La Ligue provinciale des sports des handicapés de l’Ituri a été installée, jeudi 16 mars, à Bunia.

Les handicapés amateurs de basket-ball sur fauteuil roulant, du para-Babington et du volleyball peuvent désormais s’y exercer.

Cette ligue entend permettre aux personnes à mobilité réduite de renforcer leurs muscles et de valoriser leur état d’handicap à travers les sports.

Grâce Furaha, l’une des athlètes ayant perdu ses deux jambes explique ce que le sport va lui apporter :

« Comme je suis handicapée avec les deux jambes amputées, ce sport est important pour la santé. Je me sens vraiment libre et je vais renforcer mes muscles. Si je joue correctement, je peux devenir stars comme les autres ».

De son côté, le conseiller en l’inclusion sociale au sein du Comité internationale de la Croix Rouge (CIRC), Eva Bunjele, estime que cette ligue prouve la volonté du CICR d’accompagner les victimes des conflits armés.

« On a amené dix fauteuils multisports parce que ces fauteuils ne sont pas seulement pour le basket car ça peut aider les personnes handicapées de faire de volleyball assis et à s’intégrer dans la société. Au-delà de leurs handicaps, il y a une vie », a-t-il souligne.

Cette ligue est lancée pendant que la province de l’Ituri compte environ 1065 personnes vivant avec handicap.

radiookapi.net/CC



La Confédération africaine de football (CAF) a désigné, vendredi 17 mars, un quatuor arbitral congolais pour officier le match Ghana-Angola.

Cette rencontre, comptant pour les éliminatoires de la CAN-2023, se joue le 23 mars à Accra dans le cadre du groupe E alors le match-retour est fixe au 27 du même mois, à Luanda.

L’arbitre central de ce match, Jean-Jacques Ndala sera accompagné d’Olivier Safari Kabene de la Ligue de football du Nord Kivu et de Blaise Nabina de la Ligue de football de l'Equateur.

Le 4e arbitre sera assuré par le Congolais Yannick Kabanga de la Ligue de football de Kinshasa.

radiookapi.net/CC



La première édition de Ligue Ndaye Mutumbula (LNM) se tiendra du 1 au 13 août 2023, à Kinshasa. Cette annonce a été faite, le mercredi dernier, au cours d'une cérémonie qui a rassemblé une cinquantaine de dirigeants du secteur privé et de décideurs publics, dans la capitale congolaise.

Ce Grand événement sportif international (GES) est une compétition inclusive et inédite de football de rue qui réunira 10 équipes composées chacune de 12 joueurs amateurs ayant au moins 16 ans révolus dont un minimum d'un tiers de femmes. 

D'après le Commissaire de la Ligue Ndaye Mutumbula, Roger Musandji, la LNM sera organisée sur des sites événementiels conçus pour offrir une expérience immersive localisée qui soit promotrice de la culture urbaine congolaise et déploiera un dispositif digital et audiovisuel capable d'amplifier la

portée de l'événement en facilitant l'accès à un public panafricain et de la diaspora.

"Avec plus de 100 000 équipes de quartier, Kinshasa est une ville qui respire le football. Pareillement à cela Kinshasa est également une mégalopole de plus de 5 millions d'habitants dont la culture urbaine influence le monde. Nous le constatons dans des domaines tels que la musique ou la mode. C'est donc naturellement que cette vile devrait voir naitre une Ligue de sportainment qui allie à la fois le sport roi comme il est pratiqué massivement dans les rues et des divertissements qui permettent de créer un loisir sain et familial," a-t-il déclaré.

De son côté Thierry Mulamba, fils de la gloire zaïroise a salué cette vision qui porte le nom du recordman du nombre de but en une édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) avec 9 buts en 6 matchs lors de l'édition 1974 en Egypte. 

"Notre famille est émue et ravie de voir que l'héritage de notre père va se poursuivre. Grâce à la LNM, son nom et sa carrière seront présentés à une nouvelle génération en Afrique et

dans la diaspora qui na pas connu ses exploits," confie le représentant de la famille Pierre Ndaye Mulamba.

Par ailleurs, le président de l'Union des footballeurs congolais (UFC) et ancien international congolais, Herita Ilunga a fait savoir que la LNM s'inscrit dans un secteur du sport africain dont le poids de 11 milliards d'euros en Afrique va croître de 6,4% dans les 5 prochaines années. 

