Les Léopards basketball 3x3 dames ont pris la 3ème place en battant (20-17) leurs homologues béninoises lors du match pour la 3ème place. Elles prennent la médaille de bronze.

C'est une récompense plus que méritée pour les congolaises qui ont réalisé un bon tournoi. D'aucuns les attendaient clairement à ce niveau au regard de la préparation approximative que l'ensemble de la délégation congolaise a eu avant d'aborder ces Jeux. Mais ce qui est certain, c'est un bon résultat pour les congolaises qui ont fait mieux que les messieurs qui ont quitté le compétition lors de la phase des groupes. C'est une 1ère récompense pour cette discipline pas très connue et qui n'a même pas un championnat sur le plan local. Cette médaille fera peut-être changer les choses pour les dirigeants de la fédération s'en occupent un peu davantage.

 Sur le plan comptable, c'est la 7ème médaille de la délégation congolaise soit 2 argent et 5 en bronze. Il faudra attendre maintenant la boxe et le judo qui pourront peut-être ramener d'autres médailles en espérant qui aura de l'or cette fois-ci.

Michel TOBO 



L'ancien ministre du Tourisme, Modero Nsimba, a passé la nuit à la prison centrale de Makala, confirme à ACTUALITE.CD l'un de ses avocats. L'avocat indique que c'est le parquet qui a préféré que son client soit détenu à Makala en attendant la suite du dossier. Son affaire a repris devant la Cour de cassation qui le juge en procédure de flagrance pour imputations dommageables et propagation de faux bruits. Il est apparu aujourd'hui vêtu d'une chemise des couleurs bleue et jaune des prisonniers. 

La Cour de cassation poursuit l'instruction de cette affaire et prévoit que le réquisitoire du ministère public, les plaidoiries des parties et éventuellement le verdict interviennent ce vendredi. 

Modero Nsimba est accusé d'avoir fait de fausses allégations dans un audio controversé contenant des discussions sur plusieurs sujets, dont la mort de l'ancien ministre des Transports, Chérubin Okende. Dans cet audio, la personne qui parle confirme l'implication du Chef du Renseignement militaire général Ndaywel et du frère du président Félix Tshisekedi, Christian Tshisekedi, dans la mort de Chérubin Okende.

Ivan Kasongo



Les Léopards handball dames et messieurs qui participent aux Jeux africains d'Accra se sont qualifiés mercredi 20 mars pour la finale.

Les Léopards dames handballeuses ont battu les Fennecs d'Algérie, sur la note de 29-25 au complexe sportif BSC Borteryman d’Accra, au Ghana, pour le compte des demi-finales du tournoi de handball, en version féminine des 13èmes Jeux africains.

Les Congolaises ont validé leur ticket pour la finale de cette discipline, assurée de s'adjuger une médaille.

Elles vont affronter les Angolaises, championnes d’Afrique en titre, le vendredi 22 mars.

Les Léopards handball messieurs se réjouissant après leur qualification en finale des jeux africains le 20/03/2024. ACP

Les Léopards handball messieurs de la République démocratique du Congo se sont qualifiés pour la finale du tournoi de handball des 13èmes jeux africains en battant le Nigeria par un score 39-20, mercredi, au complexe sportif BSB Borteryman d'Accra, au Ghana.

Ils vont se mesurer aux Egyptiens, les champions d’Afrique.

radiookapi.net/CC

 



Le footballeur anglo-congolais, Stephy Mavididi, se rapproche de l'équipe nationale de la RDC -République démocratique du Congo-, et pourrait disputer les éliminatoires de la CAN -Coupe d'Afrique des Nations- 2025, et ceux de la Coupe du Monde 2026.

D'après certaines indiscrétions, l'attaquant de Leicester City a accepté de rejoindre la tanière des Léopards, après échanges avec le sélectionneur national de la RDC, Sébastien Desabre, la semaine dernière en Grande-Bretagne. Comme Axel Tuanzebe et Aaron Wan-bissaka, le joueur de 25 ans opte finalement pour son pays d'origine, au détriment de l'Angleterre, qui est son pays adoptif.

Formé à Arsenal, Mavididi a inscrit 11 buts et délivré 4 passes décisives en 39 rencontres sous les couleurs de Leicester, cette saison. Il a eu à évoluer dans plusieurs grands clubs européens, entre autres, la Juventus, Montpellier, Dijon et Preston North.

