Soixante-douze heures après l’attaque contre le Palais de la Nation et la résidence de Vital Kamerhe. Les enquêtes ont été lancées et les interrogatoires des personnes impliquées dans l’attaque sont en cours. Les autorités cherchent à comprendre les motivations, les profils des assaillants et leurs possibles réseaux. Que sait-on jusqu'à présent sur cet événement et quelles sont les pistes qui se présentent aux enquêteurs ?

Ils étaient une soixantaine au total. Les services de sécurité sont toujours à la recherche d’une dizaine d’autres individus qui n’ont pas encore été localisés. À part ceux qui ont été capturés ou abattus, certains de ces assaillants s’étaient dirigés vers le fleuve, espérant y trouver refuge.

Leur sort demeure incertain pour le moment. Se sont-ils noyés ? Ont-ils réussi à fuir ? Aucune réponse claire n’a été apportée jusqu’à présent.

Les investigations se poursuivent sur plusieurs tableaux.

Les enquêteurs se penchent notamment sur les équipements des assaillants. Très peu d'armes utilisées étaient neuves, la majorité semblant provenir du marché noir de Kinshasa.

Ils s'intéressent également au parcours de Christian Malanga, dont les liens d'affaires au Mozambique sont documentés. Les connexions avec certains pays voisins avec lesquels le Congo est en conflit comme le Rwanda ne sont pas exclues.

Pour l’heure, les interrogatoires se poursuivent. Les assaillants capturés seront ensuite transférés devant la justice militaire, selon plusieurs sources. Toutefois, cela pourrait prendre du temps, car les motivations et les implications ne sont pas encore claires, assassinat ciblé ? Coup d’État manqué ?

De nombreuses zones d'ombre persistent à ce stade, notamment sur les complices et les éventuels commanditaires internes ou externes.

Comment des putschistes peuvent accéder au palais de la Nation avec une telle facilité ? (...) Deuxième question, quel est lien entre l'attaque de la résidence de Vital Kamerhe et l'attaque du palais de la Nation ?

Patient Ligodi

 

 



À seulement quelques jours du grand concert de Mike Kalambay prévu au Zénith de Paris, l’artiste gospel peut compter sur le soutien de la scène musicale profane congolaise.

C’est le cas du rappeur Gaz Fabilouss qui a affiché son appui au pasteur Mike via les réseaux sociaux. Le jeune artiste a partagé sur Instagram l’affiche du show du 26 mai, ajoutant en légende « je serai là ».

Une annonce qui démontre l’ouverture d’esprit du rappeur, prêt à se rendre à un événement gospel alors que sa musique évolue plutôt dans l’univers de l’urbain. Sa présence prouve surtout son admiration pour Mike Kalambay, figure majeure de la musique chrétienne d’Afrique.
 
Cette déclaration risque de ravir les fans du pasteur, impatients de le voir transporter son public parisien et son talent hors pair. Gaz Fabilouss entend lui apporter tout son soutien pour cette nouvelle fierté de la scène musicale congolaise.
 
Miguel Jegou Mpiutu


Après avoir accusé Apple de l'exploitation illégale des minerais de la République Démocratique du Congo via le Rwanda, qui soutient la guerre du M23, les avocats de la RDC ont constaté un silence du côté de la firme à la pomme.

Le Conseil rd-congolais considère que le silence de Apple est le témoignage de son embarras à fournir des réponses précises, au-delà de la rhétorique "banale" et prévisible de déni servie par ses services de communication, il y a quatre semaines.

Raison pour laquelle, dans un communiqué rendu public ce mercredi 22 mai, les avocats de la RDC annoncent avoir obtenu du gouvernement congolais, l'aval d'explorer différentes options juridiques et prendre des initiatives pour que Apple réponde devant les instances judiciaires. 

Ils soulignent, en outre, avoir recueilli de nouvelles preuves accablantes sur ces minerais dits "de sang".

Fadi Lendo

 


Le Président kenyan William Ruto a, dans une interview accordée à Jeune Afrique et The Africa Report, soutenu que la crise sécuritaire dans la partie Est de la RDC -République Démocratique du Congo- et les tensions actuelles entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame ne pourront se résoudre que par une solution congolaise. 

"En tant que chefs d'État, lors d'une réunion, nous avons demandé : le M23, les membres de ce groupe sont-ils des Rwandais ou des Congolais ? Et la RDC nous a dit : ces sont des Congolais. Fin du débat", a-t-il expliqué.

Le Président kenyan s'est, ensuite, interrogé sur le fait que si les membres du M23 sont des Congolais, comment est-ce que cela pourrait bien être un problème du Rwanda ou de Paul Kagame.

Il importe de souligner que par ces mots, le Président kenyan William Ruto a dédouané son homologue rwandais, pourtant accusé par plusieurs pays d'être l'un des cerveaux moteurs de la crise sécuritaire longtemps constatée dans l'Est de la RDC.

