Prince Epenge, l’un des porte-paroles de la plateforme de l’opposition Lamuka, se dit son pessimisme quant à la réussite du programme d’action présenté par la Première ministre mardi 11 juin à l’Assemblée nationale.  Selon lui, le contexte dans lequel ce Gouvernement a été composé et le système politique mis en place par Félix Tshisekedi constituent déjà un échec pour cette équipe.

« Le peuple congolais ne peut rien attendre de bon », a déclaré Prince Epenge. Pessimiste, il qualifie ce programme gouvernemental de « plagiat ». Selon lui, c’est du déjà entendu.

Il pense que rien ne va changer avec ce régime, qui est caractérisé par les détournements à outrance des deniers publics :
 
« Mme Suminwa risque de passer tout son temps à arbitrer les conflits et les rivalités. Et regardez très bien, elle souligne qu’elle va travailler sous l’impulsion de Félix Tshisekedi. Les piliers dont elle parle, ce sont les piliers de Félix Tshisekedi et ne faisons pas comme si Felix est arrivé au pouvoir hier. Ça fait six ans que Felix est là. Les hommes n’ont pas changé, les choses ne peuvent pas changer. Ne faites pas les choses de la même manière et dans les mêmes conditions et vous attendre à un résultat différent ».

De son côté, le professeur Jeef Mudimbi, enseignant des sciences politiques à l’Université de Lubumbashi, indique que le programme du Gouvernement Suminwa est porteur d’espoir. Cependant, il plaide pour qu’un bon toilettage se fasse dans le système politique congolais.
 
Les députés nationaux ont investi mardi le Gouvernement Suminwa, après avoir adopté son programme d’action chiffré à 92 milliards USD sur cinq ans. Il est détaillé en six piliers :
 

  • Construire une économie diversifiée et compétitive pour créer plus d’emplois et protéger le pouvoir d’achat des ménages ;
  • Protéger le territoire national et sécuriser les personnes et leurs biens ;
  • Aménager le territoire national en vue d’une connectivité maximale ;
  • Garantir l’accès aux services sociaux de base ;
  • Renforcer les capacités du Congolais pour participer à la construction du pays ;
  • Gérer durablement et de manière responsable l’écosystème de la RDC face aux changements climatiques.

radiookapi.net/CC



En sa qualité de facilitateur désigné par ses pairs de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans la crise tchadienne, le Président Félix Tshisekedi a reçu lundi 10 juin 2024 dans la soirée à la Cité de l'Union Africaine le ministre du Tourisme Didier Mazenga. En sa qualité d’envoyé spécial de Félix Tshisekedi au Tchad, rapporte la cellule de communication de la Présidence de la République, le ministre Didier a présenté un rapport à mi-parcours du processus de transition qui a abouti à la victoire électorale du Président Idriss Déby Itno au mois de mai dernier face à son rival et Premier ministre Succès Masra.

"Il était question d'obtenir aussi le calendrier pour préparer son arrivée à N’djamena, au Tchad, et de recevoir une équipe qui arrive à Kinshasa ce samedi, conduite par le président de l'agence nationale des élections du Tchad," a déclaré à l'issue de l'audience Didier Manzenga dans des propos rapportés par la source citée. D’après le ministre Didier Manzenga, "le Président Félix Tshisekedi a été considéré comme un roi, une icône et c'est dans ce cadre qu'il sera décoré et qu’une rue sera baptisée à son nom."

Le général Mahamat Idriss Déby Itno, chef de la junte militaire au pouvoir depuis la mort de son père Idriss Déby en avril 2021, a été élu président du Tchad avec 61 % des suffrages exprimés. La requête en annulation du scrutin déposée par son Premier ministre et rival à l'élection, Succès Masra, qui avait revendiqué la victoire avant et dont le parti avait qualifié le scrutin de "mascarade", a été rejetée par le Conseil constitutionnel, la juridiction suprême du pays dirigée par Jean-Bernard Padaré.

Dans son discours d'investiture jeudi 23 mai dernier au palais des Arts et de la Culture de N’djamena en présence de plusieurs Chefs d’État, de Gouvernements et de délégations, de représentants des organisations internationales et des ambassadeurs accrédités au Tchad, Idriss Déby Itno avait salué le rôle joué par Félix Tshisekedi dans la résolution de la crise au Tchad.

