L’indépendance de la République démocratique du Congo ne reflète pas ce que rêvait Patrice Lumumba pour les Congolais, a estimé jeudi 23 juin l’ancien secrétaire provincial du Mouvement national congolais-Lumumba (MNC-L) de Lumumba dans la Province Orientale, Célestin Kangakolo, 83 ans. 

« Notre indépendance, ça ne répond pas (à ce qui) a été proposé par lui-même Lumumba ; puisque nous voyons que le gouvernement nationaliste, (s’il) existe (s’il) n’existe pas, nous ne connaissons pas puisque toute chose coûte cher. L’indépendance du Congo doit être totale pour les Congolais. Mais, au lieu de favoriser la population qu’elle reste à l’aise, pour les autorités qui dirigent le pays aujourd’hui - en tout cas ce n’est pas moi-même qui parle mais c’est tout le monde qui regrette - la vie est très chère on ne sait pas comment vivre », déplore Célestin Kangakolo. 

L’ex-Premier ministre Patrice Emery Lumumba avait commencé sa carrière politique dans la ville de Kisangani (Tshopo). Le Mouvement national congolais Lumumba (MNC-L) avait entrepris une campagne de sensibilisation de la population dans la perspective des élections générales devant aboutir au choix des futurs dirigeants du pays.  

  « J’ai commencé à travailler au MLC/Lumumba comme propagandiste. Il avait payé les voitures pour nous, les propagandistes et nous envoyait souvent à l’intérieur. On est passé partout à l’intérieur de la Province Orientale pour expliquer à la population congolaise qu’est-ce que l’indépendance », ajoute l’ancien secrétaire provincial du MNC/L. 

radiookapi.net/CC



Les prix des carburants et de certaines denrées alimentaires sont revus à la baisse sur les marchés dans différents centres commerciaux de la province de l’Ituri. Les reporters de Radio Okapi l’ont constaté jeudi 23 juin sur le marché de Bunia. 

Un litre de carburant se négocie actuellement à 3100 voire 3200 francs congolais dans les stations-services à Bunia. Alors qu’il y a environ un mois, il se vendait à 4000 franc congolais (2 USD). Le tarif de transport en commun dans la ville et sur les différents axes routiers a également sensiblement baissé. 

Un sac de 25 kilogrammes du riz est passé de 37 à 27 dollars, un bidon d’huile végétale qui se vendait à 60 dollars, se négocie à 47 dollars. Un bassin de 10 kilogrammes d’haricots se vend à 18 000 francs congolais (9 USD), au lieu de 25 000 voire 30 000 francs congolais il y a environ un mois. 

Les opérateurs économiques attribuent cette hausse à l’amélioration de la situation sécuritaire et la réhabilitation du trafic sur le tronçon Bunia-Mahagi. 

Certains commerçants témoignent que, les attaques des groupes armés sur le tronçon Komanda-Bunia-Mahagi-Aru sont devenues rares depuis plus d’un mois. D’autre part, cette route est en bon état grâce aux travaux de réfection financés par le gouvernement. Ce qui a rendu le trafic très fluide sur cette route nationale. 

De nombreux camions transportant de marchandises arrivent chaque jour à Bunia en provenance de pays voisins et de zones de desserte agricole dans les territoires de Djugu et de Mahagi. 

De nombreux habitants s’en réjouissent et demandent au gouvernement d’accélérer le processus de DDRC-S pour l’instauration d’une paix durable en Ituri. 

radiookapi.net/CC



La Cour militaire du Nord-Kivu a annulé toutes les sanctions pénales, y compris la peine de 12 mois de prison infligée à 12 activistes et membres du mouvement citoyen, la Lutte pou le Changement (LUCHA).

Dans son arrêt rendu ce jeudi 23 juin 2022, la Cour militaire s’est déclarée incompétente de maintenir les sanctions contre ces militants.

« La Cour militaire du Nord-Kivu annule le jugement entrepris dans toutes ses dispositions contre les militants de la LUCHA pour incompétence matériels », a déclaré le colonel Kabeya Ya Hanu, président de la Cour, garnison de Beni.

Accusés de désobéissance civile aux lois de la République, les 12 militants du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) avaient été condamnés à 12 mois de prison ferme par le tribunal militaire de garnison de Beni.
Le verdict a été rendu en tout début du mois d’avril 2022 dans la salle d’audience du tribunal militaire. Les inculpés ont été aussi condamnés au paiement de 250.000 FC chacun, pour frais d’instance. Dans sa motivation, le juge avait précisé que les faits infractionels sont établis en droit et cela conformément à la loi.

C’est depuis novembre 2021 que ces militants de la Lucha sont détenus à Kangbayi. Ils étaient arrêtés à la mairie au cours du dépôt d’un mémorandum dans lequel ils exigeaient l’évaluation de l’état de siège.

