C’est depuis le 04 décembre dernier que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement lancé la campagne électorale pour l’élection des conseillers communaux uniquement aux chefs-lieux des provinces et dans les 24 communes de la ville de Kinshasa.

Tout en indiquant que ladite campagne va se clôturer le lundi 18 décembre prochain, la CENI a insisté sur le fait que les rassemblements électoraux, au cours de la campagne électorale, doivent se dérouler conformément aux dispositions légales relatives aux manifestations publiques.

« Seuls sont habilités à organiser des réunions électorales, les partis politiques, les regroupements politiques et les candidats indépendants ou leurs délégués. Les réunions électorales se tiennent librement. Les organisateurs des manifestations et rassemblements électoraux veillent à leur bon déroulement, notamment en ce qui concerne el maintien de l’ordre public et le respect de la loi », peut-on lire dans ce document consulté par POLITICO.CD.

Dans le même registre, la centrale électorale a précisé qu’en cas échéant, les partis politiques, les regroupements politiques et les candidats indépendants ou leurs délégués peuvent demander l’assistance des agents de la Police nationale congolaise.

La CENI a, par ailleurs, martelé sur l’interdiction aux candidats de tenir des propos « injurieux, diffamatoires ou susceptibles d’inciter au mépris envers les tiers, à la haine, au racisme, au tribalisme ou à tout autre fait répréhensible par les lois de la République ; mais également toute incitation à quiconque de commettre des actes de nature à entraîner des violences, des menaces ou à priver d’autres personnes de l’exercice de leurs droits ou libertés constitutionnellement garantis ».

En outre, chaque candidat indépendant, parti ou regroupement politique ne peut installer, à ses frais, à proximité du centre de vote qu’un seul panneau d’affichage et tout affichage est interdit sur les édifices publics, a renchéri la commission électorale.

Près de 72 heures après le lancement, la campagne électorale des conseillers municipaux se déroule dans le calme à travers toutes les 24 communes de la ville de Kinshasa.

Monge Junior Diama

 


En plein meeting de campagne difficile à Lodja, dans un terrain vide de monde, et alors que ses équipes trafiquaient déjà les images pour faire croire, comme à leur habitude, à une foule immense, Moïse Katumbi n’a eu d’autres choix que de se lancer dans une énième litanie des promesses. Et celles d’aujourd’hui vont jusqu’à promettre de « supprimer  le poste » de la Première dame une fois élu. Problème : le Congo n’a pas de poste de Première dame ! La RDC est plutôt moralement attachée à l’épouse de son Président, depuis son indépendance, non pas par obligation, mais par moral et tradition.

Je l’ai toujours dit : quand on mène une campagne sans principes ni plan, encore moins un programme ; quand on est inculte et qu’on est incapable de pondre un raisonnement intellectuel logique, on se met à promettre tout et n’importe quoi : Matadi deviendra Monaco, Bukavu Los Angeles, Lubumbashi Johannesburg… et maintenant, Moïse Katumbi veut supprimer le « poste » de la Première dame!

Quand je m’opposais à sa candidature, on me traitait de tout! Pour autant, cette campagne électorale me donne amplement raison. Comment un tel personnage qui manque totalement de profondeur, de hauteur et de capacité de réflexion pour les problèmes les plus sérieux de notre pays peut-il vraiment devenir notre Président. Déjà que le « poste » de la Première dame n’existe pas! C’est un héritage moral que nous avons constitué en institution morale qui amène un peu de douceur dans l’exercice des fonctions du Président et qui a permis d’obtenir des avancées dans des domaines où nous sommes tous d’accord, malgré nos divergences : assistance sociale, lutte contre les violences et les maladies incurables, aide à l’éducation aux plus démunies, etc.

