Georges Buse Falay, « GBF » pour les affectueux, brigue la présidence de la République en tant que candidat indépendant. Il porte le numéro 8 sur la liste des candidats à la présidentielle du 20 décembre prochain. 

Parcours

Né le 31 juillet 1946 à Lowa, territoire d’Ubundu (Tshopo), Georges Buse Falay a obtenu sa licence en sciences physiques en 1974.

Il a commencé sa vie professionnelle comme analyste au S.I.Z (Service de l’Informatique du Zaïre), attaché à la présidence de la République à l’époque. Il devient par la suite membre actif de l’UGEC-Belgique, « l’Union générale des étudiants congolais-Belgique », qui défendait les idéologies gauchistes et anticapitalistes.

En 1975, il intègre la Gécamines, où il assumera plusieurs fonctions :

chef du Service des Approvisionnements de la Gécamines Groupe centre

directeur adjoint de la division de la gestion des stocks (1983)

directeur de la Division de la gestion des stocks (1986).

chef de projet en charge des approvisionnements puis Directeur du Département des études et contrôle à la direction hiérarchique des approvisionnements en 1997.

De mai 1998 à janvier 2001 : directeur de cabinet adjoint puis directeur de cabinet du Président Laurent-Désiré Kabila.

Par la suite, il a exercé les fonctions de ministre de l’Energie pendant trois ans, puis celles de sénateur pour la composante Gouvernement pendant la transition 1+4.

Vision

Georges Buse Falay prône les valeurs enracinées dans la chrétienté et ne cache pas sa foi en Jésus-Christ.

Orateur fervent et habile organisateur, Georges Buse Falay souhaite que la République démocratique du Congo s’éloigne des pratiques de corruption et qu’elle s’émancipe de la tutelle d’un capitalisme sauvage. Le « nouveau Congo » qu’il prône se veut un mode d’organisation sociale, culturelle et économique ainsi qu’une forme de gouvernement civil inspirée des principes divins.

De courant nationaliste, le candidat Buse présente un programme économique beaucoup plus « axé au service de l’homme ». Il implique la rationalisation de l’exploitation des ressources, des idées et de l’énergie, selon les besoins de l’homme. 

radiookapi.net/CC



Le membre du présidium de l'Union sacrée, Vice-Premier ministre, Ministre de la Défense et Président national du Mouvement pour la libération du Congo, Jean-Pierre Bemba, sera en déplacement à Bandundu ce samedi 25 novembre.

Selon Kevin Kasuama, président de la ligue des jeunes du MLC au Kwilu, Bemba tiendra un meeting à la tribune centrale de Bandundu pour s'adresser à la population.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la campagne électorale visant à mobiliser et sensibiliser en faveur de la réélection de Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession. Elle vise également à revitaliser le parti politique de Bemba en vue d'assurer une majorité parlementaire pour le prochain mandat en compétition.

"En tant que membre du présidium de l'Union sacrée, il vient ici pour sensibiliser la population à notre détermination à offrir un second mandat au président de la République, Félix Tshisekedi. Il vient également pour redynamiser son parti, le MLC, en vue des élections, car notre objectif est d'obtenir la majorité parlementaire pour notre candidat à la présidence", a déclaré Kevin Kasuama, Coordinateur de la ligue des jeunes du MLC au Kwilu.

Cette visite de Jean-Pierre Bemba s'inscrit dans un contexte où la région de Bandundu a déjà accueilli d'autres personnalités politiques telles que Martin Fayulu, Delly Sesanga et Vital Kamerhe dans le cadre de la campagne électorale.

Jonathan Mesa à Bandundu



Marie-Josée Ifoku, candidate numéro 9 à l'élection présidentielle du 20 décembre, promet de confier le pouvoir judiciaire à l'opposition une fois élue à la tête de la République démocratique du Congo. Cette déclaration a été faite lors de la présentation de son programme de gouvernance ce lundi 20 novembre 2023 à Kinshasa.

