Emmanuel Mbo et Jean Masumbuko, respectivement Président du conseil d’administration (PCA) et Directeur général (DG) de la Société commerciale des transports et ports (SCTP, ex-ONATRA) « sont désormais placés sous mandat d’arrêt provisoire et détenus à la prison de Makala», a indiqué vendredi 11 février sur Tweeter le président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ACAJ), Georges Kapiamba.

Les deux hauts responsables de l’ex-ONATRA ont été arrêtés, depuis le jeudi 10 février, sur ordre du procureur général de Kinshasa/Gombe pour « tentative de détournements de deniers publics, faux et usage de faux ».

Cette action judiciaire fait suite à la demande de l’Inspection générale des finances (IGF), qui dénonçait la surfacturation dans le dossier IMD-SCTP. L’affaire concerne le contrat de réhabilitation de 2 quais du port de Matadi, qui est passé de 2 à 8 millions USD.

« Les complices des mandataires de la SCTP (ex-Onatra) dans la surfacturation de 5 millions de USD du dossier IMD sont dans des cabinets ministériels. C’est une prédation en bande organisée », accuse l’inspecteur général des finances, Jules Alingete Key, sur son compte Tweeter.

Georges Kapiamba a par ailleurs salué la mise sous mandat d’arrêt d’Emmanuel Mbo et Jean Masumbuko. « Il s’agit d’un avertissement lancé aux autres mandataires, devant retenir que les actes indélicats de gestion ne sont pas impunis », a commenté l’activiste des droits de l’homme.

radiookapi.net/CC



Le samedi 5 février, François Beya, l'influent conseiller de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, est arrêté à Kinshasa. Cette interpellation a suscité plusieurs rumeurs, notamment celle d’une tentative de coup d'État. Le chef de l’État a dû écourter son séjour à Addis-Abeba, où il participait au sommet de l’Union africaine. Pour la présidence de la République, qui n’a communiqué que trois jours après l’événement, il s’agit d’une affaire de sûreté d'État. Alors, que savons-nous de cette affaire ?

Bonjour, Je suis Ange Makadi Ngoy (photo), chercheuse au sein du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche indépendant basé à l’Université de New York. Nous sommes le vendredi 11 février 2022 et vous écoutez le 50è numéro de Po na GEC, notre capsule audio qui analyse l’actualité en RDC.

À ce jour, les faits reprochés au conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité ne sont pas tout à fait connus. Lors de son arrestation, aucune communication officielle n’est rendue publique. Ce qui, très vite, alimente la spéculation autour d’une tentative de coup d'État. Le 8 février, la présidence de la République brise enfin le silence. Kasongo Mwema Yamba Y’amba, porte-parole de Félix Tshisekedi indique que les enquêteurs disposent d’«  indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».

Dans la foulée, Jean-Claude Bukasa, jusqu’ici assistant principal du conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, est désigné pour assurer l'intérim à la tête du Conseil national de sécurité (CNS). Ce dernier est un militant de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel. 

Contrairement à François Beya, il n’est pas issu de l’ancien régime de Joseph Kabila, mais fait partie des hommes de confiance du président. Cette nomination d’un proche de Tshisekedi vient confirmer la mise à l’écart de François Beya qui ne disposerait plus de la confiance du président de la République. Mais d’où vient sa disgrâce ? Le contour demeure encore flou. Mais plusieurs hypothèses peuvent être émises.

D’abord un soupçon de déloyauté. Longtemps patron de la Direction générale de migration sous Kabila, François Beya est suspecté d’être resté loyal à ce dernier. Pourtant, lors de la fin de la coalition FCC-Cach, il a su conserver son poste qu’il occupe depuis février 2019. L’homme s’était fait une place au cœur de la présidence congolaise. De la nomination des juges de la Cour constitutionnelle à la restructuration de l’armée, des rapports suggèrent que François Beya a été au centre du dispositif de Tshisekedi. Il a été presque partout, dans toutes les rencontres…

Ensuite, une guerre de palais. Récemment, il a été demandé à François Beya de régler une affaire d’un carré minier impliquant des personnalités proches du président. Il a invité Fortunat Biselele, puissant conseiller privé de Tshisekedi, à se présenter pour audition au CNS. Est-ce l’heure du règlement des comptes ?

Dans cette affaire, beaucoup y voient aussi une fine stratégie de Félix Tshisekedi de se débarrasser des personnes qui semblent l’avoir aidé à asseoir son pouvoir. À Kinshasa, François Beya est perçu comme l’un des principaux artisans du rapprochement entre le nouveau régime et le précédent. Le cas de Jean-Marc Kabund-A-Kabund, premier vice-président de l’Assemblée nationale désormais sommé de démissionner, en est une autre illustration.

