Triste fin pour les Léopards qui quittent la 34e Coupe d'Afrique des Nations (CAN) en Côte d'Ivoire 2023 les mains vides, sans médaille de bronze. L'occasion de se racheter leur a pourtant été offerte ce samedi 11. Au Stade Félix Houphouët-Boigny, les fauves congolais ont vécu une rencontre dominée face à une équipe sud-africaine peu inspirée. Malgré une domination évidente, le match s'est soldé sur un frustrant 0-0 à la fin du temps réglementaire, avant que les Léopards ne s'inclinent aux tirs au but (6-5), laissant ainsi la troisième place à leurs adversaires, les Bafana Bafana d'Afrique du Sud.

La déception est grande pour les Congolais, qui ne montent pas sur le podium comme en 2015 et 1998. Un début de compétition prometteur qui se termine en queue de poisson, en partie à cause des nombreuses occasions créées, mais non concrétisées lors de cette rencontre décisive.

L'inefficacité offensive a été le point faible des Léopards dans ce match. Les attaquants comme Banza et Silas ont été particulièrement maladroits, manquant de précision dans la surface adverse. Malgré la domination, le dernier geste a fait défaut jusqu'au coup de sifflet final.

"Ce match pour la troisième et quatrième place était important pour bien terminer la compétition. Si nous ne finissons pas troisièmes, c'est parce que nous n'avons pas concrétisé les nombreuses occasions que nous avons eues. Nous sommes déçus de cette défaite, mais elle n'entache en rien notre superbe parcours lors de cette CAN. Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pendant cinq semaines. Nous avons tiré 13 fois au but, mais la finition reste un aspect sur lequel nous devons progresser", a analysé Desabre lors de la conférence de presse d'après-match.

L'inefficacité offensive des Léopards a été un problème récurrent tout au long de la compétition, avec seulement quelques buts marqués par certains attaquants. Cela souligne la nécessité pour l'équipe de travailler davantage sur la finition et l'efficacité offensive pour les compétitions à venir. Une défaite amère pour les supporters congolais, mais le parcours des Léopards dans cette CAN restera un moment de fierté pour le football congolais.

actualite.cd/CC



L'Afrique du Sud a battu la RD Congo (0-0, 6 t.a.b. à 5) et termine troisième de la Coupe d'Afrique des nations, samedi 10 février à Abidjan.

Les Léopards ont eu des meilleures opportunité au cours de la rencontre mais ont manqué d'efficacité aux derniers gestes pour scorer.

A la veille de la finale Nigeria-Côte d'Ivoire, le gardien Ronwen Williams a arrêté le tir au but de Meschack Elia et offert à l'Afrique du Sud, couronnée en 1996, sa deuxième 3e place à la CAN après 2000.

360°sport (avec AFP/CC)



Le président de la République, Félix Tshisekedi a suspendu la participation de la RDC à toutes les activités initiées par la CAF après le comportement de ce dernier lors du match entre les léopards et les éléphants de la Côte d’Ivoire, en refusant aux supporters congolais l’accès au stade mais aussi en refusant de filmer les pancartes de dénonciation de la guerre injuste que connaît l’Est du Congo.

L’annonce de cette nouvelle a été faite par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement lors du breafing du conseil des ministres du vendredi 09 février 2024.

« Le président de la République a exprimé sa totale désapprobation au regard du traitement réservé à nos supporters qui ont fait le déplacement d’Abidjan pour assister à la demi-finale contre la Côte d’Ivoire dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations, notamment la diminution des espaces leur réservés dans les tribunes, l’interdiction d’accès aux calicots et supports de dénonciation de l’agression rwandaise dont notre pays est victime, etc. Pour réagir à ce comportement, notre équipe nationale ne s’associera plus à une quelconque initiative de solidarité initiée par la CAF. Dans le même ordre d’idées, le président de la République a ouvert un débat sur le déroulé du match entre la RDC et la Côte d’Ivoire, ainsi que la couverture par certains médias», a dit Patrick Muyaya.

