La Première  Ministre  Judith Suminwa a déposé, ce lundi 16 septembre, au Bureau de l'Assemblée Nationale, trois projets de lois: le projet de loi des finances exercice 2025,  le  projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le  projet de loi rectificatif du Budget exercice 2024.

Concernant le projet de loi des finances 2025, il s'élève à 49 847 milliards de francs congolais (18 milliards USD), soit une augmentation de 21%  par rapport au budget exercice 2024 qui s'élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais. 

« Du point de vue économique, nous avons tenu compte des chocs externes qui nous impactent, à travers notamment la guerre en Ukraine, la guerre au Moyen-Orient, mais aussi au niveau interne avec notamment la guerre qui nous a été imposée», a déclaré à la presse, la Première  ministre qu'accompnaient les membres de son gouvernement..

La cheffe du gouvernement dit  compter sur les   réformes envisagées dans plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment celles visant la stabilisation du taux de change pour améliorer le pouvoir d'achat de la population. Elle parle aussi d'un accent  sur les investissements. 

« On a une augmentation  de  près de 14 % au niveau des investissements ainsi qu'une augmentation de 13 %  des ressources allouées à l'agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l'enseignement de base , en mettant l'accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l'ensemble de la fonction publique », a-t-elle fait savoir.

Le Gouvernement envisage poursuivre la matérialisation du programme de développement local de 145 territoires de la RDC initié par le Chef de l'État. Il va accorder aussi une priorité au développement rural en RDC, à travers notamment les infrastructures routières, les routes nationales, les routes inter-provinciales et celles de dessertes agricoles ainsi que les voies fluviales. 

« Vous pouvez voir aujourd'hui que nous travaillons sur des projets importants  comme le port en eaux profondes de Banana. Il y a des discussions profondes sur le Grand Inga. Nous continuons à travailler aussi sur d'autres grands projets sur l'électrification dans les milieux ruraux », a affirmé la Première Ministre.

A en croire Mme Suminwa, son gouvernement va poursuivre des efforts pour la diversification de l'économie nationale et l'amélioration du climat des affaires, afin d'attirer plus d'investisseurs privés en RDC. 

« Nous mettons aussi un accent particulier sur une meilleure gestion au niveau de la chaîne de la dépense et la lutte contre la corruption. Nous nous rassurons aussi des réformes nécessaires au niveau de la justice afin d'obtenir une justice véritablement équitable » , a-t-elle déclaré. 

Parmi les priorités, il y a aussi  le secteur de la défense et la sécurité. Le gouvernement veut poursuivre des efforts pour assurer le retour  de la paix  et la sécurité sur toute l'étendue du territoire national, notamment dans la partie Est,  victime de l'agression rwandaise.

Berith Yakitenge



Lors de la treizième réunion du conseil des ministres, tenue le vendredi 13 septembre 2024, le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, a évoqué la participation de la République Démocratique du Congo au forum Chine-Afrique. Dans son exposé, il a rappelé que le forum économique RDC-Chine découlait de la volonté conjointe des présidents Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et Xi Jinping d'élever les relations sino-congolaises au niveau d'une coopération globale et d'un partenariat stratégique, comme convenu lors de la visite du président congolais en Chine en mai 2023.

Le ministre a souligné que les deux chefs d'État avaient exprimé le souhait de voir la coopération et les échanges entre les deux pays s'intensifier. Il a ajouté que des efforts significatifs avaient déjà été fournis. En effet, les exportations de la Chine vers la RDC ont enregistré une progression avec un taux annuel moyen de 36%, passant de 1,6 milliard USD en 2017 à 5,06 milliards USD en 2022. Pour l'année 2023, selon l'administration des douanes, les exportations de la Chine vers la RDC se sont élevées à 4,486 milliards USD, tandis que les importations en provenance de la RDC vers la Chine ont atteint 18,754 milliards USD, générant ainsi une balance commerciale positive de 14,268 milliards USD.

