« Dans la nuit du vendredi au samedi 17 février à 2h du matin, les drones d’attaque de l’armée rwandaise qui ont quitté le territoire rwandais, ont violé les limites territoriales de la RDC et ont visé les aéronefs des Forces armées de la RDC au regard des trajectoires suivies par les tirs de ces drones », affirme ce samedi 17 février, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu. Il l’a déclaré lors d’une déclaration devant la presse à Goma.

Cependant, fait-il remarquer, les aéronefs des FARDC n’ont pas été touchés. Mais les avions civils ont été touchés et endommagés, conclut-il.

Malgré cet incident, les activités aéroportuaires se sont poursuivies normalement ce samedi à l’aéroport de Goma.

Le 24 janvier 2023, un tir d’obus lancé à partir du Rwanda avait visé un avion de chasse de la RDC. La détonation entendue provenait d’une arme lourde tirée à partir de la ville rwandaise voisine de Gisenyi (Rubavu).

radiookapi.net/CC



En prévision de la phase des play-offs du championnat national de football, l'As V. club a livré deux matchs amicaux ce samedi 17 février au stade des Martyrs de la Pentecôte. Les hommes de Abdeslam Ouaddou se sont imposés à chaque fois sur la marque de 2 buts à 1.  A la première rencontre, l’As Vclub a eu raison des Diables noirs du Congo-Brazzaville tandis qu’à la seconde, le club kinois était opposé au FC Céleste. 

Quelques jours avant l’entame de la dernière phase du championnat, les play-offs, prévus le 23 février prochain, les deux rencontres ont été capitales en termes d’enseignements. 

Menés au score depuis la 18e minute, Ebunga Simbi et ses partenaires ont su réagir rapidement pour égaliser et remporter la première rencontre devant Diables Noirs. Ce sont Issama Mpeko (28') et Jacque Bakulu (78') qui ont trouvé le chemin du filet. 

A la seconde explication, les verts et noirs de Kinshasa ont longtemps trouvé la résistance du FC Céleste, auteur de l’ouverture du score dès la 11e minute. Ils sont parvenus néanmoins à trouver la faille. Jacques Bakulu a égalisé et Patrick Banza a marqué le but de la victoire en fin de match.

Le regard de l'As V. Club est maintenant tourné vers la phase des play-offs. Céleste Fc, de son côté, est engagé dans le play down pour assurer son maintien en ligue 1. 

Fiston MOKILI



L'aéroport international de Goma a été touché par deux bombes, aux environs de 2h du matin, ce samedi 17 février 2024.

Leur origine n'est pas encore connue, d'après des sources aéroportuaires qui affirment que les bombes viseraient les avions de chasse, Sukhoï-25, stationnés à l’aéroport de Goma.

Pour l'instant, aucune communication officielle n'a été faite par les autorités congolaises.

Un incident qui survient alors qu'un mini-sommet réunissant des chefs d'États africains se déroule à Addis-Abeba pour parler de la situation sécuritaire dans l'est de la RDC.

Une partie qui est ravagée actuellement par une escalade de violences. De violents combats opposent en ce moment les forces gouvernementales aux rebelles du M23 appuyés par le Rwanda.

Alphonse Muderwa



Dans sa mission d'identifier la coalition majoritaire à l'Assemblée nationale, en prélude de la formation du gouvernement, l'Informateur Augustin Kabuya a, comme annoncé, amorcé les consultations de toutes les couches politiques ayant au minimum un siège à la chambre basse du Parlement. Deux formations politiques de l'Opposition républicaine sont les premières à être consultées ce vendredi 16 février 2024.

La délégation de l'Opposition républicaine DYPRO -Dynamique Progressiste-, conduite par son président Constant Mutamba, a été reçue juste avant le Nouvel Élan de Adolphe Muzito.

Les échanges entre l'Informateur Augustin Kabuya et la délégation du président national de Nouvel Élan, Adolphe Muzito, ont duré près d'une heure, avant que les deux personnalités ne restent en huis clos. 

