Enfin, le deuxième volume de l'ouvrage « La vérité des urnes de 2018 » de Jean-Louis Tshimbalanga vient de paraître dans le satisfécit des lecteurs après le premier tome.

Ce deuxième volume, comme le premier, est écrit dans un style limpide avec d'abondantes illustrations.

Jean-Louis Tshimbalanga plonge les lecteurs au cœur du processus électoral qui se conclut en décembre 2018.

Il relate notamment les infiltrations que la RDC a subi avec des documents à l'appui, de la perte incommensurable d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba, des diverses alliances des plateformes politiques ainsi qu'à la présentation de la machine à voter.

Ce tome II avec 547 pages est édité chez Pumbo et sera vendu à 80 euros.

Désormais les lecteurs attendent la sortie du volume III.

Ali Kalonga



Au moins 5 personnes sont mortes dans un éboulement à Lombe dans la localité de Diboko en groupement de Ntambue Kabongo dans le secteur de Loangetshimo près de la ville de Tshikapa (Kasaï), le vendredi 05 mai 2023. 

D'après Dauda Kujimiji, membre de la société civile locale qui livre l'information à 7SUR7.CD, cet éboulement a eu lieu dans un chantier minier. Il précise que 12 rescapés ont été retrouvés dans le décombre.

« Nous avons dénombré jusqu'à présent 5 morts et 12 rescapés, mais on continue encore les recherches. L'éboulement a eu lieu dans un chantier minier. Tous les morts sont des creuseurs du diamant », a déclaré Dauda Kujimiji.

Il sied de signaler par ailleurs que le gouvernement provincial du Kasaï a déjà dépêché une équipe sur le lieu du drame pour des enquêtes.

Pour l'instant, toutes les activités minières sont suspendues dans cette contrée. Lombe est une entité située à environ 170 km de la ville de Tshikapa, chef-lieu du Kasaï.

Fabien Ngueshe, à Tshikapa



La Cellule d'Innovations et de Changement des mentalités ( CICM en sigle) vient d'être créer au sein du cabinet du Chef de l'État Félix Tshisekedi. L'annonce a été faite jeudi 4 mai 2023 dans une série d'ordonnances présidentielle lues sur la chaîne nationale par Tina Salama, porte-parole du Président de la République.

Cette nouvelle ordonnance vient abroger l'Ordonnance rendue publique en date du 8 août 2019 créant un service spécial dénommé « Coordination pour le changement de Mentalité»(CCM) dont les missions étaient entre autres assurer la prévention, la sensibilisation et la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs.

"Il est créé au sein du cabinet du Président de la République une cellule d'étude dénommé " Cellule d'innovation et de changement des mentalités" en  sigle CICM", dit la nouvelle ordonnance présidentielle.

Aux termes de cette même ordonnance, Félix Tshisekedi a procédé à la nomination des animateurs de cette nouvelle structure qui sera dirigée par toujours par ceux qui dirigeait avant la CCM ( Coordination pour le Changement des mentalités) Jacques Kangudia Mutambayi, comme Coordonnateur. Celui-ci sera secondé par Justin Bendeshana et Jacques Kambala Tshilombo nommés respectivement Coordonnateur adjoint en charge des questions administratives et financières ;  et Coordonnateur adjoint chargé des questions techniques et opérationnelles

La particularité de cette nouvelle structure CICM ( Cellule d'innovation et de changement des mentalités) au sein du cabinet du Chef de l'État est l'ajout de l'aspect " Innovation"  en son sein mais les missions restent les mêmes avec l'ancienne CCM ( Coordination pour le Changement des Mentalités) c'est-à-dire la lutte contre les anti valeurs et le changement des mentalités.

Clément MUAMBA



Le ministre des Sports et Loisirs, Claude-François Kabulo Mwana Kabulo, a ordonné la fermeture du Complexe Omnisport Stade des Martyrs, consécutivement aux instructions données par le président de la République, tendant à concourir aux efforts pour l'homologation de cette infrastructure sportive.

Un communiqué du Ministère des Finances Sports et Loisirs, renseigne que, cette fermeture a pour objectif de faciliter les travaux de réhabilitation de ce stade et sera mis à la disposition de l'usage public officiel par la CAF et la FIFA.

Le patron du sport congolais demande, à cet effet, à tous ceux ayant eu des engagements avec le Complexe Omnisport Stade des Martyrs à se référer au comité de gestion pour les modalités pratiques.

La fermeture du Stade des Martyrs intervient une semaine après la sortie de l'Union Sacrée. Cet événement a réuni plus de 80.000 personnes.

