Les Léopards de la RD Congo s’en sortent vainqueurs dans la bataille face à la Mauritanie dans les bureaux de la Confédération Africaine de Football. L’instance faîtière du football sur le continent a rendu sa décision après la requête du Congo.

La décision est lourde de conséquence pour la Mauritanie. Elle vient de perdre par forfait ses deux matchs face à la RD Congo. À la faveur de cette décision, les Léopards récupèrent la première place du groupe avec 9 points pour 5 matchs matchs joués. La Mauritanie avait aligné Khadim Diaw (photo ci-dessus) de manière irrégulière.

Avant la 6ème journée prévue en septembre contre le Soudan, la RD Congo peut dormir tranquille. Les fauves n’auront besoin que du nul pour valider leur qualification à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations dont la phase finale est prévue en Côte d’Ivoire en 2024.

Actu RDC/CC



Le Vice-premier ministre et ministre de l'intérieur, Péter Kazadi, a lancé les travaux de construction et d'équipement de l'aérogare passagers de l'aéroport de Kananga dans la province du Kasaï-Central le lundi 10 juillet 2023.

Cet édifice, va couvrir une une superficie de 7.600 m² avec une capacité annuelle d'accueil d'environ 750 passagers à l'horizon 2035.

D'après les explications de Alphonse Shungu, Directeur Général de la Régie de Voie Aérienne (RVA), la société Moderne Construction a été choisie par la procédure de gré à gré pour exécuter les travaux dont le coût global s'élève à 32.594.423 $ pour une durée estimative de travaux de 688 jours.

Il ajoute que la construction de cette aérogare, ouvrira au centre-ouest de la RDC, une destination privilégiée pour plusieurs opérateurs ou compagnies aériennes à la recherche de plateforme aéroportuaire à même de contribuer au développement de leurs activités aériennes.

John Kabeya Shikayi, gouverneur de province, s'est réjoui de ce projet, qui vient répondre à la montée du trafic des passagers dans sa région.

"Aujourd'hui, nous sommes fiers d'amorcer ce prestigieux projet pour répondre à la montée impressionnante du trafic des passagers (qui augmente au jour le jour dans la province du Kasaï-Central). Ainsi, voudrais-je au nom de mon gouvernement provincial, apporter tout mon soutien au partenaire Moderne Construction qui, à dater de cet instant va se mettre à pieds d'oeuvre pour faire l'aéroport de Kananga, l'un de plus prestigieux du pays", a-t-il déclaré lors de son adresse à l'assistance.

Le Ministre de Transport, Marc Ekila a pour sa part, exhorté la population à s'approprier ce projet qui va dans son intérêt.

Il sied de noter qu'il ressort de différents discours prononcés à cette activité, que l'aéroport de Kananga a vu ses premiers ouvrages au tour de 1953, aujourd'hui, la photographie actuelle des installations de cette infrastructure présente le paysage d'une plateforme “vétustes”.

Alain Saveur Makoba, à Kananga



Contrairement aux aveux de certains criminels, le gouvernement congolais a catégoriquement démenti les informations faisant état d’un trafic d’organes humains à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Devant la presse dans la soirée du lundi 10 juillet, le vice-ministre de la Santé Serge Olene a souligné que le trafic et la transplantation d’organes humains exigent en amont un certain nombre des préalables pour qu’en aval, ces opérations soient effectuées. D’après lui, la ville de Kinshasa n’a pas d’infrastructures qualifiées pour conserver les organes une fois prélevés.

