Zacharie Badiengila plus connu sous le nom de Ne Muanda Nsemi, chef spirituel du groupe politico-religieux Bundu Dia Mayala est décédé ce mercredi 18 octobre à Kinshasa, des suites d’une maladie, annonce l’Agence congolaise de presse. Il était âgé à 77 ans.

« Il a été admis hier dans un état critique, il était là en soins intensifs. Il est décédé autour de 10 heures ce matin. Il était déjà suivi chez nous depuis un certain temps », a déclaré à l’ACP, sous couvert d’anonymat, un médecin du centre hospitalier Nganda.

Ancien député et président national du parti politique Bundu Dia Mayala, Ne Muanda Nsemi a souvent eu des démêlées avec les autorités congolaises ces dernières années.

CC



Comme dans plusieurs provinces de la RDC, le secteur culturel n’est pas le plus développé dans la province du Kongo-Central. Très peu d’initiatives existent, ce qui n’est pas du goût des organisateurs de l'événement littéraire dénommé Salon du livre du Kongo-Central (Salik). Étant nés et ayant grandi dans cette province de l’ouest de la RDC, les initiateurs de cette activité veulent changer ce narratif.

Une première édition a eu lieu en 2021 à Mbanza-Ngungu et l’édition numéro deux se tiendra du 26 au 28 octobre prochain dans la ville de Matadi. L’idée est d’aller au plus proche des lecteurs, passionnés, écrivains, curieux et le grand public de l’ancienne province du Bas-Congo pour inséminer la graine littéraire dans leur quotidien et plus largement, le plaisir de la culture. Plus tranchant, le Président du Salik affirme que “il n’y a rien dans la province, pas de mouvement en termes d’activités culturelles”.

D’où la légitimité de cette activité qui se veut un lieu de partage, d’échange, de réseautage, de discussion sur la vie sociopolitique du pays. Ce qui explique le thème de cette deuxième édition “La littérature, vecteur de paix et de cohésion nationale”. Au programme des activités, des conférences, ateliers, formations et des multiples animations ainsi que des thématiques socio-politiques pour inviter la jeunesse à se réapproprier le patrimoine littéraire congolais et en faire un levier pour le ressourcement et la créativité.

Une matinée d’échange a été organisée, ce lundi 16 octobre, au Centre de Lecture et d’Animation Culturelle de Matadi avec la presse mais également tous ceux qui voulaient en savoir plus sur cette initiative. Le Président du Salik, Allegria Mpengani ; un auteur invité, Christian Gombo ; et Ben Kamanda, représentant du festival Buku, partenaire du Salik ont dévoilé ce qui est prévu d'être fait dans près d’une semaine, chacun en ce qui le concerne.

En plus du thème principal, un accent particulier sera mis sur le sous-thème “Prenons possession de notre héritage littéraire” qui sera exploré avec tous ses enjeux culturels, politiques et sociaux. Plusieurs acteurs littéraires et culturels de haute augure seront de la partie  à ce grand salon du livre du Kongo central, pour faire plonger les participants dans l'univers fascinant de la littérature, avec un accent particulier sur la littérature congolaise.

Le salon du livre du Kongo central est né de l’envie de pouvoir faire rayonner la culture, partant de la littérature. Le Salik a pour but de décentraliser la culture, de donner un cadre d’encadrement des jeunes, d’être le pont d’échanges et de réseautage entre acteurs culturels de différents coins du pays et ceux du monde.

La première édition du Salik a eu lieu en avril 2021, à Mbanza-Ngungu. Les auteurs tels que : Ange Kasongo, Christian Gombo, Pat le Gourou et Edimon Lumbidi, tous venus de Kinshasa, ont partagé leurs expériences; en plus des auteurs locaux qui étaient également au programme. Des artistes tels que Fred Kabeya, Lyricomane Ngobani, Jo Mabanga, etc. étaient de la partie pour agrémenter les activités autour des livres.

Emmanuel Kuzamba, à Matadi



Un avion turc en mouvement au sol, à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, a cogné mardi 17 octobre 2023 un Airbus d’une société aérienne congolaise en stationnement, a-t-on appris de source aéroportuaire congolaise.