Dans son speech, la présidente de l'Alliance des Élites pour un Nouveau Congo (AeNC) a exprimé sa volonté de mettre en place une justice indépendante et impartiale, respectant les droits fondamentaux de tous les citoyens, sans discrimination basée sur l'ethnie ou la religion. Elle a souligné que confier la gestion du pouvoir judiciaire à l'opposition inciterait les dirigeants à être plus attentifs et à éviter les abus.

« Une fois élue, conformément au principe de la séparation des pouvoirs, le pouvoir judiciaire sera donné à l'opposition sous mon mandat. Cela vise à créer un équilibre et à gouverner de manière responsable, car si le pouvoir judiciaire est automatiquement entre les mains de l'opposition, les dirigeants seront plus attentifs et ne pourront pas se protéger mutuellement en cas d'abus », a-t-elle déclaré.

M-J Ifoku a réaffirmé également « sa vision de rupture avec le système de prédation par la Kombolisation pour la renaissance du Congo » qu'elle porte depuis sa première participation à la course à la magistrature suprême en 2018. D'après elle, son accession à la présidence permettra l'instauration de la 4e République à travers une nouvelle constitution en phase avec la réalité congolaise en vue de l'éclosion d'un État véritablement souverain.

Parmi ses autres engagements, la présidente de l'AeNC prévoit de rendre le système éducatif accessible à tous, de reconstruire l'environnement social des victimes de génocides, de conflits armés et de violences sexuelles, de renforcer le système de santé, de promouvoir une identité nationale inclusive et de garantir la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RDC en luttant contre les groupes armés et la corruption.

Elle s'est engagée à développer une économie plus résiliente, diversifiée et durable en investissant dans des secteurs stratégiques, en encourageant l'entrepreneuriat et en améliorant le niveau de vie des Congolais. Elle a promis de rationaliser la gestion des terres en favorisant la transparence et l'équité dans la gouvernance foncière, d'accroître la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté rurale grâce à l'agriculture verticale et à l'élevage, et de rendre le pays attractif pour les investisseurs agricoles.

« Je suis convaincue que la Kombolisation est la clé de ce renouveau, un processus profond de transformation individuelle et collective. Cette philosophie guide mon engagement envers une politique authentique et un service public de qualité. La candidature que je présente aujourd'hui est bien plus qu'une aspiration présidentielle ; c'est un appel pressant à l'action, une opportunité cruciale pour opérer une véritable transformation et poser les fondations d'une 4ème République. Notre vision transcende les frontières de l'ordinaire. Nous aspirons à un écosystème politique innovant, capable de résoudre les défis majeurs de notre nation. Notre priorité est de démocratiser le pays, restaurer la sécurité, promouvoir le patriotisme, lutter contre la pauvreté, et développer notre nation tout en favorisant une coopération régionale et internationale équilibrée », a-t-elle affirmé.

Dans le but de « concrétiser cette vision ambitieuse et mettre fin à l'instabilité et à l'incertitude », M-J Ifoku a appelé les Congolais à voter massivement pour elle. 

« En sollicitant le suffrage de mes concitoyens, je m'engage à concrétiser cette vision ambitieuse. C'est une responsabilité que je prends avec gravité, consciente de l'urgence de notre situation. Ensemble, nous pouvons mettre fin à l'effondrement de l'État et reconstruire une nation où la cohésion sociale, la justice et la prospérité sont les piliers de notre avenir commun », a fait savoir la présidente de l'AeNC.

Il sied de noter que M-J Ifoku en est à sa deuxième tentative de conquérir la magistrature suprême après l'élection présidentielle de 2018.

Merveil Molo



Comment aider ceux qui sont contraints de fuir, alors qu'en soi, on est en fuite ? Comment continuer à offrir les services de qualité à ces populations déracinées, alors qu'on est en difficulté ? Comment être en mesure de vérifier l'information, lorsqu'on est loin de ses salles de rédaction, loin de ses sources d'information ? Comment peut-on travailler au nom d'une population dispersée, éparpillée et forcée à plusieurs reprises à fuir les combats, la violence, la persécution ?... Autant de questions auxquelles l'UNHCHR/Goma devra tenter de répondre, durant deux jours, soit du lundi 20 au mardi 21 novembre courant, dans le cadre la formation qu'elle a organisée dans le chef-lieu de la province du Nord Kivu, à l'intention des journalistes déplacés. Objectif, former ces chevaliers de la plume et du micro sur les techniques de couverture des crises humanitaires. Afin d'expliquer à la communauté les défis auxquels fait face l'UNHCR pendant cette période de crise sécuritaire et humanitaire en RDC, d'une part, et, de l'autre, les conséquences néfastes de cette crise sur la vie des populations civiles, en se servant de leurs propres cas comme des exemples de la souffrance vécue par des personnes déplacées depuis près de 20 ans au Congo.