Pour rappel, la sélection congolaise a fini 4ème de la CAN 2023, après avoir été battue par les Bafana Bafana d'Afrique du Sud, aux tirs aux buts, samedi 10 février dernier. Elle a été éliminée en demi-finale par la Côte d'Ivoire, vainqueur de la compétition.

Bien avant cela, les Fauves congolais ont terminé en deuxième position du groupe F, avec 3 points, derrière les Lions de l'Atlas du Maroc. Les Congolais ont éliminé les Pharaons d'Égypte et le Syli national de la Guinée, respectivement en huitièmes et quarts de finale.

Il est à noter que les Léopards vont affronter les Lions de la Teranga du Sénégal, en juin prochain, au stade Abdoulaye Wade de Dakar, dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. La RDC est 3ème du groupe B, avec 3 points, juste derrière le Sénégal et le Soudan, qui comptent 4 unités chacun.

Gratis Makabi



Les autorités ukrainiennes ont annoncé au Gouvernement congolais, leur volonté d'ouvrir une ambassade à Kinshasa, capitale de la RDC -République Démocratique du Congo-. Elles l'ont dit dans une note verbale adressée, le 20 mars 2024, au Vice-premier ministre rd-congolais en charge des Affaires étrangères.

«Conformément aux instructions du Président d'Ukraine, SEM Volodymyr Zelensky, du 09 au 11 avril 2024, l'Envoyé Spécial du Ministre ukrainien des Affaires étrangères, le Représentant Spécial de l'Ukraine pour le Moyen-Orient et l'Afrique, SEM Maksym Subkh effectuera une visite de travail à Kinshasa, pour inaugurer l'ambassade d'Ukraine en République Démocratique du Congo», a appris Opinion-info.cd dans cette correspondance envoyée par l'ambassade d'Ukraine au Sénégal.

Sur ce, l'ambassadeur d'Ukraine au Sénégal indique que son pays saurait gré à la RDC d'organiser une rencontre entre Maksym Subkh et Christophe Lutundula, le 10 avril prochain. Une rencontre au cours de laquelle, le Représentant Spécial de l'Ukraine transmettra un message personnel de son homologue ukrainien, le ministre Dmytro Kuleba.
 
Prehoub Urprus
 


Trouver une maison à louer à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, est indubitablement devenu un exercice harassant, exigeant à la fois de la persévérance et des nerfs solides. En plus des trajets à parcourir sous la guidance des commissionnaires en vue de l'appréciation du logis, s'ajoute un problème lié à la sur demande due à la surpopulation de la ville à cause de l'exode rural, constate Actualite.cd sur le terrain.

Pour Déo, commissionnaire trouvé juste devant la pancarte de son agence immobilière, ceux qui débarquent en cascade à Kinshasa en provenance des provinces, « en ignorant totalement les réalités », s'accaparent « urgemment » des maisons, voire des hangars. « Kinshasa est la capitale, et elle appartient à nous tous. Mais voir la manière dont nos frères des provinces débarquent à Kinshasa m'étonne. Urgemment, ceux qui ont des moyens louent des maisons en matériaux durables, et d'autres, pour ne pas rester sans abri, acceptent de demeurer sous des hangars dans des conditions précaires », a-t-il dit, exhortant ceux qui sont encore dans les provinces d’y rester et y travailler « pour l'épanouissement de leurs milieux de vie ».

Une couturière, ayant requis l'anonymat, fustige l'arrivée « en vague et sans planification » à Kinshasa des Congolais nés en province, avant de rappeler que, par le passé, trouver une maison à louer n'était pas aussi pénible que de nos jours, d'autant plus que les bailleurs eux-mêmes étaient contraints de réduire la garantie et le loyer pour avoir des locataires. « Je ne sais pas ce qu'ils viennent chercher de grave ici. D'ailleurs, ils mangent bio et plus que nous. Ce qui me dépasse, c'est qu'ils viennent en vague et sans planification. Autrefois, pour qu'une maison soit occupée, ça prenait du temps. Les bailleurs étaient obligés de revoir leurs garanties et loyers pour avoir des locataires. Mais aujourd'hui, c'est le contraire. Ce sont plutôt les candidats locataires qui doivent augmenter les enchères pour supplanter les autres », a-t-elle expliqué.

