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« Des informations recueillies par le CEPADHO font état de 19 civils massacrés dont 2 Femmes, 40 maisons incendiées (principalement des maisons de commerce) ainsi qu’une église chrétienne (des Kimbanguistes) mise en feu par les ADF. »

Le 28 octobre dernier, les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) ont attaqué le village de Baeti dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo (RDC). Dix-neuf personnes ont été tuées, une église et 40 maisons ont été incendiées.

Kinos Katuho, président d’un groupe local de défense des droits civiques, parle d’une tuerie « atroce ». Masisa Mushogoro, chef d’un comité de développement à Baeti, évoque quant à lui « une panique totale dans le village » face à l’incertitude liée au retour ou non des rebelles.

Le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et le droit de l’homme (CEPADHO) a publié un communiqué, dénonçant un « terrorisme aveugle ».

« C’est à partir de 19h00, heure locale, le soir du mercredi 28 octobre courant que les Terroristes ADF ont débuté leur carnage à Baeti dans la localité des Babila-Bakaheku, Groupement Batangi-Mbau, en Secteur de Beni-Mbau, à 20km-ouest d’Oicha, le Chef-lieu du Territoire de Beni, dans la Province du Nord-Kivu. Des informations recueillies par le CEPADHO font état de 19 civils massacrés dont 2 Femmes, 40 maisons incendiées (principalement des maisons de commerce) ainsi qu’une église chrétienne (des Kimbanguistes) mise en feu par les ADF. »

Selon Kinos Kathuho, le chef de la société civile locale, « l’armée a été alertée mais n’est pas intervenue ».

L’agence Reuters déplore la recrudescence d’attaques de civils au cours de l’année.

Pour le docteur Denis Mukwege, la « justice internationale » doit « se saisir des crimes commis en RDC ».

source: infochretienne.com

 



La région africaine des Grands Lacs est sur la voie de la reprise grâce aux institutions multilatérales, blocs régionaux et communautés locales qui se sont engagés à faire face aux défis et aux menaces persistantes à la paix et à la stabilité et à consolider les acquis obtenus à ce jour, a déclaré samedi un responsable de l'ONU.

Xia Huang, envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs en Afrique, a indiqué que cette région suivait la trajectoire d'un rétablissement complet alors que les principales parties prenantes intensifient la recherche de la paix, de la cohésion et de l'intégration.

"Des mesures concrètes en faveur de la coopération et de l'intégration transfrontalières ont été prises par les parties prenantes à tous les niveaux, les femmes et les jeunes étant de plus en plus reconnus et impliqués comme des agents clés du changement", a assuré M. Xia dans un communiqué publié à Nairobi pour commémorer le 75e anniversaire des Nations Unies.

Il a affirmé que des étapes critiques avaient été franchies vers une plus grande stabilité dans la région des Grands Lacs malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19.

M. Xia a souligné que le 75e anniversaire de l'ONU offre une opportunité de renforcer le multilatéralisme dans la quête d'une paix durable et d'une prospérité partagée dans la région riche en ressources des Grands Lacs.

Xinhua



(Agence Ecofin) - Au Rwanda, la Premier League (EPL) et l’UEFA ont gagné la bataille qui les oppose à Victory TV. Le 9 septembre 2020, le tribunal a ordonné à la chaîne de cesser toute diffusion illégale des compétitions interclubs de l’UEFA sous peine de voir sa licence de diffusion suspendue.

Au Rwanda, la Haute Cour commerciale a reconnu le 9 septembre dernier, à travers sa décision n° RCOM 00869/2019/, Victory TV coupable d’actes de piraterie après la plainte de l’UEFA et de l’EPL contre la chaîne.

En effet, la chaîne de télévision diffusait illégalement et sans autorisations, sur le territoire rwandais, les compétitions de football de l’EPL, de l’UEFA Champions League et de l’UEFA Europa League.

La réaction de la Rwanda Utilities Regulatory Authority (RURA), l’autorité de régulation rwandaise des services publics, ne sait pas faite attendre. Elle a intimé l’ordre à Victory TV de cesser toute activité de piratage, faute de quoi sa licence sera suspendue.