"Le Premier ministre honoraire et leader du parti politique Nouvel Élan, Adolphe Muzito a répondu à l'invitation de l'Informateur. Les deux personnalités ont eu des échanges enrichissants. Augustin Kabuya et Adolphe Muzito se sont mis d'accord sur un certain nombre de points, pour la marche de la République", a indiqué Blanchard Mongomba, secrétaire général de Nouvel Élan, au terme des consultations.

Les prochains jours s'annoncent riches en consultations, avant le compte rendu final à présenter, dans trente  (30) jours minimum, au chef de l'État, Félix Tshisekedi.

Augustin Kabuya a, lors de son point de presse d'avant consultation, signalé que les partis politiques devront principalement préciser leur appartenance ou non à la coalition majoritaire, pour former le gouvernement. "À l’issue de ces travaux, il sera dégagé le nombre de partis et regroupements ainsi que les élus qui, sur les 477 actuellement proclamés par CENI, feront partie de la coalition gouvernementale.", avait-il précisé.

Stentor 



Ce vendredi 16 février, l’actuelle constitution de la RDC a totalisé du 18 ans d’existence. A cet effet, le professeur Jean-Louis Essambo, doyen de la faculté de Droit de l’Université de Kinshasa a, au cours d’une conférence, rappelé le devoir constitutionnel des pouvoirs publics de traduire dans les quatre langues nationales la constitution du 18 février 2006 pour la compréhension de son contenu. Car selon lui, 18 ans après sa promulgation, cette constitution n'est pas comprise par tous les Congolais.

En sa qualité du professeur du droit constitutionnel, Jean-Louis Essambo a rappelé aux apprenants et aux doctorants en droit que la constitution est à la fois un enjeu socio-politique, un pacte ou un accord entre Congolais, une règle de jeu politique et une norme, de survie de l'Etat.

« …Dix-huit ans, c’est une majorité politique et électorale, et cette constitution avec une majorité demande à être comprise, exploitée. Malheureusement, cette constitution n’est pas suffisamment connue. Ce qui est d’abord de la responsabilité des pouvoirs publics mais aussi la responsabilité de tout Congolais, parce qu’apparemment, la constitution est interprétée à tort et à travers », a expliqué Jean Louis Essambo.

« La constitution fait obligation aux pouvoirs publics de la traduire dans des langues nationales mais également, nous, professeurs d’université, nous devrions pouvoir être en mesure dans nos enseignement, d’expliquer la constitution à nos étudiants », a-t-il ajouté.

radiookapi.net/CC



L’abbé José Mpundu, prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa, a invité le peuple congolais à « réinventer une démocratie à l’africaine, basée   sur les valeurs des ancêtres, notamment l’égalité, la liberté assortie de la vérité, la justice et la paix véritable, la solidarité ainsi que le partage ».

Il a lancé cet appel le vendredi 16 février lors d’une conférence de presse à Kinshasa, a l’occasion du 32e anniversaire de la commémoration de ce que lui et le collectif du 16 février appellent « des martyrs de la démocratie »

L’abbé Mpundu a recommandé aux Congolais de s’arrêter pour réfléchir sur leur propre manière à eux de se gouverner. C’est à ce prix, selon lui, qu’on parlera de la vraie démocratie, étant donné que la démocratie démocratie occidentale, « piégée et importée », a échoué.

« Moi je rêve de cette société d’égalité avec le respect absolu de l’homme, de participation avec le sens de la responsabilité individuelle et collective, une société de liberté, et une liberté qui viendra de la vérité, une société de justice et de paix, une justice qui serait une justice de miséricorde qui détruit le mal et sauve le malfaiteur. Voilà une société de solidarité et de partage, pour que chacun des Congolais puisse trouver son compte de bonheur dans cette terre donnée par Dieu et léguée par nos ancêtres », a expliqué l’abbé Mpundu.

Et d’après l’orateur, « il est temps de sortir d’une démocratie piégée, d’une démocratie importée, d’une démocratie copier-coller, avec des élections qui ne valent pas la peine pour que nous puissions inventer notre propre manière à nous de nous gouverner ».

