Le procès sur le coup d'État manqué du 19 mai dernier en RDC est arrivé au stade de l'examen du fond de l'affaire. À l'audience de ce lundi 1 juillet 2024 à la prison militaire de Ndolo, Youssouf Ezangi, considéré comme l'un des bras droit de Christian Malanga et recruteur principal du mouvement New Zaïre, a expliqué aux juges sa version des faits du recrutement des assaillants aux événements du 19 mai au Palais de la nation, en passant par la visite chez Vital Kamerhe et chez Jean-Pierre Bemba.

Contrairement à ce qui se raconte, il a affirmé que Christian Malanga n'a pas été appréhendé vivant. A l'en croire, il a succombé après avoir reçu une balle à l'arrière de l'épaule, venant d'un élément de la garde républicaine qui s'était planqué dans un coin isolé lors de l'opération.

« Après avoir pris possession du Palais de la nation et y avoir hissé des drapeaux de New Zaïre, Malanga nous a donné des armes et a commencé à faire des vidéos avec son téléphone. Là, il n'y avait aucun élément de la garde républicaine pour nous opposer une résistance. Après plus d'une heure passée au Palais de la nation, Christian Malanga s'est retiré à un coin pour se reposer. C'est là qu'un élément de la garde républicaine qui s'était caché lui a logé une balle à l'arrière de l'épaule. Je me suis approché de lui et je l'ai trouvé en train de gémir. Quelques minutes après, il a rendu l'âme. J'ai pris mon téléphone, je l'ai filmé avant de lui retirer le chapeau pour le poser sur sa poitrine. Je me suis caché jusqu'à l'arrivée des forces régulières. C'est là que je me suis montré en demandant de ne pas m'abattre, étant donné que je possédais des informations de nature à aider la justice », a rapporté Youssouf Ézangi.

Selon lui, à leur arrivée au Palais de la nation, les éléments du mouvement New Zaïre n'ont trouvé aucune résistance. Ils n'ont pas trouvé des militaires à la première comme à la deuxième barrière. Une situation qui leur a facilité la tâche.

« Arrivés au Palais de la nation, nous n'avons trouvé aucune résistance. Il n'y a pas des militaires à la première comme à la deuxième barrière. Quelques militaires trouvés une fois dans l'enceinte ont pris fuite dès notre entrée. Il n'y a pas eu échange des balles. Tout s'est passé avec aisance », a-t-il indiqué.

Revenant sur la séquence de chez Vital Kamerhe, Youssouf Ézangi a affirmé avoir entendu de Christian Malanga que l'objectif n'était pas de tuer le président de l'UNC. Pour lui, Christian Malanga voulait juste que lorsqu’il va prononcer son discours de prise de  pouvoir, que Vital Kamerhe soit à ses côtés.

« Christian Malanga m'a dit qu'on ne va pas tuer Vital Kamerhe. Il fallait juste le capturer vivant et il doit être à ses côtés lorsqu'il allait prononcer son discours de prise de pouvoir. C'est ainsi que dès que nous sommes arrivés au coin de l'avenue de la résidence de Vital Kamerhe, Malanga et les trois américains dont son fils ont commencé à piloter le drone. Juste après, nous avons pris par surprise les policiers commis à la garde. Après échange des balles, l'un de nous, Aboubacar, a été tué par balle. C'est ainsi que nous avons quitté la maison de Vital Kamerhe en prenant une jeep de la police, direction Palais de la nation », a-t-il affirmé.

Youssouf Ézangi confirme par ailleurs qu'avant d'aller chez Vital Kamerhe, la bande de Malanga s'est d'abord rendue à la résidence de Jean-Pierre Bemba. Arrivé au coin de l'avenue, l'absence des jeeps des militaires devant la parcelle leur a renseigné qu'il serait absent. L'information sur l'absence du président du MLC a été confirmée par une personne vivant avec handicap qui serait l'informateur de Malanga, a-t-il laissé entendre.

