Revue de presse du mardi 21 novembre 2023

L’Agence congolaise de presse (ACP) revient ce mardi, sur les prix des ingrédients de grande consommation vendus à Kinshasa qui sont en hausse sur les différents marchés de la ville pour la période allant du 20 octobre au 20 novembre 2023. Ces résultats, rapporte l’agence, sont obtenus à a suite d’une muni enquête initiée par sa rédaction.

Selon l’ACP, cette hausse est consécutive à la dépréciation du franc congolais face au dollar américain et au délabrement  des  routes de desserte agricole auquel sont confrontés les transporteurs.

Et dans ces conditions, Forum des As peint la situation difficile des fonctionnaires.

Sur le front du budget, note le journal, le projet de loi des finances fait toujours la part belle au fonctionnement des institutions régaliennes. Aux  secteurs sociaux de base (éducation, santé, logement…), aux rémunérations des fonctionnaires de l’Etat et à l’investissement, on réserve des miettes.

Et c’est ce projet de loi des Finances pour l’exercice 2024 que le Sénat a voté en seconde lecture, renseigne Africanews. Sur 109 membres composant cette Chambre du Parlement, 83 ont participé à la plénière, 81 ont voté par oui, 2 ont été contre ce projet de loi et aucun sénateur ne s’est abstenu, détaille de tri hebdomadaire.

radiookapi.net/CC



L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a entamé lundi une mission d’audit visant à examiner le budget opérationnel des Jeux de la Francophonie qui se sont tenus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023. Cette mission est principalement axée sur le contrôle du budget opérationnel, évalué à environ 20 millions d'euros, et elle est dirigée par la Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie, Zeina Mina.

Cette mission survient dans un contexte délicat marqué par les récentes déclarations du ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Nicolas Kazadi. 

Selon les affirmations de ce membre du gouvernement, le budget initial prévu pour l'organisation des Jeux, estimé à 48 millions de dollars, aurait connu une augmentation significative pour atteindre un montant astronomique de 324 millions de dollars.

Le ministre Kazadi a précisé que "le budget des opérations avait grimpé de 12 à 78 millions de dollars, tandis que les dépenses liées aux infrastructures avaient explosé, passant de 36 à 246 millions de dollars. De plus, la période de préparation pour ces Jeux s'était étendue de quelques mois à environ trois ans, révélant ainsi des erreurs de planification et de gestion."

Cependant, la direction du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie (CNJF) a vigoureusement réagi aux déclarations du ministre des Finances. Selon le CNJF, le ministre Kazadi, en tant que membre et vice-président du Comité de pilotage des Jeux de la Francophonie, était pleinement conscient du budget alloué à l'organisation des Jeux, distinct du budget destiné aux infrastructures. Ce budget avait été élaboré en collaboration avec le Comité International des Jeux de la Francophonie, adopté par le gouvernement congolais via le Comité de pilotage des Jeux, en présence du ministre des Finances, avant d'être entériné par le Conseil Permanent de la Francophonie, a affirmé la direction du CNJF.

Elle a souligné que le budget validé par le Comité de pilotage pour l'organisation des Jeux s'élevait à 66,9 millions d'euros, un montant qui avait été approuvé par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). La direction du CNJF a également mis en lumière le fait que le Ministère des Finances n'avait pas encore versé la totalité de cette somme, entraînant des créances impayées.

La direction du CNJF a également mentionné que la gestion des dépenses du CNJF avait fait l'objet d'une surveillance attentive de la Brigade financière de l'Inspection Générale des Finances (IGF), qui avait rendu un rapport à ce sujet lors d'une communication conjointe.

Elle a conclu que la confusion découlant des déclarations du ministre des Finances résulterait de la confusion entre les fonds alloués à l'organisation des Jeux et ceux destinés à la construction des infrastructures. Elle a insisté sur le fait que ce dernier volet budgétaire ne relevait pas de la compétence du CNJF, mais plutôt des ministères des ITP et des Finances, qui sont responsables de la construction, de la réhabilitation et de l'aménagement des infrastructures.

En outre, la direction du CNJF a suggéré que ces deux ministères seraient mieux placés pour expliquer l'affectation des 324 millions de dollars que le ministre Kazadi aurait déboursés pour les Jeux.

actualite.cd/CC



Les députés nationaux ont adopté, ce mardi 24 octobre, le projet de loi de finances de l’exercice 2024. 

Il est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 40.534.856.291.177 FC (Quarante mille cinq cent trente quatre milliards huit cent cinquante six millions deux cent quatre-vingt-onze mille cent soixante-dix-sept Francs Congolais). Lorsqu’on y applique le taux de change moyen de 2518 pour 1$, cela fait en dollars américains 16 milliards USD.

