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Des mauvais perdants



Devant l’ampleur de la réélection en perspective du président Félix Tshisekedi avec un score stalinien, les opposants se réfugient dans le dénigrement du vainqueur potentiel et dans le mépris des électeurs.

Logiquement, il faut prouver la défaillance sur l’ensemble des 145 territoires qui composent la RDC et avoir un minimum de respect pour l’ensemble des Congolais qui se sont mobilisés pour voter.  

Pour mémoire, trois territoires (Rutshuru, Masisi et Kwamouth) n’ont pas pris part au vote. Sur 142 restant, environ deux territoires ont connus des incidents qui ne perturbent pas l’ordre d’arrivée des compétiteurs à l’issue du scrutin. Alors de quoi se lamentent Katumbi et consorts ?

Dès le départ l’opposition ne croyait pas à la tenue des élections. Pour preuve, l’absence quasi générale de ses calicots sur la voie publique, pas de thèmes de campagne électoral, le manque de ses témoins sur les soixante quinze mille bureaux de vote à travers le territoire national, la couverture partielle des provinces.

En revanche, elle s’est investie dans la préparation de la contestation des résultats de vote voire la lutte armée. Elle s’est même confondue, en secret, en espérant que la publication des résultats de vote bureau par bureau serait son meilleur ambassadeur vu le social mitigé de la population. Nénie, le peuple a pris d’assaut les urnes pour plébisciter le fils biologique d’Etienne Tshisekedi, d’heureuse mémoire.

Côté rébellion armée, les pouvoirs publics sont à même d’y faire face. Côté corruption et bourrage des urnes, la Ceni a déjoué la manœuvre en installant les kits électoraux le jour même du vote en présence des électeurs.

Les perdants se révèlent donc des mauvais perdants.

La Cenco et certains médias de l’hémisphère nord qui sont ses prêtes voix vivent Waterloo alors qu’ils attendaient Austerlitz !

Dès lors pour l’opposition, c’est la bérézina.

Après le dépouillement d’environ un million de bulletins de vote (5% des votants), le président sortant, candidat à sa propre succession, mène confortablement devançant de loin son poursuivant Katumbi, candidat soutenu par l’étranger.

Ali Kalonga



Le 30 juin 1960, le premier Premier ministre Congolais, Patrice Emery Lumumba, lançait le chantier de l’indépendance économique en ces termes : « J’invite tous les citoyens congolais, hommes, femmes et enfants de se mettre résolument au travail en vue de créer une économie nationale prospère qui consacrera notre indépendance économique. »

63 ans plus tard, Félix Tshisekedi, président-candidat à sa propre succession, ne dit pas autre chose quand il affirme : « J’ai parlé de notre ambition de devenir indépendant sur le plan économique. »

Ce chantier de faire de la RDC un pays économiquement indépendant ne plaît pas aux occidentaux qui exploitent les richesses congolaises au profit de leur continent sans contre-partie pour le Congo.

Tshisekedi sait que Lumumba a payé de sa vie notamment pour son combat pour l’indépendance économique.

Car les exploiteurs, mieux les pilleurs, des richesses congolaises sont toujours vent debout quand on veut éradiquer leur exploitation. Cela aussi Tshisekedi le sait.

En enclenchant cette bataille (de l’indépendance économique) s’il est réélu pour terminer le job, le fils d’Etienne Tshisekedi se trouve devant une perspective unique : celle de sceller une union solide avec son peuple pour résister au tsunami occidental qui opère souvent à travers ses fantoches locaux.

C’est au prix de la force de l’union populaire, à ce prix seulement, que la RDC gagnera et se fera respecter par les anciennes puissances coloniales et leurs alliés qui tentent, avec leurs valets locaux, de pérenniser leurs exploitations.

Ali Kalonga



Je fais mienne l'expression "Je ne blâme ni ne loue, je raconte" de Beaumarchais, une des figures emblématiques du Siècle des Lumières, pour livrer au Congo et aux Congolais une radio "Culture Congolaise" qui raconte les actions et les réalisations de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Cette radio est le reflet du Congo nouveau que le fils d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba veut bâtir au coeur de l'Afrique.

Un nouveau Congo, débarrassé des tares des 50 ans d'obscurantisme et d'inversion des valeurs des régimes de Mobutu Sese et de Kabila Joseph, qui se veut démocratique et prospère.

Cette vision est au centre des idées de Félix Tshisekedi qui place l'Homme au cœur de ses préoccupations, en d'autres termes : "le peuple d'abord".

Cette radio est donc le carrefour de réflexion des Congolais qui comble un déficit communicationnel du président de la République ; car le chef de l'Etat n'avait pas un média qui relate ses actions. Ce foisonnement d'idées laisse donc le champ libre contre la désinformation et les fake news.