"Je profite de l'occasion pour rendre un hommage mérité au rôle joué par mon cher aîné le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et facilitateur désigné de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour la transition au Tchad. Je charge son éminent émissaire ici présent mon frère, le ministre Didier Manzenga de lui transmettre notre infini remerciement de cœur pour le travail remarquable accompli en faveur de la paix et de la réconciliation au Tchad, que le Tout-Puissant le récompense," avait déclaré Mahamat Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad.

Félix Tshisekedi, désigné facilitateur par la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC), avait orchestré avec succès la signature d'un "accord de principe" à Kinshasa entre le gouvernement de la Transition de la République du Tchad, représenté par Adberaman Koulamallah, ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale, et le parti politique "Les Transformateurs", dirigé par le Docteur Succès Masra. Cette avancée significative a été annoncée dans un communiqué daté du mardi 31 octobre 2023 et signé par Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et facilitateur de la CEEAC.

L'accord visait à faciliter le retour au Tchad du Président du parti politique "Les Transformateurs" ainsi que de tous ceux qui avaient dû quitter le territoire tchadien en raison des événements malheureux survenus le 20 octobre 2022.

Clément MUAMBA



La députée nationale élue à Tshangu sur la liste de l'UDPS/Tshisekedi Dollie Tshilombo prévient la première ministre Judith Suminwa que les députés nationaux y compris ceux du parti présidentiel seront aux aguets pour faire le suivi de tous les engagements qu'elle a pris solennellement lors de la plénière d'investiture qui a eu lieu du mardi au mercredi 12 juin 2024.

Elle affirme en même temps que ce programme d'action du gouvernement Suminwa traduit " fidèlement " la vision du chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La députée nationale Dollie Tshilombo attend par contre son exécution "stricte" qui, selon elle, améliorera plusieurs secteurs de la vie de la population congolaise.

Tout d'abord, nous félicitons la Première ministre pour ce discours qui a développé fidèlement la vision du Chef de l'État. Ça se voit qu'elle maîtrise son sujet... Nous accueillons ce programme avec beaucoup d'engouement et nous attendons son exécution stricte, la manière dont cela sera mis en place pour améliorer la vie de nos populations... Nous continuons à faire notre travail, jouer notre rôle de député, c'est-à-dire veiller, surveiller, contrôler et interpeller s'il le faut, de sorte à être l'œil, à veiller sur tous les engagements qui ont été pris ici ", a-t-elle dit.

Le gouvernement Suminwa a déballé durant cette plénière un programme avec 6 piliers, 52 axes et 312 actions durant une période allant de 2024 à 2028, avec un budget estimé à plus de 18 milliards de dollars américains par an.

MD



C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Madame Blanche Odia Kandolo Tunasi, épouse du pasteur Marcello Jeremie Tunasi, leader de la communauté CREFM (Centre de Réveil, d’Évangélisation, de Formation et de Mission) et président de Marcello JT Ministries.

Madame Blanche Odia Kandolo Tunasi était une femme dévouée au service du Seigneur aux côtés de son mari. Ensemble, ils ont fondé l’Église Compassion et l’Orphelinat Compassion, tout en étant impliqués dans de nombreuses autres œuvres caritatives et ministères.

Le pasteur Marcello Jeremie Tunasi, connu pour son engagement dans l’évangélisation, la formation de jeunes prédicateurs et leaders chrétiens, ainsi que sa passion pour les nouvelles technologies au service de l’Évangile, perd aujourd’hui sa fidèle compagne avec qui il a eu trois enfants : Oracle, Shukrani et Shiphra.
 
Outre son rôle d’épouse et de mère, Madame Blanche Odia Kandolo Tunasi a également contribué au ministère de son mari en tant que compositrice de cantiques spirituels et metteure en scène de pièces de théâtre avec la troupe HIS (Humour, Intelligence, Sagesse).

La communauté CREFM et les nombreuses vies touchées par le ministère du couple Tunasi sont en deuil et prient pour que le Seigneur apporte réconfort et force à la famille en cette période difficile. Madame Blanche Odia Kandolo Tunasi laissera un héritage durable de dévouement, d’amour et de service pour le royaume de Dieu.

mbote/CC



Les députés nationaux ont investi le gouvernement Suminwa, ce mercredi 12 juin, à l'issue d'une plénière marathon convoquée depuis mardi à l'Assemblée nationale.

 

Établi en 6 piliers, 56 axes et 312 actions, le programme quinquennal du gouvernement Suminwa, adopté ce mercredi, prévoit un financement quinquennal de 277 mille milliards de FC soit 92,2 milliards $, en ressources étatiques et non étatiques.

