Albert Yuma, président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), estime qu'il est impératif de revoir la structure des prix de première nécessité en République démocratique du Congo.

Il l'a fait savoir dans son allocution à l'occasion de la cérémonie de présentation de vœux de la Fédération des Entreprises du Congo aux corps constitués de la RDC, organisée le 17 février 2022 à Kinshasa la capitale.

À en croire Albert Yuma, cette question est un sujet primordial sur lequel il faut évoluer et qui a suscité des relations parfois tendues vers la fin de l’année dernière avec le ministère de l’Economie Nationale. 

"Les opérateurs économiques ont été jetés en pâture, diabolisés tout simplement parce que la FEC insistait sur le fait qu’il n’était pas compréhensible de fixer un prix juste sans tenir compte de toutes les dépenses engagées, particulièrement au regard des exigences logistiques qu’impose la commercialisation des produits surgelés par exemple", a-t-il indiqué. 

Dans la foulée, Albert Yuma affirme que la FEC n'arrive pas à comprendre que dans une économie dite libérale, caractérisée par une concurrence entre acteurs et où les prix sont déterminés par les forces du marché, que le ministère de l’économie qui a compétence d’exercer le contrôle à posteriori fixe une structure des prix en plafonnant certains coûts et limitant les éléments constitutifs du prix de revient. 

Selon Albert Yuma, cette façon de procéder a pour conséquence de limiter la capacité contributive des entreprises aux recettes de l’Etat mais aussi et surtout de réduire leur capacité à investir".

"Face à la résistance des opérateurs économiques à appliquer des prix irréalistes fixés d’autorité par le ministère de l’économie, l’Etat s’est fait commerçant en important lui-même les produits. Les résultats, vous les connaissez. Inutile d’en dire plus !", a déclaré le président de la FEC.

Par conséquent, Albert Yuma soutient qu'il n’est pas le rôle de l’Etat de concurrencer les opérateurs économiques, ni de les brider car, a-t-il martelé, cela ne fait que rendre la situation plus difficile. Tout le monde y perd, le consommateur qui est aussi un citoyen en premier.

Pour rappel, les opérateurs économiques s'étaient opposés à la démarche du ministre de l'Economie nationale sur la baisse des prix des produits surgelés importés, malgré plusieurs négociations.

D'après le ministère de l’Économie, les prix concertés entre le gouvernement et les importateurs étaient les suivants : Cuisses de poulet (10Kg) : 15.9 USD, Poulet entier (10 Kg) : 15.5 USD, Côtes de porcs (10Kg) : 16.8 USD et chinchards : 1.44 USD/Kg.

Face à cette opposition des opérateurs économiques qui, à travers la FEC, étaient montée au créneau pour exprimer leur désaccord, évoquant l'imposition d’une structure des prix qui ne prend pas en compte les coûts justifiés par des pièces comptables, le Gouvernement avait levé l'option d'importer des poissons chinchards de la Namibie. La cargaison de ces poissons dont le prix d'un carton était passé de 95.000 FC à 65.000 FC était arrivée à Kinshasa le vendredi 24 décembre 2021. Le stock s'est épuisé depuis fin janvier de cette année.

Jephté Kitsita



 
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se range en ordre de bataille pour gagner dans les quatorze provinces concernées par les élections des gouverneurs. Le député provincial et cadre du parti présidentiel, Jean-Claude Tshilumbayi, l’a déclaré mardi 22 février, lors de son intervention à Radio Okapi.  

« L’ambition est que toutes les provinces soient dirigées par l’UDPS, pour avoir la possibilité de dérouler avec cohérence notre projet de société », a expliqué Jean-Claude Tshilumbayi.  

L’opération d’enregistrement des candidatures à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs se clôture ce mercredi 23 février. L’élection proprement dite est prévue le 6 avril prochain dans quatorze provinces de la RDC.  

A travers cette élection, il faut définitivement tourner la page PPRD, le parti de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, estime le député Jean-Claude Tshilumbayi.  

« Je ne vois personne, qui ne soit aussi nostalgique pour penser remettre une seule de nos provinces au PPRD et à la famille Kabila. Nous ne sommes plus que jamais déterminés, avec l’ensemble de la population, de tourner définitivement cette page. Les surprises sont démocratiques, mais nous nous sommes préparés », a-t-il poursuivi.  