Dans la foulée, le porte-parole du gouvernement a fait savoir : « Le conseil des ministres a adressé une sévère mise en garde à France 24 ainsi qu’à d’autres médias sur la diffusion de certaines informations durant cette compétition qui ont erronée l’image de la République Démocratique du Congo. Ceci est inadmissible !»

Gaël Hombo



L'ancien sélectionneur de l'équipe nationale de la RDC -République Démocratique du Congo-, Jean-Florent Ibenge Ikwange, s'est exprimé sur le match qui va opposer les Léopards aux Bafana Bafana d'Afrique du Sud, ce samedi 10 février 2024, au stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, en petite finale de la CAN -Coupe d'Afrique des Nations-. La rencontre est prévue à 21h00, heure de Kinshasa.

Dans une publication faite sur son compte X, Florent Ibenge exhorte les Fauves congolais à remporter cette médaille de bronze, pour redonner sourire aux victimes des tueries qui sévissent dans le Nord-Kivu et en Ituri.

"Félicitations à toute l'équipe des léopards pour ce magnifique parcours, vous nous avez fait rêver. Maintenant, concentrons-nous sur notre objectif qui est de décrocher la médaille de bronze. Nous sommes tous derrière vous, prêt à vous soutenir dans cette dernière ligne droite. Cette troisième place pourrait apporter un peu de réconfort à nos compatriotes à l'Est du Congo qui endurent des souffrances indicibles depuis des années, les conflits persistent dans cette région et j'aspire ardemment à la paix", a-t-il déclaré.

Pour rappel, Florent Ibenge a gagné la médaille de bronze avec les Léopards A, lors de la CAN Guinée Équatoriale 2015, ainsi que la médaille d'or au CHAN -Championnat d'Afrique des Nations- Rwanda 2016, avec les Léopards A'.

Gratis Makabi



La RDC affronte, ce samedi 10 février au Stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, l’Afrique du Sud pour une troisième place de la CAN, synonyme d'une médaille de bronze.

Des retrouvailles en perspectives pour le sélectionneur congolais qui retrouve le stade Félix Houphouët Boigny.

« Mon plus beau souvenir dans cette enceinte est la demi-finale face à l’Afrique du Sud que nous avons remporté avec l’ASEC Mimosas, lors de la Coupe de Côte d’Ivoire, il y a maintenant une dizaine d’années. Je ne vous le cache pas, j’ai hâte d’y être et de voir les rénovations apportées », a lancé le tacticien français en conférence de presse d’avant-match.

Pour Sébastien Desabre, cette petite finale sera également l'occasion de quitter favorablement la compétition.

« Il faut partir sur une note positive. On vient de loin, on a montré de bonnes choses et nous ne voulons pas qu’un grain de sable déraille la machine. Nous allons tout donner pour ramener cette médaille à la maison et la présenter au peuple congolais qui est féru de football », a ajouté Sébastien Desabre.

Le sélectionneur congolais a voulu aussi dresser un premier bilan :

« Nous avons encore une marge de progression à accomplir. Le bilan sera positif et nous mettrons tout en place pour bonifier cette équipe nationale pour les années à venir ».

Sébastien Desabre a tenu à remercier tous les Congolais pour leur soutien :

« Les Congolais ont été géniaux avec nous. Du plus profond de mon cœur, je tiens à le dire : merci pour tout ».

Oublier la déception et se mobiliser

Après l’échec en demi-finale, mercredi dernier, face au pays hôte, la Côte d’Ivoire, le défenseur des Léopards de la RDC, Dylan Batubinsika, pense qu’il serait important pour son équipe d’accrocher au moins la troisième place.

Pour lui, il y a des raisons pour ses coéquipiers et lui, d’être déçus de cette élimination, eu égard à ce que les Léopards ont proposé depuis le début de la compétition.

« On sera déçu pendant un certain temps parce qu’on avait le potentiel pour aller jusqu’au bout », a déclaré le joueur de l’AS Saint-Etienne en conférence de presse.