Carmel NDEO



Après une accalmie précaire dans les zones de guerre entre les forces armées FARDC et les rebelles du M23, soutenus par leurs alliés supplétifs, les combats ont repris, jeudi soir, sur plusieurs axes des fronts dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, dans l’Est tourmenté de la République Démocratique du Congo.

Des sources militaires confirment des combats en cours avec les terroristes du M23 à Kanombe, Nkokwe, Katagara, des localités proches de la localité de Rumangabo. Selon ces mêmes sources, ce mouvement terroriste qui a lancé des nouvelles attaques contre les positions des forces armées loyalistes, veut occuper le centre de Rumangabo pour avoir le contrôle de la route qui relie Goma et Rutshuru.

Sur les fronts, une série de contre-offensive a été lancée par les FARDC contre les terroristes du M23. Les affrontements se poursuivent dans le groupement Bweza (près de Ntamugenga et Rubare) et dans le groupement Gisigari (près du centre de formation militaire de Rumangabo). D’après les sources locales, l’ennemi occupait les collines environnantes.

Par ailleurs, ces combats sont à la base d’un déplacement massif de la population qui tente de retrouver des zones sans affrontements. Depuis la nuit, annoncent plusieurs sources locales, des civils en bon nombre font déplacement vers Rumangabo centre. Ces derniers occupent des écoles de la place.

Notons que les M23 continuent à occuper la région de Bunagana où une administration rebelle a été installée par ces terroristes. Depuis lors, aucune communication de l’armée sur les derniers développements sur la ligne de front. Cependant, mardi, dans un communiqué officiel signé par le gouvernement militaire du Nord-Kivu, une mesure d’interdiction de trafic au poste frontalier de Bunagana a été prise. Des commerçants ont été appelés de ne plus faire l’importation et l’exportation de leurs biens via ce poste sous occupation terroriste.

Serge SINDANI



La première édition du Festival du Rap et du Slam (FESTIRAS) sera organisée à Bukavu (Sud-Kivu) du 23 au 24 juillet 2022.

Ce festival qui connaîtra notamment la participation du rappeur français Youssoupha et du rappeur tanzanien Stamina, vise à contribuer à la consolidation de la paix, la cohabitation pacifique et la protection de l'environnement.

Dans une adresse à la presse ce vendredi 24 juin 2022, Yvette Mushigo, l'un des membres du comité directoire de ce festival, cette activité culturelle est une occasion de valoriser ces deux filières artistiques et stimuler les jeunes à être des acteurs de changement dans leur milieu.

« Les filières artistiques du rap et du slam constituent des canaux par excellence pour une expression de l'engagement à défendre les valeurs humaines, à dénoncer le mal social. Et, ces deux filières sont mobilisatrices des jeunes à être des acteurs de changement dans leur milieu. Ce festival est organisé non pas pour danser seulement mais surtout pour passer le message de la paix, de la cohabitation pacifique, du rôle des jeunes dans la gouvernance locale et comment ils doivent lutter contre le discours de haine et la destruction de l'environnement », a-t-elle déclaré.

Elle indique que ce festival se tiendra au collège Alfajiri à Bukavu.

Le comité directoire du FESTIRAS renseigne que plusieurs rappeurs et slameurs locaux ont été sélectionnés et d'autres venus de Goma, Uvira mais aussi des pays étrangers de la région seront de la partie.

Il appelle d'autres partenaires, les autorités et les opérateurs économiques à appuyer cette activité pour la promotion des talents des jeunes rappeurs et slameurs.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



L'ancien directeur de cabinet du chef de l'État, Vital Kamerhe, est acquitté en cassation dans l'affaire de détournement des fonds liés à l'exécution du programme de 100 jours volets infrastructures, qui l'opposait au ministère public. 

L'information est confirmée par un de ses avocats, maître Jean-Marie Kabengela. 

Pour rappel, condamné, en appel, la peine du président de l'Union pour la nation congolaise (UNC) a été réduite à 13 ans des travaux forcés.

Prince Mayiro



Le président de la Fédération nationale de la jeunesse de l'Union pour la nation congolaise (FNJ-UNC), Yves N'swal, s'est exprimé à l'occasion de l'acquittement du président national de l'UNC, Vital Kamerhe, ce jeudi 23 juin. Pour M. Nswal, l'acquittement de l'ex-directeur de cabinet de Félix Tshisekedi est une victoire de la justice congolaise car, soutient-il, l'état de droit, c'est aussi acquitté les innocents.  