Il est à noter que la ville de Kinshasa devrait accueillir la 2ème édition du Festival Africain des arts Martiaux (FADAM) prévue du 17 au 24 juin 2023, à ce même lieu.

La tenue de cette grande rencontre sportive que parraine le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo par l'entremise du ministre des Sports et Loisirs Claude-François Kabulo Mwana Kabulo, va sans doute marquer l’histoire des arts martiaux en République démocratique du Congo.

Cette fermeture pourrait compromettre les chances du déroulement du méga concert de l'artiste musicien congolais Ferré Gola programmé, le samedi 24 juin prochain. Jusque-là, aucune communication n'est faite concernant le report de cette prestation scénique.

Gratis Makabi

 


L’union affichée par les Congolais face à l’agression rwandaise, sous couvert du M23, a été saluée par l’ambassadeur plénipotentiaire de la République sud-africaine en République démocratique du Congo (RDC), reçu mercredi à Kinshasa au ministère de la Défense.

« Nous saluons ce que font les Congolais, pour se mettre ensemble, afin de combattre tous ceux qui les perturbent », a déclaré à la presse Abel Shilubane Mxolisi, l’ambassadeur sud-africain en RDC, à l’issue de l’audience lui accordée par le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale et Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba.

Abel Shilubane a, à cette occasion, souligné les bonnes relations que les deux pays entretiennent depuis un long moment.

« Vous savez que la République sud-africaine et la République démocratique du Congo entretiennent de bonnes relations, qui sont cordiales, et quand vous avez de bonnes relations, normalement il est de coutume de rendre visite à votre frère », a-t-il dit.

Le diplomate sud-africain a, par ailleurs, rappelé qu’il était venu auprès du vice-Premier ministre à la Défense pour une visite de courtoisie, après sa récente nomination.

« Tel que vous le savez, le ministre a été récemment nommé, et nous sommes là pour lui souhaiter pleins succès et réussite dans son mandat », a-t-il conclu. RDC -Afrique du Sud : une vielle coopération

En août 2013, la RDC avait signé avec l’Angola et l’Afrique du Sud un accord de coopération militaire qui devait permettre la formation des forces de sécurité congolaises, à l’issue d’un sommet de leurs chefs d’Etat tenu à Luanda, en Angola.

Cet accord définissait la coopération entre les parties dans le domaine de la formation des forces armées et de la police de la RDC, tout en abordant, dans le domaine économique, des questions relatives aux ports de Lobito, en Angola, et de Durban, en Afrique du Sud, tout autant que le barrage hydro-électrique d’Inga en RDC.

S’inscrivant dans le contexte de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, il prévoyait notamment le renforcement de la mission des Nations unies (MONUSCO) déployée dans le Kivu, la plus importante au monde à l’époque, avec 17. 000 hommes.

L’accord-cadre d’Addis-Abeba, signé par onze pays de la région, prévoyait dès 2013 d’adjoindre à la MONUSCO une brigade d’intervention devant combattre les différents mouvements armés opérant dans l’Est de la RDC, dont le Mouvement du 23 mars (M23).

L’Afrique du Sud avait déployé en ce temps 1.345 hommes en RDC dans le cadre de cette brigade qui, rappelle-t-on, était dotée d’un mandat offensif.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Le 26 avril dernier, le monde a célébré la journée mondiale de la propriété intellectuelle. Le thème mondial de cette année a été « Les femmes et la propriété intellectuelle : Accélérer le rythme de l’innovation et de la créativité ». Quant à la RDC, la question n’est pas qu’au niveau des femmes mais un peu partout. Le pays se retrouve dans une impasse due à l’absence de certains textes juridiques, à l’application de ceux qui existent, à différents niveaux pour faire vivre toute la chaîne afin que les bénéficiaires des droits en jouissent réellement.

La situation est telle que les rencontres autour de la question de la propriété intellectuelle ou droit d’auteurs vont dans le sens du problème sans trop en venir à des solutions proprement dites. Mercredi 26 avril dernier, plusieurs acteurs culturels s’étaient réunis, à l’initiative de l’ambassade des États-Unis, pour évoquer la question. Le débat a eu lieu au musée national de la RDC, mais le pays est loin de trouver le bout du tunnel.

Pour Blaise Bula, artiste chanteur, il revient aux créateurs de s’approprier la chose, de pérenniser les échanges mais surtout de les restituer en langue nationale. Parce que la conceptualisation du terme de droit d'auteur est méconnue par les créateurs des œuvres de l’esprit.

Déjà être créateur d’œuvre de l’esprit n’est pas statutaire en RDC. Il n’y a pas un statut qui reconnaît les artistes ou les créateurs en général. Et cela s'ensuit de la loi qui n’existe pas jusque-là. Il n’y a pas non plus de politique culturelle.

