Le prix du carburant à Bukavu (Sud-Kivu) varie entre 8000 et 9000 francs congolais (FC) dans de nombreuses stations de la ville. Cette situation découle d'une grève des pétroliers qui sévit à travers toute la région.

Les distributeurs, communément appelés "Kadhafi" dans la région, vendent actuellement le carburant à ces prix exorbitants, et certains d'entre eux prédisent que la situation pourrait s'aggraver si le gouvernement ne parvient pas à trouver une solution rapidement.

Un vendeur de carburant a averti : "Nous vendons entre 8000 et 9000 FC, et lundi sera encore pire si le gouvernement ne trouve pas de solution rapide."

Selon les pétroliers, cette grève n'est pas intentionnelle, mais plutôt une mesure prise en réponse à la rareté du carburant. Urbain Kange, rapporteur des pétroliers du Sud-Kivu, explique : "La grève dont il s'agit ici est contraignante, c'est-à-dire, après avoir constaté que nos différentes stations sont à court de stocks et que nous éprouvons des difficultés à renouveler nos stocks en raison de la montée quotidienne des prix du carburant sur le marché international. C'est pourquoi toutes les stations ont fermé leurs portes."

Kange souligne également que les pétroliers se conforment à la réglementation en vigueur dans le secteur : "Il est important de noter que les produits pétroliers sont réglementés par l'État, notamment par le ministère de l'Économie, qui établit différentes structures de prix publiées et applicables à toutes les stations."

Cependant, cette situation a des conséquences pour les résidents de Bukavu, en particulier sur le coût des transports en commun. Les prix ont augmenté de plus de 100 pour cent en raison du manque de produits pétroliers. Une course en moto est passée de 500 à 1500 FC, tandis que le tarif des taxis est passé de 1000 à 2000 FC, voire 3000 FC pour certains trajets.

La population de Bukavu fait actuellement face à une double contrainte : les restrictions imposées par les autorités et la pénurie de produits pétroliers, qui ont conjointement contribué à l'augmentation des tarifs des transports en commun.

Justin Mwamba, à Bukavu.



Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) est actuellement en cours à Kinshasa, dans le but de procéder à l'évaluation de la 5ème revue du programme en cours. De son côté, le gouvernement congolais vise non seulement à finaliser les 5ème et 6ème revues avec succès, mais aussi à entamer des négociations pour un nouveau Programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit. 

À ce jour, le pays a réussi à conclure de manière satisfaisante quatre des six revues prévues, débouchant sur des décaissements d'Appui à la Balance des paiements, représentant plus d'1 milliard de dollars. Ces décaissements ont joué un rôle crucial dans le renforcement des réserves internationales de la RDC.

Cette coopération avec le FMI a ouvert la porte à des appuis budgétaires de la Banque Mondiale, d'un montant total de 750 millions de dollars, avec la perspective de mobiliser davantage de financements au cours de l'année à venir, a déclaré vendredi dernier au cours du conseil des ministres, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi. De plus, la République Démocratique du Congo a obtenu des prêts souverains, notamment de l'Agence française de développement.

Sur le plan technique, les principaux indicateurs macroéconomiques et les critères quantitatifs et repères structurels liés à la cinquième revue sont globalement en phase avec les attentes, a ajouté le Ministre Kazadi. Il a également encouragé tous les ministères et services concernés à participer activement et collaborer dans le cadre de cette revue, conformément au calendrier préétabli. Cette mission du FMI revêt une grande importance pour le gouvernement congolais, car elle vise à renforcer la stabilité économique du pays et à établir un nouveau programme de coopération.

actualite.cd/CC



Les députés nationaux ont déclaré, vendredi 29 septembre, recevable le projet de budget 2024, chiffré à 16,6 milliards USD.

A l’issue d’un débat général de plus de 4 heures, ils ont salué le taux de croissance du projet de cette loi de finances.

Ce projet de loi met l’accent sur « la réorganisation de notre économie avec un accent particulier sur sa diversification vers les secteurs de l’agriculture, la pêche et l’élevage », a déclaré le Premier ministre Sama Lukonde, devant les élus.

Il a également signalé que 12% de ce projet de loi sont consacrés à l’agriculture, un grand record pour ce pays.

Sama Lukonde a souligné les défis de l’organisation de prochaines élections, « sur fonds propres du Gouvernement », et l’exécution progressive du programme de développement local de 145 territoires.

Selon le chef du Gouvernement, ce projet de loi de finances de l’exercice 2024 contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 40 464 milliards de francs congolais (CDF), soit un accroissement de 24,7% par rapport au budget de l’exercice 2023, chiffré à 32 457 milliards de francs congolais (CDF).