Le ministre du Commerce extérieur a également salué la décision prise par le président Tshisekedi, annoncée lors du conseil des ministres extraordinaire du lundi 9 septembre, de créer une Task Force chargée de préparer un plan pour permettre à la RDC d'accéder aux 50 milliards USD annoncés par le président Xi Jinping.

Le Forum Chine-Afrique (FOCAC), qui s'est tenu du 4 au 6 septembre 2024, a vu la participation de plusieurs chefs d'État et de gouvernement. La Chine, principal partenaire du continent, demeure la principale destination des investissements chinois en Afrique, offrant ainsi aux autorités congolaises l'occasion de renforcer leur partenariat stratégique avec Pékin.

Clément MUAMBA



Contrairement aux habitudes, la réunion du CCE-Comité de Conjoncture Économique- s'est tenue à la Primature, jeudi 12 septembre 2024, sous la direction de la Première Ministre Judith Suminwa afin d'examiner la situation économique du pays. 

L'observation de la consolidation du cadre macroéconomique et du renforcement des méthodes pour la lutte contre la corruption au pays ont constitué les points essentiels abordés au cours de cette séance de travail.

Le Gouvernement note la baisse de l'inflation et la consolidation du franc congolais, et affirme, en outre, continuer sa praxis pour favoriser les investissements au pays.

"Nous avons constaté que l’inflation continue à baisser pour la quatrième semaine consécutive mais il y a toujours aussi le franc congolais qui se consolide. À côté de ça, il y a la nouvelle sur la croissance qui s’affirme autour de 6%. Ce qui est une bonne nouvelle. Nous continuons les efforts essentiellement sur la discipline budgétaire mais aussi sur les grandes questions d’encadrement structurel, notamment la diversification et le plan quinquennal des infrastructures. L’objectif est de permettre au pays d’avoir un environnement encore plus susceptible de favoriser les investissements dont nous avons besoin pour notre développement", a déclaré Guylain Nyembo, Vice-Premier ministre, ministre du Plan et de la Coordination de l'aide au développement. 

La question autour de la contre la corruption et les malversations financières ont été également abordée.Pour ce faire, il a été dit que cette question fait partie des axes phares du Programme d'Actions du Gouvernement Suminwa, qui tire à son tour sa source des travaux du Plan national stratégique de développement. C'est ce qui explique le renforcement de la lutte contre la fraude au niveau des frontières. 

"La lutte contre la corruption fait partie de la stratégie de mobilisation des fonds dans notre Plan national stratégique de développement. Nous avons encore parlé de la grande question des fraudes dans nos frontières. Il s’agit d’un grand chapitre que nous allons attaquer. Nous allons continuer à repousser la fraude pour nous permettre de poursuivre sur notre lancée", a rapporté Guylain Nyembo. 

Par ailleurs, le Gouvernement peaufine une nouvelle feuille de route pour mener des réformes afin d’améliorer le climat des affaires. 

"Sur le climat des affaires, il y a une nouvelle feuille de route en phase de finalisation. Ça viendra renforcer toutes les mesures qui vont permettre au pays de continuer sa marche vers le développement", a conclu Guylain Nyembo.

Il est à noter que depuis l'avènement du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête du pays, la RDC s’est résolument engagée dans un vaste processus d’assainissement de son environnement des affaires, à travers la mise en œuvre des réformes touchant à tous les secteurs de la vie économique, avec comme objectifs de réduire, simplifier et rendre transparents les procédures, délais et coûts des opérations administratives.

Serge Mavungu 



Le vice-Premier ministre et ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba a plaidé, mardi 10 septembre, pour le financement des Petites et moyennes entreprises (PME), évoluant en milieux ruraux du pays.

Il a mené ce plaidoyer à la 17ème Conférence annuelle des banquiers et des financiers qui se tient à Abuja (Nigeria), où il représente le chef de l’Etat :

« Notre économie est encore en cours de formalisation et l'accès aux services bancaires reste limité, notamment dans les zones rurales. Le secteur informel domine encore largement, ce qui rend difficile pour de nombreuses petites entreprises d'accéder aux financements nécessaires à leur croissance ».