« Peut-être que les gens parlent de choses qu’ils ne comprennent pas. Une transplantation ou un trafic d’organes demande une infrastructure. Non seulement il faut avoir les infrastructures, il faut avoir des gens expérimentés. Des gens expérimentés pour prélever les organes, mais aussi les conditions de conservation et de transport et ensuite il faut savoir que ces organes qui sont prélevés ont une durée de vie qui est très limitée. Par exemple, quand on retire un cœur, il ne peut survivre que 3 à 4 heures, quand on retire un foie, il ne peut survivre en dehors du corps que 6 heures. Quand on retire un poumon c’est 6 à 8 heures et les reins c’est un à deux jours. Mais ça ne suffit pas. Pour retirer un organe ce sont des chirurgiens et des équipes entraînées et ça ne prend pas moins de 12 heures », a expliqué le vice-ministre de Santé au cours d’un briefing conjoint avec le vice-premier ministre de l’Intérieur Peter Kazadi, et le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Médecin de formation et de profession, Serge Olene a fait comprendre qu’en plus d’infrastructures de pointe et d’une expertise avérée, un certain nombre des tests de compatibilité interviennent avant tout prélèvement d’organes.

Selon lui, à l’heure qu’il est, la RDC n’a ni l’expertise ni les infrastructures nécessaires pour réaliser ce genre d’examens.

« C’est pourquoi je dis que les gens parlent de choses dans les réseaux sociaux, mais ne savent pas de quoi ils parlent. Au moment où on retire l’organe,on doit le transporter directement sinon ça ne va pas survivre. Il faut des laboratoires poussés parce que ce n’est pas n’importe quel organe qu’on va prendre chez son frère qui va marcher chez vous. Il y a ce qu’on appelle la compatibilité HLA (human leukocyte antigen), une molécule qui se trouve dans les globules blancs et pour faire ce test, on ne peut pas le faire ici à Kinshasa. On ne peut pas se permettre de prendre un organe comme on va acheter du pain et ensuite le mettre sur quelqu’un de manière désamourante. Je voudrais ici rassurer que c’est une technologie très poussée pour arriver à faire la transplantation d’organes parce que même chez nous ici , on peut avoir des reins mais pas de la même façon. Il y a ce qu’on appelle des anomalies qui sont viables… Avant même d’arriver au prélèvement d’organes, il y a une série d’examens à faire… Ici à Kinshasa, les laboratoires pour le faire, la conservation c’est très difficile et pour le faire techniquement qu’on ne vous trompe pas, ce n’est pas moins de 6 à 12 heures parfois même à 20 heures. Quand on regarde dans toutes ces conditions, on pense que c’est irréaliste. Soyez rassurés quant à cela », a-t-il affirmé.

« Nous n’avons ni expertise ni plateau technique pour arriver à faire cette transplantation aujourd’hui, nous espérons les avoir mais ça demande des années et des années de formation. Au ministère de la Santé, il n’y a aucune notification au niveau de nos zones de santé », a martelé le vice-ministre de la Santé, Serge Olene.

La population Kinoise vit avec la peur au ventre depuis l’arrestation de 23 civils armés dont 6 jeunes femmes et 4 policiers, auteurs des actes d’enlèvements principalement dans les taxis communément appelés Ketch.

Certains de ces criminels dont la plupart ont été condamnés à la peine capitale, ont avoué qu’après avoir prélevé les organes désirés, les corps des victimes sont enterrés pour effacer les traces. Ce que le gouvernement et la police nationale démentent fermement soulignant que pareil cas n’a jamais été découvert après les enquêtes.

« À ce jour, jamais nous avons reçu un tel cas et nous sommes à la recherche de ces informations. Si cela se fait dans la ville de Kinshasa ou ailleurs, que les victimes se manifestent pour que nous puissions attester », a argué Peter Kazadi.

Quoi qu’il en soit, dans les rues de la métropole congolaise, c’est la méfiance qui caractérise les kinois face aux conducteurs de taxis « Ketchs » même après que les autorités urbaines ont mis sur pied une série de patrouilles mixtes FARDC-PNC et des postes de contrôle à travers la ville pour traquer les criminels.

Carmel NDEO



L'artiste musicien congolais Ferré Gola et sa formation musicale vont prester, ce samedi 15 juillet 2023, au stade Alphonse Massamba Debat de Brazzaville, en ouverture de la 11 ème édition du Festival panafricain de la musique (FESPAM).

