L'ACAJ -Association Congolaise pour l'Accès à la Justice- salue la Résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU -Organisation des Nations Unies-, ayant autorisé la MONUSCO -Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo-, à céder son matériel militaire à la Mission de la SADC en RDC -République démocratique du Congo-, malgré l’opposition du Rwanda, pays agresseur de la RDC.
L'Association Congolaise pour l'Accès à la justice espère qu’il sanctionnera aussi prochainement ceux qui vont s’obstiner à poursuivre la guerre, commettre les crimes graves et le pillage des ressources naturelles dans l’Est de la RDC.
Il importe de souligner que la situation d'insécurité de déplacement massif des populations, dans la partie Est de la République démocratique du Congo, préoccupe au plus haut point les autorités du pays.
Serge Mavungu
Le divorce entre l'international footballeur congolais, Chancel Mbemba Mangulu, et l'OM -Olympique de Marseille- est presque consommé, quelques semaines après l'arrivée de l'entraîneur italien, Roberto De Zerbi. Le natif de Kinshasa a été mis à pied ce mardi 06 août 2024, par le club phocéen, après un incident survenu à l'entraînement du lundi dernier.
D'après RMC Sport, l'OM reproche à son joueur de s'être mal comporté avec un membre de l'équipe dirigeante proche de Pablo Longoria et Mehdi Benatia.
Une décision immédiate
La décision de le sanctionner a été immédiate. Chancel Mbemba a donc été écarté du groupe. Il ne s'entraînera plus avec ses coéquipiers et ne portera plus les couleurs Phocéennes.
Les relations entre Chancel Mbemba et l'Olympique de Marseille n'étaient déjà pas au beau fixe. Le club avait ainsi signifié au joueur qu'il ne comptait plus sur lui, le faisant s'entraîner avec la réserve. Une situation que l'intéressé vivait mal.
Le capitaine des Léopards de la RDC -République démocratique du Congo- est poussé vers la porte de sortie, après deux bonnes saisons passées chez les Olympiens. Il va devoir trouver un autre club, à une année de la fin de son contrat.
Gratis Makabi
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a laissé entendre, dans son interview accordée à la radio Top Congo, le mardi 6 août, depuis la Belgique, que le premier remaniement du Gouvernement Suminwa pourrait intervenir en début de l'année prochaine, soit en 2025, d'après l'appréciation de la Première ministre.
"Notre cheffe d'équipe, c'est la Première ministre Judith Suminwa. Je ne veux pas lui mettre davantage de pression", a-t-il dit.
Et d'ajouter :"Elle est suffisamment outillée pour évaluer le travail de ses ministres et m'en faire rapport."
Cela, avant de souligner la compétence et la responsabilité de la Première ministre dans l'évaluation des performances ministérielles.
Pour rappel, la Première ministre Judith Suminwa a été investie le 12 juin 2024.
Fadi Lendo
L'artiste musicien congolais, Félix Wazekwa, va prester ce mercredi 07 août 2024, au stade Robert Cesar de l'île Saint-Denis, dans le cadre de la journée de la RDC. L'activité est prévue de 14h à 22h, et l'entrée est libre.
Outre le patron de Cultur'a Pays-vie, le chanteur franco-congolais Franglish sera de la partie, ainsi que plusieurs Beatmakers tels que DJ Lutonadio, Valmire, Raska, Luckness, Kenzarro Crew Céleste, Mbonda Rock, et Don Kanii.
Pour rappel, Félix Wazekwa va livrer un méga concert, le samedi 14 décembre prochain, à l'Adidas Arena de Paris, devant 9.000 spectateurs. Il sera le deuxième artiste congolais à s'être produit dans cette salle après Ferré Gola.
Gratis Makabi
Félix Tshisekedi est rentré à Kinshasa après avoir passé une dizaine de jours en Belgique pour un suivi médical, selon sa porte-parole Tina Salama. Le chef de l'État congolais, qui suivait un traitement pour une hernie discale, avait dû s'absenter de la scène politique pendant ce temps.
À son retour, Félix Tshisekedi présidera un Conseil des ministres restreint, a confirmé Tina Salama. Cette réunion marque son retour aux affaires après une période de convalescence.