Pour lui, la coopération entre Kinshasa et Abuja permettra de relever les défis de l’élargissement de l’accès aux services financiers et l’inclusion bancaire surtout en milieux ruraux.

« Le message du Chef de l’Etat que j’ai délivré est celui d’un appel à la collaboration et au partenariat entre le Nigéria et la RDC. Comme vous le savez, nous avons en RDC la présence de plus de cinq banques nigérianes. Ce pays frère a mis en place un système financier national solide avec des banques locales qui sont compétitives sur le plan international. La RDC a donc beaucoup à apprendre du Nigéria, notamment dans le domaine comme celui de l’inclusion financière parce que le taux d’accessibilité au service financier est trop faible en RDC», a fait remarquer Daniel Mukoko.

Le ministre de l’Economie s’est réjoui de constater que le Nigéria a déjà développé des produits, des instruments qui lui permettent de faire accéder les populations les plus reculées aux services financiers.

La 17ème édition de la Conférence annuelle des banquiers et des financiers est placée sous le thème: les stratégies de reprise et le développement en Afrique.

« Ce thème ne s’adresse pas seulement au Nigéria, mais à toutes les nations africaines, y compris la République Démocratique du Congo, alors que nous nous efforçons d’accélérer la croissance économique, de renforcer nos institutions et d’améliorer le bien-être de nos populations. Au cours de ces deux dernières décennies, de nombreux pays africains, dont le Nigéria et la RDC, ont connu une croissance économique significative, souvent soutenue par des ressources naturelles, des industries émergentes et la résilience de nos peuples », a noté Daniel Mukoko.

Pour lui, une Afrique plus connectée, prospère et compétitive sur le plan mondial, passe par la diversification de l’économie.  

« Les réalités de l’économie mondiale nous rappellent que cette croissance doit être plus inclusive et durable. L’impact des chocs externes, tels que les fluctuations des prix des matières premières, les pandémies et les tensions géopolitiques, a démontré la nécessité pour les économies africaines de se diversifier, de créer de la valeur à l’intérieur de nos frontières et d’autonomiser nos marchés domestiques », a conseillé Daniel Mukoko.

Il est important, ajoute M. Mukoko, d’explorer les voies par lesquelles la collaboration entre les pays et les industries, notamment le secteur bancaire, pour favoriser une prospérité mutuelle.

« Notre pays est riche en ressources naturelles, y compris des minerais critiques pour les industries mondiales, mais le plein potentiel de notre économie reste à exploiter. C’est pourquoi nous nous concentrons sur une stratégie visant à diversifier notre économie, à industrialiser des secteurs clés et à créer les conditions nécessaires à une croissance soutenue et à la création d’emplois », a-t-il ajouté.

radiookapi.net/CC



Félix Tshisekedi tient à la mise en place d’un système de certification des réserves minières de la République démocratique du Congo.

C’est ce qu’indique le compte-rendu de la première réunion extraordinaire du conseil des ministres tenue le 9 septembre 2024 à la Cité de l’Union Africaine, à Kinshasa.

Selon le chef de l’État, ce dispositif permettra d'assurer la transparence et la traçabilité de l'exploitation des ressources du pays, garantissant ainsi que chaque portion de carré minier attribuée est bien répertoriée et évaluée selon les standards internationaux.

« Il a indiqué que cette certification permettra également de protéger nos intérêts nationaux lors des négociations commerciales tout en renforçant la confiance des investisseurs, notamment dans la lutte contre l'exploitation illégale et la corruption », renseigne le compte-rendu du conseil des ministres.

En outre, le président de la République a souligné le caractère indispensable de renforcer la transparence dans l'attribution des carrés miniers.

« Le rôle du Cadastre Minier (CAMI) devrait être central dans ce processus. Une réforme de ses mécanismes de fonctionnement est à engager pour s'assurer que les critères d'attribution sont strictement respectés et que tout acte de contrevenance soit sévèrement réprimé », renchérit la même source.