Notons que 30 % de ce budget quinquennal, soit 81 mille milliards de FC, seront alloués au premier pilier, c'est-à-dire à la création des emplois et la protection du pouvoir d'achat des ménages en stabilisant le taux de change.

Par ailleurs, 20%, soit 55 mille milliards de FC, seront affectés au pilier 2 qui concerne la sécurité intérieure et la protection du territoire nationales.

En dehors de cela, 25 %, soit 3, 69 mille milliards FC, seront alloués à l'aménagement du territoire, et 15 %, soit 41 , 6 mille milliards FC, au pilier 4 : l'accès aux services sociaux de base. 5 %, soit 13 , 9 mille milliards FC, seront affectés au pilier 5 relatif au renforcement de l’efficacité des services publics, et 5% au pilier 6, pour gérer durablement l’écosystème de la RDC.

Pour rappel, l'investiture est intervenue après une centaine d'interventions des députés nationaux, les uns pour enrichir et les autres pour critiquer ce programme détaillé durant des heures par la première ministre, Judith Suminwa.

Sur les 405 députés présents à la plénière, 397 ont voté pour et 8 se sont abstenus. Aucun député n'a voté contre.

MD/CC



Environ 150 ménages vivent, depuis dimanche 9 juin, à la belle étoile après qu’un incendie a ravagé leurs habitations, dans la commune de Kadutu, à Bukavu (Sud-Kivu).

Selon des sources sur place, ces familles sinistrées mènent une vie pénible sur le site rasé par l’incendie, et qui est situé  sur l’avenue Lwama, à proximité du marché central de Bukavu.

A ce jour, toute l’avenue ressemble à une savane dévastée par le feu de brousse et les maisons ont été réduites en cendre.

Seules quelques rares habitations construites en matériaux durables gardent encore leurs vestiges et les sinistrés ne savent pas où aller.

« Nous sommes ici, nous ne savons pas où nous allons nous abriter, nous passons la nuit à la belle étoile, nous demandons aux autorités de nous venir en aide », a plaidé l’un d’eux.

Les rescapés de l’incendie qui a fait 5 morts et plusieurs dizaines de blessés présentent plusieurs besoins. Ils expliquent que leur premier besoin, c’est de trouver un endroit pour passer la nuit, et le  deuxième besoin, c’est de trouver de quoi se de nourrir, le troisième, c’est de trouver des vêtements, car ils ont tout perdu.

Des observateurs dans la zone dénoncent les constructions anarchiques, ils indiquent que les maisons sont collées les unes aux autres dans une majeure partie de la ville de Bukavu.

Selon eux, c’est cette proximité qui explique les dégâts énormes enregistrés en cas d’un incendie dans ces quartiers de Bukavu. 

radiookapi.net/CC



L’AS VClub est plus que jamais à la porte de la finale de la Coupe du Congo. Avant d’y arriver, elle devra se débarrasser de l’obstacle Tshikas ce Mercredi 12 juin à 15heures en demi-finale au stade Tata Rafael. Une compétition sapeur pompier pour le club Vert et Noir abordée avec sérieux, déploiement et engagement depuis les préliminaires par les Moscovites vu le ticket qualificatif à la Coupe de la confédération 2024 - 2025 de la CAF qu’elle accorde. Son entraîneur Abdeslam Ouaddou qui en a fait son cheval de bataille, mieux son crédo de chaque  heure, dicte sa loi. Toute fois, il demeure sur ses gardes pour voir le bout du tunnel. 

« Nous sous-estimons aucune équipe dans cette compétition qui nous ai très cher, on tient à la prendre au sérieux. J’ai assisté à tous les matchs et cela dit tout sur d’importance que j’y attache l’accorde. Nous étions l’une des premières équipes à annoncer notre participation officiellement. Nous avons des infos sur toutes les équipes, nous sous-estimons aucune équipe malgré notre statut de favori entre «». Il nous faut beaucoup d’attention, beaucoup d’abnégation, d’engagement pour arriver en finale. Thikas est une équipe très athlétique sur ces milieux, avec des avants centre en pointe d’appui. Ils cherchent à entrer dans l’impact et dans les duels Nous avons un plan pour neutraliser ce côté agressif. L’envie est celui de bien faire de mes joueurs. Les coups de pieds arrêtés, l’animation offensive, défensive avec les transitions tout est passé au crible », a t-il confié à l’aube 

AS VCLUB - FC Tshikas sera cette affiche qui mêlera l’envie d’assurer le rang de l’un des géants du football congolais, à l’orgueil d’un Outsider qui n’a rien perdre. Sous pression, les Dauphins Noirs sont l’obligation ne pas lâcher les pédales. Ce sera aussi une confrontation des statistiques entre la meilleure attaque (VCLUB 10 buts) de la Compétition et la meilleure défense (Tshikas 0). 