Plusieurs autres personnes, qui se sont exprimées avec réticence, ont proposé l'extension de la ville de Kinshasa comme solution à ce problème. Ils soulignent la tendance qu'ont la majorité des gens à préférer le centre-ville, une réalité à l'origine de la promiscuité. « On doit construire dans les plus grandes étendues de Kinshasa, c'est-à-dire à N'sele, à Maluku et à Mont-Ngafula, qui sont les communes les plus vastes de la capitale », déclare l'un d'eux.

Construite à l'époque coloniale pour accueillir 8 millions d'habitants, la ville de Kinshasa compte désormais 17 032 322 habitants, d'après les dernières statistiques de 2024, avec une densité de 1 730 habitants/km². Cependant, sa partie Est, constituée notamment des communes de Maluku (la plus vaste des 26) et de N'sele (la deuxième), n'est pas construite et n'est pas viable, d'où une forte concentration de la population vers le centre.

Le projet « Kin kitoko », annoncé avec pompe et dont la maquette était prometteuse, n'a jusqu'à présent pas abouti à la pose de la première pierre pour le début des travaux de construction.

Samyr LUKOMBO



Le monde célèbre du 18 au 25 mars, la semaine de la schizophrénie. Cette maladie du cerveau affecte la pensée, les sentiments et les émotions, selon Josué Ozowa Latem, psychothérapeute.

"Un schizophrène peut percevoir des difficultés à établir un contact avec son entourage ou son environnement, avoir la sensation d'entendre des voix qui n'existent pas dans la réalité, avoir beaucoup de difficultés à différencier ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, avoir l'impression que des personnes de son entourage lui veulent du mal, se replier sur lui-même et se comporter de façon étrange, ressentir une insécurité en permanence", précise le médecin.

D'après le psychologue, de nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement normal pendant une longue période et être perturbées uniquement pendant des périodes de crise. Ces troubles surviennent surtout chez les jeunes à la fin de l'adolescence ou au début de la vie adulte, généralement entre 15 et 30 ans et évoluent sur la vie entière, souligne Dr. Latem.

Néanmoins, les personnes atteintes de cette maladie peuvent guérir si le traitement a été respecté, précise le psychologue.

"Ces personnes demandent un accompagnement de leur entourage pour les aider à se rétablir et ne pas rechuter. On doit veiller à ce qu'ils ne prennent pas des subsistances toxiques, leur éviter des stress et les mettre dans des endroits où ils peuvent vivre heureux et joyeux afin de leur permettre un rétablissement total."

Les causes de cette maladie, renchérit Josué Ozowa Latem, sont multifactorielles, parmi lesquelles on note les facteurs organiques, biologiques, psycho-sociaux, dont la consommation des subsistances psychoactives.

Pour la prévenir, le médecin recommande une hygiène de vie mentale, la non prise des subsistances toxiques, éviter toute situation de stress ou toute situation qui peut affecter la santé mentale, mieux résoudre calmement tout problème de la vie.

Nancy Clémence Tshimueneka



La Cour de cassation va poursuivre l'audience de l'affaire impliquant l'ancien ministre du tourisme et député national Modero Nsimba ce vendredi 22 mars. Le parquet près la cour de cassation est en train de poursuivre Modero Nsimba pour propagation des faux bruits et imputations dommageables, suite à un audio controversé, attribué à Modero Nsimba, contenant des discussions sur plusieurs sujets, dont celle sur la mort de l'ancien ministre des Transports, Chérubin Okende. 

Ce vendredi il est attendu le réquisitoire du ministère public et les plaidoiries des parties avant le verdict de cette affaire. 

Modero ne reconnaît pas les propos qui ressortent de l'audio dont les services des renseignements et le parquet lui attribuent. Selon lui, il n'a jamais accusé le responsable des renseignements militaires, le général Ndaywel et le frère du président Felix Tshisekedi, Christian  Tshisekedi, d'être responsables de la mort de Chérubin Okende. 

Ivan Kasongo



Enfin, le FC St Éloi Lupopo tient sa première victoire. À Kindu au stade Joseph Kabila, les Cheminots sont allés chercher les Kalembe Lembe boys, copieusement corrigés à l'arrivée (3-1). 