Les premières dames sont l’essence et le ciment qui maintiennent la Nation unie pendant que les politiques s’opposent. L’histoire de notre pays a démontré leur utilité et même bien au-delà. Nos divergences ne pourront pas nous pousser à prétendre que Maman Orthense Kasa-Vubu,  Maman Marie-Antoinette Mobutu, Maman Bobi Ladawa, Maman Olive Lembe et aujourd’hui Maman Denise Nyakeru n’ont servi à rien dans ce pays. Ne m’obligez pas à vous citer : le Centre Féminin Maman Mobutu, Les écoles Canetons, La multitudes d’œuvres de Fondation Maman Olive Lembe ou encore la loi sur les violences sexuelles votées cette année ou même la Bourse Excellentia de Maman Denise Nyakeru… comme quelques exemples à peine fouillés.

Les divergences électoralistes sont tolérables à partir du moment où elles rivalisent autour des idées qui fédèrent la nation. Le populisme par contre, tue la Nation en portant des inculques à sa tête. Ce n’est pas parce que Moïse Katumbi n’aime pas sa femme au point de refuser d’en faire une Première dame que la Nation congolaise doit remettre en cause l’existence, le rôle et les réalisations de ces Grandes dames dans une Nation qui se bat encore pour rendre justice au genre féminin, toujours opprimé par le masculin réducteur. Et la tentative d’orienter cette question sur les dépenses publique aurait eu son sens si le poste de « Première dame » existait réellement et était pris en charge en tant que tel par le Trésor public.

Derière cette sortie populiste, Moïse Katumbi laisse échappé sa peur que le Congo ne lui pose des questions sur les origines de son épouse. Laquelle n’a pu se joindre à sa campagne, devenant un poids plutôt qu’un atout, pendant que les autres candidats y trouvent fierté et réconfort de s’afficher aux côtés de leurs moitiés. Et donc, si Katumbi trouve que son épouse ne mérite pas d’être Première dame de la RDC, qu’il divorce et qu’il en choisisse une qui vient réellement du Congo au lieu de pousser un débat totalement inutile et puéril qui orienterait notre pays à gommer son histoire autour de l’apport vital de ses dignes Filles dans son développement.

De ce débat, tirons un ultime exemple qui prouve qu’à ce jour, cet homme d’un esprit matois, corrupteur et surtout populiste, ne peut en aucun cas prétendre à diriger ce pays. Auquel cas, rien que pour cette réflexion machiste, les Femmes de notre pays pourront se retrouver avec un président à sa tête qui estimera alors que le rôle des Grandes dames serait celui de lui servir son café.

Le Fondé.
Litsani Choukran.

 


Transfuge de Young Africa de Dar es Salam (Tanzanie), Fiston Mayele est parmi les trois finalistes du prix joueur interclub de la CAF, en 2023.

L’international congolais de Pyramids FC (Egypte) dispute ce prix avec le Namibien Peter Shalulile de Mamelodi Sundowns de Pretoria et le Sud-africain Percy Tau d’Al Ahly du Caire.

Alors que le prix du meilleur joueur africain de l’année est disputé par Mohamed Salah (Liverpool), Achraf Hakimi (Paris Saint-Germain) et Victor Osimhen (Naples).

Assisat Oshoala, Barbra Banda et Thembi Kgatlana nominées pour le prestigieux trophée de la

Le lauréat de chaque catégorie est choisi à la suite des votes d'un panel composé de la Commission technique de la CAF, des professionnels des médias des associations membres, des entraîneurs en chef et capitaines des associations membres et clubs impliqués dans les phases de groupe des compétitions interclubs.

La cérémonie de récompenses aura lieu lundi 11 décembre au Palais des Congrès Movenpick de Marrakech, au Maroc.