Ce chiffre représente un accroissement de 24,9% par rapport à celui de l’exercice 2023 chiffré lui à 32.455,8 milliards de FC.

La loi de finances de l'exercice 2024 repose sur les principaux indicateurs et agrégats macroéconomiques suivants :

• Taux de croissance du PIB: 6,4%;

• Déflateur du PIB: 10,6% ;

• Taux d'inflation moyen: 10,9%;

• Taux d'inflation fin période: 10,4% ;

• Taux de change moyen: 2.518,3 FC/USD;

• Taux de change fin période: 2.535,5 FC/USD;

• PIB nominal :179.338,3 milliards de FC;

•Pression fiscale: 13,5%.

 Sur 351 députés qui ont pris part au vote, 350 ont voté pour , un seul a voté contre et aucun ne s’est abstenu, selon les chiffres du bureau de l’Assemblée nationale. 

Cette adoption s’est faite in globo sur proposition du bureau de la Chambre basse du parlement.

Le texte sera envoyé au Sénat, chambre sœur, pour y subir une seconde lecture. S’il est voté en des termes identiques, il sera envoyé au Président de la République pour promulgation. S’il est voté en des termes non-identiques, une commission mixte paritaire sera mise en place pour aplanir les divergences. Si à l’issue des travaux celle-ci n’y arrivait toujours pas, la version de l’Assemblée nationale l’emportera selon les textes.

Le projet de loi de finances était déclaré recevable le 29 septembre 2023 et envoyé à la commission Écofin pour un examen approfondi.

Berith Yakitenge 



Toutes les stations-services de la ville de Bukavu (Sud-Kivu) ont rouvert ce mardi matin 24 octobre après la hausse du prix du litre d’essence par le Gouvernement.

Le prix du litre d’essence à la pompe coute désormais 3.970 francs congolais (1.58 USD), selon la nouvelle structure des prix signée lundi 23 octobre par le ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe.

Toutefois, le prix du transport en commun n’a pas encore changé dans la ville de Bukavu. Cette nouvelle structure des prix de carburant était la condition principale posée par les pétroliers avant de rouvrir les stations et entreprendre l’importation de nouveaux stocks des produits.

radiookapi.net/CC



Le ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe, a signé, lundi 23 octobre, une nouvelle structure des prix des produits pétroliers. 

Le litre d’essence, par exemple, coute désormais 3.970 francs congolais (1.58 USD) dans la partie Est du pays, alors qu’à l’Ouest, il est fixé à 3225 franc congolais (1.29 USD).

Cette nouvelle structure des prix de carburant était la condition principale posée par les pétroliers de la partie Est avant de rouvrir les stations et entreprendre l’importation de nouveaux stocks des produits.

Les opérateurs économiques du secteur pétrolier dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Haut-Katanga avaient déclenché un mouvement de grève vendredi dernier.

Ces derniers avaient indiqué qu’ils croupissent sous les poids d’énormes pertes et manques à gagner non remboursés par le Gouvernement depuis plus d’une année et de la non-publication de la nouvelle structures des prix.

radiookapi.net/CC



Les pétroliers de la zone sud de la République Démocratique du Congo ont lancé à nouveau un mouvement de grève. Ils ont cessé de vendre des produits pétroliers, arguant que le gouvernement congolais n'a pas tenu ses promesses. Celui-ci avait rassuré les pétroliers quant au paiement du manque à gagner et à l'ajustement de la structure des prix au plus tard le 15 octobre dernier. Depuis lors, les pétroliers affirment avoir alerté à plusieurs reprises, sans obtenir de solution.

C'est dans ce contexte qu'ils ont déclenché un nouveau mouvement de grève depuis vendredi dernier. La ville de Lubumbashi ressent les effets de cette situation, notamment ce lundi. La vente de carburant à la pompe dans les villes de la région du Katanga, en particulier à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, est à l'arrêt, certaines stations-service demeurant fermées.

"Les sociétés pétrolières de la Fédération des Entreprises du Congo qui opèrent dans la zone sud, subissent des pertes énormes et des manques à gagner non remboursés depuis plus d'une année, en plus de l'absence de publication de la nouvelle structure des prix. Face à la hausse des prix des produits pétroliers sur le marché international, elles n'ont d'autre choix que de cesser la distribution", explique la profession pétrolière de la zone sud de la RDC dans une correspondance.

Cette interruption de la vente des produits pétroliers a engendré de nouvelles perturbations dans le secteur des transports en commun. Les chauffeurs ont sensiblement augmenté leurs tarifs. Certaines lignes ont doublé leurs prix. Le litre d'essence est vendu à plus de 5 000 francs congolais chez les revendeurs.