Jenovic Lumbuenadio



Le FC Tshikas joue VCLUB en demi-finale de la Coupe du Congo ce mercredi 12 juin 2024 à 15 heures au stade Tata Rafael. Le club Mbuji-Mayi la plus grande surprise dans cette étape de la compétition n’a plus rien à perdre mais plus à gagner : oser le goût de l’exploit. 

Se surpasser de la pression dans un match annoncé électrique au vu de la tension qui traversera les cieux de l’antre de Kalamu, qui sera animé par le 12è homme vclubien naturellement; est l’ingrédient que se servera David Saïdi, entraîneur du FC Tshikas pour éviter la claque des Dauphins Noirs aux fins de limiter le danger. Avec l’intime conviction de faire le jeu en bloc défensif en équipe qu’il prône avec ses joueurs afin de tenter de prendre VCLUB de vent. 

«Nous viendrons sans pression, on ne va pas jouer contre nature, on va respecter notre philosophie de jeu. C’est un match comme tout autre.

"Tout partira de la bonne défense. C’est ce qu’on va essayer d’imposer. VCLUB a plus des supporteurs, c’est vrai mais mais ça ne change à rien de notre concentration. Nous sommes des compétiteurs, nous sommes appelés à jouer dans ce genre d’ambiance que ce soit en hostilité ou devant notre public . Nous sommes des pros, sur le terrain on va se concentrer sur nous-mêmes d’abord, nos qualités; fait voir au public ce dont nous sommes capable. De toute le façon, ce sont eux qui ont la pression. Parce s’ils se ratent ce sera une saison blanche pour ceux. De ce fait on a pas raison déjouer et de jouer à contre nature. Sincèrement nous sommes des Outsiders et c’est eux qui ont un peu la pression ‬», a-t-il souligné à l’aube 

Le FC Tshikas, ensemble avec le FC Tanganyika sont les deux équipes révélatrices de cette 58è édition de la Coupe du Congo sans ambages. Jeunes formations, soient-elles, mais décomplexées dans la tête, déconcentrées dans les têtes. Les moyens et l’encadrement technique dont ils font objet sont le déclencheur de état de forme des vrais compétiteurs démontré tout au long de leur périple. Barrer la route aux supers favoris (DCMP, OC Rennaisance, DC Virunga) n’est pas fortuite. 

Jenovic Lumbuenadio



Cette fois-ci sera-t-elle la bonne ? C’est la question que bien de gens se posent en République démocratique du Congo (RDC), après l’adoption, le mercredi 12 juin  par l’Assemblée nationale, dans une énorme cohue au Palais du peuple à Kinshasa, du programme d’actions du gouvernement dirigé par  la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

Le coût de ce programme est estimé à 277,66 milliards fc, soit l’équivalent de 92,9 milliards USD pour une période de cinq ans (2024-2028), soit un coût annuel moyen de 55 413,2 milliards fc, correspondant à environ 18,471 milliards USD.

Ce programme du gouvernement, qui sera exécuté par Mme Judith Suminwa Tuluka, est calqué sur les six engagements annoncés par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, lors de son investiture.

A savoir, la création d’emplois, la protection du pouvoir d’achat des ménages, la sécurité des populations et de leurs biens, la poursuite et l’accélération de la diversification de l’économie ainsi que l’accroissement de  sa compétitivité en optant pour la transformation des produits agricoles et miniers bruts sur le sol congolais.

Les deux derniers piliers du programme concernent la garantie à plus d’accès aux services de base et le renforcement de l’efficacité des services publics du pays.

Faire la différence en allant au-delà des discours

En fait, tel qu’ils ont été articulés devant les membres de l’Assemblée nationale, les objectifs poursuivis dans le programme d’actions du gouvernement Suminwa ne sont guère différents des missions que se sont sont assignés les cabinets précédents.

Le seul changement  remarquable se situerait jusque-là au niveau de la terminologie : on n’a pas beaucoup entendu parler du « cadre macro-économique » ou des expressions telles que « sous l’impulsion du Chef de l’Etat ».

Ce que les Congolais attendent ou exigent de la première femme appelée à diriger le gouvernement de la République dans ce pays en 64 ans d’indépendance, c’est qu’elle fasse la différence.