« La solution vient dans la compréhension, quand vous ne comprenez pas, vous persisterez toujours dans les problèmes. Il faudrait d’abord qu’on comprenne qui doit, qui paie, comment on paie ; et ça doit se faire en patois. La notion de droit d’auteur doit être expliquée en Lingala, Kikongo, Tshiluba et Swahili facile », a dit Blaise Bula.

Et d’ajouter :

« J’ai compris que le Congo regorge une potentialité culturelle énorme qui peut aider le pays dans son développement culturel, économique et social. On sait bien que la culture est un des piliers du développement durable. Il y a une reconnaissance au niveau mondial que le pays peut gagner grâce à la propriété intellectuelle ».

Le professeur Théodore Nganzi a départagé la responsabilité de la gestion efficace et collective des droits d’auteurs en RDC entre l’Etat et les artistes.

« L’Etat n’accorde pas beaucoup d’attentions au renforcement de la gestion publique. Ça doit passer par la réforme des lois, ce qui a trop traîné. Je dois avouer que c’est depuis 2004 que nous avons commencé les réflexions sur le droit d’auteur. C’est vrai qu’il y a eu une loi d’habilitation qui permet au chef de l’Etat de signer l’ordonnance loi portant sur le droit d’auteur. Mais il y a une responsabilité au niveau de l’Etat sur le plan de suivi des réformes », a-t-il dit.

Aussi, regrette-t-il, que les artistes se donnent à des conflits de leadership, ce qui fait qu’ils sacrifient l’essentiel au profit de petits intérêts personnels. En fin des comptes, il n’y a qu’une minorité d’artistes qui comprend la question des droits d’auteurs. Il propose, par ailleurs, l’informatisation de la gestion de la société congolaise des droits d’auteurs.

Les droits de propriété intellectuelle sont les droits conférés à l'individu par une création intellectuelle. Ils donnent généralement au créateur un droit exclusif sur l'utilisation de sa création pendant une certaine période. La propriété intellectuelle inclut la propriété industrielle et la propriété artistique.

Emmanuel Kuzamba

 


L'artiste musicien, Hugues But Na Filet et son orchestre vont se produire, ce dimanche 07 mai 2023, au terrain Kamina de Yolo, dans la commune de Kalamu à Kinshasa.

Ce concert live sera produit par Green Bleu, et va débuter à partir de 14h00, heure de locale. Son ancien collègue de Villanova, Patrick Beckham va se produire, le samedi 06 mai au même endroit

Il est à noter que le natif de la commune de Kisenso va larguer dans le bac, son troisième opus intitulé "Détermination", dans les tout prochains jours.

Depuis le début de sa carrière en solo, But Na Filet compte deux albums. Il s'agit de "Reculer Devant" sorti en 2019, et "Positionnement" sorti en 2021, dans lesquels on retrouve des morceaux tels que Mon choix, Compliqué, Terminus, Vanité, Mon ex, Reviens, et Amour caché.

Gratis Makabi



Kinshasa, 4 mai 2023- Le Président Félix Tshisekedi a signé une série d’ordonnances rendu publique, dans la soirée de ce jeudi 4 Mai 2023, sur les antennes de la Radio Télévision nationale congolaise (RTNC).

Dans la première série, le chef de l’État a signé l’Ordonnance portant dissolution et mise en liquidation du Fonds Social de la RDC.

A ce niveau, Ngwala Philippe est nommé coordonnateur national du Fonds social de la RDC. Il sera secondé par Joëlle Kabena (Administration)
Nathan Ntumba Dibwe (Logistique).

La 2e Ordonnance porte sur la création, Organisation et Fonctionnement du Fonds Social de la RDC, placé sous la tutelle de la présidence de la République.

Par ailleurs, il a signé l’Ordonnance portant nomination des membres du conseil d’administration du Fonds Social d’indemnisations des victimes de l’Ouganda. Cette structure sera dirigée par Kalombola Bernard (PCA); Mwarabu François (Coordonateur); Bob Lukusa (coordonateur adjoint).

Le chef de l’État a aussi signé l’Ordonnance portant Création, Organisation et Fonctionnement de la Cellule d’innovation et changement de mentalités. Sont nommés, Jacques Kangudia ( coordinateur), Justin Bendesana, (coordonateur adjoint) et Jacques Kambala Tshilombo également adjoint.

Enfin, le chef de l’État a signé l’Ordonnance d’organisation judiciaire portant nomination du PG près la Cour Constitutionnelle. Dans cette institution, le chef de l’État a reconduit
le PG Munkolo Nkokesha pour son deuxième mandat.

Roger KAKULIRAHI

A Propos

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Ali Kalonga

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