La RDC -République démocratique du Congo- est l'un des pays qui connaissent la crise humanitaire la plus complexe et dynamique au monde. Les statistiques montrent qu'il y a actuellement 6,9 millions des déplacés à l'intérieur du pays, dont 3,7 millions vivent au Nord et Sud-Kivu.

L'annonce de cette information vient de Monsieur Abdoulaye Barry, chef de bureau de la sous-délégation de l'UNHCR -organisation des Nations-Unies Haut Commissariat pour les Réfugiés, lors du lancement officiel d'un atelier de renforcement des capacités, organisé à l'intention des journalistes déplacés, ce lundi 20 novembre 2023, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Pendant deux jours, au-moins trente journalistes ayant fui les affres de la rébellion du M23 -Mouvement du 23 mars- soutenu par le Rwanda, selon le Gouvernement de Kinshasa, seront formés sur les techniques de couverture des crises humanitaires. Les professionnels des médias restent parmi les couches touchées par les conséquences des déplacements des populations en période d'insécurité. Car ceux-ci sont menacés et empêchés de faire leur travail de manière indépendante, étant privés de l'accès aux sources d'information et contraints de travailler loin de chez eux.

«Comment aider ceux qui sont contraints de fuir alors qu'en soi, on est en fuite? Comment continuer à offrir les services de qualité à ces populations déracinées, alors qu'on est en difficulté ? Comment être en mesure de vérifier l'information, lorsqu'on est loin de ses salles de rédaction, loin de ses sources d'information ? Comment peut-on travailler au nom d'une population dispersée, éparpillée et forcée à plusieurs reprises à fuir les combats, la violence, la persécution ? ...» Voilà, en bref, un tas de questions qui ont poussé à l'unité des relations extérieures de UNHCR/Goma à organiser cette séance de formation, à en croire, Abdoulaye Barry.

A l'issue de cette séance, les journalistes entant que leaders d'opinion, auront maintenant la lourde tâche d'expliquer à la communauté les défis auxquels fait face cette agence des Nations-Unies pendant cette période de crise sécuritaire et humanitaire en République Démocratique du Congo; mais aussi les conséquences néfastes de cette crise sur la vie des populations civiles. «Je peux imaginer comment vos vies ont été déracinées. Je vous prie de prendre vos propres cas comme exemple de la souffrance vécue par des personnes déplacées depuis près de 20 ans dans ce pays, et à faire des histoires humanitaires touchantes», a exhorté le chef de bureau UNCHR/Goma aux participants à la formation.

Il convient de souligner qu'au stade actuel, la République Démocratique du Congo compte plus de 540 milles réfugiés, dont plus de 300 milles vivent dans les deux Kivu, selon les chiffres avancés par l'UNHCR/DRC. C'est ainsi que, dans le cadre de son mandat, principalement, la coordination de la protection internationale, l'assistance et la promotion des solutions durables en faveur des réfugiés, cette agence apolitique des Nations unies compte sur l'apport des chevaliers de la plume et du micro, pour une réussite efficace de sa mission.

Prehoub Urprus



Le candidat Président de la République, Adolphe Muzito, dévoilera son offre politique intitulée « Libérer le Congo et le Congolais », ce mercredi 22 novembre 2023 à Kinshasa. 

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD, ce mardi l'ancien premier-ministre explique qu'il s'agit de libérer le Congo et le Congolais de l'occupation, de l'exploitation de ses richesses et de la pauvreté.