Un seul exemple illustratif dans le domaine de la famille communicationnelle. Tshisekedi a promis à son avènement de laisser la presse assumer son quatrième pouvoir. Aujourd'hui une loi sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo a été adoptée par les deux chambres du parlement congolais après avoir été promulguée par le président Félix Tshisekedi.

En plus la RDC a gagné trente (30) places dans le baromètre mondial de la liberté de la presse de Reporter Sans Frontières (RSF) , passant de la 154e à la 124e position.

Les professionnels des médias n'ont pas seulement bétonné mais posé une fondation solide sur laquelle se constitue désormais le nouvel écosystème médiatique congolais.

Désormais, la "radio Culture Congolaise" va mettre en exergue les faits, les actions et gestes, bref les réalisations du chef de l'Etat durant ce quinquennat finissant.

Ali Kalonga



Monsieur Jean-Marc Kabund a Kabund, considéré jadis comme « héros vivant » par le Sphinx de Limeté, d’heureuse mémoire, vient de laisser tomber son masque et faire découvrir son vrai visage : celui d’un infiltré dans le rang des combattants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti de la majorité présidentielle.

Lundi 18 juillet, l’ancien président intérimaire du parti présidentiel, tout en annonçant la création de son parti « Alliance pour le Changement », non encore agréé, s’est livré à une diatribe sans concession contre le régime Tshisekedi.

Le maître-nageur qualifie le régime auquel il a appartenu de « régime des jouisseurs ». Il affirme sans détour que le régime auquel il a appartenu, se caractérise par l’amateurisme, le mensonge, le détournement… Il dit avoir refusé le plan de Tshisekedi de glisser pour deux ans. Et d’ajouter : « des multiples voyages du chef de l’Etat n’apportent rien ». Sa conclusion est un couperet : « Face au tableau sombre, Mr Tshisekedi doit être considéré comme un danger public pour la République ». Il martèle qu’il se range dans l’opposition afin de mobiliser la rue pour chasser Tshisekedi du pouvoir (sic).

Toute honte bue, l’ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale, qualifie d’incompétents les collaborateurs du chef de l’Etat !

Prenons le cas du Directeur de cabinet du Président de la République Guylain Nyembo Bwizia. C’est un économiste qui a bossé à ce titre dans plusieurs institutions belges. De l’avis général, Mr Nyembo est un « homme posé » et « dans la retenue ».

Un autre exemple. Nicole Bwatshia Ntumba, Directeur de cabinet adjoint en charge de l’administration et des questions juridiques. Elle est juriste de formation et doyenne de la faculté de Droit à l’université de Kinshasa. Cette ancienne substitute du procureur de la République près le parquet de grande instance de la Gombe pendant presque une décennie, a assumé les fonctions de conseillère du Président de la République avant d’être nommée  Directeur du cabinet adjoint.

Ces deux exemples des proches collaborateurs de Tshisekedi démentent les allégations de Kabund dont le parcours académique se situe au niveau de graduat.

L’élu de Mont Amba grâce à l’UDPS devra prouver ses accusations sinon les juridictions compétentes devraient l’y obliger le cas échéant.  

Dans le passé, beaucoup des personnalités notamment Lihau, Ngalula, Kibassa, Mbwakem, autrement plus vertébrés que Kabund, ont quitté l’UDPS sans que ce parti des masses ne s’effondre.

Il en sera de même, sans nul doute, après le départ de Kabund. UDPS viva !

Ali Kalonga



Depuis que l’occident ait conquis des territoires et soumis des peuples conquis à ses lois, l’humanité vit dans la falsification de l’histoire.

Les peuples dominés, généralement habitant l’hémisphère sud, ont perdu leurs identités et copient servilement les us et coutumes des puissances dominantes. A tel point que ces colonisés ont développé dans leur subconscient la négation de soi.

Cela était visible jusque dans un passé récent où les médias occidentaux étaient considérés comme la bible pour les peuples de l’hémisphère sud.

D’une façon générale, souvenons-nous de tout ce que l’Afrique a enduré : la traite négrière, la colonisation, le racisme et le pillage de ses richesses.

Aujourd’hui, l’occident prétend aider l’Afrique par exemple à vaincre le covid19 qu’il n’arrive même pas à éradiquer chez lui. Et l’Afrique y croie : quelle naïveté !

Cependant ce 21e siècle sonne le glas de réveil des peuples affranchis dont la majorité est jeune et qui prend conscience de son avenir. Cela coïncide avec la décadence de l’occident dans tous les domaines.

