Le Gouvernement de la République à travers le Ministre des Droits Humains, Albert-Fabrice PUELA, a appris avec « consternation » le décès de Monsieur Olivier Mpunga qui, selon lui, aurait succombé de suite des mauvais traitements qu’il aurait subi dans les installations de la police par des éléments identifiables à travers les extraits des vidéos qui circulent dans les réseaux sociaux.

Menotté et frappé par des agents des forces de l’ordre, Olivier Mpunga a été retrouvé mort dans un local des services spéciaux de la Police. Selon des sources du dossier, l’infortuné a été arrêté dans le cadre de l’affaire d’une voiture donné en gage. L’auditorat militaire est saisi et quelques arrestations opérées dans les rangs de la Police pour des raisons d’enquête. 

À cet effet, le gouvernement invite la population au calme s’interdisant tout recours à la justice privée ou au règlement des comptes et condamne « fermement et énergiquement » cet acte qu’il qualifie ignoble et odieux tout en présentant ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt.

« Le Gouvernement rappelle le caractère sacré de la vie humaine tel que reconnu des les instruments juridiques tant internationaux, régionaux que nationaux des droits de l’homme, en l’occurrence la déclaration universelle des droits de l’homme, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples dans ses articles 3 et 5 ainsi que l’article 16 de la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour », a fait savoir Albert Fabrice PUELA qui rassure l’opinion que le respect et la protection des droits humains constituent le cheval de bataille du Président de la République, Félix Tshisekedi et du gouvernement de la République et veillera à ce que ce crime ne reste pas impuni.

Albert Fabrice PUELA a, par ailleurs, salué l’audition au Parquet près le tribunal de grande instance de la Gombe, de certains présumés auteurs de cet acte « criminel » et sollicite, à l’occasion, que ces infractaires soient jugés en procédure de flagrance, conformément à l’ordonnance-loi n°78/001 du 24 février 1978 relative à la répression des infractions flagrantes afin de servir de leçon pour les autres.

Christian Okende/actualite.cd/CC



Le sommet Afrique-Turquie s'est clôturé ce samedi 18 décembre avec la signature d’un plan de coopération pour les cinq années à venir. Seize présidents et chefs de gouvernements ont fait le déplacement, comme Paul Kagame, Macky Sall ou encore Muhammadu Buhari, ainsi qu’une centaine de ministres.

Une quarantaine de pays du continent étaient représentés et la feuille de route 2022-2026 a été validée entre la Turquie et la Zlecaf (La zone de libre-échange continentale africaine). C’est dans une déclaration d’une dizaine de pages qui a été signée à la fin du sommet que les grands axes de travail des prochaines années sont détaillés : paix, sécurité, infrastructure, commerce, industrie, éducation... Cela va aussi de la pêche à la poste en passant par la formation des forces de défense.

C’est notamment sur la sécurité que Moussa Faki, le président de la commission de l’UA, a insisté  : « Nous avons plaidé auprès du Conseil de sécurité depuis bientôt dix ans déjà mais nous n’avons pas pu obtenir de financements pérennes sur les ressources des Nations unies. » Le président de la RDC Félix Tshisekedi, à la tête de la présidence de l’UA, a lui aussi insisté sur les besoins d’investissement. L’expertise et l’accompagnement souhaités par les pays d’Afrique - ministères, institutions et secteur privé - sont déjà mobilisés, affirme Recep Tayyip Erdogan. 

La question de la lutte contre le terrorisme et de la sécurité a aussi été largement évoquée, notamment en ce qui concerne la vente d’armes et de véhicules turcs au continent. Lors de son intervention à huis clos, le ministre des Affaires étrangères tchadien précise aussi avoir lancé un appel pour que le partenariat turc puisse soutenir les efforts des pays qui ont mis en place des forces ad hoc comme la force multinationale mixte dans le cadre du bassin du lac Tchad.  

La Turquie dispose de matériel militaire qui a fait ses preuves sur le terrain. Donc s’il y a lieu de doté encore le continent de blindés légers on ne manquera pas de revenir en Turquie car du point de vue efficacité et prix, c’est plus intéressant. Et si les moyens le permettent, on ne refuserait pas d’avoir des drones aussi.