A cet effet, le chef de l’État a instruit le ministre des Mines à entamer, sans délai, les travaux nécessaires à la mise en place de ce système de certification. Une note technique d’orientation assortie d’un calendrier précis devra être présentée au Conseil des ministres dans le mois.

Rappelant la responsabilité « historique » de gouvernants envers la population congolaise, Félix Tshisekedi a martelé que les ressources minières appartiennent à la nation et aux générations futures et leur gestion doit répondre aux principes d'équité, de redevabilité et de développement durable.

« C’est donc dans cette perspective qu’il faille obligatoirement promouvoir la certification des réserves minières jugées disponibles après recherche et envisager des réflexions qui tendraient à subordonner toute acquisition des carrés miniers exploitables à un appel d’offre préalable afin de garantir la transparence et la compétitivité objective dans le secteur minier, en s’assurant bien entendu de la promotion de la préférence nationale », a-t-il insisté.

Sous la supervision de la première ministre, Félix Tshisekedi a engagé le ministre des Mines ainsi que d’autres ministres sectoriels directement concernés à s’associer à des experts afin de produire cette réflexion, et les éléments de sa mise en œuvre en respectant les différents textes légaux.

Selon le compte-rendu du conseil des ministres, un rapport est attendu dans les 30 jours.

Jephté Kitsita



La Première ministre, Judith Suminwa, a rencontré, le mardi 10 septembre 2024, le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Leurs échanges ont tourné, entre autres, autour du projet de loi de finances pour l'exercice 2025 et de la reddition des comptes pour l’exercice 2024,voire le projet de loi rectificatif.

Au sortir de la salle d'audience, Judith Suminwa a indiqué à la presse que le dépôt dudit projet sera fait dans le délai.

« Lors de mon investiture, j’avais promis d’engager un dialogue constructif avec les différentes institutions. À l’approche de la rentrée parlementaire, il est crucial de discuter avec le président de l’Assemblée nationale des enjeux majeurs. Cette session, étant essentiellement budgétaire, nécessite une préparation minutieuse. Nous respecterons les principes de la LOFIP [Loi relative aux finances publiques] et nous déposerons le projet de loi de finances, ainsi que les deux autres projets », a-t-elle déclaré.

Ces échanges ont connu la participation de quelques membres du gouvernement, à l'instar du ministre des Finances, Doudou Fwamba, et de la vice-ministre du Budget, Elisée Bokumwana.

Signalons que la session ordinaire de septembre 2024, essentiellement budgétaire, s'ouvrira le 15 de ce mois.

Roberto Tshahe



Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a pris part, le mercredi 3 septembre à Beijing (Chine) à la cérémonie officielle d’ouverture du IXe Forum sur la coopération Chine-Afrique qui se tient du 04 au 06 septembre 2024. Il a participé, le même mercredi soir au traditionnel banquet d'ouverture du Forum offert par le Président Xi Jinping.

Une vingtaine de Chefs d’État et de gouvernement ont également participé à cet événement qui consacre le rapprochement entre la Chine et l’Afrique pour relever les défis du développement et créer une plateforme de maximisation d’opportunités de coopération multilatérale.

Ces assises constituent pour la RDC, principale destination des investissements chinois en Afrique en 2023, une occasion de renforcer son partenariat stratégique avec la Chine, indique La Présidence de la République.

Elles visent à élargir les terrains d’entente, renforcer l’amitié et promouvoir la coopération sino-africaine.

Le président chinois Xi Jinping a salué "l'exemple glorieux" des relations sino-africaines.

« Nous avons travaillé conjointement pour construire des routes, chemins de fer, écoles, hôpitaux, parcs industriels et zones économiques spéciales. Ces projets ont changé la vie et le destin de nombreuses personnes », a affirmé Xi Jinping, notant que la communauté d'avenir partagé Chine-Afrique se distingue par la coopération gagnant-gagnant.