« Cette offre s'intitule : Libérer le Congo et le Congolais. Libérer le Congo et le Congolais de l'occupation extérieure, de l'exploitation de ses richesses et de la pauvreté ainsi que du chômage et de la sous-alimentation. Toute cette démarche là se fait de manière chiffrée. Il y a  un programme quantitatif qui indique le coût de toutes les réformes qui seront engagées et le coût des investissements à financer ainsi que le mode des financements », a-t-il dit. 

Parlant des réformes, cet expert en économie évoque notamment son programme phare de la titrisation des terres en faveur des communautés autochtones.

Adolphe Muzito présente ce programme comme le dernier rempart contre toute tentative de la balkanisation du territoire congolais. Et aussi comme un moyen de création de richesses et d'emplois en faveur des populations locales.

Le candidat numéro 24 soutient toujours son idée de la construction d'un mur de séparation entre la RDC et le Rwanda ainsi que l'Ouganda. 

Adolphe Muzito prévoit aussi dans son programme des mécanismes pour améliorer le salaire des fonctionnaires par l'augmentation du budget des recettes et par  l'économie des dépenses liées par exemple, dit-il, à la CENI.

« Les 1,1 milliard ont été mobilisés en 2 ans. En une année, on pourra économiser 500 millions USD... on pourra aussi utiliser comme une espèce de pansement les ressources relais et le crédit chinois », a-t-il ajouté. 

Notons que le candidat président de la République du parti Nouvel Élan et la plateforme Mbonda commencera sa campagne électorale à Kinshasa par ses activité dénommées « Université populaire » avant de se rendre à l'intérieur du pays.

MD



Comme annoncé lundi dernier, « Mpiaka », le nouveau titre accompagné de son clip d’Innoss’B est finalement disponible sur toutes les plateformes de téléchargement et d’écoute en ligne.

Après quelques mois de silence, Molodoï est revenu dans le hit avec sa nouvelle chanson baptisée « Mpiaka », deux jours après le début de la campagne électorale en RDC.

Pour signer son retour dans les bacs, le tigre de la musique congolaise nous a proposé un titre 100 % Amapiano avec des paroles motivantes.

« Ceci n’est pas un chant mais une prière », a-t-il déclaré sur Instagram pour annoncer la sortie de cette chanson.

Aussitôt, Innoss a invité ses fans à partager afin que ce message atteigne le monde entier.

mbote/CC



Le célèbre gynécologue congolais Dénis Mukwege, candidat à l’élection présidentielle de décembre 2023, présentera son programme pour la République Démocratique du Congo le mardi 21 novembre prochain. Intitulé « Réparer et soigner le Congo », son projet de société sera dévoilé publiquement après plusieurs mois de travail.

Cette annonce intervient dans un contexte où la rumeur d’un éventuel désistement de Mukwege en faveur de Moïse Katumbi, un autre candidat de l’opposition, courait ces derniers jours. Son équipe de campagne a formellement démenti cette information via un communiqué ce lundi, affirmant que le prix Nobel de la paix restait bien candidat à la magistrature suprême.

Plusieurs autres prétendants se sont en effet retirés de la course présidentielle pour soutenir Katumbi, dont l’ex-Premier ministre Augustin Matata Ponyo, l’homme d’affaires kikuni ainsi que l’opposant Frank Diongo. Cependant, le camp Mukwege maintient que ce dernier ne s’inscrit dans aucune logique d’alliance et présentera bel et bien son programme électoral le mardi, marquant ainsi sa volonté de rester en lice jusqu’au scrutin de décembre.

Christian-Timothée Mampuya



C'est à Kisangani, ville martyre, que le candidat n°3 à la présidentielle du 20 décembre prochain, a lancé sa campagne électorale. Avec une promesse qui prédit déjà le caractère social de son programme. "Pas d'émoluments une fois élu Président de la République", lâche Katumbi aux Boyomaises et Boyomais venus nombreux l'écouter. Sans porter les gants, Katumbi taxe Tshisekedi de "l'homme de promesses". Comme pour dire que l'actuel Chef de l'État n'honore pas ses engagements. Au point d'asséner que "tout est devenu promesse. La promesse vous a fait dormir." Pour se démarquer de Tshisekedi, Katumbi, lui, rassure :"Avec moi, vous allez voir les routes et le courant à Kisangani."