Les plaignants n’ont pas manqué de saluer cette décision de la justice rwandaise et de la RURA, qui entre dans le cadre de la lutte contre le piratage. « La mise à disposition des images de leurs compétitions respectives, sans autorisation, est une violation de leurs droits de propriété intellectuelle », ont-ils rappelé dans une note conjointe.

Bénédicta Vera-Cruz (stagiaire)



Culture Numérique s’intéresse à l’innovation africaine, un modèle alternatif et inclusif très différent de la tech occidentale. Lorsque l’on évoque le monde du numérique, on pense tout de suite à la Silicon Valley. Il existe d’autres puissances numériques telles que l’Inde ou encore la Chine… mais il y a un continent dont on entend quasiment pas parler : l’Afrique. Avec Samir Abdelkrim, chroniqueur chez Le Point, entrepreneur et auteur, nous allons analyser le potentiel du continent africain et de son innovation. Samir Abdelkrim a parcouru 30 pays africains pendant quatre ans afin d’y étudier l’innovation et les startups. Il est arrivé sur le continent en 2014, alors que l’on ne parlait pas du tout de la tech africaine et qu’elle était au commencement de son émergence. Après son épopée, il a écrit un livre baptisé Startup Lions dans lequel il analyse en profondeur l’innovation africaine. Selon lui, nous sommes trop habitués à une couverture pessimiste de l’Afrique, ce qui s’est vu pendant la crise de Covid-19. Les entrepreneurs africains proposent pourtant un réel modèle d’innovation alternatif : un digital beaucoup plus inclusif et tourné vers les besoins fondamentaux de la population, c’est-à-dire l’éducation, la santé, l’agriculture ou encore l’accès à une énergie propre. Contrairement à l’Europe par exemple, les startups africaines ne profitent pas d’infrastructures fournies par l’État. Lorsque l’on s’éloigne des grands centres urbains, on se retrouve dans des zones non couvertes par un réseau Internet. Au contraire, ce sont ces mêmes startups qui, parties de rien, fournissent des services essentiels au peuple. C’est notamment le cas de M-Kopa, parmi d’autres, qui permet aux populations des bidonvilles de Nairobi d’être raccordées, et engendre ainsi de nombreux bienfaits. Les enfants peuvent faire leur devoir grâce à la lumière et améliorent donc leurs résultats à l’école, et cela contribue également à évacuer les ampoules à pétroles des habitations, elles sont en effet la cause de dizaines de milliers de décès par intoxication chaque année. Il s’agit là de la spécificité de l’innovation africaine, il y a urgence à innover et les contraintes sont sources d’innovation. Samir Abdelkrim explique : « Lorsqu’on est dans des pays fragiles où il y a la corruption endémique, où les services publics ne fonctionnent pas bien, où l’État et le régalien répondent souvent aux abonnés absents, les entrepreneurs et les startupers africains utilisent la tech pour apporter de nouveaux services digitaux inclusifs qui apportent des services aux populations ». Le domaine de la santé est un exemple parfait de cette tendance. À Bamenda au Cameroun, des startups développent des microscopes digitaux grâce à l’impression 3D pour réaliser des biopsies et détecter le cancer du sein. Envoyées sur le cloud, les images sont par la suite analysées par les plus grands cancérologues du continent, note siecledigital.fr.