CC



Comme annoncé vendredi dernier, les éléments de la Garde Républicaine ont déjà démarré leur marche d'endurance ce samedi 12 février 2022 sur les rues de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. 

Sur le Boulevard du 30 Juin par exemple, dans la commune de la Gombe, la Place de la Gare (ex-Gare Centrale) a été le point de départ.

Ces éléments de la Garde Républicaine effectuent leur marche en file indienne. Tout se déroule dans la "quiétude" et la population vaque "librement et sereinement" à ses activités.

Selon la Cellule de Communication de la Présidence, près de 5.000 hommes appartenant à cette unité d'élite des FARDC chargée de la protection du chef de l'État et des institutions du pays devaient se déployer à travers les grandes artères de la ville de Kinshasa à partir de 5 heures du matin suivant les itinéraires retenus par l'état-major Garde Républicaine.

Tout en précisant que la marche d'endurance est un exercice militaire pédestre de routine qui a pour objectif de renforcer la condition physique, la même source avait souligné qu'elle ne devrait pas donner lieu à des spéculations ni perturber la journée de travail de la population.

Jephté Kitsita



L'ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, a regagné Kinshasa le vendredi 11 février 2022 dans la soirée. 

C'est par l'aéroport international de N'djili que le sénateur à vie et autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC) a regagné la capitale de la RD Congo.

L'information est confirmée à 7SUR7.CD ce samedi matin par des sources aéroportuaires qui ont requis l'anonymat. 

Joseph Kabila est donc de retour au pays après avoir passé un peu plus de deux semaines en Afrique du Sud, où il était en séjour depuis le 25 janvier dernier.

Selon ses proches, le prédécesseur de Félix Tshisekedi s'était rendu au pays de Nelson Mandela pour un contrôle médical suite à l’accident de voiture dont il avait été victime au mois de décembre dernier dans la commune de la N'sele à Kinshasa. 

D'autres proches de l'ex-chef de l'État congolais ont confié à 7SUR7.CD qu'il a profité de son séjour pour suivre un programme académique. 

Signalons par ailleurs que Joseph Kabila a regagné Kinshasa dans un contexte particulier, caractérisé notamment par l'interdiction infligée à son frère, Zoé Kabila, de quitter Kinshasa pour l'Afrique du Sud, mercredi dernier.

L'ancien gouverneur de la province du Tanganyika s'est d'ailleurs rendu par la suite à l'Agence Nationale de Renseignements (ANR) afin d'échanger avec l'administrateur général Mbelu Biosha afin de récupérer son passeport ordinaire qui était confisqué à l'aéroport par les agents de la Direction Générale de Migration (DGM).

Jephté Kitsita



Les experts électoraux des organisations de la société civile spécialisée en matière électorale, à savoir le Réseau d'Éducation Civique au Congo (RECIC) et Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA), ont présenté le jeudi 10 février 2022, une analyse technique menée sur la feuille de route publiée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Ces experts ont émis des inquiétudes sur la problématique de l'enrôlement des Congolais vivant à l'étranger et pensent que cela va conduire la CENI au-delà du délai constitutionnel.

« Quant aux activités électorales non critiques ou transversales, les experts électoraux du RECIC et AETA émettent des réserves et inquiétudes par rapport à la problématique de l'enrôlement des Congolais vivant à l'étranger pour le processus en cours, compte tenu du temps limité et délai contraignant qui risquerait d'amener la CENI d'aller au-delà du délai constitutionnel », ont-ils dit.

Quant à l'aboutissement de cette opération, ces experts électoraux pensent que sa complexité et sa sensibilité nécessitent une option à lever par le Parlement.

« Ainsi, pour l'enrôlement et l'identification des Congolais vivant à l'étranger, la complexité et la sensibilité de cette opération nécessitent une option à lever par le Parlement. Au cas où cette option n'est pas bien gérée, elle constituerait un goulot d'étranglement pour un glissement du délai constitutionnel », pensent-ils.

De ce fait, le RECIC et l'AETA recommandent au président de la République de matérialiser sa volonté politique d'organiser les élections crédibles, transparentes et apaisées dans le délai constitutionnel.

Ils appellent également le gouvernement à reconnaître et respecter l'autonomie financière de la CENI.

Ces experts recommandent notamment à la CENI de réduire et compresser avec efficience et rationalité les délais ou la durée des activités électorales.

Dans la foulée, ces techniciens électoraux ont demandé au Parlement de lever les grandes options dès la session de mars 2022 pour l'organisation en un ou deux tours de l'élection présidentielle, les scrutins directs ou indirects pour l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs, et la prise en compte des Congolais vivant à l'étranger.