Outre le natif de Kinshasa, le chanteur malien Sidiki Diabaté sera aussi sur scène ainsi que plusieurs artistes brazzavillois de renom, au nombre desquels Roga Roga; Tidiane Mario; Diesel Gucci; et le groupe musical les Bantous de la capitale. Une place de choix va être accordée aux artistes locaux. Parmi eux, K-Musica, Levyson Enigma, Davy Kassa, Nestelia Forest, Spirita Nanda, Sam Samouraï, Kibourikiri, Paterne Maestro (MC Baba), Viny Baltazar, Dj Otondo.

Le lancement de ce grand rendez-vous culturel va se faire en présence du président de la République de la République du Congo, Denis Sassou. Pour ce premier jour, les maîtres de cérémonie retenus Claudy Siar de RFI, Florelle Manda du groupe Canal + et le journaliste brazzavillois Bienvenu Boudimbou parmi les maîtres de cérémonie.

Quatre sites sont retenus pour cette édition. Il s'agit du stade Alphonse Massamba Débat, le Palais des Congrès, Kintélé et Mayanga.

La clôture intervient, le 22 juillet prochain, toujours au Stade Massamba Débat, avec comme maîtres de cérémonie le très charismatique Gildas Mayela, le très percutant Papy Soul et la très professionnelle Peggy Ossié.

Pour rappel, Ferré Gola a livré un concert historique, le samedi 24 juin dernier au stade des martyrs de Kinshasa. L'ancien de Wenge Musica Maison Mère et de Quartier latin international a réuni près de 120.000 personnes dans cette grande infrastructure sportive de la République Démocratique du Congo.

Gratis Makabi



Les Léopards messieurs basket-ball de la RDC se sont qualifiés, ce lundi 10 juillet, pour les quarts de finale de la phase finale de l'Afrocan, Angola 2023 sans jouer le barrage grâce à leur nouvelle victoire dans la compétition (77-58) devant les Mamba du Mozambique. C’était en match comptant pour la deuxième et dernière journée de la phase de groupes de cette compétition.

Les fauves congolais, champions en titre, pensaient dans cette rencontre gérer tranquillement leur première place du Groupe D contre une sélection mozambicaine, son dauphin. En première mi-temps, malgré leur avantage de deux points (35-33), ils se sont mis la pression devant les Mamba qui se sont montrés bien plus entreprenants. 

C’est au retour de la pause que les hommes de Pierrot Ilunga vont réagir pour démontrer leur bonne forme et statut de champion pour creuser l’écart et l’emporter (77-58). 

actualite.cd/CC



Jean-Florent Ibenge Ikwange, Glody Lilepo ainsi que leur club, Al Hilal Omdurman (D1 Soudan), sont allés incliner (0-2) sur le terrain du CS Sfaxien (D1 Tunisie) en match comptant pour le 2ème tour retour de cette compétition. Ils l'avaient emporté à l'aller (1-0), pas suffisant pour se qualifier pour le prochain tour.

Le technicien congolais a du se passer des services de quelques uns de ses pions notamment l'international congolais Glody Lilepo qui était souffrant avant le match et n'a même pas figuré sur la feuille de match. Le manque d'entraînement est la raison principale de cette élimination bien que l'équipe a tout donné.