Il va falloir relire l’histoire écrite par les peuples affranchis comme le disait Patrice Emery Lumumba « une histoire de gloire et de dignité ».

Il va falloir aux peuples, jadis dominés, de croire en eux-mêmes et de s’assumer : en détruisant les chaînes mentales de soumission.

C’est un combat de longue haleine mais sans nul doute que ces peuples affranchis y parviendront.

Ali Kalonga

 



D’emblée Félix Tshisekedi, him self, s’est déclaré candidat pour un second mandat afin de terminer le job. C’était le 12 mai dernier à Lubumbashi lors d’un meeting populaire à la place de la poste : « Je vais vous présenter un programme qui prendra en compte tous les territoires du pays. Vous verrez comment nous allons changer le Congo d’ici aux élections de 2023 », a-t-il martelé. Et d’ajouter : « Je vais revenir pour vous demander si vous êtes contents de ma gestion ». Pour conclure « En 2023, accordez-moi encore vos voix pour que je continue ».

Pour ce rendez-vous de 2023, le chef de l’Etat a posé des jalons qui conditionneront sa réussite. D’abord, il a construit patiemment sa nouvelle majorité, « Union sacrée », axée sur sa vision : construction d’un Etat de droit ayant pour socle le progrès social. Concomitamment, la Justice, sous son impulsion, s’est émancipée en forçant son indépendance pour commencer à dire le droit. Ensuite, il a imprimé la notion de tolérance zéro contre la corruption qui mine la société congolaise. Ce n’est pas tout, il tord enfin le cou progressivement à l’insécurité car sans paix, il n’y a point de développement.  

Sourd aux critiques malsaines et indifférent aux pressions de tout bord, le fils d’Etienne Tshisekedi avance lentement mais sûrement vers cette construction d’un Etat de droit au cœur de l’Afrique afin d’assoir son leitmotiv « le peuple d’abord ».

Aucun secteur n’est épargné, notamment le transport, l’alimentation, le sous-sol. Les économistes avisés prédisent une embellie sociale en 2022. La mobilisation des recettes pour donner au gouvernement les moyens de sa politique témoigne de la détermination du n° 1 des Congolais de combattre la pauvreté. Le projet de loi budgétaire pour l’exercice 2022 avec une hausse de 41 % par rapport au budget passé, en est une illustration.

L’espace des libertés permet à tout un chacun de s’exprimer en dépit de quelques bavures. En plus, il est à noter que les manifestations publiques, même interdites, se soldent par zéro mort ! L’amélioration progressive de la situation générale au terme de plusieurs décennies de misères, est de bon augure. Déjà, le Congolais lambda commence à apercevoir le bout du tunnel et fait confiance à Fatshi.

Fort de ces bonnes prémices, il est à parier, sans nul doute, que les Congolais renouvèleront leur confiance au locataire du Palais de la Nation.

Ali Kalonga     



Le procès Chebeya repoussée après le sommet de la Francophonie

Une audience cruciale du procès en appel des policiers accusés de l’assassinat, en 2010 à Kinshasa, du militant des droits de l’Homme Floribert Chebeya a été reportée après le sommet de la Francophonie auquel doit participer le mois prochain le président français François Hollande, a-t-on appris mardi 11 septembre auprès des parties civiles. L’audience prévue mardi « est reportée au 23 octobre 2012. Ce sont des manoeuvres dilatoires qui visent le déni de justice et la consécration de l’impunité en République démocratique du Congo », a déclaré à l’AFP Dolly Ibefo, directeur exécutif de la Voix des sans Voix, l’ONG qu’avait fondée Floribert Chebeya.

La Haute cour militaire devait notamment dire si elle autorisait la comparution du général John Numbi, le chef de la police suspendu de ses fonctions depuis l’affaire, et que les parties civiles considèrent comme le « suspect numéro 1″. Le report « cherche à protéger le général John Numbi pour qu’il ne soit pas inculpé », a commenté Dolly Ibefo, accusant les juges d’avoir repoussé à dessein l’audience à après le sommet de la Francophonie des 12-14 octobre.

Le président Hollande a annoncé fin août qu’il se rendrait au sommet de Kinshasa. Mais pour ne pas servir de caution au régime de Joseph Kabila, il a promis de rencontrer « l’opposition politique, les militants associatifs, la société civile. C’est le sens de la nouvelle politique africaine de la France: tout dire partout et faire en sorte que ce qui est dit soit fait », a-t-il assuré.