Une innovation « organique » qui attire de plus en plus d’investisseurs

Samir Abdelkrim définit l’innovation africaine comme organique. Les entrepreneurs cherchent des solutions qui correspondent aux besoins des populations. L’innovation jaillit du peuple et a vocation à répondre le plus rapidement et efficacement possible aux problèmes auxquels il doit faire face. L’auteur prend l’exemple de M-Pesa, une application de paiement mobile utilisée par des millions d’Africains qui était au départ destinée à réaliser des micro-crédits aux PME : « Les populations se sont emparées de ce produit et l’ont adapté à leurs problèmes de manière organique ». Bien qu’à contre-courant de la tech dans les pays occidentaux, l’african tech est en plein boom, et cela se confirme lorsque l’on voit les chiffres relatifs aux investissements et aux levées de fonds. Selon le rapport de Partech Africa, il y a une multiplication exponentielle du niveau des levées de fonds sur le continent : il est passé de 200 millions il y a cinq ans à 2 milliards en 2019. L’argent est bien sûr le nerf de la guerre, et le modèle africain plaît de plus en plus. L’innovation du continent peut en effet répondre à des besoins dans d’autres pays émergents et se globaliser, comme le souligne Samir Abdelkrim : « C’est le pari que font aujourd’hui davantage d’investisseurs qui mettent de plus en plus volontiers des tickets dans les startups africaines parce qu’ils se disent que c’est là l’avenir de l’innovation. C’est véritablement là que l’Afrique se dessine une nouvelle manière d’aborder les problèmes par le digital avec un potentiel de passage à l’échelle globale très important ». Que pouvons-nous tirer comme leçon de l’innovation africaine ? Pour répondre à cette question, l’auteur décide de la contextualiser dans la situation actuelle avec la pandémie de Covid-19. Elle affecte de manière négative la majorité des startups et des entrepreneurs, que ce soit en Afrique ou en France. Selon Samir Abdelkrim toutefois, les startups africaines sont mieux armées pour faire face à cette crise car elles sont très résilientes. Elles se sont développées sans fonds et savent survivre et grandir dans des contextes difficiles et sont donc plus programmées pour affronter les contraintes de l’adversité. La crise va certainement en faire disparaître certaines, mais les autres vont en sortir très renforcées. Par ailleurs, l’innovation africaine a déjà trouvé des moyens très efficaces pour lutter contre le virus. Au Kenya, le paiement sans contact a été généralisé et a été érigé en geste barrière. Enfin, Samir Abdelkrim estime que le coronavirus va permettre de positionner le continent africain comme un leader dans le domaine de la télémédecine et de la santé. Il y a peu, la startup mPharma a ainsi levé plusieurs millions : une confirmation qu’il s’agit du grand secteur de demain en Afrique, ajoute notre source.        

Une ivoirienne devient la première femme à remporter le prix Africain de l’ingénierie

Une entrepreneure ivoirienne spécialisée dans le domaine de la technologie, Charlette N’Guessan, a remporté cette année (2020) le prix de l’Académie royale d’ingénierie d’Afrique pour l’innovation en ingénierie. Elle est la toute première femme à remporter le prix Afrique et la première lauréate d’origine ivoirienne. Charlette N’Guessan vit et travaille au Ghana depuis quelques années avec une équipe de collaborateurs. L’invention de la jeune femme de 26 ans et de son équipe, Bace API, utilise la reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle pour vérifier les identités à distance, a déclaré l’académie. Elle utilise des images en direct ou de courtes vidéos prises par des caméras de téléphone pour détecter si l’image est celle d’une personne réelle ou la photo d’une image existante. Elle s’adresse aux institutions qui s’appuient sur la vérification d’identité. Deux institutions financières utilisent déjà le logiciel pour vérifier l’identité de leurs clients, a indiqué l’académie. Mme N’Guessan a gagné 33 000 dollars pour le premier prix. Le gagnant a été désigné par un public en direct lors d’une cérémonie virtuelle de remise des prix qui s’est tenue jeudi et au cours de laquelle quatre finalistes ont fait des présentations. Il s’agit d’Aisha Raheem du Nigeria – dont la plateforme numérique fournit aux agriculteurs des données pour améliorer leur efficacité, du Dr William Wasswa de l’Ouganda – dont le microscope numérique à faible coût accélère le dépistage du cancer du col de l’utérus et de David Tusubira de l’Ouganda – qui a conçu un système qui gère les réseaux électriques hors réseau en surveillant l’état des panneaux solaires. « Quinze entrepreneurs présélectionnés pour le Prix Afrique, originaires de six pays d’Afrique subsaharienne, ont reçu huit mois de formation et de mentorat, au cours desquels ils ont élaboré leurs plans d’affaires et appris à commercialiser leurs innovations », a déclaré l’académie dans un communiqué, a appris bbc.com.  