Pour gagner les élections des gouverneurs, Jean-Claude Tshilumbayi indique que l’UDPS va aussi compter sur ses alliés de l’Union sacrée de la nation, « pour avoir beaucoup plus de chance, pour être dans l’esprit de la réussite du mandat du Chef de l’Etat ».

radiookapi.net/CC



Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, arrive à Kinshasa ce mercredi. Il est en RDC pour un séjour de trois jours. Il revient de Goma (Nord-Kivu) et de Bunia, le chef-lieu de l’Ituri. Il s’est également rendu à Roe, dans le territoire de Djugu où les violences se sont accentuées ces derniers mois.

Jean-Pierre Lacroix s’est rendu à Roe, à 135 kilomètres de Bunia, où plus de 75 000 déplacés se sont regroupés autour de la base temporaire de la MONUSCO.

Ces personnes sont pour certaines d’anciens occupants d’autres sites de déplacés qui eux également, à l’instar des villages, ont été victimes de nombreuses attaques sanglantes ces derniers trois mois.

A Roe, ils bénéficient de la protection directe des casques bleus bangladais renforcés par des éléments des forces spéciales de l’ONU.

Cependant, les besoins de ces déplacés sont de plus en plus importants. 

Les humanitaires qui maintiennent leur présence dans la zone tentent d’assurer les besoins primaires comme l’eau, la nourriture, l’assainissement ou encore les soins de santé de base.

Roe est devenu en quelques mois le symbole de la crise sécurité et humanitaire dans la région. 

Lundi, la société civile avait d’ailleurs adressé une lettre au chef de l’Etat pour exiger une enquête sur les récentes attaques visant spécifiquement les sites de déplacés.

A Kinshasa,  M. Lacroix participera jeudi à la réunion de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région signé en 2013.

actualite.cd/CC



L’artiste chanteur congolais Alain Chirwisa dit Alesh porte un projet de la mise en place d’un centre de formation d’arts au pays dès cette année. Il a été, pour ce faire, reçu lundi 21 février dernier par le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya Katembwe.

L’artiste dit avoir présenté son projet auprès du ministre Muyaya, aussi porte-parole du gouvernement.

« Le ministre s'est montré très ouvert, il nous a clairement manifesté son soutien par rapport à un projet de centre de formation d'arts que nous avons et qui sera mis en place cette année. C'était important pour nous de parler de tous ces aspects de notre carrière », a indiqué Alesh au sortir de sa rencontre avec le ministre.

Les deux hommes ont, au cours de leur échange, évoqué également l'impératif du dialogue avec les leaders des jeunes, la nécessité d'accompagnement par les artistes des initiatives du progrès social en RDC, le soutien du gouvernement aux industries créatives.

Alesh sera en concert ce jeudi à Paris à la maison de la radio. C’est dans le cadre de sa tournée en tant que vainqueur du Prix RFI découvertes, qu’il a remporté en 2021. Il recevra par ailleurs son trophée sur la scène. Alesh a lancé un message de dialogue aux combattants congolais qui y assisteront malgré les divergences des points de vue.

Ce concert se tient également dans le cadre de « Mongongo world tour 2022 », tournée de présentation de son dernier album « Mongongo » sorti le 21 mai 2021. Elle est partie de Goma, le 6 février au festival Amani. Entre les 5 et 12 mars prochains, il sera à Abidjan en Côte d’Ivoire. Le 25 juin à Porto au Portugal ou encore le 27 août à Lubumbashi.

King Lesh qui vient de sortir un clip dénommé « Aller-Retour », se dit frustrer que toute son équipe n’ait pas obtenu des visas pour une deuxième fois en vue d’une prestation en Europe. Il refait son spectacle avec des musiciens engagés sur place.

Emmanuel Kuzamba

 


Le directeur de mission de l’agence américaine pour le développement international (USAID) en RDC, Paul Sabatine, a lancé mardi 22 février le Partenariat de l’USAID pour le développement de l’Est de la RDC « Tujenge », en français « construisons ».

D’après Paul Sabatine, ce programme, qui sera mis en œuvre à Beni (Nord-Kivu) et à Mambasa (Ituri), va collaborer avec diverses parties prenantes, notamment les autorités, les communautés, les organisations de la société civile, les organisations communautaires, les acteurs gouvernementaux, les citoyens et le secteur privé tous à l’échelle locale afin de réaliser des objectifs communs en vue d’un développement et d’une paix durables.