De son côté, le président Erdogan a mis en exergue « les approches hautaines, prétentieuses et orientalistes » des autres partenaires. Il a estimé qu’il était essentiel que le continent soit représenté de manière permanente au Conseil de sécurité de l’ONU.

« C’est une grande injustice qu’il n’y ait pas de représentant aux Nations Unies parmi les cinq alors que l’Afrique compte 1,3 milliard d’habitants, s'est ainsi indigné Recep Tayyip Erdogan. Pour que l’Afrique puisse être représentée à juste titre au Conseil de sécurité, je suis convaincu qu’il nous faut être solidaire. Malgré ceux qui profitent de ce statu quo, nous sommes décidés à lutter contre cette injustice. »

L'objectif était donc de valider ce programme de coopération détaillé sur une dizaine de pages résumé par le président turc : « Nous améliorerons les secteurs de l’éducation, la santé, l’agriculture, le développement humain grâce à des échanges de connaissances. Ce que nous avons amorcé aujourd’hui. Pour améliorer la prospérité de nos peuples : gagnons ensemble, prospérons ensemble, grandissons ensemble. » Et pour mener à bien ce programme ambitieux le président turc l’assure : ministères, institutions et secteur privé ont déjà été mobilisés. 

Erdogan promet 15 millions de doses de vaccins anti-Covid-19

De son côté, Félix Tshisekedi a salué les efforts de la Turquie mais s’est voulu pragmatique : « J’aimerais rappeler que les grands axes de notre coopération nécessitent des projets concrets à impact visible pour le bien-être général de nos populations respectives. » En effet, le principe d’une coopération équitable, gagnant-gagnant, a été le point central des discours des dirigeants. « Nous avons besoin d’investissements, nous avons besoin d’expertise nous avons besoin d’accompagnement. Et la Turquie se montre particulièrement intéressée et disponible en se mettant à nos côtés pour ensemble nous aider à réaliser ses défis », a plaidé Tshisekedi.

Un mécanisme de suivi des projets doit être mis en place. Un point d’étape est déjà prévu dans deux ans. Le prochain grand sommet de ce genre fixé à 2026 sur le continent africain.

Le président turc a conclu le sommet par une nouvelle invitation aux pays du continent pour le 2e forum de la diplomatie organisé à Antalya en mars prochain. Il a également promis d'envoyer 15 millions de doses de vaccins anti-Covid en Afrique, laissée pour compte dans la distribution mondiale malgré l'apparition et l'identification pour la première fois du nouveau variant Omicron en Afrique du Sud et au Botswana.

Charlotte Cosset

Sunday, 19 December 2021 00:00

RDC : Atou Matubuana libéré



La clameur publique a poussé le magistrat instructeur à reculer dans le dossier Atou Matubuana. Le gouverneur du Kongo central traîné dans la rue comme un vulgaire, a été relâché.

Mauvaise scène que le Parquet près la Cour de cassation a offerte ce samedi 18 décembre 2021 aux Congolais en particulier et au monde entier en général, ternissant ainsi l’image de la justice.  En effet, les agents par lui envoyés pour arrêter le gouverneur du Kongo central, Atou Matubuana, dans sa résidence de Kinshasa-Kasavubu, lui ont réservé un traitement très inhumain, l’exposant ainsi au ridicule.

Les agents du parquet se sont permis de le pavaner menotté l’exposant au mépris public. Les images ont choqué les bonnes consciences. Des voix se sont élevées pour condamner la dérive de ceux qui sont censés faire respecter la loi.

Curieusement, amené à Parquet comme un malfrat dans la matinée, Atou Matubuana  a été relâché dans la soirée sans être entendu par un magistrat. Il est retourné chez lui vers 20h45′. 

Atou reviendra lundi au parquet près la Cour de cassation pour y être entendu. Mais, ses proches crient au scandale. L’IGF l’avait accusé de détournement. Dans le même dossier, le Conseil d’État lui a donné raison. Au lieu d’appliquer la décision judiciaire, le VPM de l’Intérieur a campé sur sa position refusant de s’exécuter.