Il sied de rappeler conformément à la feuille de route publiée par la CENI, les opérations d'enrôlement et d'identification des électeurs vont se dérouler de 2022 à 2023. 

De son côté, le président de cette institution d'appui à la démocratie a fait savoir que la question liée au vote des congolais de l'étranger ou la présidence à deux tours, pourrait avoir une incidence sur cette feuille de route.

Roberto Tshahe



Les troupes combattantes de la Garde Républicaine vont organiser une "marche d'endurance" ce samedi 12 février 2022 à travers les artères de la ville de Kinshasa.

L'information est confirmée ce vendredi par la cellule de communication de la Présidence de la République.

D'après la même source, équipés de leurs matériels de combat, près de 5000 hommes appartenant à cette unité d'élite des FARDC chargée de la protection du chef de l'État et des institutions du pays vont se déployer à travers les grandes artères de la ville de Kinshasa à partir de 5 heures du matin suivant les itinéraires retenus par l'état-major Garde Républicaine.

Le premier lieu de rassemblement sera l'échangeur de Limete d'où partiront deux groupes : le premier va emprunter le boulevard Lumumba jusqu'au camp CETA (Aéroport) et le deuxième se dirigera vers la Gare Centrale en traversant Limete, le Boulevard Triomphal, l'avenue de Libération et le boulevard du 30 juin.

Un autre groupe partira de la Gare Centrale jusqu'au Camp Tshatshi en passant par Bandalungwa et Kitambo magasin.

"La marche d'endurance est un exercice militaire  pédestre de routine qui a pour objectif de renforcer la condition physique", indique la cellule de communication de la Présidence.

Elle précise par ailleurs que cette marche ne devrait pas donner lieu à des spéculations ni perturber la journée de travail de la population.

Jephté Kitsita



Le journaliste et commentateur des rencontres sportives à la radio télévision nationale congolaise (RTNC), Faustin Fwasa Tombisa est décédé ce vendredi 11 février 2022, de suite d'une maladie.

L'information a été confirmée par plusieurs de ses collègues et confrères à la RTNC, tout en lui rendant des hommages pour tout ce qu'il a représenté dans le monde sportif notamment.

Rendu célèbre par son confrère et ami, Claude François Mwana Kabulo lors des matchs des Léopards de la RDC, Faustin Fwasa Tombisa s'est caractérisé par sa façon de rappeler à chaque fois l'histoire du football congolais, avec des petites anecdotes riches en enseignements.

Son décès n'a pas laissé le mouvement sportif indifférent, puisque plusieurs acteurs lui ont rendu hommage, à l'image du ministre des Sports et loisirs, Serge Nkonde Chembo à travers son compte Twitter.

"Un géant dans la presse sportive congolaise s'est éteint. Par ta voix, tu as informé, relaté et commenté les rencontres sportives auxquelles tu as assisté. Mes condoléances à la famille de l'illustre disparu et à la presse sportive de la RDC. Que ton âme se repose en paix!", a-t-il écrit. 

Gede Luiz Kupa



Il s'observe une flambée des prix des produits agricoles sur le marché de Bandundu depuis le mois de janvier. C'est le cas du sac de maïs qui est passé de 50.000 à 75. 000 FC, le sac de manioc est passé de 25.000 FC à 40.000 FC, sans oublier la braise dernièrement vendue à 13.000 est revue à 17.000 FC.

La multiplicité des services taxateurs et la rareté des produits sont les raisons avancées par les vendeurs du chef-lieu de la province du Kwilu.

« Ces produits sont devenus rares et les prix sont revus à la hausse parce que nous venons des festivités. Les producteurs sont rentrés pour récolter les arachides, défricher les champs, planter et récolter le maïs. Ils profitent de cette période de peur qu'il y ait encore rareté dans les jours avenirs », déclare Bebeta Tayeye, vendeuse de manioc et maïs au marché Coreman, dans la ville de Bandundu.

Sur ce même lieu de négoce, on peut compter au moins cinq services taxateurs qui perçoivent chacun 1000 FC par sac en dépit des frais payés dans différents postes depuis le lieu de production jusqu'au centre de commercialisation. Ce qui influence aussi la fixation de prix, précise Mamie Niati, vendeuse de la braise.

« Si les prix de ces produits sont au galop, ce n'est pas de notre faute. Un sac de manioc se vend à 23.000 FC dès la source à Kutumuke (dans la province de Maï-Ndombe). La brigade des recettes perçoit 1000 FC par sac dans trois postes. Le vendeur aura déjà dépensé 26000 FC. Arrivé au port, nous avons 5 services taxateurs installés qui perçoivent chacun 1000 FC », déclare- t-elle.

