Les organisations de la société civile du secteur des ressources naturelles ont recommandé, vendredi 16 septembre, au Président de la République, Felix Tshisekedi d’ordonner la mise en place d’une commission mixte pour évaluer le partenariat entre les miniers SAKIMA et Primeira Gold.

Ces ONG dont la LICOCO, Ne touche pas à mon cobalt et CENADEP ont publié cette recommandation lors d’une conférence de presse, vendredi, à Kinshasa.

L’objectif de cette commission mixte que réclament ces ONG serait d’examiner les revendications des entités administratives qui s’estiment être lésées par ce partenariat minier commercial entre la SAKIMA et Primeira.

Ces ONG affirment avoir reçu des plaintes des opérateurs miniers et de la population des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema concernant ce partenariat.

Vendredi dernier, cette question du monopole dont bénéficierait l’entreprise minière Primeira Gold dans l’exploitation et l’exportation de l’or en RDC s’est invitée à la rentrée parlementaire.

En marge de la cérémonie d’ouverture de la session de septembre, l’organisation Congo Enyanya a manifesté au Palais du peuple, à Kinshasa, dans le but d’alerter les élus du peuple sur « le danger des 25 ans de monopole de fait » accordé, selon elle, à l’entreprise arabe Primeira Groupe RDC.

Pour cette ONG, l’Assemblée nationale doit interpeller le Gouvernement afin d’obtenir la re-visitation du contrat Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA)-Primeira Gold.  Elle estime que ce contrat défavorise la RDC et les autres exploitants congolais de l'or dans le Sud-Kivu notamment.

Le coordonnateur de Congo Enyanya, Moise Chumusa Aden, invite donc l’Assemblée nationale à programmer en urgence la question orale avec débat du député Alfred Maisha qui dénonce le caractère léonin de ce contrat signé entre Sakima et Primeira Gold.

radiookapi.net/CC



Papy Okito Teme, éditeur du journal Echo d’Opinions paraissant à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu est détenu dans les installations des services de l’Agence Nationale de Renseignement « ANR » depuis le vendredi 15 septembre 2023. Il y a été conduit à bord d’une camionnette de ce service à partir de l’aéroport international de Goma en début d’après-midi sur réquisition des la garde républicaine qui l’a interpelé au moment où il était en train de déposer un courrier.

Conduit dans les bureaux de renseignement de l’ANR depuis lors, aucun motif de son interpellation n’est communiqué ni à ses proches, ni à tout journaliste qui veut savoir la cause de cette privation de liberté qui vient de durer plus de 48 heures, les services soulignant que les enquêtes sont en cours et avancent bien.

Sans pour autant enfreindre à la procédure des services des renseignements, JED se dit préoccupé par cette détention sans en avoir la raison de privation de liberté à un journaliste connu dans la ville pour son travail.

actualite.cd/CC



Dans un documentaire retraçant son parcours jusqu’à son concert au Parc des Princes de Paris le 18 Juin de l’an dernier, Dadju est revenu sur ses débuts dans la musique.

Cependant, le fils de Djanana a clairement démontré l’opportunité qui a fait de lui artiste musicien.

« J’ai commencé la musique par accident en accompagnant Gims au studio. À force d’aller au studio avec lui, il fallait toujours avoir un couplet prêt »,

Notons que le début du jeune frère de Gims, Dadju, a été marqué des épines mais il est parvenu à se distinguer et à se faire une place dans la musique dont sa notoriété dépasse les frontières.

 mbote/CC


Interpellé à l’aéroport de Kinshasa il y a une semaine ce vendredi, le directeur de publication adjoint d’actualité.cd Stanis Bujakera entre dans sa septième journée de détention. Il a été transféré hier en convoi spécial à la prison de Makala quelques heures après son audition en chambre de conseil du tribunal de paix de Kinshasa-Gombe. Les juges devaient examiner la requête de remise en liberté provisoire.

« Le tribunal a 48h à compter de la prise en délibéré de l’affaire, c’est-à-dire après l’audience d’hier, donc au plus tard demain », explique à Actualite.cd l’un de ses avocats Me Charles Mushizi. « Mais les cours et tribunaux fonctionnent presque pas le samedi donc on espère pour aujourd’hui pour qu’on reste dans le délai légal de 48h ».