Désormais, il faudra ranger ces regrets de côté pour aller chercher au moins la troisième place, samedi, face à l’Afrique du Sud, défaite par le Nigéria au Stade de Bouaké (1-1, 4-2 tab).

« Je pense qu’on a un mélange de sentiment avec l’élimination mais on a l’ambition d’aller chercher cette médaille…  Il faut rester mobilisés pour terminer au moins avec cette troisième place », a assuré le joueur.

radiookapi.net/CC



Le Procès opposant le vice-gouverneur de Kinshasa, Gérard Mulumba (Partie civile) et le ministère public aux prévenus Ndaya Tshimanga et consorts à débuté ce vendredi 9 février 2024 devant le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Matete.Cette première audience foraine tenue à la prison de Makala a été consacrée à l'instruction. 

Sur demande du conseil d'avocat de la partie civile, le TGI a fixé une nouvelle audience au 23 février afin de permettre aux juges de visualiser les vidéos, preuves matérielles des incidents. 

Pour rappel, les prévenus Ndaya Tshimanga et consorts sont détenus à la prison de Makala depuis le 14 décembre dernier. Ils sont poursuivis pour association des malfaiteurs et menaces verbales d'attentat à l'encontre de Gérard Mulumba alors candidat député provincial dans le Mont-Amba. La caravane électorale de ce dernier a été attaquée par une bande d'individus au quartier Ndanu, dans la commune de Limete.

actualite.cd/CC



Le Marocain Redouane Jiyed a été désigné par la CAF arbitre du match de classement pour la troisième place de la CAN 2023 qui opposera, samedi, l’Afrique du Sud à la RD Congo.

Redouane Jiyed, qui avait dirigé avec maitrise le choc Nigéria-Cameroun pour le compte des huitièmes de finale de la CAN ivoirienne, sera assisté lors de la petite finale, samedi 10 février à 21 heures, de ses compatriotes Mustapha Akarkad et Lahcen Azkaou.

Après cette mission en Côte d'Ivoire, Redouane Jiyed ne chômera pas puisqu’il a été désigné par la Commission d’arbitrage de la CAF pour officier le derby tunisien en Ligue des Champions Africaine entre l’Espérance de Tunis et l’Étole du Sahel dans le cadre de la phase des poules, le 24 février.

Pas moins de 8 arbitres ont officié en Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Il s’agit de Samir Guezzaz, Jalal Jayed, Bouchra Karboubi, Mustafa Akarkad, Lahcen Azgaou, Zakaria Brinzi, jean jacques Ndala Ngambo et Redouane Jiyed.

360°sport/CC

 


Tia veut dire mets en lingala. Cette chanson résonne auprès du peuple congolais qui fait face à la pauvreté au quotidien et aspire aux moments de fête.

Malgré leurs difficultés, la joie prend le dessus et ils se retrouvent incapables de contenir leur désir de musique qui puisse leur remonter le moral.

Les paroles de TIA reflètent le désir des Congolais qui souhaitent se réjouir mais sont freinés par leurs limites financières. Ils expriment une demande collective de faire jouer de la musique, quitte à accumuler des dettes.

C’est un appel à l’État congolais pour qu’il intervienne et aide à régler ces dettes afin qu’ils puissent vivre des moments de joie au milieu de leurs circonstances difficiles. Cette chanson constitue un commentaire puissant sur les défis socio-économiques auxquels sont confrontés de nombreuses personnes au Congo et met en lumière la résilience et l’esprit de son peuple. Il met en lumière leur désir de moments de bonheur tout en reconnaissant les complexités liées à leurs luttes quotidiennes.

Cette chanson à succès revêt une signification particulière pour le peuple congolais qui vit dans la pauvreté dans son pays. Non seulement cela apporte de la joie et fait danser les gens, mais cela constitue également un outil puissant pour sensibiliser les politiciens qui ne comprennent peut-être pas pleinement les luttes économiques auxquelles sont confrontés leurs citoyens.