« La collision a eu lieu à 1h15 (00.15 GMT), entre un aéronef turc de type Gulfstream 5, et un autre de type Airbus A330 immatriculé 9S-ASJ de la Compagnie africaine d’aviation (CAA) de la RDC », a témoigné auprès de l’ACP un responsable de la Régie des voies aériennes congolaise (RVA).

Tout est parti du fait que le pilote turc a préféré se faire guider au lieu de se faire tirer, a expliqué la source qui a écouté les enregistrements des échanges.

Le pilote turc n’avait pas suivi les exhortations de la Tour de contrôle de l’aéroport de N’djili, qui lui avait proposé de se faire tracter, selon la bande de communication entre le commandant de bord et la tour de contrôle.

Pendant la manœuvre, la Tour a demandé au pilote de faire la manœuvre des parkings 15 et 16 « à faible puissance par précaution », a encore rapporté la source, avant que le Gulfstream ne heurte l’Airbus de CAA.

Ce dernier étant au parking, le jet privé turc a reconnu avoir été mal guidé.

Une enquête est ouverte

Une source du Bureau permanent enquête incident et Accident d’aviation de la RDC (BPEA-RDC) a annoncé à l’ACP qu’ « une enquête est ouverte ».

A l’aéroport international de N’djili, plusieurs sociétés qualifiées d’assistance sont autorisées de prester par l’Autorité de l’aviation civile de la RDC (AAC).

Cet incident est intervenu dix jours après un précédent similaire, qui a eu lieu à l’aéroport international de Luano à Lubumbashi.

mediascongo.net/CC



La relation entre Fally Ipupa et Didistone Olomidé se trouve actuellement en parfaite forme après une période de froideur comme cela existe dans toutes les relations humaines. La fille de Koffi Olomide ne s’est pas empêché de venir défendre son grand frère contre les critiques émises par le youtubeur seigneur de polémiques. Le créateur de contenus sur YouTube s’en prenait à Fally pour avoir écrit « NAIKE » et non « NIKE » en parlant du deuxième nom de la mannequin.

Pour Didistone, son deuxième nom est bel et bien « NAIKE » et non « NIKE » comme prétend le youtubeur. À savoir, « NAIKE » un prénom qui provient de l’hébreu, qui a comme signification « Dieu est avec nous ». Une sortie médiatique qui fait taire les critiques afin d’accorder à Fally Ipupa le temps de préparer son voyage en Europe dans le calme.

Didistone est l’invité Vip de Fally Ipupa pour son concert à Paris Accord Arena. Les deux célébrités n’ont pas cessé de se donner la force durant les deux derniers jours ; une preuve qu’une amitié durable peut faire faire face au vent et à la tempête et en sortir vainqueur.

Gaël Hombo



Fally Ipupa est le King de la musique congolaise et cela devient de plus en plus vrai aux yeux du monde entier. L’album « Formule 7» atteint la barre astronomique de 100 millions de streams uniquement sur Boomplay. D’après les informations recueillies par ActuRDC, cette réalisation est une première pour un album rumba. Le musicien congolais sort enfin du lot et s’érige donc en guide de la cinquième génération.

Avec des chansons à succès comme « MayDay» ou « Divunga», le Duc de la RDC est parti pour une carrière internationale XXL avec ses prochains concerts en France, en Angleterre et en Allemagne, avant de penser à gagner les autres grandes salles du monde. On peut beau le haïr, Fally Ipupa est une fierté nationale.

Actu RDC/CC



L’ex-chef de gouvernement est notamment poursuivi aux côtés de Déogracias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo au moment des faits.

La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) a décidé lundi 16 octobre de juger « par défaut » l’ancien premier ministre et candidat à la présidentielle Augustin Matata, poursuivi pour détournement présumé des deniers publics, dans le cadre d’un deuxième procès dans une même affaire.

A l’ouverture de l’audience, la défense de M. Matata a indiqué que ce dernier était malade et suivait des soins à l’étranger, avant de solliciter un délai de soixante jours pour le juger. La cour « retient le défaut à l’égard de M. Matata et prie ses avocats de se retirer », a déclaré son président Dieudonné Kamuleta après une brève suspension. Il s’agit d’une « décision inique, qui ne préserve pas le droit de la défense », a réagi auprès de l’AFP MLaurent Onyemba.