"Le secteur du sport en Afrique est en pleine mutation. Pour profiter de ce boom, nous devons être en mesure de créer un écosystème qui mette l'expérience du Fan au centre ainsi qu'une approche qui inclut et profite à tous les acteurs de la chaine de valeur du sport comme les joueurs, les médias, les acteurs privés et les acteurs institutionnels. Avec son approche localisée et consensuelle, c'est le pari que nous voulons tous gagnant de la Ligue Ndaye Mutumbula", conclut l'ancien Léopard de la RDC.

Il est à noter que la Ligue Ndaye Mutumbula (LNM) est un grand événement sportif international (GESI) de football de rue, compétition inclusive et inédite. La LNM réunira 10 équipes composées chacune de 12 joueurs amateurs ayant au moins 16 ans révolus dont un minimum d'un tiers de femmes. Cela en fera l'une des rares compétitions de football mixte dans le monde.

Au-delà du foot de rue, la LNM a l'ambition de devenir un rendez-vous incontournable de I'industrie du divertissement sportif en Afrique subsaharienne francophone, participant ainsi au rayonnement de la culture urbaine congolaise et de ses acteurs. La LNM rassemblera au long des 3 jours de festivités, un public jeune et familial de 45 000 personnes à travers la ville de Kinshasa (3 000 personnes sur site et 40 O00 personnes dans les fans zones partenaires).

Gratis Makabi



Le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, siégeant en matière civile au premier degré à son audience publique du 13 mars 2023, a ordonnée l'annulation du procès verbal de l'Assemblée Générale Ordinaire de la SOCODA COOP - CA tenue en date du 09 février 2023, au Musée National de Kinshasa ainsi que le procès - verbal d'installation du Conseil d'administration chapeauté par le chanteur congolais Blaise Bula.

Cette décision du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe fait suite à plusieurs irrégularités, comme l'a exprimé la partie lésée devant les cours et tribunaux, notamment le fait que la majorité des coopérateurs n'ont pas reçu des invitations pour participer à ladite Assemblée Générale Ordinaire conformément aux articles 27 des statuts modifiés et 231 de l'Acte Uniforme sur les sociétés coopératives.

Non seulement la majorité des participants à la susdite Assemblée ne sont pas des coopérateurs , mais aussi , la composition, d'une part, des membres du Bureau de ladite Assemblée était irrégulière , violait ainsi l'article 354 de l'Acte Uniforme précité. Et d'autres, la désignation des certaines personnes comme Administrateurs est irrégulière , en ce qu'ils ne sont pas des coopérateurs.

Il convient de rappeler que depuis quelques temps, un groupe des sociétaires de la SOCODA s'oppose farouchement à l'équipe que dirige Jossart Nyoka Longo.



Lundi 13 mars, c’est la date communiquée par l’hôtel de ville de Kinshasa pour l’entrée en vigueur de la nouvelle grille tarifaire publiée le weekend dernier. Mais ce jour a connu une matinée toute particulière. Le transport en commun a été très difficile, comparable aux périodes de pénurie de carburant.

Dans plusieurs arrêts de bus, on pouvait constater une présence remarquable de passagers : élèves comme travailleurs. Il n’y avait presque pas de véhicules. Rares sont ces chauffeurs qui arrivent mais ne respectant aucune disposition de l’hôtel de ville.

A l’arrêt Kisaku, dans la commune de Matete, les véhicules se sont faits rares. La nouvelle grille tarifaire n’est pas d’application. Les passagers sont obligés de payer 1500 FC pour arriver au marché central « Zando » alors que le nouveau prix fixé par l’hôtel de ville pour cette course est de 800 FC.

Un grand monde a aussi été observé sur la place « Victoire » dans la commune de Kalamu. Pas de bus qui vont à la Gare centrale en passant par le Boulevard du 30 juin, ni ceux qui font la course ISC/Avenue 24 novembre. Ici, il fallait se bousculer pour se trouver une place dans des bus en destination de Zando.

La même situation a été observée dans d’autres arrêts comme au niveau des 1ère et 7ème rues Limete, Rond-point Huileries, Makala/Ngunza, etc. Ici, plusieurs élèves ont eu du mal à être ponctuels à l’école. 

Quelques chauffeurs déclarent discrètement avoir laissé leurs véhicules dans les garages afin d’observer la situation de terrain ce matin car « n’étant d’accord avec cette nouvelle grille des prix de transport en commun ».