Moctar FICOU / VivAfrik        



« Aujourd’hui, la FPF tient à réaffirmer son soutien et veut rester vigilante sur la nécessité de renforcer la sécurité physique du Docteur Mukwege et de ses proches. Elle se tient en alerte pour défendre la cause du Prix Nobel de la paix. »

Le 26 juillet dernier, sur Twitter, Denis Mukwege dénonçait un massacre qui avait eu lieu à Kipupu, au Sud-Kivu. À la suite de ce tweet, le Prix Nobel de la Paix congolais a reçu « diverses correspondances haineuses ». Des membres de sa famille ont également été « intimidés et menacés ».

Il en faisait part sur le site de la Fondation Panzi le 31 juillet dernier.

« Depuis mon tweet du dimanche 26 juillet dénonçant le récent massacre survenu à Kipupu en territoire de Mwenga au Sud Kivu, j’ai reçu diverses correspondances haineuses et des membres de ma famille ont été intimidés et menacés.
Il y a 22 ans, je découvrais les conséquences dramatiques de la guerre sur le sol congolais, dans la région des Kivus et dans d’autres provinces de notre pays. Depuis, je n’ai cessé de militer pour la recherche de la vérité et l’application de la justice, sans lesquelles nous ne pouvons espérer une paix durable.
Peu importe la période, peu importe la région du monde, aucun mensonge, aucune construction falsifiée de l’Histoire n’a jamais réussi à pérenniser la paix. Bourreaux et victimes n’ont aucun avenir s’ils sont condamnés à vivre dans le mensonge.
Je demande depuis bientôt 10 ans, l’examen du rapport Mapping réalisé par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Droits de l’Homme. Ce rapport contient une compilation de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crimes de génocide détaillés de 1993 à 2003. Sans que l’on analyse ces crimes qui jalonnent l’Histoire du Congo, sans que justice ne soit rendue pour ces crimes, aucun peuple impliqué dans ces conflits ne pourra se relever ou ne pourra vivre en paix. […] Nous continuerons toujours à répondre à la violence par l’amour.
Face à ces cycles de violences et de représailles qui ne profitent qu’à ceux qui cherchent à maintenir le chaos dans notre pays pour mieux le piller, nous lançons un appel à la justice, à la coexistence pacifique et à la paix. »

La Fédération Protestante de France a tenu à communiquer son soutien au docteur Denis Mukwege face à ces menaces.

« Le docteur Denis Mukwege fait l’objet d’intimidations et de menaces de mort depuis plusieurs semaines, à la suite de ses prises de position courageuses contre la situation terrible que connait son pays et notamment un récent massacre de civils à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
La Fédération protestante de France (FPF) en communion avec l’Eglise du Christ au Congo, a toujours soutenu les engagements du Docteur Mukwege, prix Nobel de la paix 2018. Elle a exprimé son soutien notamment lors de sa venue à Paris pour le colloque de la FPF en novembre 2019 à l’Hôtel de Ville, et lors de sa visite en mars 2020 en RDC lorsqu’il recevait le titre de Docteur Honoris causa de l’université protestante de Kinshasa.
Aujourd’hui, la FPF tient à réaffirmer son soutien et veut rester vigilante sur la nécessité de renforcer la sécurité physique du Docteur Mukwege et de ses proches. Elle se tient en alerte pour défendre la cause du Prix Nobel de la paix. »

La MONUSCO, Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo, a publié des notes sur les principales tendances des violations des Droits de l’Homme entre janvier et juin 2020. Elle dénonce une hausse des violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la RDC, qui s’élève à 17% par rapport au semestre précédent (juillet-décembre 2019) et à 35% par rapport à la même période l’année dernière (janvier-juin 2019).

La mission pointe particulièrement une augmentation exponentielle (+91%) du nombre d’atteintes attribuables aux groupes armés. Cette hausse est selon les experts l’indication d’une détérioration de la situation des droits de l’homme dans les provinces en conflit, en particulier l’Ituri, le Sud-Kivu, le Tanganyika et le Nord-Kivu.

Malgré les menaces, le docteur Mukwege n’a de cesse de réclamer la justice pour les victimes. Il en appelle à la création d’un tribunal pénal international afin de juger les crimes commis au Congo depuis 1996.