"Le miracle n'a pas eu lieu. Comme on le dit au football ce sont les entraînements qui vous maintiennent en forme. Quand vous ne vous entraînez pas, c'est très compliqué de gagner des matchs et surtout une confrontation en aller et retour. Nous avons eu en tout et pour tout une semaine d'entraînement et c'était quasiment mission impossible mais nous avons bien embêté cette équipe en la battant (1-0) à domicile en essayant de garder la fraîcheur. Nous avons puisé dans nos retranchements surtout dans le 1er match en conservant le ballon. Nous avons mis un bloc qui n'a pas permis à l'équipe adverse de tirer une seule fois et nous, par contre, nous nous sommes trop précipités. C'est la conséquence du manque d'entraînement qui ne donne pas de la fraîcheur mentale pour pouvoir marquer deux ou trois buts au match aller. Notre meilleur joueur du match aller s'est blessé, ce qui était prévisible bien que c'est dommage et notre attaquant phare, Lilepo, est tombé malade. Nous avons fait ce que nous avons pu et nous avons eu des occasions flagrantes de marquer avant que nous encaissions, nous avons tapé sur la barre transversale. Nous avions la possibilité de scorer avant l'équipe adverse. Il nous a manqué de la lucidité devant le but adverse. Nous encaissons sur deux erreurs individuelles. Nous perdons mais je suis content pour plusieurs raisons, déjà les gars sont allés au bout d'eux-mêmes, ce qui est bien avec les moyens du bord et surtout qu'ils ont rejoué. Je ne suis pas content parce qu'il nous a manqué un peu d'intelligence dans les buts que nous prenons", a déclaré l'entraîneur congolais à ACTUALITE.CD.

L'ensemble de l'équipe comptait sur cette qualification qui allait leur permettre de continuer à s'entraîner mais il restera maintenant à savoir s'ils vont continuer étant qu'ils n'ont plus rien à jouer pour le moment.

Michel TOBO 



L’international congolais Neeskens Kebano, libre de tout contrat, s’est engagé officiellement, samedi 8 juillet, avec le club Al Jazira, d’Abu Dhabi (Emirats arabes-unis). Son ancien club, le FC Fulham a, sur son site internet, annoncé officiellement son départ à la suite de l’expiration de son contrat.

Kebano évoluera désormais en première division aux Émirats arabes-unis la saison prochaine.

Selon certaines sources, il est question d’un contrat de deux saisons.

Cependant, les clauses du contrat n’ont pas été divulguées par Al Jazira Club.

En fin contrat avec Fulham, Kebano quitte ce club après 7 ans.

Le congolais y a fait 160 apparitions et a marqué 24 buts, peut-on lire sur Fulham.com.

Arrivé du KRC Genk  avec plusieurs matchs dans la campagne 2016-2017, Kebano a fait ses débuts à Fulham, 24 heures après avoir signé avec le club. Impressionnant dès le départ lors d'une victoire 1-0 contre les Blackburn Rovers, rapporte le site internet du club londonien.

« Son premier but est arrivé dans un style dramatique, récoltant une passe de Cairney à la quatrième minute du temps d'arrêt à domicile contre Wigan Athletic, sautant au-delà d'un défenseur et plaçant un tir au-delà du gardien de but pour assurer une victoire 3-2 pour sa nouvelle équipe », poursuit-il.

C'était l'un des neuf buts que Kebano a enregistrés lors de sa première campagne en SW6, aidant Fulham à atteindre les Play-Offs du Sky Bet Championship pour la première fois, précise Fulham.com.

radiookapi.net/CC



L’Etat de droit, ce concept symbolisant la réforme de la Justice en République Démocratique du Congo peine à apposer ses empreintes en dépit de la volonté de son instigateur, l’actuel Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis plus de quatre ans.

Le Chef de l’État congolais estime même que la justice pourrait être considérée comme la tâche d’huile sur son premier quinquennat, lui qui s’est d’ores et déjà déclaré candidat à sa propre succession.

« S’il y a un bémol à mettre sur mon bilan, je ne suis pas satisfait du bilan dans le domaine de la justice. J’ai beaucoup compté sur le pouvoir judiciaire. Comme on le dit dans la bible, la justice élève la nation. Malheureusement dans notre cas, la justice détruit notre Nation. J’ai tout mis en œuvre pour essayer de faire comprendre, surtout aux chefs d’institutions ma vision, mais malheureusement, je n’ai pas l’impression que nous sommes sur le même diapason », a déploré Félix Tshisekedi répondant aux questions des congolais lui transmises sous forme d’une interview par sa porte-parole, Tina Salama.