Financé par le gouvernement américain à travers l’USAID, ce programme quinquennal sera mis en œuvre par Mercy Corps en consortium avec International Alert, Wildlife Conservation Society, Alliance for Responsible Mining, International Peace Information Service, HIVE, Chambers’ Federation, APROHDIV, Justice Plus, SOFEPADI, CORACON, et Pole Institute, ainsi que des partenaires locaux appelés à rejoindre ce consortium.

« Le Partenariat de l’USAID pour le développement de l’est de la RDC, « Tujenge », s’inscrit dans le cadre du Partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement entre les Etats- Unis et la RDC »

Tujenge travaillera avec les communautés pour s’attaquer aux causes profondes des conflits, au recrutement des jeunes dans les groupes armés, à la destruction et au pillage des ressources naturelles, afin de promouvoir la paix, l’harmonie sociale, la bonne gouvernance locale et une croissance économique.

Aussi, il favorisera le renforcement des mécanismes de redevabilité sociale et des processus de mobilisation et de dialogue communautaires inclusifs.

« Il renforcera la capacité des institutions publiques à améliorer la qualité des services de base en les rendant fiables et adaptés aux besoins des citoyens. Aussi permettra-t-il de créer des opportunités de croissance économique inclusive, durable, diversifiée et respectueuse de l’environnement »,précise la même source.

L’USAID est l’Agence de développement international du gouvernement des États-Unis qui appuie les efforts communautaires de gestion, d’atténuation et de prévention des conflits, en contrant les groupes armés qui s’en prennent aux civils et en fournissant des services holistiques aux survivants des violences basées sur le genre.

Carmel NDEO



Reporters sans frontières (RSF) se félicite des principales conclusions adoptées lors des états généraux de la presse et encourage les autorités congolaises à appliquer dès que possible les grandes réformes recommandées par RSF et son partenaire Journaliste en danger (JED) depuis plusieurs années.

Si la grand-messe de la presse congolaise est rapidement suivie par des actes, elle restera un rendez-vous marquant dans l’histoire des des états généraux de la communication et des médias organisés à Kinshasa du 25 au 29 janvier, et dont RSF s’est procurée une copie, consacre la plupart des recommandations portées depuis plusieurs années par l’organisation et son partenaire congolais Journaliste en danger (JED).

Parmi les 80 propositions adoptées, la réforme de la loi de 1996 pour mettre fin aux peines privatives de liberté pour les délits de presse figure en première position. Le ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya, joint par RSF, a fait savoir qu’un avant-projet de loi devrait rapidement être présenté. Le moratoire sur les arrestations de journalistes dans l’exercice de leur fonction proposé par RSF et JED figure également parmi les toutes premières recommandations. Le président Félix Tshisekedi, qui a présidé l’ouverture et la clôture de ce rassemblement, a également réitéré sa volonté de garantir la sécurité des journalistes à travers la mise en place d’un mécanisme d’alerte dédié tout en insistant sur la nécessité de favoriser l’émergence d’une presse plus professionnelle et plus responsable. « Ces états généraux ouvrent la voie à des réformes qui pourraient concrètement améliorer l’exercice du journalisme en RDC, déclare le responsable du bureau Afrique de RSF, Arnaud Froger.

Nous nous félicitons des principales recommandations adoptées et encourageons les autorités à mettre en œuvre dès que possible les réformes tant attendues. La voie choisie de renforcer la protection des journalistes et d’améliorer leur cadre de travail tout en renforçant la professionnalisation et la viabilité du secteur est la bonne ».

Parmi les autres recommandations figurent notamment la création d’un fonds d’appui à la presse, la fin de certaines taxes et redevances dûes par les médias au ministère de la Communication et à l’agence de nationale de renseignements (ANR), l’élargissement des prérogatives du conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) ou encore la réforme de la RTNC, la radiotélévision congolaise, pour en faire un véritable média de service public. Un comité de suivi pour l’application de ces propositions va être mis sur pied.

Selon le rapport annuel publié fin 2021 par Journaliste en danger, 110 atteintes à la liberté de la presse ont été perpétrées en RDC en 2021.

Dans près d’un cas sur deux, ces dernières mettent en jeu la sécurité physique des journalistes. La moitié de ces atteintes ont eu lieu dans les provinces de l’est du pays, particulièrement celles de l’Ituri et du Nord-Kivu placées en état de siège.

La RDC occupe actuellement la 149e place sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2021.