" Aujourd'hui le monde entier a pu comprendre où était la vérité. Nous avons toujours clamé l'innocence de notre président national. Deux ans durant nous étions là en train de nous battre, et aujourd'hui, on a eu gain de cause. Ce que je peux seulement dire, c'est la justice qui a gagné, il n'y a pas un perdant ni un gagnant, mais c'est la justice qui a gagné. Je remercie le chef de l'Etat en tant que magistrat suprême. Nous avons toujours exigé l'indépendance de la justice ", a déclaré Yves Nswal à la presse. 

Et d'ajouter : 

“ Vital Kamerhe, c'est la réserve de la République. Le Congo attend beaucoup de lui. D'ailleurs, le chef de l'Etat avait dit que Vital Kamerhe jouera un grand rôle dans ce pays. L'Etat de droit, c'est aussi acquitter les innocents. Nous croyons toujours à l'accord de Nairobi et j'insiste que Kamerhe jouera un grand rôle dans ce pays ”. 

Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet et allié du président de la République, Félix Tshisekedi, condamné à 20 ans de prison pour détournement de près de 50 millions de dollars, a été "totalement acquitté" ce jeudi 23 Juin par la Cour d'appel de Gombe.

Pour rappel, il s'était désisté lors des élections présidentielles de décembre 2018 en faveur de Félix Tshisekedi. Il s'était coalisé au sein d'un regroupement dénommé cap pour le changement (Cach), qui a porté Tshisekedi à la présidence de la République. Malgré son arrestation, Vital Kamerhe était toujours allié du chef de l’Etat au sein d'une nouvelle coalition dénommée Union sacrée de la Nation où quelques-uns de ses membres occupent des postes au sein du gouvernement.

Ivan Kasongo 

 


Le nouveau gouvernement provincial du Kasaï Central a été rendu public ce jeudi 23 juin. Le gouverneur John Kabeya Shikayi a nommé dix (10) ministres dans ce gouvernement dont deux femmes,  l'une à l'enseignement et l'autre à la santé.

L'Udps/Tshisekedi, formation politique d'origine du gouverneur, décroche trois ministères notamment ceux des mines avec Zacharie Kayembe, des finances avec Jim Mukenge et de l'intérieur avec Antoine Kalulambi, aiguisé en son temps par l'ancien ministre provincial de la santé, Me Nicolas Kanyonga sous Alex Kande quand il avait occupé les fonctions de directeur de cabinet.

Deux autres ministres en l'occurrence Emmanuel Mwela de la justice et Stéphane Muanda du plan viennent des rangs du FCC/USN. L'Envol de Delly Sesanga obtient un ministère et l'UNC un autre. Non alignées, les ministres de l'enseignement Mme Marie Jeanne Tudimuene qui a été proposée par l'archevêque de Kananga et Dr Rose Nkashama recommandée par les députés provinciaux de Demba.

Sur le plan de l'équilibre territorial, le nouveau gouvernement provincial fait la part belle au territoire de Dibaya qui, en plus du gouverneur, se voit attribuer quatre ministères tandis que les territoires de Luiza, Kazumba, Dimbelenge n'ont qu'un ministre chacun et Demba deux postes. Ce qui fait déjà problème dans l'opinion publique à Kananga.

Selon les sources d'ACTUALITE.CD, ce gouvernement provincial sera investi ce vendredi en milieu de journée.

Sosthène Kambidi à Kananga



Après le village natal où il a passé deux jours, le cortège accompagnant en République démocratique du Congo le cercueil de Patrice Lumumba doit poursuivre vendredi son pèlerinage mémoriel à Kisangani, ville du nord-est du pays où le héros de l'indépendance prit son envol politique.

Comme mercredi à Onalua, village du Sankuru (centre) qui a vu naître Patrice Lumumba en 1925, podium, autorités, danseurs et tam-tams attendent dans l'ancienne Stanleyville la dépouille dont il ne reste qu'une dent, relique restituée lundi par la Belgique à la RDC et désormais gardée dans un cercueil ouvragé.

Sur le fleuve Congo, dans la province de la Tshopo, la cité d'environ un million et demi d'habitants s'est faite aussi belle que possible pour célébrer le héros dont le deuil, 61 ans après, commence enfin.

Mais le délabrement de la ville autrefois prospère ne s'efface pas d'un rapide coup de peinture.

Au 1er niveau du bâtiment de briques dit "1925", dans le centre de Kisangani, se trouve une petite pièce, garnie d'étagères chargées de registres et d'ouvrages de l'administration coloniale. "Codes et lois du Congo, 1954". "Les palmeraies dans leurs rapports avec l'ethnologie". "Revue juridique du Congo belge"...

Patrice Emery Lumumba travaillait ici comme bibliothécaire de l'Administration indigène pour les mains d’œuvre (AIMO). En même temps, il était chargé des courriers à la Poste. "Les gens défilent ici avec l'idée de transformer cette maison en site touristique, mais rien de concret", regrette Joseph Lifaefi, chef d'un bureau provincial de documentation qui veille sur l'endroit.