Aujourd’hui sénateur et président du parti Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), M. Matata était premier ministre de 2012 à2016, sous le régime de l’ancien président Joseph Kabila (2001-2019).

205 millions de dollars détournés

En novembre 2020, l’Inspection générale des finances (IGF) de la RDC avait conclu dans un rapport que 205 millions de dollars, sur 285 millions décaissés par le Trésor public pour le parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, un projet pilote à 250 kilomètres au sud-est de Kinshasa, avaient été détournés. M. Matata était nommément mis en cause, comme « l’auteur intellectuel » du détournement. Ce qu’il conteste.

En novembre 2021, la Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, qui juge en premier et dernier ressort, avait estimé qu’elle n’avait pas compétence pour juger un ancien premier ministre, coupant court aux poursuites contre lui. En juin 2022, l’affaire était ramenée devant la Cour de cassation qui, le mois suivant, renvoyait l’ancien premier ministre devant la Cour constitutionnelle pour être jugé à nouveau.

L’ex-chef de gouvernement est aujourd’hui poursuivi aux côtés de Déogracias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo au moment des faits, et d’un ressortissant sud-africain, Grobler Christo, gérant d’une société sud-africaine.

M. Matata, également candidat d’opposition à la présidentielle de décembre pour le compte de son parti, dénonce ce qu’il estime être des manœuvres visant à l’écarter de cette élection, à laquelle le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, est candidat pour un second mandat de cinq ans.

Le Monde avec AFP/CC



Les Léopards de la RDC et les Palancas Negras d’Angola ont partagé sur le sur score de zéro but partout, mardi 17 octobre, à l’Estádio do Bonfim, à Setubal, à moins de 40 Km de Lisbonne (Portugal).

Ce match amical a permis aux deux pays d’affuter leurs armes pour la phase finale de la CAN 2024, prévue entre janvier et février en Côte d’Ivoire.

Dans cette compétition, la RDC évoluera dans le groupe F avec le Maroc, la Zambie et la Tanzanie. L’Angola, elle, est logée dans le poule D avec l’Algérie, le Burkina Faso et la Mauritanie.

Après la première mi-temps, les Congolais ont commencé à appuyer sur l’accélérateur en vue de faire la différence au marquoir.

A la 52e minute de jeu, Sébastien Desabre a opéré un double changement. Théo Bongonda a pris la place de Meschack Elia alors que Silas Katompa a remplacé Jonathan Okita.

Au moins 22 minutes plus tard, le technicien français a sorti William Balikwisha au profit de Jackson Muleka tandis que Cédric Bakambu a pris la place de Chico Banza.

Malgré tous ces changements, les Congolais n’ont pas pu trouver la moindre faille du coté angolais.

Le défenseur congolais Gédéon Kalulu a terminé cette rencontre avec un carton jaune.

Les 22 acteurs ont évolué dans un stade presque vide faute de supporters.

La RDC et l’Angola se sont rencontrés au moins 14 fois. Les Congolais l’ont emporté à 7 reprises et ont fait 4 matches nuls et concédé 3 défaites. 

radiookapi.net/CC



Les internationaux congolais Fiston Kalala Mayele, Siadi Baggio et Ben Malango n'ont pas effectué le déplacement de Lisbonne au Portugal lundi 16 octobre avec les Léopards, faute de visa. Ils ont été remis à la disposition de leurs clubs respectifs.

Selon la FECOFA, les joueurs étaient détenteurs d'un visa territorial, uniquement pour l'Espagne, où ils étaient en stage depuis le lundi 09 octobre, pendant cette période de trêve internationale de la FIFA.

Mayele et Baggio étaient les derniers à rejoindre la tanière des Léopards à Murcia, à la suite de l'obtention tardive de visa à l'ambassade d'Espagne à Kinshasa.  

Cette dernière n'avait pas d'ailleurs répondu favorablement aux demandes de visa de Phamphil Mihayo et Robert Kidiaba, tous deux entraîneurs adjoints des Léopards. 