Qu’elle ne se limite pas, comme tous les hommes qui l’ont précédée à ce poste, à  des simples effets  d’annonce ou à ressasser une litanie des vœux pieux.

Les nombreux espoirs placés en elle sont  autant d’exigences qu’elle n’a pas le droit de décevoir.

Sortir le pays du paradoxe

Surtout, avec désormais le quitus de l’Assemblée nationale, la Première ministre et son gouvernement ont le devoir de sortir enfin la RDC de ce paradoxe insensé et  inadmissible de « pays riche – population  pauvre ».

Ils ont, à cet effet, beaucoup d’atouts en mains. D’abord, la volonté politique sans cesse renouvelée du Chef de l’Etat de bâtir au cœur de l’Afrique un grand pays et une grande nation.

Ensuite, toutes les ressources dont dispose aujourd’hui la RDC que d’aucuns présentent comme « pays solution » contre le réchauffement climatique.

On ne peut non plus négliger la renégociation des fameux « contrats chinois » qui, s’ils sont bien exécutés, donneraient au gouvernement assez des moyens pour, comme cela avait été l’objectif de départ, « montrer aux Congolais à quoi servent leurs cuivre, cobalt et autres richesses minières » à travers de grands chantiers des routes, voies ferrées, etc.

Autre atout, Judith Suminwa Tuluka démarre son mandat à la tête de l’exécutif national au moment où la lutte de l’Inspection générale des finances (IGF) porte de plus en plus des fruits dans le sens de stopper le coulage des recettes de l’Etat et d’instaurer un embryon de gestion orthodoxe des deniers publics.

Enfin, plus que tout autre atout,  le fait déterminant restera sans conteste le soutien de la population à la gouvernance de la Première ministre dont on dit beaucoup de bien en matière de rigueur dans le travail.

Pour autant, Judith Suminwa Tuluka doit se méfier de certaines pesanteurs propres au microcosme politique congolais.

A ce sujet, il n’est pas sûr que ceux qui sont restés au bord de la route, car n’ayant pas trouvé leur compte dans son cabinet, lui feront des cadeaux. De même, la gloutonnerie insatiable de certains acteurs politiques, notamment les députés qui pourraient nuire à l’action du gouvernement en multipliant les questions orales et autres interpellations pourraient également constituer une  sérieuse pesanteur.

Son principal allié pourra être à ce moment-là la population lassée par une gestion catastrophique de la chose publique et qui, tout récemment, réclamait l’entrée en fonction du nouveau gouvernement.

Les choses sérieuses commencent donc pour Judith Suminwa Tuluka et son cabinet de qui on attend  tout de suite des résultats probants.

Kisalu me banda (le boulot a commencé) !

Aux 55 membres du gouvernement de prouver par leur travail  qu’ils méritent d’être appelés « Excellence ».



Céleste FC a rendez-vous avec son histoire ce mercredi 11 juin 2024, au stade Tata Rafael à 15 heures contre le FC Tanganyika. La première demi-finale de cette 58è Coupe du Congo est celle de toutes les passions et des tensions pour les deux outsiders qui se disputent une place à une première finale historique. Céleste demi-finaliste pour la deuxième fois de l’histoire, vend chèrement sa peau et va réellement entamer ce match avec une rage de continuer sur les mêmes résultats. 

« Toutes les équipes que nous affrontons, nous les dominons physiquement, dans la possession, dans le jeu. Depuis le play-Down aucune équipe a eu de la suprématie sur nous dans le jeu. Nous permettrons à Tanganyika de s’imposer dans le stade qu’on maîtrise. Dès le début nous mettrons de l’agressivité pour les  prendre de vent dès le début pour qu’ils reculent afin de contraindre de reculer.»

Les Chérubins arrivent en tambour battant dans ce duel en contraste des Kalemiards. Sur une spirale spectaculaire, le club de Mbandaka  a déculotté les Buda samedi. Réné Makondele a un moyen de dompter un FC Tanganyika, qui, a dorénavant au vu de ses deux masters classes précédentes gagnées, a beaucoup à perdre et à gagner contrairement à lui dont le seul soucis était de prendre part à cette Coupe du Congo pour laver l’affront d’une saison en queue de poisson. Dès les préliminaires aux huitièmes et en quarts de finales, les Yumas maintiennent un pressing constant sur le porteur du ballon tout match et transitent parfaitement les côtés avec des ailiers virevoltants (Nsanga Malamu et Nsona Nkikela. L’intensité qu’ils exercent est à couper le souffle.

Jenovic Lumbuenadio

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