Du coup, ses proches parlent d’un règlement de comptes politiques dont l’instigateur serait le VPM de l’intérieur, Daniel Aselo. « La présence du gouv au Palais du peuple le 13 décembre dernier, lors du discours du président de la République devant le Congrès, a mis mal à l’aise ses détracteurs et protecteurs du très nudiste vice-gouverneur Justin Luemba. Avec la Conférence des gouverneurs qui se tient ce lundi 20 décembre à Kinshasa, ce dernier a la peur au ventre de voir son titulaire réhabilité par le Conseil d’Etat,  prendre part à ces assises pour le compte du compte du Kongo central. D’où il fallait cette manigance de ses mentors avec le Parquet près la Cour de cassation pour le retenir et l’empêcher de participer à cette conférence », confie l’un des proches collaborateurs d’Atou Matubuana.

Il indique que ce lundi 20 décembre, les avocats du gouverneur Matubuana iront se renseigner auprès du Parquet près la Cour de cassation du pourquoi de cette arrestation humiliante. Dossier à suivre.

ouragan.cd/scooprcd.net/CC



Le Parquet général près la Cour de cassation a arrêté ce samedi 18 décembre à kinshasa, l'ancien gouverneur du Kongo-central, Atou Matubwana. Selon des sources judiciaires, il se trouve présentement au cachot de la Gombe. 

Atou Matubwana est poursuivi pour détournement présumé des deniers publics. 

L’inspection générale des finances (IGF) avait décelé des malversations financières à l’issue de sa mission de contrôle dans la province du Kongo Central et avait saisi la justice à ce propos.

Dans sa note, l’officier de police judiciaire de l’IGF, attribuait un détournement des fonds de l’ordre de 6 116 626 205 CDF soit 3 058 313 USD (Ndlr, au taux de 2000) au gouverneur Atou Matubuana Nkuluki, laquelle somme aurait été décaissée sans pièces justificatives dans le fonds spécial d’intervention (3 352 845 950 CDF), interventions économiques, sociales, scientifiques et culturelles (580 065 000 CDF), interventions pour catastrophes naturelles et accidents (123 050 000 CDF), frais de ménage (657 000 000 CDF) et frais de fonctionnement (1 403 665 255 CDF).

Son directeur de cabinet, Nzeza zi Ngeti est aux arrêts depuis les révélations de l'IGF. Les autres personnes citées dont le comptable public principal de la province, l'assistant du gouverneur et le secrétaire particulier du gouverneur sont en cavale.

Le 5 septembre dernier le VPM de l’Intérieur avait nommé le vice-gouverneur Justin Luemba comme gouverneur ai. Atou Matubuana était réhabilité par le Conseil d'Etat fin octobre dernier mais il n'a pas repris ses fonctions, se butant au refus d'exécution du VPM.

Atou Matubuana est donc sous le coup de mandat d’arrêt de la Cour de Cassation depuis près de 4 mois. Cet avant-midi, des vidéos montrant le gouverneur déchu du Kongo Central menotté et traîné par des personnes en tenues civiles ont circulé sur la toile.

Une vive tension a été observée à Mbanza-Ngungu, fief électoral de Mr. Atou. De son côté, le président de l’Assemblée provinciale du Kongo Central, Jean Claude Vuemba, a condamné « l’arrestation brutale » de l’ancien gouverneur.

CC/actualite.cd/radiookapi.net   



Le ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe a appelé le Comité scientifique des états généraux de la communication et des médias, interné au centre Nganda, dans la commune de Ngaliema, à se pencher un peu plus sur les médias publics, dont l’ACP et la RTNC, lors de sa visite de suivi de ses travaux, mercredi matin.

« Nous devons actuellement arriver à voir le public s’intéresser à  suivre la RTNC et à  lire l’Agence Congolaise  de Presse. Nous devons, cette fois, changer et adopter les nouvelles méthodes. On devra désormais avoir le goût de suivre, comme à l’époque, les informations diffusées par ces deux médias publics , sans flatterie aucune ,a-t-il déclaré.

Patrick Muyaya qui a souhaité que ces états généraux de la communication soient  personnellement ouverts par le Président de la République, pour donner un cachet particulier à  la presse, 4ème pouvoir et domaine très sensible dans l’épanouissement d’une nation, a remercié cette équipe d’avoir accepté de faire le diagnostic, sans complaisance de la corporation.

Soigner l’image ternie de la presse congolaise

De mauvaises pratiques qui persistent dans le secteur de la communication et des médias congolais ternissent l’image de la presse congolaise, constate-t-on.