"Nous avons des difficultés à trouver du carburant. Les revendeurs qui en ont nous le vendent à 5 000 FC le litre, ce qui nous oblige à réviser également nos tarifs pour ne pas subir de pertes financières", a déclaré un chauffeur de la ligne Kamalondo-Centre ville de Lubumbashi à ACTUALITE.CD.

En septembre, lors du dernier mouvement de grève, le gouvernement congolais avait envoyé à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, deux membres, le Vice-Premier Ministre et Ministre de l'Économie nationale, Vital Kamerhe, et son homologue des Hydrocarbures, Didier Budimbu. Un accord avait été conclu entre le gouvernement et la profession pétrolière. Le gouvernement s'était engagé à payer les manques à gagner d'ici le 15 octobre, ce qui n'a pas été fait, selon les pétroliers. Ils remettent en cause la mise en place d'une nouvelle structure des prix à la pompe face à la hausse du carburant sur le marché international, c'est la principale raison de ce nouveau mouvement de grève, affirment-ils.

José MUKENDI



Le prix du carburant à Bukavu (Sud-Kivu) varie entre 8000 et 9000 francs congolais (FC) dans de nombreuses stations de la ville. Cette situation découle d'une grève des pétroliers qui sévit à travers toute la région.

Les distributeurs, communément appelés "Kadhafi" dans la région, vendent actuellement le carburant à ces prix exorbitants, et certains d'entre eux prédisent que la situation pourrait s'aggraver si le gouvernement ne parvient pas à trouver une solution rapidement.

Un vendeur de carburant a averti : "Nous vendons entre 8000 et 9000 FC, et lundi sera encore pire si le gouvernement ne trouve pas de solution rapide."

Selon les pétroliers, cette grève n'est pas intentionnelle, mais plutôt une mesure prise en réponse à la rareté du carburant. Urbain Kange, rapporteur des pétroliers du Sud-Kivu, explique : "La grève dont il s'agit ici est contraignante, c'est-à-dire, après avoir constaté que nos différentes stations sont à court de stocks et que nous éprouvons des difficultés à renouveler nos stocks en raison de la montée quotidienne des prix du carburant sur le marché international. C'est pourquoi toutes les stations ont fermé leurs portes."

Kange souligne également que les pétroliers se conforment à la réglementation en vigueur dans le secteur : "Il est important de noter que les produits pétroliers sont réglementés par l'État, notamment par le ministère de l'Économie, qui établit différentes structures de prix publiées et applicables à toutes les stations."

Cependant, cette situation a des conséquences pour les résidents de Bukavu, en particulier sur le coût des transports en commun. Les prix ont augmenté de plus de 100 pour cent en raison du manque de produits pétroliers. Une course en moto est passée de 500 à 1500 FC, tandis que le tarif des taxis est passé de 1000 à 2000 FC, voire 3000 FC pour certains trajets.

La population de Bukavu fait actuellement face à une double contrainte : les restrictions imposées par les autorités et la pénurie de produits pétroliers, qui ont conjointement contribué à l'augmentation des tarifs des transports en commun.

Justin Mwamba, à Bukavu.



Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) est actuellement en cours à Kinshasa, dans le but de procéder à l'évaluation de la 5ème revue du programme en cours. De son côté, le gouvernement congolais vise non seulement à finaliser les 5ème et 6ème revues avec succès, mais aussi à entamer des négociations pour un nouveau Programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit. 

À ce jour, le pays a réussi à conclure de manière satisfaisante quatre des six revues prévues, débouchant sur des décaissements d'Appui à la Balance des paiements, représentant plus d'1 milliard de dollars. Ces décaissements ont joué un rôle crucial dans le renforcement des réserves internationales de la RDC.

Cette coopération avec le FMI a ouvert la porte à des appuis budgétaires de la Banque Mondiale, d'un montant total de 750 millions de dollars, avec la perspective de mobiliser davantage de financements au cours de l'année à venir, a déclaré vendredi dernier au cours du conseil des ministres, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi. De plus, la République Démocratique du Congo a obtenu des prêts souverains, notamment de l'Agence française de développement.

Sur le plan technique, les principaux indicateurs macroéconomiques et les critères quantitatifs et repères structurels liés à la cinquième revue sont globalement en phase avec les attentes, a ajouté le Ministre Kazadi. Il a également encouragé tous les ministères et services concernés à participer activement et collaborer dans le cadre de cette revue, conformément au calendrier préétabli. Cette mission du FMI revêt une grande importance pour le gouvernement congolais, car elle vise à renforcer la stabilité économique du pays et à établir un nouveau programme de coopération.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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