Cette approche repose sur le principe de proportionnalité, qui prend en compte non seulement l’intention mais aussi l’issue des actions entreprises par l’accusé.

L’étude comparative effectuée dans cet ouvrage met en lumière les disparités entre ces deux régimes répressifs. « Si le droit congolais impose une sanction rigoureuse sans considération des nuances dans l’exécution de l’acte criminel, le droit belge tend à privilégier une justice proportionnée aux faits », a précisé Zoé Ipondo Agapao.

L’auteur a proposé une réflexion sur la nécessité d’une réforme du système répressif congolais, en suggérant l’introduction du principe de proportionnalité des peines pour la tentative de viol.

En conclusion, «Étude comparative du système répressif de la tentative de viol en droits congolais et belge» a invité le législateur congolais à envisager une révision de l’article 4 du code pénal, afin d’y intégrer des circonstances atténuantes, en adéquation avec le principe de proportionnalité.

Cette suggestion vise à harmoniser la répression de la tentative d’infraction avec la gravité des faits réels, un principe déjà appliqué dans plusieurs autres juridictions, dont la Belgique.

Ce livre constitue une ressource précieuse pour les professionnels du droit, en offrant non seulement une analyse comparative approfondie, mais également des pistes de réflexion pour améliorer le cadre législatif en République Démocratique du Congo.

Ce nouvel ouvrage constitue un apport majeur pour tous ceux qui s’intéressent à la justice pénale internationale et aux réformes juridiques.

ACP/C.L./CC



Des spectacles d’arts et des ateliers, sont programmés du 17 au 31 août 2024, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), pour sensibiliser la population à la gestion des déchets industriels,  a appris l’ACP jeudi, de l’organisateur.

«Cet évènement s’inscrit dans le cadre  de la 8ème édition du festival   Kinshasa en action «Kinact». Il vise à sensibiliser les enfants, les adultes autour de la gestion  des déchets. On a prévu des performances, des  ateliers pédagogiques et des projections de films(…)», a déclaré l’artiste  plasticien Eddy Ekete, initiateur et  coordonnateur du festival « kinact ».

«Comme d’habitude, notre mission, c’est d’abord d’aller vers le public donc vulgariser l’art. Nous avons des artistes locaux et internationaux, qui vont animer des ateliers d’écriture, théâtre, peinture, sculpture, la danse, les ateliers des perles et des masques», a-t-il poursuivi, ajoutant que cette sensibilisation de la population centrée sur les déchets et l’art, entend réunir pour cette année, une vingtaine d’artistes de tout genre.

«Pour 2024, il y aura beaucoup de spectacles, de théâtres et plus d’improvisations, comme une nouvelle façon de faire parvenir ce message sur l’environnement. On sensibilise aussi par rapport à l’azote, la couche d’air», a fait savoir, le coordonnateur de Kinact.

Eddy Ekete a aussi rappelé que ce festival comme concept,  privilégie tout d’abord l’éducation de la population en proposant des approches culturelles malgré les maigres moyens à sa disposition en termes d’accompagnement ou de partenariat.

«Dans l’ADN du festival, on ne demande pas l’argent parce qu’en fait, c’est aussi une façon d’éduquer la population, on conscientise les artistes à se donner à fond malgré les difficultés financières auxquelles nous sommes confrontés. Cette année, on a introduit un dossier, au ministère de la culture, qui nous apporte déjà un soutien oral, et nous espérons pour la suite», a-t-il souligné.

Dans le processus du programme et du projet pour la construction d’un musée d’arts dans un quartier de Kinshasa

Par ailleurs, le responsable du centre culturel « Ndaku ya la vie est belle », a indiqué que les premiers spectacles de performance de cette édition de Kinact, vont être lancés, dans un espace aménagé à Kingabwa, dans la commune de Limete, centre de Kinshasa, dans le cadre d’un projet à long terme, pour la construction d’un musée d’arts.

«C’est là où, on va commencer cette nouvelle édition pour transmettre la vision sur l’environnement et l’art, en vue de préparer le terrain de la construction du musée. L’idée, c’est de ramener le festival là-bas, et déjà commencer à encadrer les jeunes de ce coin un peu reculé», a révélé Eddy Ekete.

Selon lui, ces actions dans cette zone à sécurité précaire des suites de la recrudescence périodique du banditisme urbain, communément appelé « Kuluna », vont contribuer à lutter contre ce phénomène antisocial.