"Je protège la table et la chaise de Lumumba, les écrits avec sa signature, ses revendications", déclare-t-il à l'AFP, en montrant une chaise en bois, une vieille table grise. "Cela me fait honte, ici on devrait avoir un musée", souffle-t-il, en s'inquiétant pour les vieux ouvrages, certains datant du 19e siècle, précieux documents qu'il faudrait numériser avant qu'il ne soit trop tard.

- Mythique et délabrée -

Le jeune Patrice Lumumba avait 20 ans quand il est arrivé à Stanleyville. Fonctionnaire, il était nommé aux chèques postaux. Plus tard, il deviendra directeur commercial d'une grande brasserie.

"Mon père a été le premier à l'accueillir", raconte Pauline Kimbulu, fille de Paul Kimbulu, l'un des rares infirmiers diplômés de l'époque coloniale. "Il venait manger ici", montre cette femme assise devant la petite maison au toit de tôle et aux murs de ciment gris. "Qu'on nous réhabilite cette maison!", demande-t-elle.

Au fil des ans, Lumumba a pris de l'assurance, doué d'éloquence", de "force de conviction", de "charme et d'aisance" et animé d'une "extrême ambition", raconte l'écrivain journaliste belge David Van Reybrouck dans son ouvrage de référence "Congo, une histoire", publié en 2014.

Chef d'une antenne syndicale, président de l'association des "évolués" de Stanleyville, écrivant analyses politiques et articles de presse, jusqu'à lancer en 1958 un parti politique nationaliste, le Mouvement national congolais (MNC).

Il tenait des meetings au "Cercle d'Etat de Mangobo". Aujourd'hui, la mythique salle sert de dépôt de meubles et de cercueils proposés à la vente. Ses portes et fenêtres menacent ruine.

Dans la même commune, au "quartier commercial 5", dans une rue où subsiste un peu de macadam, se trouve une maison basse à la clôture effondrée. Patrice Lumumba aurait habité ici à la fin des années 50.

Un voisin, Blaise Trésor Badjoko, raconte que son père est venu y vivre après son assassinat, qu'il est lui-même mort dans cette maison. Selon lui, la dépouille du héros national devrait reposer ici plutôt qu'à Kinshasa. Même si cela fait deux ans que le quartier n'a pas d'électricité.

Après Kisangani, le cercueil sera dimanche dans le Haut-Katanga (sud-est), où le premier Premier ministre de l'ex-Congo belge a été supplicié le 17 janvier 1961. Avant la capitale Kinshasa, lundi, où les hommages s'achèveront avec une cérémonie d'inhumation le 30 juin, jour de la fête de l'Indépendance.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD

 


L'ONG " Ma Famille en or" (MFOr) est venue aide au Centre de Médecine Mixte d'Anémie SS (CMMASS) appelé communément " Centre Mabanga", à Yolo Sud dans la commune de Kalamu, en réhabilitant sa salle d'urgence afin de permettre aux malades d'être pris en charge dans de bonnes conditions d'hébergement.

La remise de ce don est intervenue récemment dans le cadre de la journée mondiale de lutte7 contre la drépanocytose. C'était en présence des responsables du centre et de quelques membres de cette ASBL.

Pour Mireille Kumbazi, cette réhabilitation a consisté au renouvellement de la toiture, des plafonds, de la peinture, à l'élargissement de la salle pour éviter la promiscuité et au cloisonnement pour assurer l'intimité entre malades lors de l’administration des soins.

Au nom des membres de la structure, elle s'est dite heureuse de poser cet acte pour redonner encore le sourire aux malades, avant de promettre de revenir prochainement pour répondre à d'autres besoins qui touchent cette structure médicale.

Réjouis par ce geste, le médecin directeur adjoint du CMMASS, Docteur Bobo Misengele a, au nom du directeur général de cet hôpital, remercié l’ong MFOr, soulignant que cette réhabilitation vient à point nommé, car le centre accueille beaucoup de malades qui désormais vont vivre dans des bonnes conditions.

Il a indiqué, par ailleurs, que le CMMASS est un département du ministère de la Recherche Scientifique et c'est l'unique structure publique qui traite les drépanocytaires, tout en estimant heureux de constater qu'avec la prise en charge des malades dans cet hôpital, la vie est garantie.

Il sied de rappeler que "Ma Famille en or", qui est à sa deuxième année d'existence, n'est pas à sa première action sociale, elle est venue déjà en rescousse à plusieurs orphelinats notamment l’orphelinat c’est mon secret, la compassion, Bana aya Kivuvu où les membres ont posé des gestes de cœur pour soulager des nécessiteux.

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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