Précisons aussi que dans ces différents arrêts de bus visités, il n’y avait aucune présence policière ni de contrôleurs pouvant rappeler des conducteurs à l’ordre. Les nouveaux prix de transport fixés par l’hôtel de ville de Kinshasa pour les bus, minibus et taxi bus sont à lire ici.

Olivier Nzalalemba



Plus de 250 chauffeurs des transports publics de la capitale congolaise ont pris part à une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière. Cette activité s'inscrit dans le cadre du Projet de Renforcement des Capacités pour la mise en œuvre du Plan Directeur des Transports Urbain de la ville de Kinshasa (PRCM/PDTK), financé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). 

Le lancement officiel de cette formation a eu lieu le dimanche 12 mars 2023 à Kinshasa en présence des autorités du pays notamment le secrétaire général aux Infrastructures et Travaux publics, représentant le ministre de tutelle. 

À l'occasion, 260 conducteurs des taxis et taxis bus répartis en 4 sessions (en raison de 65 par séance) ont été conviés pour renforcer leurs capacités. Organisée notamment avec le concours de la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR) et HOJA (société privée oeuvrant dans le domaine des transports en commun à Kinshasa), cette campagne vise à sensibiliser ces chauffeurs au code de la route pour la sécurité des piétons.

L'objectif ultime est d'améliorer leur conduite afin de réduire voire d'éradiquer les accidents de la route et les embouteillages monstres observés au quotidien à Kinshasa d’une part et les inciter à respecter les exigences règlementaires en matière de sécurité routière, d'autre part.

« À Kinshasa, nous faisons face aux embouteillages chaque jour qui sont causés par l'insuffisance de la capacité routière et le manque de gestion efficace de la circulation routière. Nous visons l'augmentation du niveau de sensibilisation des chauffeurs taxis et taxis bus en ce qui concerne la sécurité routière. Nous avons ciblé plus de 250 chauffeurs. L'idée de cette campagne, c'est de pouvoir réveiller les agences du gouvernement congolais dans le secteur des transports ainsi que les chauffeurs en ce qui concerne la sécurité routière. C'est après cette campagne que nous allons échanger avec les différentes parties prenantes pour voir les prochaines étapes en ce qui concerne les projets pilotes qui doivent être mis en œuvre dans le cadre de cette activité », a déclaré à la presse Yuma Tsumura, expert de la JICA pour le PRCM/PDTK. 

Pour avoir gain de cause, le président de la CNPR a mis un accent particulier sur la prise de conscience des conducteurs pour fluidifier le trafic. 
  
« Aujourd'hui, la circulation dans la ville de Kinshasa devient un casse-tête. Vous pouvez quitter la maison à 5h pour arriver en ville à 9h. C'est toujours l'homme par son comportement qui occasionne des embouteillages. Mes chers frères et soeurs, chauffeurs, nous devons prendre conscience de notre comportement sur la voie publique. Au lieu que le taux d'accidents diminue, il ne fait qu'augmenter entraînant la mort, des dégâts matériels et des lésions corporelles. Prenons conscience de notre comportement », a plaidé Robert Matalatala Kamombi. 

De leur part, les participants ont salué cette approche pédagogique. 

« C'est une initiative très importante parce que plusieurs chauffeurs ne connaissent pas le code de la route. Je demande à mes collègues de respecter le code de la route et les panneaux de signalisation. Nous devons être consciencieux et changer nos mentalités. Certes, le problème se situe à deux niveaux. D'un côté, l'État doit faire son travail et de l'autre, nous devons assumer nos responsabilités. Aujourd'hui, tout le monde est devenu chauffeur. C'est inquiétant ! C'est pour celà que nous avons des désordres sur nos routes. Ce n'est pas à n'importe qui que l'on remet le permis de conduire », a souligné le chauffeur Fabrice Panzu. 

À en croire le rapport des accidents de circulation routière à Kinshasa cité par le président du CNPR, 607 cas d'accidents routiers ont été enregistrés au premier semestre de l'année 2022 dont : 

- 191 cas mortels soit 31,47% avec 237 morts ;

- 272 accidents graves soit 44,81% avec 469 blessés graves et 114 dégâts matériels importants ;

- 144 accidents légers avec 389 blessés légers et 247 dégâts matériels légers.

Merveil Molo



L'Olympique de Marseille a été tenu en échec par Strasbourg (2-2), dans la soirée du dimanche 12 mars 2023, en match comptant pour la 27ème journée de Ligue 1 française.

