Annulée l'an dernier en raison du coronavirus, la 13ème édition du Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (Femua), organisé par le célèbre groupe ivoirien Magic System, s'est terminé dimanche &é septembre après un concert de la star congolaise Koffi Olomidé qui a tourné court dans la nuit.

Programmé comme le concert phare de la soirée de samedi, Koffi Olomidé devait se produire aux alentours de 4h du matin (locales et GMT), à Abidjan.

En raison d'une série de retards, il n'est finalement monté sur scène que vers 6h alors que le jour se levait et que la foule s'était largement amaigrie, a constaté un photographe de l'AFP.

Visiblement agacé, la légende de la rumba congolaise, très populaire en Afrique francophone, a écourté sa prestation qui n'aura duré qu'une vingtaine de minutes.

Avant Koffi Olomidé, le rappeur français d'origine ivoirienne Vegedream, connu notamment pour le tube de la Coupe du Monde 2018 "Ramenez la coupe à la maison", s'était produit sur la scène principale du Femua.

D'autres artistes étaient présents tout au long de la semaine, comme le Français Keen'V, l'artiste congolaise Céline Banza ou le Sénégalais Pape Diouf.

"Quand tu ne connais pas le terrain, c'est toujours compliqué de jouer. Là, je trouve les gens toujours souriants, toujours tous sympathiques. On est dans un bon mood", se réjouissait Keen'V, interrogé par l'AFP.

"Je trouve que la musique a une place hyper importante en Côte d'Ivoire, beaucoup plus qu'en France je trouve et je m'y sens bien", a-t-il ajouté.

L'affluence était au rendez-vous tout au long de la soirée de samedi, malgré une hausse des cas de Covid-19 depuis quelques semaines en Côte d'Ivoire.

Un centre de vaccination a d'ailleurs été installé au coeur du festival et plus de 1.000 personnes avaient été vaccinées, selon Serge Yao, superviseur du site.

Le festival s'est achevé donc dimanche avec une série de concerts délocalisés à Grand-Bassam, une station balnéaire à une heure d'Abidjan.

Le Femua s'est imposé comme l'un des plus grands festival de musique en Afrique, notamment grâce à la notoriété internationale de Magic System.

"La beauté du Femua, c'est de permettre à des artistes qui ne sont pas connus de partager la même scène que ceux qui sont connus. C'est une plateforme d'échange, de partage d'expérience, voir aujourd'hui un Koffi Olomidé jouer sur la même scène qu'un Joël Sebunjo (artiste ougandais, ndlr), qui n'était pas connu en Côte d'Ivoire je crois que c'est quelque chose de formidable", a expliqué à l'AFP, A'Salfo, le leader de Magic System.

avec AFP



Félix Tshisekedi a demandé à Alexis Gizaro Muvuni, Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, lors de la vingt-et-unième réunion du Conseil des Ministre, de faire l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit Sino-Congolais, et à Antoinette Nsamba Kalambayi, Ministre des Mines d’en faire autant dans son secteur. 

Au cours de la réunion du conseil des ministres de vendredi, le Chef de l’Etat a rappelé le contexte de la signature de ce contrat en 2008: le souci de capitaliser toutes les sources disponibles de financement des infrastructures.

« L’exécution des grands projets d’infrastructures inscrits dans ce cadre avait été interrompue, notamment, pour des raisons techniques liées à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière. Ce problème étant réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder », a dit Félix Tshisekedi.

Le Président de la République a indiqué qu’il s’attèle à trouver des solutions à court, moyen et long terme de manière à mettre le pays sur les rails du développement en promouvant les structures et mécanismes visant à assainir le climat des affaires et ainsi dégager des ressources pour la construction des infrastructures et permettre au pays d’être relié et faciliter les transactions.

Le Contrat Chinois a été arrêté finalement à 6,6 milliards USD dont 3 milliards USD pour les infrastructures et 3,6 milliards USD pour le projet minier. 