Ce 32e anniversaire de la marche vers la démocratie organisée par le collectif du 16 février a été clôturée par une messe.

En effet, il y a 32 ans que la marche des chrétiens qui réclamaient la réouverture de la conférence nationale souveraine, a été réprimée dans le sang, le 16 février 1992 à Kinshasa.

radiookapi.cd/CC



Un sommet extraordinaire sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) a débuté vendredi 16 février soir, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne et siège de l'Union africaine (UA).

Ce sommet, convoqué par le chef de l'État angolais, João Lourenço, est consacré à la relance du processus de paix dans l'Est de la RDC, après le déploiement d'une mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), approuvée en août 2023, à Luanda.

C’est en marge du 37 e Sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) qui s’ouvre ce samedi 17 février dans la capitale éthiopienne.

Cette rencontre en parallèle s’est tenue en présence du chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi qui séjourne sur place à Addis Abeba.

Selon le directeur-adjoint de la Cellule de la communication présidentielle, Giscard Kusema, cette réunion extraordinaire a tourné autour de la restauration de la paix dans l’Est de la RDC :

« Ce mini-sommet a quatre objectifs, à savoir : le retour à un dialogue constructif et réconciliateur entre la RDC et le Rwanda, la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées, le lancement du processus de cantonnement du M23 et la mise en œuvre du PDDRC-S ».

Des dix chefs d’Etat attendus à cette réunion spéciale, six ont été présents dont Félix Tshisekedi et Paul Kagame.

Quelle ironie de demander au pays agressé de dialoguer avec son agresseur.

Alors que le 37e Sommet de l’UA qui s’ouvre ce samedi à Addis-Abeba se propose d’admettre la RDC au Conseil paix et sécurité de l’Union africaine (CPS). Cette instance décisionnelle africaine est l’équivalent du Conseil de sécurité des Nations Unies.

La RDC va désormais siéger aux séances à huis clos du CPS, 22 ans après son exclusion.

Radiookapi.cd/CC



Le défenseur international français Presnel Kimpembe a pris la parole avec émotion concernant la tragédie humanitaire et sécuritaire qui sévit dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).

"La situation est inhumaine. Le silence est inacceptable. Un génocide se déroule actuellement à l'est du Congo, chaque jour des vies sont prises. Des femmes, des hommes, des enfants vivent dans des conditions inimaginables et subissent des atrocités jusqu'à en perdre la vie", a déclaré Kimpembe.

Né à Beaumont-sur-Oise, en France, et d'origine congolaise par ses parents, Kimpembe a souligné l'importance de son témoignage au-delà de ses racines familiales. "Je ne prends pas la parole uniquement en tant que Congolais par mon père mais par humanité. Ce sont nos mères et nos enfants qui meurent tous les jours dans ce massacre, il est primordial d'en parler afin que les choses changent", a-t-il ajouté.

Le footballeur professionnel, évoluant au Paris Saint-Germain (PSG) et membre de l'équipe nationale française, a également exprimé sa solidarité envers toutes les victimes de génocides à travers le monde, soulignant qu'aucune vie ne devrait être considérée comme moins importante que d'autres.

La déclaration de Kimpembe intervient dans un contexte où la RDC est confrontée à des défis humanitaires et sécuritaires majeurs, notamment dans l'est du pays, où les conflits persistent et où les civils sont victimes de violences et d'atrocités.

Le génocide en RDC a une connotation particulière d’où le concept Geno-Cost. C’est une contraction de "génocide" et "coût", qui désigne la pratique abominable consistant à perpétrer des actes génocidaires dans le but d'obtenir des avantages économiques. Ce terme met en lumière l'aspect financier du génocide en RDC. Il sert à dénoncer le discours fallacieux propagé par certains médias, selon lequel les conflits tribaux ou ethniques seraient la principale cause des atrocités et de l'instabilité en RDC, alors qu'en réalité, des intérêts économiques sont souvent en jeu derrière ces tragédies humaines. La commémoration de la première Journée nationale d'hommage aux victimes du "Genocost" le 2 août 2023 rappelle l'urgence de la situation et la nécessité d'une action internationale pour mettre fin aux violences et protéger les populations vulnérables.