Notre confrère est accusé de propagation de faux bruits, faux en écriture et usage de faux et distribution d’un faux document, « une infraction qui est tirée du nouveau code du numérique », explique encore ce conseil de Stanis Bujakera.  

Le ministère public accuse le journaliste d'avoir utilisé et diffusé un rapport contrefait portant le sceau officiel et la signature d'un directeur de services de renseignements. Toutefois, l'avocat du journaliste insiste sur le fait que ces allégations restent non prouvées et que son client n'a jamais reconnu être l’auteur de ce document.

Bujakera, qui dispose d'une résidence connue et fixe à Kinshasa, a vu sa carte d'identité vérifiée et son passeport présenté devant le tribunal. Maître Mushizi a souligné la stabilité professionnelle de son client et son engagement à respecter toutes les conditions qui pourraient lui être imposées. 

Le tribunal de paix devrait se prononcer par ordonnance.

actualite.cd/CC



Les députés nationaux et sénateurs reprennent ce vendredi 15 septembre le chemin de l'hémicycle du Palais du Peuple pour l'ouverture de la session parlementaire de septembre. Ce, conformément aux dispositions de l'article 115 de la constitution qui stipule que l'Assemblée nationale et le Sénat tiennent de plein droit, chaque année, deux sessions ordinaires : la première s'ouvre le 15 mars et se clôture le 15 juin et la deuxième s'ouvre le 15 septembre et se clôture le 15 décembre.

Parmi les matières prioritaires, figurent d'abord la loi des finances pour l'exercice budgétaire 2024 et la loi de reddition des comptes pour l'exercice budgétaire passé. Le projet de budget 2024 déjà adopté au niveau du gouvernement devra être déposé incessamment au bureau de l'Assemblée nationale afin de se conformer aux dispositions de l'article 83 de la loi N°11/011 du 13 juillet 2011 relatives aux Finances Publiques stipulant que ce projet de loi de finances y compris les états et documents prévus aux articles 78 et 79 de la présente loi, doit être déposé par le gouvernement au bureau de l'Assemblée nationale au plus tard le 15 septembre de l'année en cours.

En dehors du budget 2024, d'autres questions ou matières liées à la vie nationale seront probablement abordées. Il s'agira de la question de l'Est avec le statu quo observé dans les initiatives diplomatiques régionales pour régler la crise dans cette partie du pays, la situation socio-économique avec la dépréciation de la monnaie nationale et tant d'autres. Est-ce-que les parlementaires aborderont la loi Tshiani, présentée par le député Pululu, loi dite de père et de mère ? Rien n'est moins sûr !

Il faut préciser que c’est la dernière session parlementaire de cette législature née à la suite des élections de décembre 2018.

Cette session parlementaire coïncide également avec la réception des candidatures pour l'élection présidentielle prévue au mois de décembre de l'année en cours mais aussi dans un contexte politique tendu entre le régime de Félix Tshisekedi et l'opposition. 

Clément MUAMBA/CC



Touché lors d'une séance d'entraînement pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023, l'international congolais Vital Nsimba pourrait s'éloigner des terrains pour une longue durée.

D'après le média français l'Equipe, une indisponibilité d'au moins un mois serait à craindre pour le latéral gauche des Léopards de la République Démocratique du Congo.

Vital Nsimba a manqué les deux dernières rencontres des Fauves congolais. À savoir la victoire face aux Crocodiles du Nil du Soudan (2-0) le samedi dernier à Kinshasa, et la défaite devant les Bafana Bafana d'Afrique du Sud (1-0) le mardi dernier à Johannesburg.

Le natif de Cacuaco va certainement manquer l'affiche qui va opposer les Girondins de Bordeaux à Valenciennes , ce samedi 16 septembre 2023. En 6 journées, Bordeaux est 12ème de Ligue 2 française avec 6 points au compteur.

Gratis Makabi

 


À l’occasion du 70 ème anniversaire de naissance de l’artiste-chanteur Jossart Nyoka Longo M’vula, patron de la célèbre formation musicale Zaïko Langa Langa N’kolo Mboka et PCA de la SOCODA, une messe d’action de grâce a été dite, mercredi 13 septembre 2023, à la Cathédrale Notre Dame de Lingwala, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, (RDC). Le temps fort de cette célébration a été marqué par le don d’une Jeep offerte à l’artiste Jossart Nyoka Longo par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ce dernier, à en croire l’Abbé Coco, a posé ce geste, au regard de l’immensité apport artistique de Jossart Nyoka Longo dans la culture de la RDC.