Pour rappel, l’ancien ministre de la Communication et Médias, Jolino Makele, avait soutenu  lors de sa conférence de presse sur l’AN 1 du gouvernement Ilunkamba, que la Convention de collaboration signée le 22 avril 2008 entre la RDC et le Groupement des entreprises chinois (GEC) relative au développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures d’une « grande catastrophe contractuelle » que le pays ait connue et qu’il fallait la « remettre sur la table) pour des nouvelles négociations.

actualie.cd/CC

 
 


La Ligue Nationale de Football ne cédera pas aux caprices des clubs ! L’instance faîtière du championnat national de football en RDC maintient pour ce 15 septembre le démarrage de la 27ème édition de la Division 1. Ce samedi 11, la Commission de Gestion a coupé court aux supputations dans une correspondance publiée.

Pas de nouveau report mais, la Linafoot n’est pas si rigide qu’on pouvait croire. Dans la même missive, elle faut savoir que certains cas de report, à la demande des clubs, seront étudiés. Initialement prévu pour le 4 septembre dernier, le démarrage a été repoussé suite notamment à certains retards dans l’enregistrement des dossiers administratifs des clubs.

Footrdc.com



L’Assemblée provinciale du Lualaba a voté la mise en accusation du Gouverneur Richard Muyej.

Cette décision de l’Assemblée provinciale du Lualaba s’est fondée sur les conclusions des observations de l’Inspection Générale des Finances (IGF) après sa mission de contrôle dans cette province démembrée de l’ex Grand Katanga.

Ces enquêtes menées par l’Inspection Générale des Finances font état de plus de 369 millions de dollars américains non retracés.

Selon les conclusions de l’IGF, ces dépenses faramineuses auraient été effectuées sans justificatifs.

Face à l’évidence, l’IGF croit fermément à un éventuel détournement des deniers publics.

Ainsi, l’IGF charge à la fois le Gouverneur Richard Muyej, le Ministre Provincial des Finances Achille Muteke et le Comptable public de la province du Lualaba

Signalons que la plénière de l’Assemblée provinciale du Lualaba a été marquée par un débat houleux.

Sur les 17 élus provinciaux présents, 11 ont voté pour, 2 contre et 4 abstentions.

Bloqué à Kinshasa depuis l’année dernière, Richard Muyej n’a toujours pas su regagner sa province pour y poursuivre la gestion quotidienne des affaires.

Mitterrand MASAMUNA



L’avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 représente un coût global élevé à 20 682,6 milliards de CDF soit plus de 10 milliards de dollars américains. Un budget en équilibre, tant en recettes qu’en dépenses.

Présenté le vendredi 10 septembre 2021 lors de la réunion du Conseil des ministres du Gouvernement de la RDC,
cet avant-projet de Loi des Finances enregistre un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au Budget de l’exercice 2021 chiffré à 14 620,5 milliards de francs congolais (CDF) soit 7,1 milliards USD.

D’après le Ministre de la Communication et Médias et Porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, cet avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation.

« L’avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation, aux secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture, le développement rural, l’industrie et les infrastructures, au recensement et à l’identification de la population
ainsi qu’à l’organisation des opérations électorales
 », a fait savoir le Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya.

D’après lui, l’avant-projet de Loi des Finances met en exergue plus spécifiquement les politiques publiques prioritaires ci-après dans le domaine politique et sécuritaire:

– La pacification de la partie Est du pays, le recrutement au sein de l’Armée, la mise à la retraite des éléments fin carrière et la couverture des frais d’assurance ;

– Le recrutement dans la Police Nationale Congolaise (PNC) et la mise à la retraite des éléments fin carrière ;

– L’identification de la population par l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et le recensement général de la population par l’Institut National de Statistique (INS) ;

– La préparation des opérations électorales par la Commission Électorale Nationale
Indépendante (CENI) pour le cycle électoral de 2023.