L'international défenseur central congolais, Chancel Mbemba Mangulu a ouvert le score pour les phocéens à la 49ème minute de jeu, avant que Alexis Sanchez corse l'addition, sur penalty, à la 76ème minute. Jean Aholou réduit la marque et égalise pour les Alsaciens, respectivement à la 88ème et 89ème minute de jeu.

Malgré cette contre-performance à domicile, l'OM reste 2ème de championnat avec 56 points, derrière le leader, PSG qui en compte 66.

Mbemba et ses coéquipiers seront reçus par Reims, le dimanche 19 mars prochain à 20h45.

Gratis Makabi



Dans un communiqué daté  samedi 11 mars, l'Association des médias d'informations en ligne de la RDC (MILRDC) qui a pour but la promotion et la défense de la production et l'accès à l'information en ligne en RDC, a pris acte du retrait de la plainte du ministre de la Défense nationale contre le journaliste Stanys Bujakera.

Tout en remerciant ses membres et toutes les organisations et les personnes de bonne volonté qui se sont mobilisées pour soutenir Mr Bujakera, le MILRDC affirme avec force qu'elle défendra toujours la liberté de la presse "quel qu'en soit le prix".

Enfin, cette Association des médias en ligne met en garde tous les fossoyeurs de la liberté de la presse, pourtant inscrite dans la Constitution, qui tentent de réduire en silence des journalistes et ainsi saper des avancées démocratiques chèrement acquises.

CC



L'Angola a annoncé samedi qu'il allait envoyer une unité militaire en République démocratique du Congo (RDC), après l'échec du cessez-le-feu qu'il avait contribué à négocier entre les troupes gouvernementales et les rebelles.

"L'objectif principal de cette unité est de sécurisé les zones où sont stationnés les membres du M23" dans l'est du pays "et de protéger" les membres d'une équipe chargée de surveiller le respect du cessez-le-feu, a déclaré la présidence angolaise dans un communiqué.

L'est de la RDC, frontalier notamment du Rwanda, est le théâtre d'une flambée de violence depuis que la milice du M23 a repris les armes fin 2021, et s'est emparée de pans entiers du territoire.

L’Angola joue un rôle de médiateur dans ce conflit, mais le dernier cessez-le-feu qu'il avait négocié a été rompu mardi, le jour même où il devait entrer en vigueur.

Luanda a précisé que sa décision d'envoyer une unité militaire a été prise après des consultations avec Kinshasa, et ajouté que les Nations unies et d'autres dirigeants de la région en ont été informés.

Le déploiement de ces troupes doit être approuvé par le parlement angolais, où le parti au pouvoir depuis les années 1970 possède une majorité confortable.

Aucun détail sur la taille de l'unité qui sera envoyée en RDC n'a été donné dans l'immédiat.

Cette décision intervient alors que de violents combats ont été rapportés à l'est de la RDC, près de la grande ville de Goma, de plus en plus menacée par la rébellion du M23.

Le M23, dont le nom désigne le Mouvement du 23 mars, est l'un des nombreux groupes armés qui opèrent à l'est de la RDC, pour beaucoup issus des deux guerres régionales qui ont éclaté à la fin du XXe siècle.

En 2012, le groupe s'est brièvement emparé de Goma avant d'être chassé par une offensive conjointe des forces du Congo et de l'ONU.

Mais les combats ont repris fin 2021 après que le M23 ait accusé le gouvernement de Kinshasa de ne pas respecter son engagement d'intégrer ses combattants à l'armée régulière.

La RDC et des experts de l'ONU accusent le Rwanda de soutenir le groupe armé, une affirmation démentie par Kigali. 

Plusieurs pays de la région ont déployé une force conjointe visant à stabiliser la zone. 

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



La marche des partis d’opposition a connu une ambiance anormale au niveau de la 10e rue Limete. A la base, les militants de l’UDPS présents au siège de leur parti ont essayé de barrer la route aux manifestants. 

La police est intervenue à coups de gaz lacrymogène. Elle a ouvert le passage pour la poursuite de la marche sur le boulevard Lumumba. La police essaie de contenir le débordement des militants du parti présidentiel entre 10e et 11e rues.

La marche débutée au rond-point Ngaba est passée par Lemba avant d’atteindre le boulevard Lumumba à Limete. Le point de chute choisi par les organisateurs est le stade Cardinal Malula, dans la commune de Kinshasa alors que le gouverneur de la ville qui a autorisé la manifestation a demandé que cette dernière se clôture au stade Tata Raphaël dans la commune de Kalamu.

Ivan Kasongo

A Propos

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