Avant son départ pour Kinshasa, Tshisekedi avait déclaré à Top Congo FM qu'il aurait préféré rester à Kinshasa pour se soigner, même si une intervention chirurgicale s'avérait nécessaire. "Je ne voulais pas bouger de Kinshasa, même s’il fallait passer par une intervention chirurgicale. Mon médecin était venu à Kinshasa, mais pour des questions d’assurance, il lui était préférable que je vienne ici en Belgique", avait-il expliqué.
Le président a ajouté qu'il allait observer une courte période de repos avant de reprendre pleinement ses fonctions : "Je vais observer un moment de convalescence […]. Je suis d’attaque à nouveau."
La présence de Félix Tshisekedi en Belgique a entraîné son absence à la commémoration du GENOCOST à Kisangani le 2 août, un événement marquant pour la mémoire nationale.
actualite.cd/CC
Le Président de la République démocratique du Congo a évoqué mardi , son intention de doter le pays d’une nouvelle Constitution fondée sur des expériences vécues nationales, au cours dune interview accordée aux journalistes congolais mardi à Bruxelles (Belgique).
« Les réformes sur l’éclatement de l’administration ont été très très mal faites à mon avis et précipitamment, il faut revoir. Voilà pourquoi j’ai parlé à un certain moment de réunir une grande commission nationale (…) pour avoir enfin une Constitution adaptée à nos vrais problèmes », a déclaré le Chef de l’État.
« Pas celle qu’on a eue, qui nous a été parachutée, venue des laboratoires étrangers. Nous pourrons recourir à des expériences étrangères, mais en fonction des nos expériences vécues au pays » , a-t-il ajouté.
A partir de Bruxelles où il séjourne, dans le cadre d’un congé médical, il a indiqué que
cette démarche est envisagée « au regard de certaines situations déplorables enregistrées récemment à cause du respect de l’ actuelle Constitution ».
Le Président de la République a déploré notamment, « des procédures élastiques pour valider les mandats de députés nationaux et provinciaux ainsi que l’installation des institutions qui ont pris tout un semestre (…)pour la désignation des gouverneurs ».
« Aujourd’hui, moi je suis désolé, notre pays s’éclate de plus en plus à cause de ces élections provinciales et autres qui radicalisent le tribalisme, le clanisme., a martelé Félix Tshisekedi.
Il a en outre pointé du doigt le « problème de culture politique en République démocratique du Congo », faisant remarquer qu’« en matière de gestion de la chose publique, nous avons encore beaucoup à apprendre et nous allons aller étape par étape ».
Par ailleurs, le Président de la République a réitéré son refus d’engager « une moindre négociation avec les terroristes du M23 et consorts, « hormis des discussions uniquement avec le Rwanda de Paul Kagame ».
« Ecoutez-moi bien. Jamais, au grand j amais, tant que je serai Président de la République démocratique du Congo, je n’aurai en face de moi la délégation du M-23 ou de l’AFC (Alliance fleuve Congo) pour négocier, Jamais ! », a-t-il déclaré.
« Ce dont je veux parler avec le Rwanda – pas négocier- c’est pour demander à M. Kagame, criminel de son état, qu’est-ce qu’il a à voir contre mon peuple? », a-t-il martelé.
Il a enfin fait savoir que Joseph Kabila, président honoraire du pays, est en train de préparer une insurrection ».
« L’Alliance Fleuve Congo (AFC) de l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa, c’est lui », a révélé Félix Tshisekedi ».
ACP/CC
Félix Tshisekedi a publiquement accusé son prédécesseur Joseph Kabila d'être à l'origine de l'Alliance Fleuve Congo (AFC), un mouvement politico-militaire dirigé par Corneille Nangaa.
"Joseph Kabila ? L'AFC, c'est lui. Il a boycotté les élections et prépare une insurrection", a déclaré M. Tshisekedi lors d'une interview sur Top Congo FM, ce mardi à Bruxelles. "L'AFC collabore avec le Rwanda contre la RDC", a-t-il ajouté.
Les déclarations de Félix Tshisekedi interviennent alors que les tensions politiques continuent de s'intensifier en RDC. Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), Augustin Kabuya, avait également réaffirmé en avril que Joseph Kabila était impliqué dans le mouvement de l'AFC. Lors d'une matinée politique au siège de l'UDPS, M. Kabuya avair dénoncé l'attitude de certains partis politiques qu'il accuse d'avoir rejoint la rébellion après avoir échoué à résister dans l'opposition.