Répondant aux questions des juges, Youssouf Ézangi a nié être le recruteur de Christian Malanga. Il dit avoir connu ce dernier à Londres entre 2014 et 2015 où il est venu recruter les membres pour le compte d'une plateforme politique qu'il disait vouloir créer en RDC.

Il est passé à Londres et dans d'autres pays. Moi, personnellement, j'avais adhéré à cette plateforme. Il nous a envoyé faire des formations sur la bonne gouvernance. En 2019, il nous a demandé de quitter Londres et la Belgique pour le suivre en Afrique  du Sud. Nous l'avons suivi. Après, il a quitté l'Afrique du Sud pour l'Angola. Quelques mois après, il nous a demandé de le suivre en Angola. Et nous l'avons finalement suivi", a-t-il expliqué.

Youssouf Ezangi a affirmé par ailleurs entrer en territoire congolais par la frontière de Yema, au Kongo-Central. Il a par la suite été chargé d'entrer en contact avec les personnes recrutées à distance par Christian Malanga à travers ses autres contacts. Il a aussi expliqué comment est-ce qu'il a été envoyé à Matadi avec son ami Aboubacar prendre les autres membres et les embarquer par bus la soirée du 18 mai jusqu'à l'hôtel où était logé Malanga à Kintambo avant de se rassembler pour se diriger vers leurs cibles.

Dans sa réplique, l'officier du ministère public a rejeté en bloc cette narration des faits. Pour lui, Youssef Ezangi était le coordonnateur du mouvement New Zaïre après Malanga. C'est lui qui a recruté tous les autres assaillants dans la province du Kongo-Central.

Après les questions des parties au procès, le Tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a levé la séance en renvoyant la prochaine audience au vendredi 5 juillet prochain pour la poursuite de l'instruction au fond.

ODN



Le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, par le biais du PNHF -Programme National de l'Hygiène aux Frontières-, renseigne qu'à la suite de la situation globale de l'augmentation des cas de grippes, et de deux sonnettes d'alarme par le Cameroun (à travers le communiqué Radio/Presse du 26 Juin 2024 du ministre camerounais de la Santé Publique sur la résurgence ces derniers temps des cas de COVID-19 dans certains pays occidentaux et mêmes africains) et le Sénégal (avec près de 60% des cas positifs auprès des passagers venant de l'Arabie Saoudite), la RDC -République démocratique du Congo- accueillant des voyageurs en provenance de nombreux pays occidentaux, asiatiques et africains, se doit de prendre au sérieux I'alerte ci-haut évoquée.

De ce fait, conformément au mandat et à la mission sanitaire du PNHF, et en vertu des dispositions du RSI -Règlement sanitaire international- (2005), à son article 23, et en attendant les orientations supplémentaires qui seront issues de la réunion de crise, ses services aux frontières sont appelés à renforcer le paquet d'activités du sous pilier surveillance à tous les niveaux des frontières au départ et à l'arrivée.

"Il s'agit de : surveillance épidémiologique

1. Screening: observation visuelle, prise de la température, remplissage de la fiche sanitaire et recherche des facteurs d'exposition:

2. Isolement temporaire :

3. Dépistage secondaire:

4. Pré-listage des contacts :

5. Référencement pour le prélèvement et la prise en charge.

Prévention et contrôle de l'infection (PC)

Renforcement des mesures barrières aux différents sites de contrôle et surtout l'arrivée (port des masques, lavage des mains, usage des déinfectants, etc.)

• Communication sur le risque et engagement communautaire (CREC) au niveau de toutes les frontières et leur périmètre de 400 m. Recommandation faite à toutes les personnes venues de I'Arabie saoudite d'observer un auto-isolement pendant 5 jours pour ceux qui n'ont pas de symptômes, et pendant 7 Jours pour ceux qui en ont", précise cette note d'information du PNHF.