 

Pour tout contact

Journaliste en Danger

11, Avenue de la presse. Immeuble Moanda. Local 21. Référence Immeuble Botour

Kinshasa/Gombe. B.P. 633 Kinshasa 1

Téléphone: +243 81 99 96 353 ou +243 99 99 96 353

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Internet : www.jed-afrique.org

République démocratique du Congo

 



A l’Union sacrée de la nation (USN), les différents tickets devant concourir aux gouvernorats d’avril 2022 sont désormais connus. 

L’UDPS a été choisie pour compétir en vue d’occuper le poste de vice-gouverneur de Kinshasa, resté vacant depuis la déchéance de Néron Mbungu. A l’UNC et à l’AFDC-A, il a été donné de représenter l’USN aux joutes gouvernorales dans le Kongo Central.

L’ensemble des tickets USN se présentent comme suit:

Bas-Uele: Alliance/ CCU (gouverneur) et MLC (vice-gouverneur)

Haut-Lomami: AA/a (G) et AFDC-A (VG)

Kasaï Central: UDPS (G) et AFDC-A (VG)

Kasaï Oriental: UDPS (G) et RDT (VG)

Kinshasa: UDPS (VG)

Kongo Central: UNC (G) et AFDC-A (VG)

Kwango: ABCE (VG)

Lomami: UDPS (G) et AAAC (VG)

Maï-Ndombe: Mosaïque PPRD/USN (G) et UDPS (VG)

Maniema: AABC (G) et AFDC-A (VG)

Mongala: MLC (G) et AFDC-A (VG)

Tanganyika: ACO (G) et Ensemble (VG)

Tshopo: AFDC-A (G) RIA (VG)

Précisons en outre que ces différents tickets ont été formés au terme d’une mission d’inspection et de sondage déployée entre le 11 et le 20 février 2022, dans les 13 provinces concernées par les gouvernales.

Dans l’optique d’assurer la victoire de ces porte-étendards aux gouvernales, l’USN a édicté des principes devant être de stricte application. Il s’agit notamment de :

  • Eviter le jeu individuel de chaque parti ou regroupement politique ;
  • Observer la souplesse dans la formation des tickets ;
  • Ne pas autoriser le changement des membres des bureaux des assemblées provinciales en plein processus électoral ;
  • S’assurer qu’il y ait au moins un député provincial dans chaque ticket ;
  • Observer scrupuleusement la discipline en demandant à toute personne, indépendante ou sur liste de parti ou regroupement politique, se reconnaissant de l’Union Sacrée de la Nation de ne pas concurrencer le ticket de l’USN en retirant sa candidature au cas où elle n’est pas alignée par notre famille politique ;
  • Entreprendre des négociations en vue la configuration des futurs gouvernements provinciaux afin d’apaiser les ambitions des uns et des autres tout en tenant compte du critère de solidarité en sus du critère de poids politique ;
  • Prévoir un mécanisme de redevabilité après le vote ;
  • Avoir présent à l’esprit que tous les candidats sont ceux de l’Initiateur de l’USN Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Gabin K
Opinion-Info



La réunion des ministres des Affaires étrangères des pays signataires de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région s'ouvre ce mardi 22 février à Kinshasa.

Cette réunion prépare la dixième réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi (MRS), de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL),  qui se tiendra mercredi 24 février toujours dans la capitale congolaise.  Lors de ce rendez-vous, les dirigeants de la région des Grands Lacs vont évaluer les  progrès et les problèmes,  dans la mise en œuvre de l’accord cadre de paix, sécurité et la coopération pour la RDC et la région des Grands Lacs africains. 

Cet accord beaucoup plus connu sous l’appellation ''accord cadre d’Addis Abeba'', avait été signé le 24 février 2013 dans la capitale Ethiopienne entre la RDC et dix pays voisins: le Rwanda, l’Ouganda, la République Centrafricaine, le Mozambique, l’Angola, le Burundi, le Congo-Brazzaville, le Soudan du Sud, la Zambie et la Tanzanie ainsi qu'avec deux états non voisins immédiats de la RDC dont l’Afrique du Sud. 

De nombreux témoins internationaux ont joint leurs signatures à cet accord. Il s'agit de quatre organisations : l’ONU, l’Union Africaine, la SADC et la CIRGL. 