Bien avant cette étape, l’Abbé Lukelu a brossé un portrait de l’artiste. « Né à Kinshasa, le 07 septembre 1953, Jossart Nyoka Longo est père de 9 enfants et a 14 petits-fils », a indiqué l’Abbé Lukelu. Auteur-compositeur de plusieurs chansons qui résistent à l’usure du temps. Dans la foulée, l’Abbé Lukelu a cité deux titres au nombre desquels « Sentiment Awa »; et « Na lali pongi », respectivement meilleure chanson, en 1976 et 1979. Il a vanté, par la même occasion, la personnalité de l’artiste, son professionnalisme et sa témérité.

Prenant la parole pour la circonstance, Jossart Nyoka Longo a, devant plusieurs autorités du pays dont le Président du Sénat, Modeste Bahati, remercié l’Éternel Dieu ainsi que le président de la République , Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

« Souviens-toi de Jésus-Christ, ressuscité d’entre les morts, il est notre salut, notre gloire éternelle », a-t-il déclaré Et d’ajouter: « Excellence, Honorable Mesdames et Messieurs à vos titres respectifs. Cher frères et sœurs en Christ. Aujourd’hui, c’est pour moi un jour des souvenirs, je me souviens du jour de ma naissance et de toutes ces années qui m’ont conduit jusqu’à cet âge.Tout naturellement je me souviens de Jésus-Christ en qui et par qui tout a été fait. La vie reçue de Dieu est arrivée à nous par des intermédiaires dont nos parents. Je recommande leur âme à la miséricorde divine. Comment ne pas penser à mon unique grande sœur Albertine Longo (Titine chérie Longo) à qui je dis encore aujourd’hui : « Ata ko okimi ngai na mokili oyo ya nse pepaka ngai loboko na horizon, pokwa nyonso tango moyi mokitaka. Paix éternelle à son âme. Ma vie ne serait pas telle sans ma seconde famille qu’est le groupe Zaiko Langa Langa. Je dis à tous un immense merci. Les amis sont plus que la famille. Vous êtes nombreux de tous les milieux, de tous les horizons et des tous les âges. Je ne m’appartiens plus, je vous appartiens, vous m’avez façonné. Je vous exprime toute ma gratitude. Un souvenir particulier à ceux qui sont devenus leaders religieux ou politiques, hommes ou femmes d’affaires et dont le soutien spirituel, matériel et financier a été incontournable pour moi encore aujourd’hui à l’occasion de l’organisation de ce jubilé de platine. Je dis toute ma reconnaissance à chacun et à chacune ».

Il importe de signaler que dans le cadre de cette célébration en platine, une soirée de gala, sur invitation est prévue, le samedi 07 octobre prochain, dans la salle Kemesha.

opinion-info.cd/CC



La compagnie nationale Congo Airways, qui a suspendu ses vols nationaux depuis lundi dernier, a besoin d’au moins deux avions en location pour reprendre ses activités. Son directeur général, Marc Ekila Likombio, l’a annoncé mercredi 13 septembre au Premier ministre Sama Lukonde.  

A l’issue de cette audience, Marc Ekila Likombio dit avoir présenté au chef du Gouvernement l’état des besoins de sa compagnie :

« Nous espérons qu’une solution sera trouvée très rapidement pour permettre à la compagne de reprendre le réseau par l’acquisition très rapidement de deux avions en location, pour nous permettre d’assurer la continuité de l’activité et de continuer le processus d’amélioration des conditions de sécurité de notre exploitation ».

Congo Airways a annoncé, dimanche dernier, la suspension de ses activités dès lundi 11 septembre sur l’étendue nationale.

Tous les appareils dont disposent la seule compagnie nationale d’aviation sont ainsi cloués au sol.

Elle dit avoir levé cette option en vue d’améliorer l’efficacité de ses services.