Serge Mavungu 



La RDC -République démocratique du Congo- est bien représentée sur la liste des nominés, pour la nouvelle édition du KORA Awards, dont la prestigieuse cérémonie de remise des trophées se tiendra, le dimanche 01 décembre 2024, à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Pour le sprint final, 6 Congolais figurent dans le top 2 de chaque catégorie des nominés les plus plébiscités, pour le premier mois des votes payants. Il s'agit, entre autres, de Koffi Olomide, Ferré Gola, Fally Ipupa, Moïse Mbiye, Didistone Olomide et Dadju.

L'opus "Légende" de Koffi Olomide et "Dynastie" de Ferré Gola sont les deux albums qui mènent la cadence au vote. Le concert de Ferré Gola livré au stade des Martyrs, le 24 juin 2023, figure dans la catégorie "meilleure prestation live".

Fally Ipupa dans la catégorie "meilleur artiste afrcain masculin", Moïse Mbiye "meilleur artiste du gospel", Dadju "meilleur artiste de la diaspora", et Didistone dans la catégorie "meilleur influenceur".

Il est à noter que d'autres Congolais nominés pour cette édition sont très loin au vote, tels que Héritier Wata, Innoss'b, Gaz Mawete, Robinio Mundibu, Rebo, Rine-K, Ika De jong, Dena Mwana, Déborah Lukalu, Rosny Kayiba, Herman Amisi et le MPR.

Pour rappel, chaque vote compte pour déterminer les artistes qui auront la chance de concourir pour les prestigieux KORA Awards.

Gratis Makabi



Tout droit dans ses bottes, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a, une fois de plus, tiré à boulets rouges sur les forces dégradantes de la Justice en RDC -République démocratique du Congo-. Ce mardi 2 juillet, Constant Mutamba renseigne que la délivrance du certificat de nationalité congolaise est désormais soumise, non seulement au seul avis favorable de l'ANR -Agence Nationale de Renseignements-, comme par le passé, mais aussi à celui de la DGM -Direction Générale de Migration-. 

Il invite, de ce fait, les services de l'ANR et de la DGM à vérifier rigoureusement sur toute l'étendue du pays, que les demandeurs du certificat de nationalité possèdent effectivement la nationalité congolaise. 

Précisons que cette nouvelle mesure vise, notamment, à lutter contre les infiltrations massives dues à la délivrance dudit certificat à des personnes n'ayant pas la nationalité congolaise.

Stentor



La coordination provinciale de la société civile de Bunia (Ituri) affirmé, lundi 1er juillet, son indignation face  aux conditions de détention de l’opérateur économique James Kenda Odu et de Prince Idringi, agent à l’Office de gestion du fret multimodal (OGEFREM).

Ils ont tous deux étés arrêtés par les services de sécurité à Bunia les 24 et 27 mai derniers et transférés à Kinshasa pour des raisons non connues.

Dans une déclaration à la presse ce lundi à Bunia, cette structure dénonce le refus d’assistance de ces deux prévenus par leurs avocats conseils, mais aussi, le refus du droit de visite de leurs membres de famille depuis leur arrestation.

Le coordonnateur de la société civile de Bunia, Dieudonné Lossa, a demandé au ministre de la Justice de s’impliquer dans ce dossier pour faciliter le contact entre les détenus et leurs familles, conformément au respect des droits fondamentaux des prévenus. 

Il a également expliqué que depuis leur arrestation, ces deux prévenus n’ont jamais bénéficié de l’assistance de leurs avocats conseils :

« Ils sont privés de toute communication et contact avec leurs proches malgré des démarches menées à tous les niveaux ».

Dieudonné Lossa a rappelé que la constitution garantie des droits aux prévenus qui doivent être assistés. Il dit ne pas comprendre pourquoi leurs droits sont bafoués en violation de tous les principes légaux.