L’objectif global 

L'accord d'Addis-Abeba vise à mettre fin aux atrocités, à l’insécurité et l’instabilité de la RDC et de la région des Grands Lacs. Sur ce, la RDC elle-même s’engage globalement à  « restaurer la sécurité, l’autorité de l’état sur son territoire, mais aussi, tout faire pour lancer son développement, pour un mieux-être de ses populations ». Les états voisins s’engagent aussi à ne participer ni encourager l’insécurité, l’instabilité ou les atrocités en RDC ni dans les états proches où dans la région.

Engagement des témoins

Les témoins se sont engagés à soutenir ces objectifs avec un accent particulier mis sur la RDC et les structures qui permettront aux objectifs d’être atteints de manière globale ou individuellement pour chaque signataire. Des structures comme le Mécanisme général de suivi de cet accord mais aussi les comités de suivi nationaux de cet accord dans chaque pays ont été mis en place.

Aujourd’hui neuf ans après, les objectifs de départ restent globalement encore à atteindre.

Le M23 groupe armé qui menaçait gravement la tranquillité des populations en RDC a été neutralisé en novembre 2013, même si celui-ci a repris depuis 5 ans, avec des attaques sporadiques sur le territoire congolais. 

Les mécanismes de suivi de l’Accord cadre sont opérationnels dans un certain nombre de pays dont la RDC depuis quelques années. Mais les atrocités en RDC sont loin d’avoir pris fin surtout à l’Est du pays.

radiookapi.net/CC



La RDC figure parmi les cinq pays africains choisis pour co-préparer, du 23 au 24 février par visioconférence, la 7e reconstitution du Fonds mondial pour la période 2023-2024 dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le VIH/Sida et la tuberculose. 

Selon la plateforme des organisations de la société civile congolaise engagées dans le plaidoyer en faveur de ce fonds, les autres pays du continent sont le Kenya, le Sénégal, l’Afrique du Sud et le Rwanda.

Pour le coordonnateur national des Amis de Damien et de Stop tuberculose, Maxime Lungu, le Fonds mondial est le plus grand partenaire de la République démocratique du Congo dans la lutte contre ces maladies avec des retombées positives :

« Alors, les retombées, oui. Il faut parler en termes d’augmentation des vies sauvées. Le VIH n’est plus vraiment un problème. Il y a même des tests volontaires qui se font. D’ailleurs, avant c’était vraiment des tests obligatoires, après des tests conseillés. Mais aujourd’hui, le test Vih, c’est volontaire. Et même pour la tuberculose, la stigmatisation diminue. Le Fonds mondial est un grand partenaire. Par exemple, en ce qui concerne la prise en charge de la tuberculose, le Fonds mondial contribue à la hauteur de 75% des médicaments antituberculeux en RDC, alors que nous avons en moyenne, par an, plus de 20 000 malades de la tuberculose, en moyenne par an ».  

D’après lui, la RDC avait contribué, une grande première, jusqu’à 6 millions de dollars américains à la 6e reconstitution du Fonds mondial pour la période 2021-2023.
La société civile congolaise s’en félicite et encourage le gouvernement congolais à contribuer davantage. 

Le programme des travaux prévoit d’ailleurs une prise de parole du Président Félix Tshisekedi aux travaux préparatoires de la 7e reconstitution. 

radiookapi.net/CC



Le livre du professeur Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila a été porté sur les fonts baptismaux, le samedi 19 Février 2022. La cérémonie de vernissage de cet ouvrage a été dirigée par le professeur Henri Mova Sakanyi, un autre collaborateur de l'ancien chef de l'État, Joseph Kabila.

Dans son mot de circonstance, l'auteur, Néhémie Mwilanya, a précisé que son ouvrage retrace aussi les faiblesses évidentes rencontrées par Joseph Kabila lors de sa gestion de la RDC, car, a-t-il dit, tout n'a pas été rose.

"C'est avec beaucoup d'humilité que nous avons fait ce travail, en reconnaissant ce qui a été fait de grand, mais aussi en soulignant les faiblesses évidentes que le président honoraire a rencontré dans la gestion de ce pays, parce que tout n'a pas été rose", a déclaré Néhémie Mwilanya.

Notons que cet ouvrage écrit par la plume de Néhémie Mwilanya est préfacé par Joseph Kabila. La cérémonie de vernissage de cette œuvre littéraire a connu la participation de plusieurs caciques de l'ancien régime notamment, Aubin Minaku, Bruno Tshibala, Jaynet Kabila, Raymond Tshibanda, etc.

Ivan Kasongo

A Propos

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