Il s’agit, notamment, des atteintes au code de l’éthique et  de déontologie professionnelle des journalistes ; des violations récurrentes  de la liberté de la presse ; des crimes contre les journalistes et de la non viabilité des organes de presse dans le chef des acteurs des médias.

Les animateurs du comité scientifique ont, à titre palliatif, décidé notamment de mettre fin au cafouillage actuel dans la livraison des cartes de presse, document précieux pour un véritable journaliste. L’on devra ainsi savoir qui est journaliste et qui ne l’est pas, le secteur étant miné par de moutons noirs et autres aventuriers de tout bord, s’indigne-t-on. 

ACP/CC



Alesh est le lauréat de la 40ème édition du Prix Découvertes RFI. Il a été choisi parmi les 10 finalistes en compétition, « notamment pour la qualité et l’engagement de ses textes, en français et lingala », disent les organisateurs.

Il gagne une subvention de 10 000 euros, une tournée africaine, un concert à Paris et un média tours.

Organisé en partenariat avec l’Institut français, l’Organisation Internationale de la Francophonie et Ubiznews, le Prix Découvertes RFI met en avant les nouveaux talents musicaux du continent africain. Au cours des années, ce Prix a contribué au lancement de nombreux artistes qui ont depuis conquis un public international : Tiken Jah Fakoly (Côte d’Ivoire), Amadou et Mariam (Mali), Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi (Sénégal), Soul Bang’s (Guinée). L’artiste congolais Young Ace Wayé a remporté l’édition 2020 du Prix Découvertes RFI, une année après Céline Banza.

actualite.net/CC



Le Pr. Lucien Kimuni, expert en maïsiculture, a, au cours d’un entretien mardi 14 décembre dernier à Lubumbashi avec l’ACP, invité les fermiers de cette filière à utiliser les variétés améliorées en vue de lutter contre les aléas climatiques.

Selon lui, la culture du maïs a besoin d’un ou de deux millimètres d’eau par jour pour bien croître, avant de préciser que cette demande en eau augmente autour de trois à cinq millimètres d’eau vers la floraison.

Le Pr. Kimuni a indiqué les carences en pluie constatées en ce début de la campagne agricole risqueraient de conduire à la sécheresse des feuilles par ricochet, à une perte de l’investissement.

Il a proposé, à cet effet, le recours à l’utilisation des variétés améliorées susceptibles à lutter contre les stresses hydriques et des pratiques culturales idoines, en vue de bien gérer l’eau souterraine.

Le reboisement serait aussi une alternative à long terme qui contribuerait à cette fin, a-t-il ajouté.

Le gouvernement provincial appelé à bien gérer les réserves stratégiques en maïs

Le professeur ordinaire Mylor Ngoy Shutcha a appelé le gouvernement provincial a bien gérer les réserves stratégiques en maïs, en vue de lutter contre la pénurie qui s’annonce déjà.

L’expert en biodiversité prédit une pénurie en maïs au regard du diagnostic en ce qui concerne les données météorologiques pour cette campagne agricole à Lubumbashi.

En effet, les quatre stations météorologiques exerçant dans le Haut-Katanga annoncent une reprise des pluies vers Javier et février.

Le professeur Mylor Ngoy Shutcha a fait savoir qu’une grande partie des fermiers de la filière maïs avaient déjà semés précocement. Dans cette condition leurs champs seront voués à l’échec suite à la perturbation climatique et que la pénurie en maïs aura bel et bien lieu.

Il a souligné la nécessité de la part du gouvernement provincial d’une part à bien gérer les stocks de la réserve stratégique du maïs et d’autre part à promouvoir la reforestation couplée à des politiques d’accompagnement chez les petits planteurs en vue de lutter contre ces éventuels aléas.

Raymond Okeseleke



La salle polyvalente de l’Hôtel de ville de Kinshasa a servi de cadre mardi 14 décembre 2021 à une conférence-débat axée sur « Les valeurs du roi de la Rumba congolaise/Rochereau Tabu Ley.

Cette activité culturelle a été organisée à l’initiative de Mme Yvette Tabu, fille de son père et commissaire en charge de culture, arts, médias, communication et numérique de la ville de Kinshasa pour honorer la mémoire de l’illustre disparu depuis le mois de novembre 2013.