« Pourtant ce sont des droits fondamentaux qui leurs sont reconnus par la déclaration des droits de l’homme, la Constitution de la RDC », a ajouté Lossa.

La coordination de la société civile de Bunia plaide pour que ces deux prévenus soient présentés devant leurs juges naturels.

Dénonciation des élus de l’Ituri

Le Caucus des élus de l’Ituri a qualifié d’arbitraire l’arrestation de ce notable par la Garde républicaine et jugé illégale sa détention depuis le mois de mai dernier.

Dans une déclaration lue lundi dernier au Palais du Peuple, à Kinshasa, ces députés estiment que cette procédure viole les droits les plus élémentaires garantis à tout citoyen par la Constitution et les autres instruments juridiques nationaux et internationaux.

Toutes leurs démarches n’ayant pas produit des résultats escomptés, les députés de l’Ituri affirment recourir à l’arbitrage du président de la République afin d’obtenir la mise à la disposition de James Kenda ODU à son juge naturelle ou sa libération.

« James Kenda continue être séquestré a un endroit inconnu après avoir été détenu vraisemblablement à l’ANR sans droit de visite de sa femme et même de ses conseils en violation des articles 18 et 19 de la Constitution de la RDC », a déploré le rapporteur adjoint du Caucus des parlementaires de l’Ituri.

radiookapi.net/CC



L'instruction de fond dans le dossier relatif à la ''tentative de coup d'État'' du 19 mai dernier à Kinshasa a commencé lundi 1er juillet devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo, commune de Barumbu, à Kinshasa.

Sur 51 prévenus, Yusufu Ezangi, poursuivi pour participation criminelle, est le premier à faire ses dépositions à cette audience publique.

Confronté aux questions des juges, Yusufu raconte ce qu'il connait de l'événement du 19 mai, de sa genèse jusqu'au Palais de la nation. ''Comment as-tu rencontré Christian Malanga ? Où et pour quel objectif ?'', a interrogé le tribunal. 

Le prévenu a expliqué que c'est depuis 2017 qu'il a fait sa connaissance à Londres, à travers ses réunions. 

Et ils vont cheminer ensemble partout, à Swaziland jusqu'en RDC dans le cadre d'une ONG dont il ignore le nom. Puis, il dit se retrouver par contrainte dans un mouvement appelé ''New Zaïre'', sans savoir pourquoi. 

De Mangayi pour sensibiliser les gens sur l'ONG à travers Lufu, Kasangulu, il arrive chez Auberge Momo 19 à Ngaliema. Là, Abubakar, un autre membre de la bande tué, apporte les tenues militaires confectionnées en Angola. 

D'après le chef de la bande, qu'il cite, leur mission consiste à capturer Vital Kamerhe, ancien ministre de l'Economie et de l'amener au Palais de la Nation pour le faire parler. Parler de quoi ? Demande le tribunal au prévenu ? Seul Christian Malanga le sait, dit-il.

Avant d'arriver chez Kamerhe, ils sont une soixante de personnes embarquées de force avec des armes à bord d'un bus esprit de vie et leur chef dans sa jeep. Elles passent d'abord chez Jean-Pierre Bemba, qui est absent. 

Ensuite, elles se rendent chez Kamerhe où, selon lui, personne n'a été tué. Et l'homme recherché se cache dans le noir. 

Enfin, la bande finit par investir le Palais de la Nation. Ici, selon le prévenu Yusuf, la "jeep de Malanga force toutes les barrières et pénètre le Palais de la nation sans aucune résistance."

"Ingeta, qu'il en soit ainsi, nous venons de prendre le pouvoir'', dépose le prévenu, paraphrasant son chef, tué sous ses yeux. 

Selon les conseils du prévenu, leur client n'a joué aucun rôle majeur dans cet événement. Il n'a tué personne, car il ne sait pas manier l'arme. 