 «On a prévu de camper pendant trois jours. Avant que le kuluna commence, c’est parti doucement, pareil aussi dans la démarche pour anéantir ce fléau. Il faut aller calmement avec des propositions comme des projections de films focus sur la sensibilisation, et je ne pense pas qu’ils seront une menace pour nous, il y a plusieurs façons d’aborder les choses», a-t-il expliqué, avant d’annoncer des descentes hors festival envisagées à l’échelle, dans cet endroit.

Les spectacles d’arts sont envisagés, comme moyen de sensibilisation à la protection de l’environnement, par des performeurs du centre culturel ‘‘Ndaku ya la vie est belle’’, que coordonne le plasticien congolais Eddy Ekete, à Kinshasa en RDC.

Il sied de noter que ‘‘Ndako ya la vie est belle’’ a été encouragé l’année dernière, pour son apport à la réécriture de l’histoire congolaise, par le ministère de la culture, arts et patrimoines, lors d’une visite effectuée dans cet espace, dans la commune de Kalamu.

La 8ème édition du festival « Kinact » rassemble du 17 au 31 août les performeurs et différents artistes kinois ainsi que d’autres pays comme par exemple la Belgique, la France, le Cameroun ou le Congo Brazzaville autour d’un défilé d’exposition d’œuvres d’arts, dans quelques communes de Kinshasa, telles que Barumbu, Bandalungwa, Lingwala, Kasa-Vubu» et bien d’autres. 

ACP/C.L./CC



La rappeuse congolaise Sista Becky est attendue au festival culturel de Stockholm, capitale de la Suède pour défendre les couleurs de la République Démocratique du Congo sur la scène internationale de musique hip-hop, a-t-on appris de l’artiste jeudi au cours d’un entretien.

«A cet instant, je suis en Suède pour défendre le rap congolais au festival culturel de Stockholm qui a ouvert ses portes depuis le 14 août. De Kinshasa à l’international,  je vais prester à l’un des plus grands festivals d’Europe, ce 17 août sur la scène nautique de Skeppsbron. Il s’agit de ma première apparition exclusive sur la scène nautique de Skeppsbron dans le cadre du Festival», a fait savoir la rappeuse Sista Becky jointe au téléphone.  

 Et d’ajouter : «Rendez-vous à ne pas manquer. Le spectacle aura lieu sur un bateau. Ce sera une prestation époustouflante. Toutes les dispositions sont prises pour marquer mon stage en international».  A la fois chanteuse et danseuse, Sista Becky se considère aussi  comme une parolière, au-delà de son talent de rappeuse. Elle est la première femme  congolaise à rejoindre le mouvement hip hop à Kinshasa et à s’imposer  dans la sphère du rap congolais grâce à son talent et surtout son courage.

Depuis ses débuts en 2016, Sista Becky est rapidement devenue l’une des stars les plus brillantes de la scène musicale urbaine congolaise. Très tenace, la rappeuse a résisté dans un univers dominé par les hommes jusqu’à être surnommée la « Première dame du rap 243» (indicatif téléphonique de la RDC). Elle veut être un modèle positif pour les jeunes femmes et briser les frontières pour les autres artistes féminines du Congo-Kinshasa.

Sur le plan discographique, cette figure emblématique du rap féminin à Kinshasa a réalisé plusieurs chansons qui ont marqué les mélomanes de la musique hip hop au pays et à l’étranger. ‘‘Je t’aime’’ est son nouveau titre lancé depuis le mois de juin dernier sur le marché de disque.  

Festival culturel de Stockholm pour  les  divertissements et les arts du monde

Concernant le Festival culturel de Stockholm (Stockholm Culture Festival), il est le plus grand festival européen, dont l’entrée est gratuite.

Organisé depuis une dizaine d’années pendant l’été par la ville de Stockholm, ce festival de rue propose un programme complet d’activités et de divertissements qui connaît un grand succès. Il est marqué par ses activités principales telles que musique, danse, cirque, théâtre, cinéma et littérature… Toutes ces disciplines se rencontrent dans les rues de la Capitale suédoise et sur diverses scènes à travers la ville.

Artistes, écrivains, comédiens, musiciens, tous venus des différents pays font le déplacement pour faire rayonner les couleurs de la culture du monde.

Cette année 2024, le Stockholm Culture Festival se déroule du 14 au 18 août dans six zones dédiées au centre-ville. La scène principale se trouve sur Gustav Adolfs Torg, Skeppsbron et Kungsträdgården. Les trois autres zones à explorer pendant le festival sont Norrbro, Strömgatat et Sergels Torg.

Dans un communiqué officiel, les organisateurs indiquent que l’une des nouveautés de cette année est la nouvelle zone de festival sur Strömgatan, remplie de conversations, de danse et de musique live, projections de films, ateliers et performances sympas, concours et possibilité de créer de la musique ou simplement de se détendre dans les tentes.

