Le Congolais Christophe Mputu a remporté une médaille d'or au Grand Prix de Thaïlande en Jujitsu ce vendredi 21 juin à Bangkok.

Christoph Mputu se dit fier d’avoir remporté sa 70e médaille :

« Je suis très content ! Je remercie d'abord le Dieu tout puissant de m'avoir donné cette force. Et ça montre encore ma détermination de représenter valablement mon pays, la RDC. Malgré des difficultés, je suis là et je ne suis pas venu pour rien ».

Cette médaille, selon lui, est le fruit de sa détermination.

Il a été ainsi couronné après avoir gagné quatre combats de suite face à un Thaïlandais, un Français, un autre Thaïlandais, en demi-finale. En finale, il a battu le Kazakhs Ramazan Koussainov.

radiookapi.net/CC



Le parti Nouvel Élan d’Adolphe Muzito a annoncé jeudi 20 juin sa participation aux discussions entre Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et Leadership et gouvernance pour le développement (LGD) d’Augustin Matata en vue de la désignation du porte-parole de l’opposition congolaise.

Blanchard Mongombe, secrétaire général du parti Nouvel Elan, a fait cette annonce jeudi à Kinshasa, à l'issue d'une réunion avec le secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge :

« Nouvel Elan est un parti politique de l’opposition, Ensemble également. Et d’ailleurs Ensemble est le parti le mieux représenté au niveau de l’Assemblée nationale avec ses 19 députés. Nouvel Elan avec trois députés, il était question que nous puissions échanger, partager les vues autour de la question du porte-parole de l’opposition ».

Une loi de 2007, jamais mise en application, impose aux forces politiques représentées à l’Assemblée nationale de se choisir un porte-parole.  

Ce texte prescrit aussi, a rappelé Blanchard Mongombe, d’élaborer un règlement intérieur devant organiser le fonctionnement de cette structure légale :

« Il y’a eu une proposition, un avant-projet du règlement qui avait été initié par le parti Ensemble et ses députés. Nouvel Elan et ses députés également, nous avons apporté nos amendements ».

En tant que républicains et respectueux des textes, a-t-il poursuivi, « nous avions estimé qu’il fallait s’organiser pour harmoniser les vues par rapport à cette structure. C’est ce que nous venons de faire ».

Selon lui, « dans le plus bref délai », le bureau de l’Assemblée nationale sera saisi pour la mise en œuvre de cette structure républicaine.

Avant les élections générales de décembre 2023, il y a eu un rapprochement entre Matata, Katumbi et Muzitu dans le cadre des tractations en vue de la désignation d’un candidat unique de l’opposition à la présidentielle. Mais cette n’avait pas abouti : Matata s’était désisté au profit de Katumbi, alors que Muzito avait pris ses distances en maintenant sa candidature.

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Les Léopards tennis messieurs de la saison République Démocratique du Congo (RDC) vont disputer une place pour la finale de ce groupe ce samedi 22 juin face à leurs homologues sénégalais. Les Congolais ont pris la 2ème place de leur groupe après leur revers (1-2) face aux burundais. Ce tournoi qualificatif du Groupe 4 de la Davis Cup/ Afrique se dispute à Luanda en Angola.

Lors de leur 3ème confrontation avec leurs homologues burundais, tout avait bien commencé avec un succès de Christian Saïdi qui a eu raison de Hassan Ndayishimie (6-4/6-4) alors William Bushamuka a sombré devant Allan Gatoto (6-2/6-7/4-6). Le double n'a rien donné également avec la paire William Bushamuka et Bienvenu Bolangi qui n'ont pas tenu face à la paire burundaise composée de Allan Gatoto et Guy-Orly Iradukunda (3-6/2-6). Heureusement pour eux qu'ils avaient réussi à faire le plein des succès lors des deux premières journées qui leur assure cette 2ème place du groupe et la possibilité de disputer une place finale. Ils vont se donner la chance de décrocher une place en finale mais il faudra passer par les sénégalais qui ont survolé l'autre groupe sans véritable problème.

Quoi qu'il arrive, les Congolais ont réussi leur participation malgré la préparation approximative grâce notamment aux propres moyens de la Fédération qui se démène pour éviter des sanctions à l'international en cas de non-participation.