Pour sa part, le ministère public soutient que Yusufu est dans cette affaire le coordonnateur du mouvement et recruteur. Il a participé à la mise à mort de deux policiers à la résidence de Kamerhe et était porteur d'arme à feu. Il en produit les preuves.

La prochaine audience est prévue le vendredi 5 juillet. 

radiookapi.net/CC



La session parlementaire de mars 2024 s'est clôturée à l'Assemblée provinciale de Kinshasa sans procéder à l'approbation du programme du gouvernement provincial ni l'investiture des ministres provinciaux devant animer les politiques publiques de la ville. Dans son discours de clôture ce lundi 1er juillet 2024, le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, Levy Mbuta, a émis le vœu de voir les équivoques et autres contraintes qui ont prévalu à la non investiture dudit gouvernement être vidées rapidement à l'issue des consultations initiées par la VPM, ministre de l'intérieur, sécurité, décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani.

Toutefois, le numéro Un de l’organe délibérant de la capitale congolaise a rassuré qu'une fois la question sera réglée, son institution en concertation avec le gouverneur de la ville de Kinshasa vont convoquer la session extraordinaire qui aura pour mission de procéder à l'approbation du programme d'actions et de l'investiture des ministres provinciaux.

« La volonté pressante des députés provinciaux élus de Kinshasa de procéder à l'investiture des membres du gouvernement provincial de Kinshasa reste inébranlable et constitue une priorité des priorités pour l'Assemblée Provinciale de Kinshasa. En vertu des dispositions de l'article 76 du Règlement intérieur de l'Assemblée Provinciale de Kinshasa, notamment dans le cadre d'une réunion de la Conférence des Présidents élargie au Gouverneur de la Ville de Kinshasa, il devient important et urgent que des consultations soient engagées avec l'Autorité urbaine en vue de la convocation d'une session extraordinaire. Celle-ci sera consacrée essentiellement à l'approbation du programme d'actions du Gouvernement provincial de Kinshasa pour la mandature 2024-2028, suivie de l'investiture des Ministres provinciaux qui auront la responsabilité de l'exécution dudit programme, sous le contrôle de l'Assemblée Provinciale de Kinshasa », a rassuré le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa Levy Mbuta.

La non-investiture du Gouvernement provincial de Kinshasa au cours de cette session qui se clôture ce jour, a-t-il souligné, ne peut, en aucun cas, faire oublier ou empêcher à l'Assemblée provinciale de mettre en exergue les réalisations obtenues dans le cadre du travail parlementaire abattu en si peu de temps.

« La mise en place des Groupes parlementaires, des Commissions permanentes, du Comité des sages de l'Assemblée Provinciale de Kinshasa et de leurs Bureaux respectifs ; l'examen et l'approbation du calendrier présenté par la Commission Économique, Financière et de Contrôle Budgétaire sur le contrôle trimestriel de l'exécution budgétaire des recettes et des dépenses publiques de la Ville de Kinshasa pour la période allant du deuxième semestre 2023 au premier semestre 2024 », a expliqué l'élu de la commune de Kimbanseke sur la liste du regroupement Action Alternative des Acteurs pour l’Amour du Congo (4AC).

Et d'ajouter :

« L'audition parlementaire du Ministre provincial des finances sortant sur l'évaluation de la gestion actuelle des finances de la Ville de Kinshasa et des dettes y relatives contractées au nom et pour le compte du Trésor urbain: l'invitation adressée au Commissaire Général en charge de l'Energie, ce, dans le cadre de son audition parlementaire par la Commission Economique, Financière et de Contrôle Budgétaire, notamment au sujet de la clarification des allégations incombant au Gouvernement provincial de Kinshasa sortant, quant à la surfacturation de divers marchés publics par lui conclus pour l'implantation des lampadaires publiques solaires ».

Jacques Kyabula et Daniel Bumba, respectivement gouverneurs des provinces du Haut Katanga et de Kinshasa ont été interdits de présenter leurs programmes d'actions devant les députés provinciaux. Décision du Vice-premier ministre, ministre de l'intérieur, sécurité, décentralisation et affaires Coutumières, Jacquemain Shabani ce vendredi.