Il fallait attendre la quatrième journée pour assister au réveil des Lumpas. Après trois journées à la limite ratés dans ces play-offs, ponctués de nuls, la bande de Mohamed se réveille tel un géant. Avec manière Horso sonné en premier la défense la charnière Unioniste à la 15è minutes. Totalement assommé par le pressing Lushois l'axe de Simete Taboria Hordy va péter les câbles. Rodrigue à la première demi-heure de jeu 33è minutes va doubler la mise. La barque verte et verte se submerge. 

La seconde période sera identique à la première. Horso Mwaku l'homme en feu va catapulté à la 80è minutes pour signer son double. C'est l'hécatombe dans camps de Papy Kimoto qui grain d'orgueil verra Rodrigue Kitwa égaliser à la 85è minutes. Lupopo au ciel, Maniema Union en enfer. 

Ce succès ouvre le boulevard aux Viets qui se rapproche du top 3. Ils calent juste au pieds du podium. Les Kalembe Lembe boys par ailleurs, loupent l'occasion de devancer Mazembe dans le nord du classement. 

CLASSEMENT

1. TP Mazembe 10 points, 4 MJ + 8  2. AS Maniema Union 9 points, 5 MJ + 2  3. AS Vita Club 8 points, 4 MJ + 5  4. FC Saint-Eloi Lupopo 6 points, 4 MJ + 2  5. AS Dauphin Noir 4 points, 4 MJ - 4   6. FC Lubumbashi Sport 4 points, 5 MJ - 8  7. FC Les Aigles du Congo 3 points, 4 MJ - 1 8. CS Don Bosco 1 point, 4 MJ  - 5

Jenovic Lumbuenadio 



Les obsèques de Chérubin Okende, député national et ancien ministre des Transports, a lieu ce mercredi 20 mars à Kinshasa.

Une cérémonie a été organisé pour lui rendre des derniers hommages lors de la levée du corps à l'hôpital du Cinquantenaire. En présence de plusieurs personnalités politiques dont le président d'Ensemble pour la République. 

« Chérubin Okende ne s'est pas suicidé. Il a été assassiné. Ceux qui l'ont tué vont aussi subir le même sort après l'inhumation », a lancé Georges Oyema, un représentant de la famille de l'ancien ministre des Transports et député national lors de l'oraison funèbre à l'hôpital du Cinquantenaire.

Ce proche de Cherubin Okende a décrié « la justice congolaise, les autorités politiques et parlementaires desquelles la famille du défunt n'a reçu aucune compassion ».

La famille Okende sollicite enfin une audience auprès du président de la République pour lui parler. Elle demande également au conseil national de l’Ordre des avocats d’autoriser ses avocats à s’exprimer en toute liberté sur ce dossier.

Le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge a, pour sa part, rappelé l’héritage du défunt, « marqué par le sens du devoir et la responsabilité, dans un contexte politique où les biens publics sont gérés comme des butins de guerre », a-t-il souligné.

Après l’hôpital du cinquantenaire, la dépouille de l’ancien ministre a été conduit autour de 11 heures en la cathédrale Notre dame du Congo pour une cérémonie religieuse.

De nombreuses personnalités politiques y étaient présents pour rendre hommage à l’illustre disparu au cours de l’office religieux présidé par l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo. 

Mort de Cherubin Okende

L’ancien ministre des Transports a été retrouvé mort dans sa voiture le 13 juillet 2023 sur l’avenue des Poids lourds, non loin des installations de Sep-Congo.

Les premières informations ont fait état de l’enlèvement de Cherubin Okende au parking de la Cour constitutionnelle où il s’était rendu pour répondre à un rendez-vous qui a été annulé.

La justice avait annoncé, quelques heures plus tard, à la presse que l’ancien porte-parole de Ensemble pour la république était mort par balle dans des circonstances que des enquêtes devraient élucider. Elle a rejeté la thèse selon laquelle Cherubin Okende s’est rendu à la Cour constitutionnelle pour répondre à un rendez-vous, le jour de sa mort.

Sa famille biologique et sa famille politique ont exigé qu’une enquête internationale soit diligentée pour faire la lumière autour de sa mort.

Le gouvernement congolais a adhéré à l’idée d’une enquête mixte menée par des enquêteurs sudafricains, belges, ceux du BCNUDH et des médecins légistes congolais.

Le 29 mars dernier, le Parquet général près la Cour de cassation a annoncé que les conclusions de ces investigations convergeaient sur un suicide.

Selon le parquet, il s’agit-là d’une conclusion des experts internationaux et nationaux basée sur la balistique, la toxicologie et l’autopsie.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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