Dans le cadre des échanges autour de deux projets de loi, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a formulé les recommandations suivantes :

– Relever le niveau des recettes de l’Etat et améliorer leur prévisibilité ;

– Maîtriser les effectifs des agents de l’Etat et de la masse salariale. Il a insisté sur le renforcement de l’orthodoxie budgétaire en adoptant quelques mesures notamment :

– La réduction du train de vie des institutions notamment par la revue des montants alloués aux institutions et ministères au titre de fonctionnement mensuel en les alignant aux crédits
budgétaires votés.

– La rationalisation de la gestion des investissements publics.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangaré, a indiqué que pour la première fois, un projet de Loi rectificatif à la hausse sera présenté au Parlement.

Pour le ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, ceci dénote de la détermination du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a impulsé une volonté politique et des mesures permettant d’accroître les recettes publiques et ainsi améliorer la taille du budget.

Mitterrand MASAMUNA



Les états généraux de l'Enseignement Supérieur et Universitaire de la RDC ont débuté ce vendredi 10 septembre à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. A l'occasion, plus de 300 experts, responsables de plusieurs universités de la RDC sont présents dans la ville du cuivre pour assister à ces assises. Elles iront du vendredi 10 septembre au mardi 14 septembre prochain. 

C’est le ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi, qui a ouvert ces  travaux. Ces états généraux sont initiés dans le but de pousser les scientifiques à réfléchir sur les options qui doivent être envisagées pour le redressement du système éducatif congolais au niveau du supérieur.

M. Muhindo croit en la réussite de ces travaux qui vont consacrer la mise en œuvre des réformes, notamment le basculement de toutes les filières de formation au système LMD (Licence, Maîtrise et Doctorat) en RDC pour faire face à l'existence de deux systèmes d'éducation au sein des universités congolaises. 

" ... Tout doit se faire dans la contextualisation en évitant le copier-coller. Comme dispose l'article 18 de la loi cadre du 11 février 2014 sur l'ESU, il est institué le système LMD qui a pour objectif d'harmoniser le cursus de l'enseignement supérieur.

A partir de l'année prochaine, je  ne veux plus continuer à signer pour les mêmes universités congolaises, les diplômes de licence de 3 ans et les diplômes de licence de 5 ans ", a dit le ministre de l’ESU.

Et de poursuivre :

" Au regard des résultats des missions de contrôle de viabilité, certaines universités peuvent être qualifiées des cantines à diplômes tout simplement déterminées à déverser dans la société des diplômés qui ne savent pas se défendre. Cette situation me pousse à réfléchir sur la sanction, ne devrions nous pas fermer toutes ces universités ".

Ces travaux devraient, selon l'organisation, arriver à doter le pays d'un nouveau système d'éducation au niveau supérieur et universitaire.

José MUKENDI



Le Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi a été reçu mardi 7 août 2021 par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, au palace (palais présidentiel) en Turquie. Selon la cellule de communication de la Présidence congolaise, les deux personnalités ont signé trois accords notamment sur le tourisme ; la non double imposition et la protection, la lutte contre la fraude ; ainsi que la protection réciproque des investissements.

Dans son discours, le président Erdogan a indiqué que ces accords seront bénéfiques pour les deux pays, sans plus de détails.

Les présidents Tshisekedi et Erdogan se sont rencontrés aux alentours de 17h15', heure locale.

Parti depuis le 2 septembre à Rome en Italie, le chef de l'Etat congolais va clôturer son voyage mercredi 8 septembre à Istanbul, avec une Table ronde avec le Turkish Business Community à Maslak Hôtel. Ces rencontres vont se tenir avec 7 compagnies turques. 



Le Président Félix Tshisekedi a échangé mercredi 8 septembre à Istanbul avec les hommes d'affaires turcs, potentiels investisseurs et futurs partenaires économiques de la RDC, rapporte le compte Twitter de la présidence.  