Accusé d’instrumentaliser la justice à travers des arrestations « arbitraires » afin de taire les opinions hostiles à son pouvoir et des opposants, le président de la République démocratique du Congo a réfuté toute implication dans les démarches visant l’arrestation ou même la libération de certaines personnes.

« Nous récoltons souvent la critique de l’opinion de manière injuste. Par exemple, lorsqu’on met quelqu’un en prison de façon préventive, en attendant son jugement, et qu’on le libère après, on pense toujours qu’il y a l’intervention de l’Etat. Je peux vous le dire devant Dieu, je ne suis intervenu dans aucun cas de ce pays pour demander l’arrestation ou la libération de quelqu’un, jamais. Parce que je veux que la justice soit indépendante », a-t-il argué tout en supputant que les institutions doivent être libres d’exercer leur pouvoir sans contraintes venant de la hiérarchie. « Je pense que cette justice a besoin des réformes », a-t-il martelé.

Des décisions judiciaires s’apparentent au hasard et à la théâtralisation de la justice

Ces nouvelles critiques à l’encontre du pouvoir judiciaire interviennent après celles d’octobre 2022. En effet, lors de la soixante-douzième réunion du conseil des ministres, Félix Tshisekedi avait insisté sur la rationalisation de l’action de la justice dans le renforcement de la gouvernance publique et de l’Etat de droit. Ce rappel à l’ordre survenait après qu’il a constaté des décisions judiciaires qui, dit-il, s’apparentent au hasard.

Félix Tshisekedi avait rappelé lors de cette réunion, le rôle pivot reconnu à la justice dans l’architecture constitutionnelle de la RDC.

Nonobstant, il avait déclaré avoir constaté que, loin de se relever de ses faiblesses pour l’instant, la justice va encore mal s’invitant sur le banc des accusés, à la grande incompréhension et désolation des congolais.

« Chaque jour, dans tous les coins du pays, le peuple assiste abasourdi scandaleusement à des actes ou comportements de certains acteurs judiciaires ainsi qu’à des actions ou décisions judiciaires, à la limite du hasard et de la théâtralisation de la Justice, creusant davantage la méfiance devenue légendaire entre le peuple et la Justice », avait fustigé Félix Tshisekedi précisant qu’au regard des dysfonctionnements relevés tant pour ce qui concerne la Justice pénale, la Justice civile ou administrative qui sont la voie qui mène à la justice est assimilée à tort ou à raison à « un vrai chemin de la croix ».

Ainsi, il avait interpellé le Conseil Supérieur de la Magistrature à se mobiliser pour relever efficacement le défi de la régulation administrative et disciplinaire de la Magistrature.

En sa qualité de magistrat suprême, Félix Tshisekedi avait promis d’ y veiller dans le cadre de ses prérogatives. « Car, face à une telle situation, c’est lui qui devient, pour la population en danger et désespéré, comptable ou coupable de cette inaction ou de l’action désarticulée de la Justice », rapportait le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, dans son compte rendu.

Pour ce faire, Félix Tshisekedi avait chargé la ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux de travailler avec le Conseil Supérieur de la Magistrature en activant la passerelle légale du cadre de concertation prévue à l’article 17 du Règlement Intérieur du Conseil Supérieur de la Magistrature afin de proposer une série des pistes de solution rapide.

Ce travail devrait se faire sans enfreindre l’indépendance constitutionnelle du Pouvoir Judiciaire qui bien plus qu’un droit exclusif pour les Magistrats est une garantie reconnue pour les justiciables d’avoir une justice impartiale.

En outre, l’Inspection Générale des Services Judiciaires et Pénitentiaires, comme instrument d’accompagnement du ministère de la Justice avait été enjoint à jouer son rôle de manière efficace.

Le président congolais a menacé de revisiter, au cas où le problème est structurel, les mécanismes légaux ou même institutionnels afin d’insuffler à la justice un nouveau souffle.