En plus d’être un morceau de danse populaire, cette chanson est souvent jouée lors d’événements importants dans le pays.

Son objectif va au-delà du divertissement ; c’est un moyen d’attirer l’attention sur les problèmes urgents de la pauvreté et des difficultés économiques.

La chanson est disponible en audiovisuel sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?

Le temps/CC

 



Le ministre congolais de la Défense est arrivé, ce vendredi 9 février, à Goma (Nord-Kivu) dans un contexte particulier marqué par des affrontements entre les troupes gouvernementales et le M23, à une trentaine de kilomètres de la ville. 

Le porte-parole civil du gouverneur mentionne que Jean-Pierre Bemba vient pour palper du doigt la situation sur le terrain.

"Le vice-premier ministre vient s'imprégner de la situation", explique monsieur Jimmy Nziali.

Au pied de l'avion à l'aéroport de Goma, le ministre congolais a été accueilli par le général Peter Cirimwami, gouverneur du Nord-Kivu, et par le général Sikwabwe Fall, commandant force terrestre des FARDC ainsi que commandant des opérations militaires au Nord et Sud-Kivu.

Le lundi 5 février dernier, alors que la menace du M23 se pressentait sur certaines autres entités dont même la ville de Goma, le Conseil supérieur de la défense s'est réuni autour de Félix Tshisekedi pour tabler sur des mesures particulières afin de protéger le chef-lieu du Nord-Kivu, la cité de Sake ou encore d'autres agglomérations.

"Le conseil supérieur de la défense s'est réuni autour du commandant suprême. Cela a porté essentiellement sur des questions sécuritaires générales du pays et particulièrement la situation qui prévaut au Nord-Kivu. Là dessus, un tour d'horizon a eu lieu sur des questions spécifiques militaires et opérationnelles qui se déroulent sur le théâtre des opérations", expliquait JP. Bemba au sortir des échanges avec le chef de l'Etat, avant de rassurer :

"Sur ce, le conseil supérieur de la défense, après avoir entendu toutes les parties et tous les commandants, a lancé un message à la population que tout est mis en œuvre pour que Goma ne puisse pas tomber. Tout est mis en œuvre sur la défense de la ville de Goma. En ce qui concerne les différentes localités qui sont occupées par les forces rwandaises, l'ensemble des forces armées sont en train de mettre tout en œuvre pour récupérer toutes ces localités", disait-il alors.

Le mercredi 7 février a été secoué par d'intenses combats près de Sake, à près de 30 kms de Goma mais l'armée congolaise a réussi à repousser l'ennemi vers Bukarura et Kingi, à une dizaine de kilomètres de la cité. Puis, d'autres affrontements ont éclaté le jeudi 8 février vers Kibumba, au nord de Goma, en croire la société civile de Nyirangongo. Là aussi, les soldats congolais ont opposé une autre résistance à la rébellion.

Isaac Kisatiro



Le gouvernement congolais condamne la signature d'un accord de soutien militaire entre la Pologne et le Rwanda. Par le biais du ministère des affaires étrangères, qui a réagi dans une note verbale, le gouvernement congolais considère la signature dudit accord comme l'appui de la Pologne au Rwanda contre la sécurité dans l'est de la RDC.

"Cette attitude pousse à croire que la Pologne s'est alliée au Rwanda, dans son agression contre la RDC, dont les troupes commettent impunément les atrocités dans le sol [congolais]", peut-on lire dans ce document.

Pour le gouvernement congolais, l'attitude bicéphale de la Pologne est condamnable, d'autant qu'à l'ONU, le pays du président Andrzej Duda se joint au Congo- Kinshasa, pour condamner fermement le Rwanda du fait de son agression et de son soutien irréfutable aux terroristes du M23. 

Cet accord, faut-il signaler, prévoit d'armer et de renforcer les capacités logistiques de Kigali. Le président polonais Andrzej Duda l'a affirmé mercredi dernier, après la signature.

Grevisse Tekilazaya 

 
 

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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