Fadi Lendo



La Police nationale congolaise (PNC) et les Forces armées de la RDC ont lancé la nuit de ce mardi 21 mai 2024 des patrouilles mixtes sur toute l’étendue de Kinshasa au lendemain de la tentative de coup d'Etat. Cette décision a été prise au cours d'une réunion de sécurité tenue par le commissaire général de la police nationale congolaise, Benjamin    Alongaboni et le commandant régional des FARDC.

Pour le commissaire provincial de la police nationale congolaise, Blaise Kilimbalimba qui lancé officiellement ces patrouilles, l’objectif est de renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens dans le contexte du putsch manqué. Il s'agira aussi de lutter contre l’assainissement contre les marchés pirates ainsi que les nuisances sonores .

En même temps, il y a quelques quelques semaines, le ministre national de l'intérieur avait lancé, toujours à Kinshasa, l'opération “Panthère noir” qui vise à réduire l'insécurité via la track des délinquants “Kuluna”.

Ce dimanche 19 mai, le porte-parole des forces armées de la République Démocratique du Congo le Général de brigade Sylvain Ekenge a annoncé sur les antennes de la radiotélévision nationale congolaise (RTNC), que le pays a fait face d’une tentative de coup d’Etat manqué au palais de la nation à Kinshasa menée par un groupe d’hommes lourdement armés dont le chef aurait été battu et plusieurs appréhendés.

Selon des sources, ces partisans du coup d’Etat ont également attaqué la résidence de l’ancien Vice-Premier Ministre, ministre de l’Économie nationale et candidat à la présidence de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, causant la mort de deux policiers commis à sa garde.

Pour sa part, le Gouvernement de la République a rassuré que les mesures ont été prises pour renforcer la sécurité des institutions du pays et des officiels.

actualite.cd/CC



Un coin de voile vient d'être levé sur la composition du ticket de l'Union sacrée de la nation pour le bureau définitif de l'Assemblée nationale.

Ainsi donc, Vital Kamerhe est confirmé candidat unique au perchoir de l'Assemblée nationale, et Tshilumbayi pour le poste de premier vice-président.

Christophe Mboso, ancien speaker de la chambre basse du Parlement et actuel doyen du bureau d'âge, est maintenu pour le fauteuil de 2ème vice-président.

Jacque Djoli reste candidat rapporteur tandis que le poste de rapporteur adjoint revient à l'opposition.

Chimene Polipoli de l'AFDC-A est confirmée pour le poste de questeur.

Caroline Bemba est quant à elle écartée du ticket, alors qu'elle était candidate au poste de questeur adjoint. Elle est remplacée par Grâce Neema de l'AAAP de Tony Chiku.

EW



Après plusieurs reports, l'élection et l'installation du bureau définitif de l'Assemblée nationale interviendront ce mercredi 22 mai 2024 au Palais du Peuple. L'annonce a été faite par Nzuzi Umba Percy première secrétaire du bureau provisoire de l'Assemblée nationale dans un communiqué ce mardi 21 mai 2024 dans la soirée. Cette nouvelle date intervient après l'harmonisation des candidatures au sein de la majorité parlementaire conformément aux instructions de Félix Tshisekedi autorité de référence de l'union sacrée de la nation sa famille politique.

Cependant, il ressort de ce nouveau ticket le regroupement politique alliance des acteurs attachés au peuple (AAAP) de Tony Kanku a obtenu le poste de questeur adjoint pour le bureau définitif de l’Assemblée nationale en remplacement de Caroline Bemba du Mouvement de Libération du Congo ( MLC). Selon le député national, Steve Mbikayi Mabuluki qui l’annonce, il a été demandé à leur regroupement de choisir une candidate ressortissant de la grande orientale. N’ayant pas un tel profil, AAAP a coalisé avec le regroupement coalition des démocrates (CODE) de Jean Lucien Bussa Tongba qui a présenté la candidature de Grâce Neema Paininye (photo ci-dessus), élue du territoire d’Ango (Bas-Uele).

La mise en place du bureau définitif est la dernière mission du bureau provisoire que conduit Christophe Mboso N'kodia Pwanga. Elle est une étape importante en ce que le bureau définitif permettra à ce que l’Assemblée nationale joue son rôle dans les «urgences» du pays notamment sur la situation sécuritaire, socioéconomique du pays mais aussi l'investiture de la prochaine équipe gouvernementale.

Clément MUAMBA



Contrairement aux rumeurs relayées sur les réseaux sociaux et par certains médias, aucune opération de bouclage visant l'ensemble de la ville de Kinshasa n'est envisagée. C'est le démenti apporté par le vice-premier ministre de l'Intérieur, Peter Kazadi.

Le patron de la territoriale invite, par ailleurs, la population kinoise à vaquer librement à ses occupations sans entrave.

Pour rappel, la RD-Congo, particulièrement la ville province de Kinshasa, a vécu sous une très forte tension, dimanche dernier, à cause du coup d'État déjoué par les Forces armées.

opinion-info.cd/CC

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