Liste complète des nominés

Joueur de l’année

  1. Mohamed Salah (Egypte, Liverpool)
  2. Achraf Hakimi (Maroc, Paris Saint-Germain)
  3. Victor Osimhen (Nigeria, Napoli)

Joueuse de l’année

  1. Asisat Oshoala (Nigeria, Barcelona)
  2. Thembi Kgatlana (Afrique du Sud, Racing Louisville)
  3. Barbara Banda (Zambie, Shanghai Shengli)

Joueur interclubs de l’année

  1. Fiston Mayele (DR Congo, Pyramids)
  2. Peter Shalulile (Namibie, Mamelodi Sundowns)
  3. Percy Tau (Afrique du Sud, Al Ahly)

Joueuse interclubs de l’année

  1. Refilwe Tholakele (Botswana, Mamelodi Sundowns)
  2. Fatima Tagnaout (Maroc, AS FAR)
  3. Lebohang Ramalepe (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)

Entraineur de l’Année (Hommes)

  1. Abdelhak Benchika (Algerie, Simba SC)
  2. Walid Regragui (Maroc)
  3. Aliou Cisse (Sénégal)

Entraineur de l’année (Femmes)

  1. Reynald Pedros (Maroc)
  2. Desiree Ellis (Afrique du Sud)
  3. Jerry Tshabalala (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)

Gardien de but de l’année

  1. André Onana (Cameroun, Manchester United)
  2. Mohamed El Shenawy (Egypte, Al Ahly)
  3. Yassine Bounou (Maroc, Al Hilal)

Gardienne de but de l’année

  1. Khadija Er-Rmichi (Maroc, AS FAR)
  2. Chiamaka Nnadozie (Nigeria, Paris FC)
  3. Andile Dlamini (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)

Jeune joueur de l’année

  1. Abdessamad Ezzalzouli (Maroc, Real Betis)
  2. Lamine Camara (Sénégal, Metz)
  3. Amara Diouf (Sénégal, Metz)

Jeune joueuse de l’année

  1. Comfort Yeboah (Ghana, Ampem Darkoa)
  2. Nesryne El Chad (Maroc, Lille)
  3. Deborah Abiodun (Nigeria, Pittsburgh Panthers)

Equipe nationale de l’année (Hommes)

  1. Gambie
  2. Maroc
  3. Sénégal

Equipe nationale de l’année (Femmes)

  1. Maroc
  2. Nigeria
  3. Afrique du Sud

Club de l’année (Hommes)

  1. Al Ahly (Egypte)
  2. Wydad Athletic Club (Maroc)
  3. Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

Club de l’Année (Femmes)

  1. AS FAR (Maroc)
  2. Sporting Casablanca (Maroc)
  3. Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

radiookapi.net/CC



Les Léopards dames de la RDC sont qualifiées, mardi 5 décembre, à la CAN 2024, après leur victoire face aux Zalang National de la Guinée Equatoriale, en match-retour, disputé au stade des Martyrs.

Menées au score dès la 45 e minute de jeu, les Congolaises ont mis les pied sur le ballon pour faire leur retard.

La Guinée Equatoriale a ouvert grâce au joueur Helena Obono.

Et les 22 actrices ont été renvoyées aux vestiaires sur cette avance équatoguinéene.

Au retour de la pause, les pouliches de l’entraineur Papy Kimoto ont egalise à la 54e minute de jeu par le truchement de la joueuse Merveille Kajinga qui a réussi à battre la gardienne équatoguinéene d’une tête millimétrée.

Après ce but égalisateur, les Congolaises ont pris la commande du match avec des actions décisives.

Elles ont marqué le but de la victoire par Ruth Kipoyi à la 75e minute de jeu et joueront la CAN, après 11 ans d'absence.

Au match-aller, disputé vendredi dernier à Malabo, les Equato-Guinéennes et les Congolaises avaient fait un match nul d’un but partout.

Avant cette étape, les Congolaises avaient éliminé les Béninoises.

radiookapi.net/CC

 
 


À travers une ordonnance présidentielle lue à la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), le chef de l'État Félix Tshisekedi a, ce mardi 5 décembre, nommé pour un deuxième mandat de six (6) ans, Adler Kisula Betika, comme secrétaire exécutif de la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF). 