Différents secteurs étaient représentés notamment « l'aviation, l'agro-alimentaire, les Bâtiments et travaux publics, les mines ou les énergies vertes », note la présidence.   

Le Président Tshisekedi a, selon la même source, réitéré sa volonté de bâtir des partenariats gagnant-gagnant, de créer des emplois et de faire du transfert de technologie en RDC une priorité.  

Bien avant, le chef de l’Etat avait été reçu mardi 7 août par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, au palace (palais présidentiel) en Turquie. Les deux personnalités avaient signé trois accords notamment sur le tourisme, la non double imposition et la protection, la lutte contre la fraude ainsi que la protection réciproque des investissements.  

Les deux chefs d'État avaient exprimé leur volonté commune d'augmenter le commerce entre les deux pays, avec l'objectif d'atteindre un volume d'échange de 250 millions USD à moyen terme.



Le vice-gouverneur du Kongo-Central, Justin Luemba, a officiellement pris ses fonctions de gouverneur intérimaire mercredi 8 septembre. Le ministre de l’Intérieur l’a désigné pour assumer l'intérim du gouverneur Atou Matubuana, déchu par l’assemblée provinciale en 2019.

Justin Luemba a été installé par l’inspecteur provincial adjoint de la territoriale, Ngoyi Kamba Kamba, en l’absence du gouverneur destitué, Atou Matubuana.

Cependant, plusieurs membres du gouvernement Matubuana et des membres du conseil provincial de sécurité étaient présents.

La remise et reprise prévue n'a pas été effective à cause de l'absence d’Atou Matubuana.

Ngoyi Kamba Kamba a fait la lecture du procès-verbal de constat de cette absence.

Officiellement installé, Justin Luemba va diriger le Kongo-Central conformément à la Constitution en attendant l'organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans les quatre provinces concernées.

Dans son mot à l'issue de cette cérémonie d'installation, le gouverneur intérimaire du Kongo-Central a promis de travailler pour le développement de la province suivant « la vision du Chef de l'État qui prône le bien du peuple d'abord en bannissant la politique de règlement des comptes. »



L'identification biométrique des fonctionnaires de l’Etat a débuté lundi 6 septembre à Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Le vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, qui a lancé cette opération, précise que ce recensement des agents de l’administration publique permettra de lutter contre les doublons, les agents fictifs et les cumuls.

Il précise que cette opération se déroulera dans toutes les provinces du pays :

« Dans le cadre du fichier de référence de l’administrations publique, les informaticiens bien formés vont se déployer partout en provinces, en commençant par les provinces pilotes dont le Sud-Kivu, pour essayer de remonter de manière sécurisée et fiable les données concernant le fonctionnaire de l’Etat au niveau de toutes les administrations publiques. »

Pour M. Lihau, l’Etat doit savoir exactement, que les noms des agents qui se retrouvent sur les listes déclaratives sont bel et bien de ceux qui sont en poste.

« Et c’est en fonction de cela que nous allons prendre une série d’actions concernant la régularisation de nouvelles unités, la mécanisation de ceux qui ne reçoivent pas leurs salaires à la fin du mois et les primes. Mais aussi, la titularisation, la promotion en grade et la gestion rationnelle de la question de la retraite », a indiqué le ministre.

En 2013, l'Etat avait enregistré près de 600 fonctionnaires fictifs lors de l’opération de recensement biométrique à Kisangani après vingt jours de suspension. A en croire Didier Bakeke, coordinateur des opérations de recensement dans l'ex-Province Orientale, six autres « vrais » fonctionnaires ont été enregistrés.

En 2014, le député Grégoire Mirindi avait interrogé le ministre de la Fonction publique sur la réforme de la Fonction publique. Dans sa question orale adressée au ministre, il avait déploré le fait que cette réforme, annoncée par plusieurs gouvernements successifs, soit « en panne »; malgré les « sommes colossales » apportées par la Banque mondiale pour l’appuyer.

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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