"Endurer dans la souffrance de l'opposition, ce n'est pas donné à tout le monde. Lorsque je vous disais que l'affaire Nangaa, c'est Kabila qui est derrière, certains ont murmuré, mais c'est la vérité", a déclaré Augustin Kabuya.
En réponse à ces accusations, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) avait qualifié ces allégations de "sans fondement". Dans un communiqué signé par son secrétaire permanent, Ramazani Shadary, le PPRD avait dénoncé une "campagne de diabolisation" menée par le régime actuel. "Sans la moindre preuve, on cite le Président Kabila pour une affaire qu'il ne connaît pas", soulignait le communiqué.
actualite.cd/CC
D’après son équipe de communication, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a tenu une séance de travail ce mardi 06/08 à l’Ambassade de la RDC à Bruxelles.
Le Chef de l’Etat s’exprimera sur des sujets d’actualité sur la radio TopCongo avant son retour à Kinshasa. Tshisekedi s'est rendu 0 Bruxelles depuis le 01 août dernier pour continuer les soins d’une hernie discale qu’il soignait déjà en RDC par son service médical du camp Tshatshi, selon un communiqué de la présidence de la République.
Son retour probable à Kinshasa est annoncé pour vendredi 9 août prochain.
CC
Koffi Olomide a dévoilé dimanche dernier trois clips tirés de son nouvel album « Platinium 2 ». Il s’agit des titres « Eza Pasi » featuring Gaz Mawete, « Taxi » avec Innoss’B et « N’abandonne Pas » en featuring avec Gally Garvey.
Après seulement deux jours, c’est le clip « Eza Pasi » mettant en scène Koffi Olomide et Gaz Mawete qui caracole en tête niveau vues sur YouTube avec plus de 412.000 visionnages. Suit « Taxi », la collaboration avec Innoss’B qui cumule 195.000 vues.
Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a officiellement lancé ce samedi 3 août 2024 à Kisangani (Tshopo) le processus d’indemnisation des victimes d'atrocités commises par les forces armées ougandaises en République Démocratique du Congo (RDC) entre 1998 et 2003.
Ce membre du gouvernement a annoncé que l’indemnité est fixée dans un premier temps à 2000 dollars pour chaque victime.
« Nous sommes donc partis de 300 dollars, 250 dollars qui étaient proposés initialement pour arriver à 2000 dollars dans un premier temps. Le montant, tel qu’il est payé par l’Ouganda, permettra d’indemniser individuellement les victimes qui sont répertoriées », a-t-il déclaré.
Le ministre de la Justice a également souligné que l’indemnisation individuelle s'accompagnera d’un projet de réparation collective, avec la construction d’infrastructures destinées à améliorer la vie des populations touchées.
« Le FRIVAO a déjà mis une bonne partie d’argent à la disposition de la SNEL pour réhabiliter totalement l’électricité dans la ville de Kisangani. D’autres infrastructures sont en cours d’identification pour leur érection », a-t-il ajouté.
C. Mutamba a souligné que le chemin vers cette indemnisation n’a pas été exempt de controverses, en expliquant que la mise en place d’une commission ad hoc a été nécessaire pour vérifier l’authenticité des demandes d’indemnisation, suite à des accusations de monnayage ayant conduit à la suspension des dirigeants du Fonds spécial de répartition et d'indemnisation aux victimes des activités illicites de l'Ouganda (FRIVAO). Ces derniers ont été mis à la disposition de la justice, à la suite d'un rapport accablant de l’Inspection Générale des Finances (IGF).
« La commission a effectué des descentes sur le terrain, collecté des témoignages et établi des procès-verbaux, sur la base desquels nous avons décidé de lancer le processus d’indemnisation », a précisé le ministre.
Il a insisté sur l’importance de constituer des dossiers physiques et numériques pour soutenir les demandes d’indemnisation, en vue de les archiver et de les soumettre à la Cour internationale de Justice (CIJ) et au chef de l’État.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre des mesures prises suite à un arrêt de la CIJ du 9 février 2022, qui avait condamné l’Ouganda à verser 325 millions de dollars à la RDC pour les violences infligées durant cette période troublée. À ce jour, l’Ouganda a déjà versé une première tranche de 65 millions de dollars, comme confirmé par un rapport du Conseil des ministres daté du 8 septembre dernier.
Merveil Molo