Cette décision a réduit très sensiblement les possibilités de transport aérien en RDC, où l’avion demeure le seul moyen qui relie les grandes villes. Beaucoup de passagers et d’activités en sont ainsi pénalisés.

radiookapi.net/CC



Au lendemain de sa victoire sur VClub de Kinshasa, l'AS Dauphin noir de Goma a battu, l'OC Renaissance sur le score d'un but à zéro.

Ce match du championnat national de football de la RDC s’est joué, ce mercredi 13 septembre, au stade Tata Raphael à Kinshasa.

Le but de Gomatraciens a été marqué par le joueur Pembele Panda à la 35e minute de jeu.

Lundi 11 septembre, un seul match sur le deux prévus initialement au calendrier s’est joué. 

Les Aigles du Congo ont battu FC Etoile du Kivu (2-0) au stade Tata Raphael.

Les buts sont l’œuvre de Vinny Ndehaka à la 34eminute et Adambu Adopia à la 45+2e minute.

Les Aigles enregistrent ainsi leur première victoire en championnat depuis le début de la saison et compte désormais 4 points sur 12.

Le programme du calendrier réaménagé se présente comme suit :

  • Le 14 septembre au stade de Tata Raphaël VClub vs Les Aigles du Congo à 15h30
  • Le 17 septembre au stade Tata Raphaël AC Kuya vs AC Rangers à 13h30 et OC Renaissance vs DCMP à 15h30 
  • Le 20 septembre au stade tata Raphaël AC Kuya vs AS Rangers à 13h30 et DCMP vs Dauphin noir à 15h30 
  • Le 03 octobre au stade Diur Sanga Balende vs US Tshinkunku à 15h00

radiookapi.net/CC



Le Conseil d'État a suspendu l'ordonnance de la Ministre de l'Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba, qui ramenait la Coordination de la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de flore sauvage menacées d’extinction (CITES) sous le tutel de la Direction de la Conservation de la Nature (DCN) à la place de l'Institut Congolais pour la Conversation de la Nature (ICCN).

Dans son ordonnance publiée lundi 11 septembre dernier, le Conseil d'État estime que l'ordonnance de Ève Bazaiba est illégale et porte atteinte au decret portant création et fonctionnement de l'ICCN. 

« Les décisions administratives unilatérales attaquées ont rappelé l'organe de gestion CITES au ministère et désigné un responsable, sans observer les dispositions des articles 8, 24, et 26 du décret n°10/15 du 10 avril 2010 fixant les statuts d'un établissement public dénommé Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, en sigle ICCN. Elles désarticulent le cadre organique de l'ICCN, sans pour autant observer le parallélisme de forme et de compétences. Il se dénote qu'à travers un arrêté ministériel, la deuxième défenderesse s'évertue à modifier un décret du premier ministre, alors qu'il ne lui revient que d'exercer son pouvoir de tutelle par voie d'autorisation préalable, d'approbation, ou d'opposition sur le Conseil d'Administration et/ou la direction générale de cette structure », dit le Conseil d'État dans son ordonnance. 

La plus haute Cour Administrative du pays a également, dans sa décision, expliqué que la décision de Ève Bazaiba de relever Augustin Ngumbi de ses fonctions viole l'article 21 de la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l'Etat. D'où le Conseil d'État exige sa réhabilitation sans conditions. 

« Le juge des référés constate que les décisions prises par la première défenderesse ont pour effet de priver effectivement le demandeur de son emploi. Alors qu'au moment où l'autorité a procédé à la remise et reprise, confirmant ainsi cette privation d'emploi. Le demandeur n'a pas reçu une nouvelle affectation, il n'est pas en position d'interruption de services, il n'a pas non plus cessé à titre définitif ses services tant pour décès, révocation, démission d'office ou volontaire, mise à la retraite, que pour licenciement pour inaptitude physique ou professionnelle », argumente le Conseil d'État.

Entre 1973 et 2016, la gestion de CITES était sous la DCN du ministère de l'Environnement. Ce fut une période calamiteuse avec le bradage des permis congolais. 

Par ailleurs, depuis que l’organe de gestion CITES est sous tutelle de l’ICCN, des réformes ont été entreprises pour que les permis congolais sortent de la liste noire. Il s’agit notamment de l’imposition des avis d’acquisition légale, la numérisation du recensement des exploitants de la faune et de flore, l’automatisation du processus de demande et d’obtention des permis d’exportation CITES ainsi que la sécurisation inviolable desdits permis.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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