Hormis Adler Kisula, Félix Tshisekedi a également renouvelé sa confiance à la secrétaire exécutive adjointe de cette structure après son mandat élogieux. De son côté, le patron de la CENAREF dit être déterminé à doubler les prouesses et réalisations de son premier mandat trois (3) durant, caractérisé par une gestion hors pair. À l'en croire, c'est un nouveau mandat qui commence et le compte est remis à zéro.

Placée sous l’autorité du Ministre des Finances, la CENAREF est l’entité congolaise chargée du renseignement financier. Sa mission principale est de favoriser le développement d’une économie saine et de réguler plus efficacement les activités économiques en luttant contre les circuits financiers clandestins, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Ben Dongoko 

 



Le président de la République sortant et candidat n°20 à la présidentielle de décembre 2023, s'est livré à un jeu de question réponse, dans le cadre d'une émission sur la campagne électorale initiée par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication-CSAC-, ce mardi 05 décembre 2023, sur le plateau de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

D'après nos sources, le 12 ème candidat à la présidentielle sur les 26 a devant nos confrères présenté son programme quinquennal une fois réélu à la tête de la République démocratique du Congo.La date de la diffusion de cette émission n'est pas encore connue du public.

Il convient de rappeler que le CSAC a organisé le vendredi 10 novembre à Kinshasa dernier, à l’hôtel Kempesky, le tirage au sort pour le calendrier des enregistrements et des diffusions des émissions des candidats président de la République.

Le CSAC accordera 90 minutes à chaque candidat président ou à son représentant pour expliquer sa vision de gouvernance du pays autour de 7 thématiques suivantes :

Politique nationale, administration territoriale et réformes institutionnelles ;Justice et Droits humains ; Sécurité nationale, cohabitation intercommunautaire et stabilité sociale; Stratégies économiques, développement industriel, scientifique et technologique ; Défis environnementaux et développement durable ;

Diplomatie et rayonnement international de la RDC ;

Promotion de la femme et de la jeunesse.

Douze journalistes de plusieurs médias ont été sélectionnés pour cet exercice.

Serge Mavungu 

 


L’opération de vérification et validation des noms et photos des candidats ainsi que les logos des partis et regroupements politiques a débuté, mardi 5 décembre, à la Maison des élections à Kinshasa.

A travers cette opération de deux jours, la CENI veut permettre au candidat ou mandataire d’un parti politique de vérifier la véracité du dossier retenu.

Cette institution d’appui à la démocratie se propose également de renforcer la transparence lors des scrutins combinés du 20 décembre.

Ils ont été des dizaines de candidats ou mandataires trouvés à la maison des élections ce mardi sous une pluie battante. Chacun est orienté vers un préposé pour la consultation. Et après vérification, le candidat ou le mandataire valide les noms, la photo ou le logo de sa formation politique.

En cas d’erreur, une fiche lui est remise dans l’immédiat pour correction.

« Il y a eu quelques erreurs matérielles et on a tout fait pour corriger cela, par ce qu’il y a des gens qui sont ici, on leur a attribué des noms qui ne sont les leurs, par exemple tu t’appelles Kazadi, mais on écrit Kazala. Ce sont des erreurs là qu’il faut vraiment corriger. Il y a une fiche là qu’on a nous remise, si vous avez un problème de photo, vous écrivez ce problème de photo et vous donnez une photo qu’on va changer. Concernant les noms, ils corrigent le nom, sur la fiche vous écrivez le vrai nom et à côté vous allez mettre le nom là qu’on vous a attribué», a rapporté le mandataire du regroupement ARDEV-A.

Cette initiative est saluée par la majorité des acteurs interrogés. Car selon eux, cette opération leur permet de se rassurer qu’ils soient bien identifiés par leurs électeurs le jour de vote.