Madame Gladys Mandefu, est rentrée sans acheter de maïs pour n'en avoir pas trouvé à son arrivée au marché.

« Je rentre parce que je n'ai rien trouvé. J'étais venue acheter le sac de braise. J'ai sillonné presque tout le marché, il n'y a même pas de maïs », indique-t-elle.

La ville de Bandundu est ravitaillée en ces produits à travers plus de 7 ports et des routes de desserte agricole, la reliant notamment au territoire de Bagata, et des villages de la province du Maï-Ndombe avec qui elle partage les frontières.

Jonathan Mesa, à Bandundu



Des milliers de soldats ougandais sont entrés officiellement mardi 8 février à Boga à 25 kilomètres au sud de Bunia dans la province de l'Ituri. 

Ce déploiement s’inscrit dans le cadre des opérations de mutualisation des forces les armées congolaise et ougandaise contre les rebelles des ADF en Ituri, selon les FARDC.  

Vers 17h30 (heures locales), les premiers camions transportant des militaires de l’armée ougandaise ont fait leur entrée au centre de Boga dans le territoire d’Irumu. 

D’autres troupes étaient à pied en provenance de Burasi, où ces militaires ougandais ont traversé la rivière Semuliki qui sépare la RDC de l'Ouganda. Des jeunes, des enfants, mais aussi des curieux rangés le long de l’artère principale de Boga ont assisté à cette entrée par des applaudissements.  

Dans un tweet, le général Muhozi Kainerugaba, commandant de l’armée de terre, a annoncé que les forces armées des deux pays avaient investi l’aérodrome de Bududu à Boga depuis le mercredi 9 février.  

Ce déploiement, selon lui, a poussé ces rebelles très actifs dans cette région à la débandade. Des sources sécuritaires au sein des FARDC indiquent que le choix pour les deux forces de s’installer à Boga est « stratégique », car des rebelles sont présents dans les environs de la forêt de Tchabi, mais aussi à Zunguluka, au mont Oyo et à Kainama. 

La société civile locale promet d’apposer son soutien aux deux forces pour la réussite de leur mission, celle de mettre fin aux aventures des ADF dans cette région meurtrie par l'activisme des groupes armés, dont la CODECO. 

Depuis plus de trois ans, les combattants de ces groupes se rendent coupables de plusieurs exactions, massacres et déplacement des populations civiles.  

radiookapi.net/CC



À cause de son degré de participation dans le double assassinat en juin 2010 de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, le colonel Daniel Mukalay, condamné en appel à 15 ans de prison, devait être radié de la Police Nationale Congolaise. 

C'est Me Elie Mbikayi, coordonnateur adjoint des parties civiles, qui l'a déclaré à l'issue de l'audience qui a eu lieu le mercredi 9 février 2022 à la prison militaire de Ndolo. 

« La responsabilité de Mukalay n'est plus à démontrer parce qu'il y a un arrêt de la Haute Cour militaire coulé en force de la chose jugée qui le condamne comme assassin. Nous regrettons toujours qu'il se soit tiré avec 15 ans de prison seulement alors que c'est un monsieur qui devait être exclu de la police. Dommage qu'il continue à bénéficier des galons de la police et des soldes. En principe, il devait être exclu de la police. C'est dommage ! Lui, son sort est déjà connu. C'est un assassin reconnu par un arrêt », a-t-il affirmé. 

Face aux révélations faites par les policiers membres du bataillon « Simba » (Jacques Migabo, Doudou Ilunga, Éric Kibumbe Saddam) lors de leurs dépositions, Me Mbikayi a estimé que seule la peine maximale devait être infligée au colonel Mukalay. 

« C'est regrettable parce que si à l'époque, nous avions tous les éléments que nous possédons aujourd'hui, il ne s'en tirerait pas avec 15 ans de prison. Il devait être condamné à la plus forte peine consécutive au double assassinat de Chebeya et Bazana. Dommage que les carottes sont déjà cuites. Il s'en est tiré avec 15 ans de prison. Il garde les galons, mais je crois que l'administration devra faire son travail. Quelqu'un qui est condamné pour double assassinat, lui laisser la tenue et les soldes payées par les contribuables congolais, c'est fort regrettable ! », a souligné le coordonnateur adjoint des parties civiles. 

Ancien inspecteur général à la direction des renseignements généraux et services spéciaux, D. Mukalay est pointé du doigt par les policiers J. Migabo, D. Ilunga et E. Kibumbe d'avoir été l'un des instigateurs du meurtre de Chebeya et Bazana. 

Il a été condamné au premier degré à la peine de mort. En 2015, cette sanction a réduite à 15 ans de prison au second degré. 

Merveil Molo

A Propos

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Ali Kalonga

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