Le FOCAC est une plateforme favorisant les relations entre l’Afrique et la Chine. Pour cette neuvième édition, le thème central est la promotion d’une modernisation construite sur une communauté d’avenir sino-africaine. Par ces assises, la Chine veut élargir les terrains d’entente, renforcer l’amitié et promouvoir la coopération avec le continent africain.

radiookapi.net/CC



Au Forum économique RDC-Chine, tenue du 2 au 3 septembre 2024 à Beijing en Chine, le Ministre des Mines de la République Démocratique du Congo, Kizito Pakabomba, a mis en avant les atouts considérables du secteur minier congolais, ainsi que les nombreuses opportunités à saisir par les investisseurs Chinois.

Dans son intervention le mardi 3 septembre, le ministre des Mines a détaillé, devant l’assistance, les mécanismes de facilitation et d’accompagnement mis en place par le gouvernement de la RDC pour encourager les partenariats mutuellement profitables.

Devant les opérateurs économiques chinois, Kizito Pakabomba a rappelé que le secteur minier est le moteur principal de la croissance économique et du développement de la RDC, contribuant directement au bien-être des populations. Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de maintenir un secteur attractif et compétitif, capable d’attirer des investissements étrangers, notamment chinois.

Lors d’un panel dédié, le Ministre a invité les investisseurs chinois à explorer les opportunités offertes dans divers domaines tels que le numérique, l’agriculture, les infrastructures et villes durables, les énergies, les industries manufacturières, ainsi que l'exploitation et la transformation locale des ressources naturelles.

« Les ressources minérales de la RDC sont pour la plupart sous-exploitées ou non exploitées. Cette réalité a conduit le Gouvernement, à travers le Ministère des Mines, à adopter une stratégie de développement fondée sur trois approches : la découverte de nouveaux gisements, l’ajout de valeur aux produits miniers marchands, et la promotion des investissements dans les infrastructures de base », a déclaré Kizito Pakabomba.

De son avis, ces approches ouvrent des perspectives prometteuses pour les investisseurs qui voient la RDC comme une destination favorable au développement des projets rentables et durables.

Bien plus, le patron des Mines en RDC a présenté plusieurs projets stratégiques identifiés et budgétisés par son Ministère, pour lesquels des investisseurs sont activement recherchés. Au nombre de ces projets, on trouve :

- L’implantation d’une entité sidérurgique dans la grande Province Orientale et au Kasaï ;

- La valorisation des ressources en phosphates au Kongo-Central.

- L’installation d’une entité pyrométallurgique pour le traitement des 3T.

- La valorisation des gîtes géothermiques ;

- L’exploitation des matériaux de construction courants et des minéraux industriels ;

- L’implantation d’une usine de traitement de l’hydroxyde de cobalt impur pour produire des précurseurs destinés au stockage d’énergie dans les batteries lithium-ion ;

- La création d’une usine de production de bioxyde de manganèse électrolytique pour la fabrication de piles ;

- L’exploitation du nickel-chrome de Nkonko et Lutshatsha dans la province du Kasaï-Central, où les ressources ont été estimées à 800 millions de tonnes de minerai de nickel à une teneur moyenne de 1,10 %, et 13 millions de tonnes de minerai de chrome à une teneur de 3,5 %.

Lancé le lundi 2 septembre 2024 à Pékin par le VPM Jean-Pierre Bemba, ce premier Forum Économique RDC-Chine marque une étape cruciale dans les relations bilatérales entre les deux pays. Réunissant plus de 300 participants chinois et congolais, cet événement témoigne de l’engagement de la RDC à renforcer ses liens avec la Chine pour un développement économique durable et inclusif.

Ce forum de deux jours a pour objectifs de mobiliser, promouvoir et nouer des partenariats gagnant-gagnant, faciliter l’accès au financement public chinois, accompagner les initiatives de coentreprise entre les deux nations ; et donner un meilleur aperçu du paysage économique de la RDC.

Amédée Mwarabu

A Propos

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Ali Kalonga

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