Plusieurs personnalités du monde musical et scientifique ont pris part à cette conférence-débat, entre autre Le Karmapa, Manda Chante, Jean Goubald, Pr Yoka Lye, Pr Grégoire Lefuoba en provenance du Congo/Brazzaville.

Ce dernier parlant de Rochereau d’heureuse mémoire, a indiqué avoir gardé de cette icone le souvenir d’un philosophe. « Je pense qu’il est le Ronsard de l’Afrique, le poète des amours et un monument qui devient de plus en plus un patrimoine de toute l’Afrique », a fait savoir le Pr Lefuoba.

Pour confirmer le caractère philosophique de Tabu Ley, il a souligné que quand Tabu Ley a composé Congo Avenir, personne ne pouvait s’imaginer que ce qu’il a dit, il y a une cinquantaine d’années, la réalité allait éclater aujourd’hui.

Cette conférence –débat était l’occasion pour les scientifiques de revisiter l’histoire de Rochereau Tabu Ley.

Ilenda wa Ilenda



La plupart des personnes touchées sont testées négatives à la Covid-19. Selon l’Objectif, une maladie a frappé presque tout le monde. Les Kinois se posent moult questions, cherchant à savoir s’il s’agit d’une épidémie, d’un virus ou d’une maladie endémique.

Les symptômes de cette maladie sont la grippe et la fièvre qui fait partie également des symptômes de la pandémie du Covid. Quelle est donc cette maladie ? Fort heureusement que cette maladie n’est pas mortelle. Mais plutôt, elle dérange la quiétude et crée des dépenses inattendues chez les paisibles citoyens alors les fêtes de fin d’année pointent déjà à l’horizon.

La balle est du côté du ministère de la Santé pour préciser à la population de quelle maladie il s’agit exactement. Bien entendu avec l’origine et les causes, le traitement et les précautions à prendre pour l’éviter.

Les médecins appellent les personnes touchées à aller consulter le plus tôt possible dans un centre hospitalier capable d’établir un diagnostic fiable, afin de recevoir le traitement approprié. « Je demande seulement, en cas des signes, d’aller dans un centre où on dépiste le coronavirus comme c’est le cas dans mon centre hospitalier Vijana, à Ngaliema aussi bien qu’à St Joseph.

Allez-vous faire dépister, » conseille le docteur Kalombo Chayli, interrogé par nos confrères de Radio Okapi. « C’est gratuit. Cela vous permettra d’éviter le pire qui peut vous arriver ». Voilà qui va davantage occuper l’esprit des responsables sanitaires congolais.

Après une belle victoire contre la 11ème épidémie d’Ebola dans le pays, officiellement terminée depuis le mois de novembre, la RDC doit désormais se battre contre un Covid-19 en pleine recrudescence, mais aussi contre la rougeole, qui revient en force dans le nord-ouest. Autant d’urgences sanitaires qui mettent à mal le système hospitalier.

“Pour une personne déjà atteinte par une grippe, il faut cependant être dans des endroits aérés, éternué dans un mouchoir ou sur le coude, laver ses mains au minimum au savon pour ne pas contaminer d’autres personnes’’, indique une femme.

Il sied de rappeler qu’en décembre 2020, une épidémie similaire de grippe s’est manifesté à Kinshasa en pleine pandémie de Coronavirus, peut-on parler d’une grippe saisonnière ? Seuls les experts en Santé Publique peuvent nous éclaircir.

Raymond Okeseleke



Revue de presse du vendredi 17 décembre 2021.

Les espoirs se sont envolés après avoir tenu en haleine toute une population. Ce n’est un secret pour personne, la rigueur des forfaits essuyés sous le régime précédent a poussé la population au divorce d’avec le pouvoir insouciant de Joseph Kabila. Les discours, l’histoire ont forgé une embellie dans la conscience d’une population, prête à embrasser même le diable, quitte à déboucher sur un changement positif profitable au plus grand nombre, regrette La République.

Le journal en veut pour preuve l’implication (présumée) des collaborateurs du Chef de l’Etat relevée dans l’enquête Congo Hold-up. Et il y a pire. La fameuse taxe de tous les ennuis et dont on refuse de retirer, en dépit des recommandations de l’Assemblée nationale et du Sénat. Que l’on mette en berne les prérogatives d’une institution, cela ne traduit nullement l’existence d’un régime démocratique tant psalmodié.