Carmel NDEO



Le Comité National des Jeux de la Francophonie (CNJF) peut, dorénavant, faire face aux urgences sanitaires pendant les IX èmes Jeux prévus du 28 juillet au 06 août prochain, à Kinshasa. Après la série des formations des médecins et infirmiers congolais, 40 ambulances neuves sont arrivées dans la capitale de la République Démocratique du Congo pour compléter le dispositif sanitaire. 

Le Directeur National du (CNJF) Isidore Kwandja s’en est rendu compte lors de sa visite à l’entrepôt de l’usine de montage de Mercedes à Kinshasa/ Limete. Il faut signaler que d’autres équipements commandés sont également arrivés. 

Les Jeux de la Francophonie, c’est 10 jours et après les compétitions, ces ambulances seront remises aux hôpitaux du pays pour le bien être de la population. Elles comptent parmi le grand héritage que les Jeux vont laisser au pays. C’est ici l’occasion pour moi de remercier le Président de la République, son excellence Félix Tshisekedi Tshilombo pour sa vision du développement du pays que nous allons accompagner jusqu’au bout", a-t-il souligné.

Il est à noter que, les jeux de la francophonie ont la particularité d'abriter des compétitions sportives et un ensemble de concours culturels et scientifiques, en épreuves individuelles et collectives. Ils rassemblent trois à quatre mille artistes et athlètes ainsi que plusieurs centaines de personnalités officielles dont des chefs d'État et de gouvernement, des ministres et ambassadeurs venant de différents pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Pour rappel, plus des 4000 jeunes talents sportifs et artistes, issus des 88 États et Gouvernements de la francophonie, sont invités à participer à ce plus grand événement sportif et culturel de l'espace francophone dédié à la jeunesse.

Gratis Makabi



Depuis le 30 juin dernier, les inscriptions au prix découverte RFI sont ouvertes aux artistes musiciens d’Afrique, caribéens et de l’océan indien. Il est destiné aux jeunes talents musicaux avec pour but de favoriser le développement de la carrière des artistes ou groupes musicaux professionnels émergents originaires et résidents dans des pays d’Afrique, des îles de l’Océan Indien et des Caraïbes et membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Le dépôt des dossiers de candidatures se clôture le 31 juillet 2023. Et au plus tard, le 30 septembre, des collaborateurs qualifiés de France Médias Monde effectueront une première sélection d’une soixantaine de candidats. Ensuite, un collège composé de collaborateurs qualifiés de France Médias Monde et éventuellement de personnes qualifiées extérieures, sélectionne 10 finalistes parmi les candidats présélectionnés.

L’annonce se fera au plus tard le 1er novembre 2023. Parmi les candidats finalistes, le jury et les internautes désignent le meilleur candidat ou le lauréat. Cette étape aura lieu, au plus tard, le 31 décembre. 

Le Lauréat du “Prix Découvertes RFI 2023” recevra un prix d’un montant global et forfaitaire de 10.000 €. France Médias Monde fera ses meilleurs efforts pour organiser un concert promotionnel à Paris au plus tard le 31 décembre 2024.

Dans l’esprit du règlement de ce prix, on entend par “professionnels” les artistes ou groupes ayant produit ou fait produire au minimum six (6) titres, et disposant d’un site web et/ou d’une page sur un réseau social ou sur une plateforme de mise disposition de contenus en ligne, où figurent un minimum de six (6) morceaux de musique en écoute, et éventuellement des photos et vidéos.

Tout le règlement est à retrouver sur les réseaux sociaux et sites du Prix Découvertes RFI et RFI musique.

Ce prix a déjà récompensé des artistes tels que Tiken Jah Fakoly, Mav Cacharel, Rokia Traoré, Didier Awadi, Amadou et Mariam, Canjo Amissi ou Maurice Kirya. Ou encore des artistes congolais Céline Banza (2019) et en 2021, Alesh. 

Le jury, composé de professionnels, a, chaque année, à sa tête, une personnalité du monde de la musique telle que Jacob Desvarieux, Youssou N’Dour, Angélique Kidjo, Kery James, Richard Bona, A'salfo ou Fally Ipupa.

actualite.cd/CC

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