L’unique navire de commandement et de soutien logistique de la Marine belge, le A960 Godetia, fera escale au port de Boma (ouest de la République démocratique du Congo) du 13 au 15 novembre «dans le cadre de la reprise de la coopération militaire» entre la Belgique et la RDC, a annoncé lundi l’ambassade de Belgique à Kinshasa.
Le navire y débarquera du matériel humanitaire, comme lors de ses précédents passages en RDC - dont le dernier remonte à plusieurs années. Il s’agit de matériel médical fourni par l’ONG Benelux Afro Center, issue de la diaspora africaine de Bruxelles, et destiné aux citoyens de Boma.
«Toujours dans le cadre de la reprise de la coopération militaire entre la Belgique et la RDC, deux officiers de la Force navale congolaise monteront à bord pour y effectuer un stage en mer d’environ une semaine», a précisé l’ambassade dans un communiqué.
Le nouvel ambassadeur de Belgique en RDC, Jo Indekeu, se rendra mercredi à Boma pour y accueillir le Godetia. Il y rencontrera les autorités locales, lors d’une réception à bord du bateau, précise le communiqué.
Le Godetia a quitté son port d’attache, Zeebrugge, le 7 octobre, pour une mission annuelle de «Maritime Capacity Building» (MCB 19) au profit de pays d’Afrique de l’Ouest, afin de former le personnel des forces navales locales à la lutte contre la piraterie et les trafics divers. Son retour à Zeebrugge est prévu le 15 décembre.
La coopération militaire entre la Belgique et son ancienne colonie avait été interrompue abruptement par le régime de l’ex-président Joseph Kabila en avril 2017 dans un contexte de crise diplomatique entre Bruxelles et Kinshasa, sur fond de reports des élections générales qui ont finalement eu lieu le 30 décembre dernier.
Une délégation de représentants des Affaires étrangères et de la Défense avait été reçue par le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo le 14 mai dernier. La délégation avait annoncé que les contacts entre les armées des deux pays allaient reprendre et qu’il fallait examiner les modalités d’une relance de la coopération en tenant compte des besoins exprimés par les autorités congolaises.
En marge de la visite officielle de M. Tshisekedi en Belgique en septembre dernier, des contacts entre les états-majors congolais et belges ont eu lieu, en dépit de l’absence de signature d’un accord formel entre les deux ministères de la Défense.
Le ministre congolais de la Défense, Aimé Ngoy Mukena, issu du camp de l’ex-président Kabila, n’avait pas accompagné M. Tshisekedi pour signer l’accord qui était prêt, sur instruction de l’ancien chef de l’Etat, selon le journal ‘La Libre Belgique’.
lavenir.net
(Agence Ecofin) - Alors que les médias européens commencent à souffrir de l’impact économique du coronavirus, on se demande de plus en plus comment les entreprises de presse locales vont pouvoir gérer la situation. En effet, l’arrêt des activités de nombreux secteurs a eu pour conséquence la réduction des achats d’espaces publicitaires et autres services de promotion offerts par les médias.
Pour ne rien arranger, la « grippe » des secteurs de l’économie a également privé les médias spécialisés et autres services de veille d’une grande partie de leur activité et, par ricochet, des revenus qui y sont attachés. Ces dernières heures, les États européens ont commencé à apporter de l’aide aux entreprises locales. Mais en Afrique, très peu d’initiatives sont lancées pour accompagner les médias dans cette crise.
La plupart d’entre eux ont eu l’intelligence de se tourner vers des fils d’information dédiés au coronavirus pour conserver leurs audiences. D’autres, plus ambitieux, ont décidé d’ajouter différents types de contenus à leurs plateformes.
Malgré tout, les jours qui s’annoncent semblent compliqués pour les médias africains, qui auront du mal à être soutenus par leurs États déjà débordés par la gestion de la pandémie.
Servan Ahougnon
Des éléments du groupe rebelle Rwandais conseil national pour la renaissance et la démocratie « CNRD » et leurs dépendants continuent à être capturer les uns par la population des différentes localités du territoire de Kalehe, les autres se rendent de leur propre gré aux forces armées de la RDC «FARDC», en province du Sud-Kivu.
Selon le président du cadre de concertation territoriale de la société civile, c’est chaque jour que des éléments rebelles de ce groupe armé dissidents des forces démocratiques pour la libération du Rwanda «FDLR» sont capturés en majorité dans le groupement de Kalonge, non loin du parc national de Kahuzi-Bièga.
Delphin Birimbi précise que le nombre de ces éléments du CNRD avec leurs dépendants (femmes et enfants), évolue chaque jour et pourrait dépasser le cap de 1000 d’ici quelques jours, grâce à l’offensive des FARDC et la bravoure de la population.
Il indique néanmoins que les conditions de vies de ces rebelles restent préoccupantes.
De ce fait, il appelle le gouvernement congolais et Monusco, de tout mettre en œuvre afin de procéder au rapatriement de ces sujets Rwandais dans leur pays d’origine, et celà à travers le programme DDR d’où cet appel à leur prise en charge.