Le candidat Président de la République Moïse Katumbi a lancé sa campagne électorale ce lundi 20 novembre, à Kisangani, devant une marrée humaine. Lors de son speech, Moïse Katumbi a clairement dit qu'il ne touchera pas le salaire une fois élu Président.

Plus qu'offensif, Moïse Katumbi a, en outre, tiré à boulets rouges sur Félix Tshisekedi, qualifié de "l'homme de promesses". Il a dressé un bilan négatif du Chef de l'État actuel, avec un échec total dans le secteur de la sécurité, où, à en croire ce chairman de l'Ensemble pour la République, il a recruté des mercenaires étrangers, au lieu d'augmenter les salaires des militaires et des policiers, pour mieux défendre l'intégrité du territoire.

"Tout est devenu promesse. La promesse vous a fait dormir. Avec moi, vous allez voir les routes et le courant à Kisangani. Mon problème, c'est la souffrance de mes frères de Kisangani", a dit tout haut le numéro 3 à l'élection présidentielle.

Au regard des premiers jours de cette campagne électorale, l'on note que Moïse Katumbi est passé dans une autre dimension de leadership politique, boostée notamment par le ralliement de Augustin Matata Ponyo, Seth Kikuni et Franck Diongo.

Ben Dongoko



C'est pendant la période de la campagne électorale, qu'il est permis à tout candidat de faire des promesses de tout genre aux électeurs. C'est dans cette optique que le Président sortant, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa propre succession, en pleine campagne dans la cité côtière de Moanda, au Kongo central, vient de promettre aux Congolais la gratuité de l'Enseignement secondaire, une fois que ces derniers lui renouvellent leur confiance à la tête du pays. Au terme de son premier mandat finissant, le fils Tshisekedi a déjà réussi son pari de la gratuité de l'Enseignement de base sur toute l'étendue du territoire national, en dépit de quelques imperfections.

Le candidat Président de la République de l'Union sacrée, Tshisekedi Tshilombo Félix -Antoine a, ce 20 novembre, à Moanda, dans le Kongo-Central, promis la gratuité de l'enseignement secondaire, une fois réélu au terme des élections du 20 décembre prochain.

Pour rappel, le candidat à sa propre succession Félix Tshisekedi a lancé sa campagne électorale à Kinshasa, capitale congolaise, ce dimanche 19 novembre.

Il a promis aux Kinois de défendre les intérêts de la RDC, et de son peuple jusqu'à la dernière goûte de son sang.

Fadi Lendo



En marge de la deuxième journée de sa campagne électorale pour l’élection présidentielle, Félix-Antoine Tshisekedi s’est rendu le 20 novembre, à Moanda, dans la province du Kongo-Central. Ici, il a tenu son meeting devant la foule venue des quatre coins de cette contrée du pays.

Dans son discours, Félix Tshisekedi a promis aux populations de peser de tout son poids pour pallier les défis liés à l’électricité, l’eau, la sécurité, le social et l’économie de cette ville portuaire.

« Toutes les dispositions sont déjà en cours pour pallier aux différents fléaux qui guettent le pays plus particulièrement cette partie importante du pays. Je sollicite l’appui de la population de Moanda pour l’obtention d’un deuxième mandat afin de me permettre de parachever le programme d’action articulé notamment autour de la gratuité des soins de santé pour tous, la création d’emplois pour les jeunes, la reconstruction et la modernisation du pays », a émis Félix Tshisekedi.

Quant à l’inflation constatée sur les marchés, le candidat de l’Union sacrée de la Nation indique avoir initié un processus dont les résultats seront « palpables et visibles ».

« L’État congolais se bat déjà pour résoudre ce problème à travers la production locale. En ce qui concerne la desserte en électricité, nous vous promettons que d’ici au 20 décembre prochain Moanda sera éclairé », a-t-il soutenu.

Au sujet de la situation sécuritaire, le candidat numéro 20 a promis de renforcer l’effectif des forces de l’ordre et de sécurité.

Persi M

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