Le geste de Presnel Kimpembe revêt une portée particulière, étant donné que le Rwanda, accusé d'agressions contre la RDC, est un sponsor du PSG. Les accords conclus avec Arsenal et le PSG ont engendré des revenus dépassant les 160 millions de dollars, avec l'attraction d'un million de visiteurs supplémentaires qui ont généré 445 millions de dollars, selon les dires de Clare Akamanzi, responsable du Development Board (RDB), un organisme rwandais chargé de la promotion du pays. Depuis 2019, Visit Rwanda est un partenaire Premium du PSG, et ce partenariat a été reconduit l'année dernière pour trois années supplémentaires, jusqu'en 2025. 

actualite.cd/CC



Prévue le 16 février, la clôture des dépôts des candidatures pour l’élection des sénateurs et gouverneurs de provine est post posée au 1er mars prochain.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) l’a affirmé dans un communiqué parvenu le même vendredi à Radio Okapi.

Cette institution d’appui à la démocratie a ainsi invité les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques à mettre à profit cette prolongation pour soumettre, à temps, leurs dossiers de candidature.

Cependant la CENI n’a pas avancé les raisons pour justifier ce report.

radiookapi.net/CC



Réunis à à Abou Dhabi aux Émirats arabes unis, du 13 au 15 février 2024, les ministres de la Culture et de l’Éducation de 125 Etats membres de l'UNESCO ont pris part à la conférence mondiale sur l’éducation culturelle et artistique. La RDC a bien été représentée par sa ministre de tutelle, Catherine Kathungu Furaha. A l’issue de ces assises, il a été adopté à l’unanimité, un cadre mondial de l’éducation culturelle et artistique.

Selon l’Unesco, ce cadre prévoit notamment de donner une plus grande place à l'éducation culturelle et artistique dans la formation des enseignants, de mieux valoriser le patrimoine et les cultures locales et autochtones, ou encore de davantage valoriser les compétences artistiques et culturelles au sein du monde professionnel.

Au total 85 ministres de culture du monde ont pu faire le déplacement, également, ces assises ont-elles connu la présence de la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay. 

La RDC a co-présidé cette conférence mondiale par la ministre Catherine Kathungu. Elle est intervenue dans 3 différents panels. Le premier revenait sur l’apprentissage de qualité de l'éducation culturelle et artistique tout au long de la vie, le deuxième sur l'éducation culturelle et artistique au service de la paix et le troisième sur l’institutionnalisation et valorisation de l'éducation culturelle et artistique en RDC. 

La ministre de la culture et arts a plaidé pour : 

- La valorisation des lieux de mémoires et d'histoires (sites historiques, archéologiques et touristiques), le cas de la route des caravanes qui sont trans-civilisationnelles et transcontinentales ;

- La promotion artistique et culturelle, l'évaluation des questions relatives aux droits d'auteurs et droits voisins qui constituent, à l'heure actuelle, un problème majeur qui mine l'essor de l'industrie culturelle créative, artistique, cinématographique, théâtrale africaine et ce, à la suite de la dynamique occasionnée par les numériques et l'intelligence artificielle ;

-Un conservatoire de la Rumba capable d'assurer une éducation artistique et culturelle au profit des jeunes africains pour assurer sa pérennité.

Aussi, Mme Catherine Kathungu Furaha a lancé une sonnette d’alarme aux États membres de l’Unesco à profiter de ce cadre sur l’éducation culturelle et artistique pour qu’il soit un rempart pour contribuer à la paix à l’Est de la RDC. 

« Les enfants ne savent pas aller à l’école, n’ayant pas un moment pour réfléchir sur l’appropriation de la culture afin de se développer. Que ce cadre puisse être propice pour les enfants du monde et contribue à la paix, pour que les États membres de l’Unesco puisse contribuer à la paix à l’Est de la RDC », a déclaré Catherine Kathungu.

Lire le nouveau cadre mondial de l’éducation culturelle et artistique ici.

Kuzamba Mbuangu

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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