« Nous sommes très contents pour cette initiative de la CENI, voilà qu’aujourd’hui on nous appelle pour vérifier si les photos sont bien imprimées, si le nom, post-nom, bref l’identité du candidat est bien reprise, c’est très intéressant, ça nous prouve que la CENI est en train de faire des innovations pour améliorer la qualité des élections. Par ce qu’il y a de certaines photos qui pouvaient être mal imprimées pour le candidat, mais le candidat va corriger pour que ses électeurs puissent bien l’identifier », a ajouté le mandataire du regroupement ARDEV-A.

 Cependant, certains candidats ou mandataires se plaignent du fait que cette opération de courte durée a été annoncée la veille alors qu’elle demande plus de concentration et de préparation.

radiookapi.net/CC



Au cours d’un point de presse tenu mardi 5 décembre 2023, à l’occasion de la journée mondiale des personnes vivant avec handicap célébrée chaque 3 décembre, Médecins sans frontières (MSF) a présenté son projet de renforcement d’accès des PVH aux soins de santé dans la ville de Kinshasa.

Ce projet dont les activités ont été définies en collaboration avec le ministère de la santé, celui des affaires sociales ainsi que des PVH, porte sur 3 piliers, à en croire Dago Inagbe, chef de mission de MSF/RDC, notamment, l’accès aux soins dans les structures de santé, l’amélioration des conditions d’hygiène dans les sites d’hébergement et la mise en place d’activités communautaires avec un focus sur la promotion de la santé.

Ce projet, a souligné le chef de mission de MSF, est donc une réponse au cri d’alarme lancé par les PVH en RDC. 

« Les personnes en situation d’handicap qui sont pour la plus part marginalisées, discriminées et stigmatisées ont poussé un cri de cœur à l’endroit de MSF depuis la Covid-19 pour dire qu’il était important de pouvoir adresser leur besoin en terme d’accès aux soins de santé. Au niveau de MSG depuis de 2016, nous avons voté une motion, assez importante, d’inclusion des personnes en situation d’handicap dans nos projets et dans nos programmes. Pour nous, c’est un engagement que nous avons pris dans nos opérations », a-t-il dit.

D’après MSF, depuis le lancement du projet en janvier 2023, plus de 2890 patients ont été soignés, que ça soit pour le handicap physique, les personnes malvoyantes, les albinos, les personnes de petite taille, les personnes touchées par un handicap mental, psychique ou souffrant d’autisme.

Pour sa première phase pilote, ledit projet appuie deux structures à Kinshasa, le centre hospitalier pour aveugles de Mont-Ngafula et le centre de santé Vijana. Dans ces deux structures de santé, les patients PVH ont été soignés pour des cas de paludisme, fièvre typhoïde ou encore des infections urino-génitales. 

« Nous avons rendu plus accessibles ces deux structures à toute forme de handicap en adaptant le circuit des patients, les installations sanitaires, les salles d’attente et les salles de consultation notamment pour proposer un support psychologique. À ce jour, 294 consultations ont été suivies en santé mentale. Enfin, nous avons mis à disposition des interprètes en langues de signe pour faciliter les consultations des personnes sourdes ou mal entendantes », a souligné le chef de mission MSF. 

Pour ce qui est du volet des interventions communautaires, MSF a réhabilité 9 sites d’hébergement collectifs. Et au total 38 douches, 34 latrines, des points d’eau ont été mis en place, des toitures refaites, plus de 200 tonnes de déchets vidées et plus de 300.000 litres évacuées des fosses septiques. Les équipes de MSF ont aussi réalisé la pulvérisation intra domiciliaire dans ces sites et mis en place un forage d’eau au centre pour aveugle de Mont-Ngafula. 

Par ailleurs, engagée dans la lutte pour l’inclusion sociale des PVH, MSF note des barrières physiques et organisationnelles qui les empêchent d’accéder aux soins dans certaines structures. 