« Les traques des éléments CNRD continue dans la colline de Katera en groupement de Kalonge, plusieurs éléments de ce groupe rebelle sont en débandade. Nous sommes en train de demander au programme DDR de la Monusco d’organiser comment envoyer une équipe à Kalonge pour récupérer tous ces éléments du CNRD pour qu’ils puissent être rapatriés dans leur pays au Rwanda. Mais aussi, nous demandons aux forces loyalistes de continuer à protéger les populations et leurs biens en intensifiant des mesures sécuritaires pour prévenir les violations de droit de l’homme », a expliqué Delphin Birimbi à L’INTERVIEW.CD.
Si la société civile parle d’au moins 1000 rebelles, les FARDC par le truchement de l’un de ses porte-paroles au Sud-Kivu le capitaine Dieudonné Kasereka, souligne que jusque le lundi 9 décembre 2019, 867 éléments étaient déjà enregistrés, parmi lesquels 183 CNRD et 684 de leurs dépendants.
Dieudonné Kasereka précise que parmi ces rebelles figurent plusieurs de leurs responsables et ajoute que plusieurs autres continuent à se rendre dans le camp militaire de Nyamunyunyi situé non loin de l’aéroport national de Kavumu à 30 Km au nord de la ville de Bukavu dans le territoire de Kabare.
« Nous sommes en train de monter des stratégies pour que nous puissions continuer à les pourchassés. Nous faisons tout pour rétablir la paix et la sécurité dans ce territoire et la population doit avoir confiance à son armée », a souligné Dieudonné Kaseraka.
A noter que plusieurs armes et munitions ont également étaient récupérées par l’armée, qui au retour félicite la population du territoire de Kalehe pour sa collaboration dans la traque de ces rebelles.
Selon le capitaine Kasereka, l’heure d’en finir avec les groupes armés négatifs opérant sur le sol congolais est arrivé.
Il reste optimiste quant à la réussite des FARDC.
Dieudonné Kasereka invite la population à continuer à faire confiance à leur armée.
Rappelons que la grande offensive contre les CNRD dans le territoire de Kalehe a débuté le 26 novembre 2019, dans le groupement de Ziralo.
Elle se poursuit sur l’ensemble de ce territoire en proie à une insécurité causée par multiples milices.
Pascal D. NGABOYEKA |INTERVIEW.CD
Selon une étude, le cancer cause maintenant plus de décès chez les personnes d'âge moyen dans les pays à revenu élevé que les maladies cardiovasculaires.
À l'échelle mondiale, les problèmes cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux sont la principale cause de décès à cet âge.
Mais les chercheurs affirment que les habitants des pays riches sont 2,5 fois plus susceptibles de mourir d'un cancer que d'une maladie cardiovasculaire au milieu de leur vie.
Dans les pays les plus pauvres, c'est l'inverse qui se produit : les maladies cardiovasculaires sont trois fois plus susceptibles de faire des victimes.
L'étude, publiée dans le Lancet, est issue d'un programme de recherche mondial qui suit la vie de milliers de personnes dans 21 pays. Les gens du Royaume-Uni ne sont pas impliqués.
'D'énormes progrès'
Des chercheurs dirigés par une équipe de l'Université McMaster du Canada ont étudié le sort de 160 000 personnes inscrites au programme, entre 2005 et 2016.
Ces personnes avaient en moyenne 50 ans au début.
Il y a eu plus de 11 000 décès, ceux des pays à faible revenu étant près de quatre fois plus susceptibles de mourir que ceux des pays à revenu élevé.
Dans environ 2 000 cas, la cause du décès n'était pas claire.
Parmi les autres, les maladies cardiovasculaires ont causé plus de 40 % des décès dans les pays à revenu moyen et faible. Dans les pays à revenu élevé, moins d'un quart de personnes sont mortes des maladies cardiovasculaires.
Selon les chercheurs, cela pourrait s'expliquer par le fait que les pays plus riches fournissent plus de médicaments et traitent plus de personnes à l'hôpital.
Jeremy Pearson, de la British Heart Foundation, a déclaré que les "grands progrès" signifiaient que de nombreuses personnes survivaient à des crises cardiaques et à des accidents vasculaires cérébraux, mais qu'un nombre croissant vivaient avec "l'invalidité et les séquelles débilitantes" des maladies cardiovasculaires.
BBC Afrique
Le gouvernement du Rwanda a prolongé les restrictions imposées le mois dernier, par un confinement total, jusqu’au 19 avril 2020.
Le confinement total qui a commencé le 21 mars, a interdit aux gens de quitter leurs domiciles, à moins de sortir pour acheter de la nourriture ou acheter des médicaments.
Le gouvernement a déployé des policiers et d’autres forces de l’ordre pour appliquer ces restrictions.
En principe, ce verrouillage devait prendre fin ce week-end, mais a été prolongé ce mercredi soir par la Présidence, après que le nombre de cas confirmés soit passé de 17 à 82 en deux semaines.
Pendant le verrouillage prolongé, les frontières restent fermées et seule l’entrée des citoyens rwandais qui regagnent le pays est autorisée.
Les marchandises continuent d’être autorisées dans le pays. Les magasins, les écoles et les lieux de culte étant fermés, et les employés continuant de travailler à domicile.
Signalons que le Coronavirus qui est apparu en Chine en décembre dernier, a déjà fait plus de 48.000 morts dans le monde, alors que plus de 202.000 personnes sont guéries. Au total, le monde compte selon le dernier bilan, 951.901 cas confirmés, dans tous les 5 continents.
MEDIA CONGO PRESS / Prunelle RDC