Pendant cinq jours, le centre de Stockholm se transforme en festival folklorique avec entrée gratuite. Le programme de cette année offre une riche palette de culture, comprenant de la musique live, des conférences, de la danse, de l’art et des ateliers.

 «J’attends avec impatience le Festival culturel de cette année et c’est formidable de pouvoir participer et de mettre à la disposition des Stockholmois toutes ces fantastiques expériences culturelles. Le programme est d’une ampleur incroyable, donc peu importe qui vous êtes et ce que vous aimez, il y aura certainement beaucoup de choses à découvrir et à participer pendant le festival», a déclaré Linnéa Monteiro, directrice du festival dans le communiqué.

 Sur la plus grande scène du festival, le public pourra s’attendre à : hip-hop moderne, jazz, musique vocale africaine et musique baroque latino-américaine avec les groupes légendaires de Stockholm, libanais, caribéens, traditionnelles du chœur du Royal Opera, et tant de la scène musicale.

ACP/C.L./CC



La troisième édition de l’exposition «Aspire to Greatness» ouvre ses portes avec un focus sur la créativité des arts plastiques et graphiques des années 70,  le 31 août 2024 à l’espace Mont des arts à Lingwala au centre de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, a appris l’ACP d’un artiste.

«J’invite les amoureux de l’art plastique à découvrir l’essence des années 70 à travers une célébration immersive de l’art graphique et plastique. C’est la créativité des années 70 qui sera mise en lumière lors de cette exposition itinérante. À part la date du 31 août, cette exposition, qui se tiendra également du 4 au 5 septembre 2024 au Centre Wallonie Bruxelles, va révéler l’harmonie créative de cette décennie vibrante», a indiqué Henmart Mutela, artiste plasticien congolais et participant à l’exposition.

Cet événement, qui en est à sa troisième édition, se déroule chaque année à Kinshasa. Pour cette édition, la thématique des années 70 apportera une touche unique, offrant une immersion totale dans cette époque emblématique à travers l’art.

«Les visiteurs pourront se plonger dans une atmosphère rétro unique, animée par des œuvres d’art exceptionnelles, une musique d’époque, et une scénographie immersive», a-t-il indiqué.

Des dizaines de tableaux seront exposés relatant le vécu quotidien antérieur de la vie dans ville de Kinshasa.

ACP/C.L./CC



 Le conseil communal de Mont-Ngafula, dans l’Ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a envisagée, jeudi, l’élaboration des nouvelles lois pour l’organisation et le développement de cette municipalité lors de l’ouverture de la session ordinaire. 

« La session de ce mois sera axée sur l’organisation de la commune et le vote de nouvelles lois pour la bonne conduite et le développement de cette juridiction telle que la Constitution nous en a conférée le pouvoir. Nous sommes déterminés à développer la commune de Mont-Ngafula, c’est notre message d’assurance à nos électeurs, ils ne seront pas déçus », a déclaré Yoshoua Kasongo président du conseil communal de Mont-Ngafula.

Il a, à cette occasion, invité le collège exécutif, dirigé par le bourgmestre à ouvrir l’atelier sur l’élaboration du budget de la commune afin de le présenter aux conseillers municipaux dans le délai prescrit pour son adoption.

« J’invite donc le service mobilisateur de la commune à faire preuve de responsabilité afin de donner la commune un budget qui correspond à ses ambitions », a-t-il ajouté.

Le bourgmestre de Mont-Ngafula a pour sa part, sollicité l’accompagnement de ses administrés pour l’aboutissement de ce projet de développement.

« À la population, nous demandons son accompagnement, qu’elle soit à côté des conseillers communaux et des bourgmestres, nous attendons leurs propositions pour que cette commune puisse aller de l’avant au travers de ce projet. Cette plénière a été centrée sur l’évolution de cette juridiction, c’est pour nous un jour de fête, je pense que nous devons marcher ensemble, communier pour atteindre de bons résultats», a souligné Séverin Lumbu bourgmestre de la commune de Mont-Ngafula.

Cette session va durer un mois et sera largement consacrée à l’élaboration du budget de la commune de Mont-Ngafula. Le conseil communal a émis le vœu de voir la vie des administrés être impactée grâce au budget qui sera élaboré.

Ce conseil a également promis de relever les défis auxquels la commune de Mont-Ngafula fait face, notamment l’insécurité, insalubrité et les érosions. Lors de sa toute première déclaration, après son élection, il s’était engagé à garantir le  droit d’expression, le mieux-vivre et le respect mutuel rappelle-t-on.


ACP/C.L./CC

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