Mais, la plupart des députés qui se sont succédé au perchoir ont tout de même dénoncé le fait que ce budget apporte plus de ressources au fonctionnement des institutions plutôt qu’aux secteurs sociaux de base.

Ils ont ainsi plaidé pour une allocation conséquente des ressources dans les secteurs des routes, de l’enseignement et de la santé.

acturdc.com/CC

 


Lors de son speech à la 78 ème Assemblée générale des Nations unies, le Président du Nigeria Bola Tinubu a porté la voix de la République démocratique du Congo qui fait face à une unième agression et multiples conflits armés à cause de ses ressources minières qui fait d’elle, un scandale géologique.

Le Chef de l’État fédéral du Nigeria a rappelé devant la tribune des Nations unies que le quatrième aspect important de la confiance et de la solidarité mondiales est de protéger les zones riches en minerais du continent contre le pillage et les conflits.

« Beaucoup de ces zones sont devenues des catacombes de misère et d’exploitation. La République démocratique du Congo en souffre depuis des décennies, malgré la forte crise, la présence de l’ONU sur place », a déploré le Président nigérian, Bola Tinubu.

Exaspéré de la situation sécuritaire et humanitaire du pays de Kimpa-nvita et de Simon Kimbangu, le Président Nigérian a déclaré que l’économie mondiale doit beaucoup à la RDC, mais ne lui donne que très peu pendant que des entités fortement riches financent des criminels locaux, qui du reste sèment la terreur et participent aux tractations socio-économique du continent africain.

« Des entités étrangères qui sont encouragées par des criminels locaux, qui aspirent à devenir de petits chefs de guerre ont réduit des milliers de nos citoyens en servitude pour extraire illégalement de l’or et d’autres ressources. Des milliards de dollars destinés à améliorer la nation alimentent désormais d’innombrables entreprises violentes», a-t-il asséné.

Dans la même perspective, le Président Bola Tinubu a accusé les multinationales de « criminelles financières ». Pour lui, cette situation menace la paix et met la sécurité nationale en grave danger.

« Compte tenu de l’ampleur de cette injustice et des enjeux élevés que cela implique, de nombreux Africains se demandent si ce phénomène est accidentel ou intentionnel », s’est-il questionné.

Ainsi, le Président nigérian a demandé aux pays membres de réagir en travaillant avec les Présidents africains pour dissuader leurs entreprises et nationaux de ce pillage des richesses du continent au XXIe siècle.

Samuel Nakweti



Les organisations de la société civile du secteur des ressources naturelles ont recommandé, vendredi 16 septembre, au Président de la République, Felix Tshisekedi d’ordonner la mise en place d’une commission mixte pour évaluer le partenariat entre les miniers SAKIMA et Primeira Gold.

Ces ONG dont la LICOCO, Ne touche pas à mon cobalt et CENADEP ont publié cette recommandation lors d’une conférence de presse, vendredi, à Kinshasa.

L’objectif de cette commission mixte que réclament ces ONG serait d’examiner les revendications des entités administratives qui s’estiment être lésées par ce partenariat minier commercial entre la SAKIMA et Primeira.

Ces ONG affirment avoir reçu des plaintes des opérateurs miniers et de la population des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema concernant ce partenariat.

Vendredi dernier, cette question du monopole dont bénéficierait l’entreprise minière Primeira Gold dans l’exploitation et l’exportation de l’or en RDC s’est invitée à la rentrée parlementaire.

En marge de la cérémonie d’ouverture de la session de septembre, l’organisation Congo Enyanya a manifesté au Palais du peuple, à Kinshasa, dans le but d’alerter les élus du peuple sur « le danger des 25 ans de monopole de fait » accordé, selon elle, à l’entreprise arabe Primeira Groupe RDC.

Pour cette ONG, l’Assemblée nationale doit interpeller le Gouvernement afin d’obtenir la re-visitation du contrat Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA)-Primeira Gold.  Elle estime que ce contrat défavorise la RDC et les autres exploitants congolais de l'or dans le Sud-Kivu notamment.

Le coordonnateur de Congo Enyanya, Moise Chumusa Aden, invite donc l’Assemblée nationale à programmer en urgence la question orale avec débat du député Alfred Maisha qui dénonce le caractère léonin de ce contrat signé entre Sakima et Primeira Gold.

radiookapi.net/CC



La Cour de comptes a lancé l’audit de la gestion des recettes générées par la taxe aéroportuaire dite Go Pass en République Démocratique du Congo. L’annonce a été faite à ActuRDC par des sources concordantes ce jeudi 31 août 2023.