Selon RFI, le président Félix Tshisekedi a demandé au gouvernement d’assurer la sécurité de Denis Mukwege ainsi que l’ouverture d’une enquête sur les menaces de mort qu’il a reçues.

infochretienne.com



Du jeudi 24 au samedi 26 septembre 2020, la ville et la métropole de Bordeaux organisent la VIIIe édition des Journées Journées Nationales des Diasporas Africaines (JNDA), devenues au fil des ans la manifestation française de référence pour les diasporas africaines, un espace valorisant les initiatives prises par les entrepreneurs, les artistes, les associations.

Ouvertes à tous, les JNDA visent à mettre en lumière et valoriser les talents de la diaspora africaine en France et leur apport à la vie sociale, culturelle, politique et économique ainsi que leur rôle dans la réécriture des relations entre le continent africain et l’hexagone.

L’édition 2020 rend un hommage particulier au jazzman camerounais Manu Dibango disparu il y a quelques mois. En près de soixante ans de carrière, cet artiste de renommée internationale n’a jamais cessé d’oeuvrer pour la paix et la liberté à travers ses engagements et l’universalité de son art. Parrain de la IIIe édition des JNDA, Manu Dibango a contribué à bâtir des ponts entre l’Afrique et Bordeaux, avec laquelle il entretenait une relation privilégiée.

Au programme

JEUDI 24 septembre
- Rencontre littéraire « Frantz Fanon »
18 h, station Ausone

Présentation et échanges autour du roman graphique de Romain Lamy et Frédéric Ciriez. Une oeuvre qui prend appui sur une rencontre avec Jean-Paul Sartre, à Rome en août 1961, pour saisir la tragédie personnelle de Frantz Fanon.

- Projection « Tonton MANU »
21 h, cinéma UGC

Commencé à l’aube de ses 80 ans, achevé jour pour jour 5 ans plus tard, ce portrait du musicien Manu Dibango, infatigable défenseur du mélange des cultures, nous entraîne sur trois continents. Rythmé par une diversité d’échanges, ce portrait sensible et pudique est parsemé de moments de grâce musicale où le Grand Manu fait jaillir de son saxo des instants d’émotion pure.
Projection en avant-première avec l’équipe du film.

VENDREDI 25 septembre
- Les NumAf, rencontres numériques Bordeaux Afrique
9 h 30, Halle Héméra

Face à la pandémie de Covid-19, les écosystèmes numériques se sont mobilisés partout dans le monde. Quelle a été la réaction des écosystèmes africains ?
En présence de Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley.

- Journée « Femmes des diasporas »
13 h 30, Halle Héméra

Tables rondes, témoignages et parcours de femmes entrepreneures du numérique.
En présence de Denise Epoté, directrice Afrique de TV5 Monde, présidente d’honneur, et Fatim Cissé, experte en IA, CEO de Dux, marraine 2020.

SAMEDI 26 septembre
- Concert de Daara J feat Faada Freddy + Ndongo D
19 h 30, Rocher de Palmer

Après plus de vingt ans de carrière et un millier de concerts à travers le monde, Daara J Family reste l’un des groupes phares de la scène hip-hop africaine et revient avec un nouvel album, Yaamatele, qui s’annonce aussi épatant que les précédents.
En première partie, le jeune batteur Dharil Esso rendra hommage au regretté saxophoniste Manu Dibango, entouré de ses amis, tout aussi talentueux que lui.

Les lieux des JNDA :
- Le Rocher de Palmer - 1, rue Aristide Briand - 33150 Cenon
- Cinéma UGC Ciné-Cité - rue Georges Bonnac - 33000 Bordeaux
- Station Ausone - 8, rue de la Vieille Tour - 33000 Bordeaux. (La salle de conférence est située au rez-de-chaussée, un ascenseur permet d’accéder à la galerie d’exposition, située au niveau -1).
- Halle Héméra - 132, rue Fondaudège - 33000 Bordeaux

Accès gratuit à toutes les manifestations.
Contact renseignements + : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.