« MSF ne soutient jusque là que deux structures à Kinshasa. Dans certaines structures sanitaires, les personnes mal ou non-voyantes ainsi que celles sourdes et malentendantes, par exemple, ont du mal à se faire consulter. Les barrières physiques et organisationnelles les empêches de communiquer plutôt facilement, accompagné d’un interprète ou d’un accompagnant, avec un soignant afin qu’elles puissent pleinement participer aux consultations médicales », a déploré Dago Inagbe. 

Hormis ces défis, Médecins sans frontières  plaide pour l’élaboration de la cartographie des PVH pour permettre de les atteindre toutes, dans tous les coins de la République démocratique du Congo, elle appelle également à l’activisme de tous les congolais afin de lutter contre la discrimination et la marginalisation des PVH et faciliter la cohésion sociale. 

Christian Dimanyayi



Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi et candidat à sa propre succession, a démarré ce mardi 05 décembre 203, sa campagne dans la région du Katanga, sud-est du pays par la ville de Lubumbashi où il est arrivé dans la soirée.

Devant plusieurs sympathisants des partis et regroupements politiques de l'union sacrée de la nation, plateforme qui soutient ss candidature, le candidat Tshisekedi a notamment évoqué plusieurs questions d'actualité. Il a notamment  dénoncé les combats qui se trament autour de la RDC, en prenant notamment le modèle du combat de l'ancien Président Laurent Désiré Kabila.

"Mzee a été pris au piège. Il s'est réveillé malheureusement très tard. Notre mission est de continuer là où Mzee Laurent Désiré Kabila s'était arrêté. Notre mission est de réveiller les congolais et de leur dire de ne jamais trahir le Congo, c'est ça l'héritage que Mzee nous a laissé. Pour lui, les ennemis de la RDC s'étaient montré très forts et nous, nous allons perpétué son combat de libération de la République démocratique du Congo ", a dit, Félix Tshisekedi, dans la soirée de ce mardi à Lubumbashi, à la place de la poste.

Il a également parlé, dans cette riche région du pays, sud-est, du partenariat gagnant-gagnant avec les différents partenaires de la RDC.

" Nos partenaires qui viennent au Congo, Tenke Fungurume Mining (TFM), KAMOA, Glencore, tous, nous nous sommes mis d'accord de mettre de côté l'ancien partenariat, nous devons être dans le gagnant gagnant ", a-t-il poursuivi.

Félix Tshisekedi à déjà visité près de 12 provinces depuis le début de cette campagne électorale.  Les élections générales sont prévues le 20 décembre 2023. Les autres challengers de Félix Tshisekedi poursuivent aussi leurs campagnes électorales notamment Moïse Katumbi,  Martin Fayulu et Denis Mukwege.

José Mukendi et Ivan Kasongo, à Lubumbashi



Dans un entretien accordé au Financial Times, le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a balayé d’un revers de main les soupçons de fraude électorale planifiée pour l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.

« Chaque fois, l’opposition crie au voleur, mais ils sont tous venus pour participer à l’élection. S’il n’y avait aucune chance pour eux de gagner, ils ne seraient pas venus. Ils sont venus parce qu’ils pensent qu’il y a une chance. », a déclaré M. Tshisekedi.

Le chef de l’Etat congolais estime donc que le fait que tous les candidats se soient présentés au scrutin prouve qu’ils estiment avoir leur chance de gagner de manière transparente. Il balaie ainsi les accusations récurrentes de fraudes portées par certains opposants avant chaque élection.

Ces déclarations interviennent alors que la campagne électorale pour le scrutin présidentiel, législatif et provincial est entrée dans sa phase finale. 24 candidats sont en lice pour la magistrature suprême.

Le président Tshisekedi, dont la candidature à un second mandat fait débat, se dit confiant dans la bonne tenue du processus électoral. Ses propos visent à rassurer sur la transparence du scrutin, pierre d’achoppement des précédentes joutes.

mbote/CC

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Ali Kalonga

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