« L’audit de la gestion des recettes générées par la taxe aéroportuaire dite Go Pass vient d’être lancé», avertit, le magistrat Tonduangu Kongolo, directeur de cabinet du premier président de l’institution de contrôle des finances et biens publics en RDC, Jimmy Munganga Ngwaka.

D’après Jimmy Munganga Ngwaka, « Il s’en suivra d’autres audits dans le secteur des industries extractives. L’audit des recettes judiciaires et celui de la gestion des soins médicaux à l’étranger sont pratiquement à la fin».

En outre, la Cour assure que «la ville province de Kinshasa a déposé son projet d’édit sur la reddition des comptes et ne figure donc plus sur sa liste noire».

En effet, « la Cour des comptes a reçu les projets d’édit portant reddition des comptes pour le budget du dernier exercice de 21 provinces sur 26. C’est un exploit jamais réalisé », se félicite le juge Tonduangu.

« S’agissant des gouvernements provinciaux qui n’ont pas encore transmis à la Cour des comptes leurs édits portant reddition des comptes du budget du dernier exercice, celui de 2022, le premier président de la Cour des comptes a déjà saisi leurs assemblées provinciales respectives afin que des sanctions idoines soient prises à l’encontre des gouvernements provinciaux défaillants. Il s’agit des provinces ci-après : Kwango, Maï-ndombe, Mongala, Nord-Ubangi et Tshuapa», énumère-t-il.

Par ailleurs, «la Cour des comptes rappelle aux gouvernements provinciaux qu’elle demeure dans l’attente de transmission des éléments d’exécution de leurs budgets en cours au premier semestre. Le délai fixé au 15 août étant déjà dépassé. Toutes les provinces seront contrôlées sans exception. Cela se fera progressivement», précise-t-il.

Actu RDC/CC



Les premiers produits de la zone économique spéciale pilote de Maluku sont déjà disponibles et seront bientôt livrés sur le marché de Kinshasa, ont constaté sur place les reporters de Radio Okapi vendredi 11 août. Il s'agit des carreaux et faïences produits par la société Saphir.

Les investisseurs de l’Agence des zones économiques spéciales (AZES) et les experts des régies financières de la RDC ont apprécié la qualité des produis disponibles lors de leur visite sur les lieux ce vendredi.

Les deux parties sont en train de discuter pour de terminer les prix auxquels ces produits vendus ; considérant que ces entreprises et plusieurs autres installées dans la zone bénéficient d’allègements fiscaux.

Il s’agit faire aussi en sorte que la vente de ces produits ne crée un déséquilibre sur le marché, en attirant tous les clients au détriment des autres investisseurs du secteur.

Les discussions vont se poursuivre et les grandes décisions, en rapport avec la structure des prix des produits AZES, sont attendues la semaine prochaine dans le protocole d'accord entre les parties.

radiookapi.net/CC



Le Service national affirme avoir accru sa production de maïs de  1.000 tonnes en 2019 à plus de 15.000 tonnes en 2023, affirme ce samedi 1er juillet le général-major Kasongo Kabwik, coordonnateur de cette structure.

Il estime qu’en 4 ans, le Service national sous son commandement a réalisé une performance au-delà des prévisions.

« A notre arrivée au Service national, la production était nulle. Dès notre première année, nous avons produit 1000 tonnes de maïs. Nous étions heureux mais aussi insatisfaits. Heureux parce que nous sommes passés de 0 à 1000 tonnes. Nous étions insatisfaits parce que nos ambitions étaient d’arriver à produire des dizaines de milliers de tonnes. Ce qui est fait aujourd’hui », a expliqué le général-major Kasongo Kabwik.

En augmentant la capacité et les moyens de production, il estime que le Service peut réaliser des résultats impressionnants :

« de 1000 tonnes en 2019 à plus de 15 000 tonnes, c’est un accroissement impressionnant. Ceci signifie que nous sommes capables de passer de 15 000 tonnes à 200 000 ou 500 000 tonnes de maïs en dix ans ».

Créé par décret-loi 032 du 15 octobre 1997, le Service national est un organe paramilitaire d’éducation, d’encadrement et de mobilisation des actions civiques et patriotiques en vue de la reconstruction du pays. Il est chargé de d’organiser sur l’ensemble du territoire national, des centres d’encadrement de jeunes filles et garçons désœuvrés, de jeunes finalistes d’enseignement secondaire ou universitaire, en vue de leur inculquer une éducation civique et patriotique, de les initier aux travaux de production agricole, suivi d’une professionnalisation éventuelle, et de leur donner une formation paramilitaire et d’autodéfense.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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