Le 9 juillet, il avait lui-même affirmé: « Les autorités de la RDC doivent démontrer leur réelle volonté de promouvoir la démocratie et l’Etat de droit ». (Ndlr : notamment traduire en justice les vrais coupables de l’assassinat de Chebeya et de Bazana). « Nous avons présenté de nouveaux éléments qui peuvent amener à la vérité mais le ministère public dit qu’on ne peut plus en ajouter d’autres. Il devrait diligenter des enquêtes supplémentaires mais il les empêche », a renchérit Dolly Ibefo.

justice

Floribert Chebeya, 47 ans, avait été retrouvé mort le 1er juin 2010 dans sa voiture en périphérie de Kinshasa, les poignets portant des traces de menottes, après s’être rendu la veille à un rendez-vous à l’inspection générale de la police, accompagné par son chauffeur.

En première instance, la justice a condamné à mort le principal suspect, le colonel Daniel Mukalay, numéro 2 des services spéciaux de la police, ainsi que trois policiers jugés par contumace car en fuite. Un autre a été condamné à la prison à perpétuité et trois ont été acquittés. Tous sont rejugés depuis le 19 juin. Mais les vrais coupables dont John Numbi et le commanditaire du crime, Joseph Kabila, sont toujours en liberté, selon les parties civiles.

CCN/APA



Se référant à l’étude de mes compatriotes José Gaby Tshikuka et Berthe Tshikuka, je partage leur conclusion qu’il n’existe pas des tutsi congolais contrairement à l’affirmation de la campagne médiatique.

Les réfugiés Rwandais arrivés au Congo dans les années 1959 et qui habitaient à Mulenge, une collectivité-chefferie de Bafulero du territoire d’Uvira au Sud-Kivu étaient appelés « Banyamulenge », littéralement « habitants de Mulenge », mais il ne s’agissait pas d’une ethnie congolaise. Aucun document, alors aucun, n’a pu révéler au cours des recherches bibliographiques que les Banyamulenge formaient un groupe ethnique du Congo.

Le recensement opéré peu après le Congrès de Berlin ne stipule pas la présence des Tutsi au Congo. La propagande du vocable, tutsi congolais, s’est intensifiée en 1994 au moment du génocide rwandais.

Les maîtres du Rwanda, c’est-à-dire la minorité tutsi (14 % de la population), ont un agenda caché qui consiste à opérer un déplacement de leur population vers le Kivu où le problème d’espace n’existe pas.

Il faut rappeler que le Rwanda avec une population évaluée à plus de onze millions d’habitants, a la taille de Mbanza-Ngungu. Avec une forte densité de population, 443,8 h/km², le Rwanda convoite le Kivu avec en prime la richesse du sol (pâturage) et du sous-sol (minerai et pétrole) de cette province.

tutsi

Mais pour accomplir ce dessein, il faut trouver un mécanisme approprié, acceptable et capable d’être justifié devant la communauté internationale et locale dans la région du Kivu et le Congo tout entier.

De  là, est né le concept "Banyamulenge ou Tutsis du Congo", pour promouvoir l’acquisition frauduleuse de la nationalité congolaise par les Tutsi ainsi que leur transfert systématique et massive vers la province du Kivu et dans le reste du Congo.

Ils profitent de la complicité médiatique internationale sur les ethnies d’Afrique pour faire le lobby de ce nouveau concept.

C’est ainsi que tout d’un coup, tous les Tutsis qui ont séjourné au Congo, même pendant 24 heures sont devenus Banyamulenge. C’est par ce même truchement que Bizimana Kahasha alias Bizima est devenu Congolais, alors qu’il est né au Rwanda, des parents Rwandais, et n’avait séjourné au Congo que pendant quelques 3 ans comme étudiant à la faculté de médecine de Lubumbashi avant de devenir Nyamulenge et ministre congolais.

L’objectif inavoué serait de créer un Tutsiland dans la région du Kivu, ensuite procéder à la conquête de toute la nation congolaise, comme première option. La seconde serait de procéder à la sécession et la proclamation d’un Etat Indépendant Tutsi dans la province du Kivu au cas où la conquête du reste du Congo devient impossible.

Actuellement, le Rwanda essaie par ses milices interposées (CNDP, M23) d’imposer la domination et la suprématie des Banyamulenge sur toutes les autres ethnies de la région des grands lacs. Ces étrangers (Banyamulenge) occupent des postes stratégique, politique et militaire, (notamment la présidence de la République, à l'époque de Joseph Kabila), et ont pris les Congolais en otage pour imposer l’hégémonie tutsi.

Le Congo fait donc face à une obsession expansionniste et hégémonique des Tutsi. L’heure est arrivée de comprendre qu’il n’y a pas de Tutsi congolais et de livrer la bataille de la récupération de notre pays car sans combat, il n’y a pas de victoire.

Ali Kalonga

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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