Ils sied de signaler que le gouverneur de la province de Kinshasa et celui du Haut Katanga ont chacun mis en place des équipes gouvernementales de 10 ministres et 10 commissaires généraux en violation de la constitution et des instructions du ministre de l'intérieur lors de leurs notifications. Cette manière d'agir viole les dispositions de l'article 198 de la constitution qui stipule que : "le nombre des ministres de ministres provinciaux ne peut dépasser dix".

Les deux gouverneurs concernés ont été reçus par le VPM, ministre de l'intérieur, sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani. Si les deux personnalités n'ont fait aucune déclaration à la presse à l'issue des échanges, des sources proches du ministère renseignent que le chef de la territoriale auraient demandé à ces deux gouverneurs de revoir leurs arrêtés portant publication du gouvernement provincial

Clément MUAMBA



La rentrée a été effective le lundi 01 juillet 2024 au stade Tata Rafael chez Maniema Union. Sans attendre longtemps, les Unionistes de Papy Kimoto se jettent déjà au charbon.

Toujours les premiers. Comme depuis trois saisons, les Verts et Noirs de Kindu ont pris pour habitude de débuter la pré-saison avant tout le monde. Pour cette saison 2024 - 2025, ils ne sont pas résinier en effet. Leurs vacances auront été courtes : d’un mois seulement. L’idéal cette rentrée est d’être plus prêt pour les échéances (League des Champions - Ligue 1) qui se profilent â l’horizon  en faisons une symbiose rapide les nouveaux et les anciens. Lesquels nouveaux, exclusivement congolais. Pour renforcer ses rangs, Papy Kimoto n’a pas voulu chercher ailleurs. 5 pioches venues de l’AC Kuya, FC Blessing, CS Don Bosco, MK FC et DCMP pour compléter la tour Kalembe Lembe. On décompte Rachidi Musinga parmi les enrôlés. Ancien de Rennaisance en prévenance du Daring Club Motema Pembe« L’officialisation contractuelle ne tardera pas de venir et d’autres précisions », précise le Directeur de communication du club.

Kimoto prône un football congolo-congolais « produit, fait et joué par les congolais ». Son intime conviction est de toujours gagner avec les congolais avec qu’il a fait ses épreuves trois ans durant , pas question de faire table rase et chambouler la dynamique des résultats croissants. Sa logique patriotique s’inscrit dans la démarche selon laquelle les joueurs étrangers  doivent être des plus values, des meilleurs à leurs postes. Or, à l’en croire son effectif est boucher par une concurrence loyale congolaise dans haque secteur.


« Je n’avais pas envie de recruter ailleurs. Je prône un football joué et gagné par les congolais. Il faut faire confiance à la main d’œuvre congolaise. Mon travail est aussi de défendre la corporation congolaise. Nous maîtrisons è ce métier . J’ai un groupe qui vit bien. Jouer les interclubs de la CAF n’est pas synonyme d’aller chercher ailleurs, à l’étranger. Je vais me battre avec mes soldats pour confirmer que nous sommes sur une bonne dynamique entamée il y a trois ans. Si on doit avoir un étranger, ce que c’est une plus value, un MVP. Celui qui sera d’un apport considérable. Jusque-là on l’a pas encore trouvé.Nous contrôlons notre budget », affirme t-il

Tanzanie, en ligne pour chercher la perfection

Kimoto pour cette saison qui arrive à pas de géants, se sait très attendu. Deuxième derrière en Ligue 1 derrière Mazembe avec 32 points AS Maniema Union, son équipe devra défendre ses couleurs en League des champions dès les  tours préliminaires. La pré-saison lancée se veut qualitative en vue de mettre l’équipe dans le vrai sens de la marge à 47 jours de son entrée en lice. Répartie en trois phases, elle commence à Kinshasa pour finir en Tanzanie.