Dans le même contexte s’inscrit le dépit de Modeste Bahati, président du Sénat, face au non-respect des articulations des Lois des finances. Avant de toner : « Ou alors nous élaborons le budget dans la complaisance. Comment peut-on comprendre que là où il était prévu des dépenses pour réaliser 708 projets, on n’en a réalisé que 41. Plus grave, on avait prévu pour les 708 projets 160 milliards de Francs congolais (80 millions USD), mais on est allé à 200 milliards de Francs congolais (100 millions USD) pour 41 projets », a dénoncé Bahati Lukwebo.

Dans le même ordre d’idées, Le Journal indique que la famille Tshisekedi est « embarrassée par le scandale sur la taxe RAM » qui révèle : le ministre Kibassa n’est autre que… le beau-frère du Chef de l’Etat. Sa sœur, Isabelle Kibassa Maliba, est l’épouse de Jean-Claude, le grand frère de Félix Tshisekedi. Députée PS provinciale du Brabant wallon, en Belgique – pays dont elle a la nationalité – elle a donné sa démission il y a peu et se consacre à diriger le bureau Best Consulting. Or, selon Espoir Ngalukiye, expert de La Lucha – organisation civique bien connue – qui l’a déclaré devant l’Assemblée congolaise début octobre, c’est Best Consulting qui se cache derrière la société 5C Energy, créée en novembre 2019, qui a signé un contrat avec l’ARPTC et empoche 30% des recettes de la taxe RAM comme prestataire du service.

Entre les 30% de 266 millions de dollars qui iraient à une société liée à sa belle-sœur, les 40% pour l’Etat dont on ne trouve pas trace, et les 25% pour l’ARPTC dont le ministère des Postes et Télécoms assure que le Président est le seul ordonnateur des dépenses, cela fait beaucoup d’argent, déplore le trihebdomadaire.

EcoNews se fait l’écho des dépassements budgétaires qui sont devenus la norme. Et quand on pose la question au flic financier en chef, Jules Alingete, il relativise et estime que le dépassement budgétaire ne peut nullement être assimilé à une faute de gestion !

Ce n’est pas cependant le cas au Parlement où le sujet agace. Au Sénat, son président, Modeste Bahati Lukwebo, s’est rappelé ses cours des finances publiques. Le speaker de la chambre haute du Parlement a tapé du poing sur la table. Il est temps, pense-t-il, de ramener de l’ordre dans les rangs, en freinant l’hémorragie dans les finances de l’Etat, écrit le tabloïd qui titre à ce sujet : « Bahati tire sur la Présidence de la République ».

Dans ce qui peut être considérée comme un problème de mauvaise gouvernance, Forum des As relaie l’appel de l’opposant Martin Fayulu qui demande aux Congolais de s'opposer à la venue des policiers rwandais en RDC.

« Cette présence, comme celle de l'armée ougandaise, viole la souveraineté de notre pays et tend à officialiser sa balkanisation », suppute Martin Fayulu Madidi.

Dans un autre registre, La Prospérité annonce que la ville d’Istanbul abrite du 17 au 18 décembre 2021, le 3ème Sommet de partenariat Turquie-Afrique. Il s’agit d’un évènement d’affermissement des liens politiques et commerciaux qui va se dérouler au Palais des Congrès.

Dans sa double casquette de Président de la République démocratique du Congo et Président en exercice de l’Union Africaine, Félix Antoine Tshisekedi prendra part active à ce rendez-vous qui connaitra la participation de plusieurs Chef d’Etat et de gouvernement africain et près de mille entrepreneurs turcs et africains.

La lutte contre le terrorisme en Afrique sera aussi au centre des discussions au cours de ces assises de haut niveau, ajoute Le Potentiel, qui indique que la Turquie a été déclarée « partenaire stratégique » de l’Union africaine.

En sport, initialement prévu aux Emirats Arabes Unis dans la ville d’Abu Dhabi, en Asie, le stage des Léopards aura finalement lieu en Egypte dans la ville du Caire du 26 décembre 2021 au 6 janvier 2022, informe L’Avenir.

Cuper va saisir cette opportunité pour se faire une idée claire sur les potentiels joueurs évoluant au pays pouvant rejoindre la sélection nationale afin d’affronter les rencontres des barrages prévues en mars 2022.

radiookapi.net/CC

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