La crise politique qui couve en République démocratique du Congo (RDC) s’est transformée jeudi en manifestations violentes, avec au moins trois morts – deux manifestants et un policier – lors des marches interdites et réprimées contre le choix du nouveau président de la Commission électorale.

Les deux manifestants ont été tués dans les deux principales villes Kinshasa et Lubumbashi, selon le bureau des droits de l’homme des Nations unies au Congo, qui s’inquiète « de l’usage de la force létale par les forces de l’ordre ».

A Lumbumbashi (sud-est), la victime, un homme de 32 ans, a été tué par la police militaire, ajoute cette même source sur Twitter qui « déplore la participation des soldats de l’armée congolaise aux tâches de maintien de l’ordre ».

Le service onusien « condamne également la mort d’un agent de police » à Kinshasa. Il « a été lynché après avoir tiré sur les manifestants », avait indiqué cette source à l’AFP.

La Libre Afrique 



La commission spéciale de la Chambre qui sera chargée de se pencher sur le passé colonial de la Belgique aura une large mission, dont celle de «formuler des recommandations sur la manière d’aborder le passé dans l’État indépendant du Congo et le passé colonial belge au Congo, au Rwanda et au Burundi au travers de souvenirs communs», a-t-on appris vendredi.

Elle disposera d’un an pour mener à bien ses travaux, avec l’aide d’experts belges, congolais, burundais et rwandais, qui devront remettre un premier rapport le 1er octobre prochain, indique l’avis rédigé par la présidente de la commission des relations extérieures de la Chambre, Els Van Hoof (CD&V) et adressé à la conférence des présidents.

Celle-ci devrait donner la semaine prochaine son aval à la mise sur pied de cette commission spéciale. «Le monde entier tourne ses regards vers cette commission. Il est unique qu’un pays mette sur pied une commission spéciale au sein de son parlement (pour étudier) la période coloniale et ses conséquences», a affirmé Mme Van Hoof.

La présidence de cette commission de dix-sept membres devrait revenir au groupe Ecolo-Groen.

Plusieurs objectifs

Le mandat de la commission est étendu. Elle doit faire la clarté sur l’État indépendant du Congo (EIC, 1885-1908) et sur le passé colonial de la Belgique au Congo (1908-1960); au Rwanda et au Burundi (1919-1962) et d’en tirer des enseignements pour l’avenir. Elle est aussi chargée d’examiner ’le rôle et l’impact structurel que l’État belge, les autorités belges et les acteurs non étatiques (comme par exemple, la monarchie, l’Eglise, les exploitants des économies coloniales, …) au sens large ont eu sur l’EIC et sur le Congo belge, le Rwanda et le Burundi (1885-1962).

Le travail de recherche historique portera aussi sur l’examen de l’impact économique de la colonisation sur la Belgique et les pays colonisés, «y compris notamment les manières dont les profits de l’exploitation du Congo ont été transférés à la Belgique, et les personnes, entreprises et institutions qui en ont été les bénéficiaires».

La commission sera aussi chargée de formuler des recommandations sur la manière d’aborder le passé au travers de souvenirs communs et d’élaborer des propositions pour la réconciliation entre les Belges (y compris les Belges d’origine congolaise (rwandaise et burundaise), et «optimaliser les relations» entre les Belges et les ressortissants de ces trois pays.

Les experts doivent quant à eux indiquer dans leur rapport s’il existe des indications selon lesquelles certaines archives susceptibles de contenir des informations précieuses ne sont pas ou sont peu accessibles et quelles sont les solutions pour y remédier.

Ils doivent aussi déterminer quels sont les points de vue historiques sur lesquels il existe un consensus parmi les historiens, en particulier sur les violations des droits humains, le racisme et la ségrégation institutionnels, la violence structurelle, le travail forcé et l’exploitation économique.

Belga



Élu aux élections présidentielles du Malawi, Lazarus Chakwera demande l’aide de Dieu pour diriger le pays.

À l’issue d’une année de bataille judiciaire, le Malawi, pays au sud-est de l’Afrique, a un nouveau président, Lazarus Chakwera. Ce père de quatre enfants est un ancien pasteur. Il a même dirigé les Assemblées de Dieu du Malawi pendant près de 25 ans.