« Nous avons repris le travail dans la joie, l’envie et la détermination. La préparation se fera en trois phases. Pendant ces 15 premiers jours l’accent sera mis sur la capacité d’assurance fondamentale, musculaire ainsi que la mobilité. Nous chercherons des matchs amicaux avec des équipes plus qualifiées plus aguerries en Tanzanie, pour chercher la perfection aux fin d’être prêts pour la ligue des champions », informe t-il

Le Tirage au sort ne tardera pas de suivre. Maniema Union arrive dans ce cours des grands profils bas bien qu’attendu au tournant pour soigner l’élimination subie par Mamelodi Sundows  à la porte de huitièmes de finale en 2022. Une deuxième participation de rangs qu’inscrira sous le signe d’un travail accompli assorti d’un projet de huit longues années tablé sur une politique managériale qui place le talent congolais au centre de tous les intérêts.

Jenovic Lumbuenadio



Dernier survivant des musiciens créateurs en 1960 du morceau mythique de la rumba congolaise "Indépendance Cha Cha", l'ancien percussionniste "Petit Pierre" est mort ce week-end à Kinshasa, a-t-on appris lundi 01 juillet 2024 auprès de sa famille.

Pierre Yantula Bobina Elengesa (alias Petit Pierre) est décédé samedi 29 juillet 2024 d'une crise cardiaque, à 83 ans, à la veille de la célébration le 30 juin du 64e anniversaire de l'indépendance de la République démocratique du Congo.

"Il était en forme, il est mort subitement", a précisé à l'AFP son fils Bruno Yantula, ajoutant qu'une rencontre était prévue mardi au ministère de la Culture pour évoquer l'organisation des obsèques.

En janvier 1960 se tenaient à Bruxelles les négociations sur l'indépendance du Congo belge. Accompagnant la délégation congolaise, l'orchestre African Jazz de Joseph Kabasele, alias "Grand Kallé", allait composer "Indépendance Cha Cha", qui deviendra l'hymne de l'émancipation des pays africains.
 
"Petit Pierre", 18 ans à peine à l'époque, est le batteur et le benjamin des sept musiciens de l'African Jazz.
 
L'AFP l'avait rencontré la dernière fois en 2022, alors qu'à plus de 80 ans, il était encore chef de quartier à Lingwala, l'une des 24 communes de Kinshasa. Il expliquait alors avoir arrêté la musique après un grave accident de voiture, en 1963, quand il avait été amputé d'une jambe.
 
Belga/CC


L’ancien ministre des finances, Nicolas Kazadi n’a pas pû comme prévu quitter le sol congolais le samedi 29 juin pour l’Europe où il devrait se rendre pour des soins. Alors qu’une autorisation de quitter le pays lui a été accordée par le procureur général, l’ancien argentier congolais a été une fois de plus empêché de prendre son vol.

À en croire le communiqué publié le samedi 29 juin dernier dans la soirée par le cabinet du ministre d’État de justice et garde des Sceaux qui ne mentionne pas expressément avoir bloqué la sortie de Nicolas Kazadi, il y est indiqué l’attention que le jeune ministre accorde à ce dossier, soulignant que la justice sera rendue, l’initiative partirait donc du ministère de la justice. "Ainsi toutes les dispositions seront prises pour que tout celui qui sera reconnu auteur ou complice ne soit soustrait des poursuites", peut-on lire dans ledit communiqué.

Si c’est le cas, Constant Mutamba, le nouveau Ministre d’Etat à la justice et garde des Sceaux est donc en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la justice congolaise qualifiée de malade par le Président de la République.

Le Ministre d’État à la justice et garde des Sceaux bénéficie dans son combat du soutien de la population, mais aussi de l’église catholique qui estime que tous devons le soutenir dans ce combat.

Bolangi/CC

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