A Lisbonne, les Léopards A de la RDC vont faire face aux Palancas Negras d'Angola, ce mardi 17 octobre dans un match amical international. 

La RDC a déjà concédé un nul 1-1 face à la Nouvelle Zélande, le vendredi dernier.

radiookapi.net/CC

 

 



Dodo Kamba se considère toujours président de l’Église de réveil du Congo (ERC). Lors d’un point de presse lundi, il a qualifié d’illégale la procédure ayant conduit à sa destitution. 

Le week-end dernier, un groupe de pasteurs a annoncé la déchéance de Dodo Kamba à la suite d'une assemblée générale, et l'a remplacé par le pasteur Paul David Olangi. 

"Je ne suis pas au courant de quoi que ce soit, je n'ai jamais été saisi sur cette question. Selon la loi, l'assemblée générale est convoquée par le représentant légal des confessions religieuses. S'iI y a une assemblée générale pour le compte de ERC, c'est moi qui devrais la convoquer. Un autre article de la loi dispose qu'une assemblée ne peut se convoquer qu'en cas d'une crise, et c'est la majorité des membres effectifs qui peuvent convoquer cette assemblée générale. Jusqu'à  vendredi ou samedi, je n'ai reçu aucune correspondance pour me dire qu'il y a crise", a-t-il déclaré.

Il a ajouté: "Et  la seule personne qui peut attester qu'il y a majorité des membres effectifs ou que le quorum est atteint, c'est l'officier du ministère de la justice, en plus de cela, même si la majorité a été atteinte, il faut s'assurer que tous les membres effectifs ont reçu l'invitation pour participer à cette assemblée générale. Donc ça ressemble à une aventure".

Dodo Kamba est accusé "d’utilisation abusive de la réputation confessionnelle, de clientélisme, de démagogie, de cupidité, d'égoïsme et d’exclusion comme mode de gestion" à la tête de l’ERC. Il avait remplacé à ce poste Sony Kafuta.

Ivan Kasongo



Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon prévoitde passer une semaine en RDC fin octobre. Il y rencontrera leprésident Félix Tshisekedi et compte se rendre dans l'est dupays pour évoquer le conflit en cours au Nord-Kivu.

Jean-Luc Mélenchon a prévu de se rendre en République démocratique du Congo (RDC) à partir du 24 octobre, accompagné des trois députés insoumis Mathilde Panot, Carlos Martens Bilongo et Arnaud Le Gall. L'ancien candidat à la présidentielle compte rester une semaine à Kinshasa, où le
président congolais, Félix Tshisekedi, lui accordera une audience. Il souhaiteaussi prononcer un discours au Palais du peuple devant les sénateurs et les députés congolais et envisage une prise de parole devant le mausolée de Patrice Lumumba, ainsi qu'une conférence à l'Université de Kinshasa
(Unikin).
Après la capitale congolaise, le patron de La France insoumise (LFI) devraitse rendre deux jours à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Peu au fait des enjeux stratégiques du continent africain, où LFI pâtit d'un manque d'analyse, Jean-Luc Mélenchon entend faire de ce déplacement une pierre angulaire de sa politique étrangère. Mais aussi démontrer sa constance au pouvoir congolais. Ce dernier avait apprécié que LFI soumette en juillet une résolution à l'Assemblée nationale condamnant le soutien du Rwanda de Paul Kagame au groupe rebelle du M23, qui occupe toujours une partie du Nord-Kivu.


Martens Bilongo à la manœuvre


Cette initiative au Palais Bourbon avait été portée par le député Carlos Martens Bilongo, président du groupe d'amitié France-RDC, qui s'est rendu à
deux reprises à Kinshasa cette année, dont une fois en mars lors du déplacement d'Emmanuel Macron.
Le chef de l'État français est critiqué au sein du pouvoir congolais pour sa proximité avec son homologue rwandais, notamment sur le plan diplomatique et sécuritaire. Des critiques partagées et amplifiées par LFI, qui, avec la bienveillance de Kinshasa, cherche à provoquer le débat dans  les instances françaises sur la situation dans l'est de la RDC.

africa intelligence/CC

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