Dirigeant du Parti du Congrès du Malawi depuis 2013, Lazarus Chakwera s’était présenté aux élections présidentielles de 2013 et 2019 sans succès.

En 2019, 160 000 voix le séparaient du vainqueur Peter Mutharika. Un scrutin invalidé en février dernier par la Cour Constitutionnelle pour « fraudes massives ». Le second vote a donc eu lieu le 2 juin.

Lazarus Chakwera, diplômé de philosophie et de théologie, prône l’unité, la lutte contre la corruption, l’emploi et la prospérité. Il termine chaque meeting par la prière et dit être envoyé par Dieu.

« Dieu m’a parlé. Dieu m’a dit : ‘je ne te retire pas ton ministère’. Il m’a dit : ‘je prolonge ton ministère pour que tu puisses diriger une nation toute entière’. »

Samedi soir, il a prononcé son discours d’investiture.

« Moi, docteur Lazarus McCarthy Chakwera, jure solennellement exécuter bel et bien les fonctions de haut fonctionnaire de la République du Malawi, préserver et défendre la Constitution. »

Avant d’ajouter, « alors, Dieu, aide-moi ».

Le président sortant, Peter Mutharika, estime qu’il s’agit de « la pire [élection] de l’histoire de nos élections au Malawi », et demande un troisième vote. Mais la Commission des Droits de l’Homme du Malawi parle elle de « vote paisible et transparent ».

Infochretienne.com



« Volte-face, Revirement total, changement de cap … » Des réactions ont fusé de partout après la déclaration du président Evariste Ndayishimiye sur la lutte contre le coronavirus lors de la prestation de serment des ministres du nouveau gouvernement. « Je déclare la pandémie de la Covid-19 comme étant le plus grand ennemi du peuple burundais… Nous nous engageons à combattre résolument cette pandémie”. Enfin…

Pour donner le ton et aller vite, le gouvernement va, entre autres, subventionner le prix du savon à 50% et baisser le prix de l’eau de la Régideso. La lutte contre la pandémie du coronavirus devient donc la priorité du gouvernement, sa préoccupation.

Cette annonce du chef de l’Etat met un terme aux critiques surtout des défenseurs des droits humains et des instances onusiennes en l’occurrence l’OMS envers le gouvernement burundais dans la lutte contre la Covid-19. « L’approche irresponsable des autorités face à la pandémie ajoute plus d’incertitude et de peur, alors que des statistiques précises et la transparence sont nécessaires pour sauver des vies », avait déclaré notamment le directeur pour l’Afrique centrale de Human Rights Watch. C’est aussi un message fort pour les Burundais réputés observer sans rechigner la parole du chef. Ils commençaient à négliger les gestes barrières, les mesures d’hygiène comme le lavage régulier des mains et ne croyaient plus aux données fournies par le ministère de la Santé sur l’état de la pandémie dans le pays.

Certes l’équipement des structures de santé est une nécessité, mais il faudra mettre le paquet sur le volet information. En effet, la grande majorité de la population reste désinformée ou sous informée sur l’origine, les modes de transmission et les traitements du coronavirus. Le Burundi profond croit dur comme fer que la pandémie ne se limite qu’à la capitale économique, Bujumbura, alors que le pays n’a pas observé de confinement. Par ailleurs, la peur hystérique d’être contaminé, les rumeurs, les fausses nouvelles poussent à la stigmatisation des gens ayant été testés positifs et leurs familles. En raison de cette stigmatisation, de nombreuses personnes atteintes de la maladie pourraient préférer se taire et cette dissimulation accélérerait la propagation de la pandémie.

Il est du devoir des autorités habilitées de donner en temps réel des informations sur l’évolution épidémiologique ainsi que des notes scientifiques à l’attention du public le plus large, de préférence dans toutes les langues parlées sur le territoire burundais. Ce qui constitue un moyen de ralentir la propagation de la Covid-19 au sein de la population, de se protéger et de protéger les autres contre une infection en évitant la psychose.

iwacu-burundi.org

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A Propos

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Ali Kalonga

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