Michel TOBO 



Le gouverneur entrant de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki a pris officiellement ses fonctions ce vendredi 21 juin 2024. Une cérémonie de remise et reprise a été organisée avec le gouverneur ad intérim Charles Mbuta Muntu en présence de l'inspecteur Beya Mulumba à l'Hôtel de Ville.

Daniel Bumba devra donc former son gouvernement et présenter son programme quinquennal devant les élus provinciaux afin de valider son gouvernement.

Daniel Bumba Lubaki (UDPS/Tshisekedi) et Eddy Iyeli Molangi ( MLC) ont été élus respectivement gouverneur et vice-gouverneur de la ville de Kinshasa lundi 29 avril sur la liste électorale de l'Union Sacré (Majorité au pouvoir) avec 37 sur 47 voix. 

Daniel Bumba avait présenté un projet axé sur sept (7) axes prioritaires. À en croire Daniel Bumba, ces sept priorités sont tirées de six engagements du président  Félix Tshisekedi contenu dans son programme 2024-2028. Il y a notamment la mise en place d'un bataillon spécial en charge de lutte contre les crimes organisés et le phénomène kuluna; la mise en place d’un programme multisectoriel d'urgence; la salubrité et l'assainissement; la lutte contre les embouteillages; la mise en place d'un fond d'investissement et d'un fond à caractère social; la numérisation et digitalisation de procédés de gestion de la ville et enfin l'érection d'une nouvelle ville de Kinshasa en vue de de favoriser son extension.

actualite.cd/CC



L’Asbl « Elan de Chœur » organise, la 6eme édition de son concert caritatif de musique classique, à l’occasion de la fête internationale de la musique ce 21 juin à Kinshasa.

Cette initiative vise à soutenir des enfants orphelins du Sida.

L’évènement se tient à la salle Show Buzz, à Socimat, dans la commune de Ngaliema.

Depuis 2018, « Elan de Chœur » a permis de scolariser plus de 300 enfants qui ont perdu leurs parents à cause du VIH/Sida.

radiookapi.net/CC



Au procès des présumés assaillants de la "tentative du coup d’Etat" du 19 mai, le ministère public a demandé ce mardi 18 juin aux juges du tribunal militaire de Kinshasa de rejeter la demande de la défense qui avait plaidé, lors de l'audience précédente, notamment pour l'incompétence de cette juridiction.

A l’audience publique du mardi 18 juin devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo, le ministère public a répliqué aux exceptions soulevées le 14 juin par les avocats des prévenus. 

Ceux-ci plaidaient pour l’incompétence du tribunal à juger les prévenus, la liberté provisoire en faveur de leurs clients, la nullité des procès-verbaux ; bref, pour l’annulation pure et simple de toute la procédure pré-juridictionnelle, qualifiée de biaisée. 

Dans sa réplique, le ministère public a expliqué les raisons pour lesquelles ces exceptions doivent être rejetées.

Du point de vue de droit, le ministère public se fonde sur les dispositions de l’article 246 du code judiciaire militaire qui seraient violées par la défense, d’après lui, en présentant des mémoires uniques pour plusieurs prévenus à la fois, au lieu d’un mémoire pour chaque prévenu. 

Il s’appuie également sur l’article 79 du même code, qui reconnait au tribunal militaire la compétence à juger ces prévenus, pour des faits commis résultant notamment du terrorisme, de l’attentat, de la détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Le cas de Jean-Jacqus Wondo 

S’agissant particulièrement de l’interprétation de la langue de l’accusé américain, Zalman, l'organe de la loi a réagi :

"Il a comparu en anglais, langue de son choix, contrairement à ce que disent ses conseils. La traduction a été faite par l’OPJ verbalisant en français’’.  

Concernant le prévenu Marcel Malanga, ‘’l’article 203 du code pénal militaire qui consacre la détention illégale d’armes et munitions de guerres. Vous (tribunal) rend compétent à son égard.’’

Lors de la précédente audience, la défense avait sollicité la mise en liberté provisoire des prévenus, dont Jean-Jacques Wondo :

"Le conseil oublie que Wondo est poursuivi pour financement du terrorisme et attentat, affilié à un mouvement armé. Il a joué le rôle de fournisseur des moyens’’, a rétorqué le ministère public.

La réquisition à médecin pour les prévenus qui se disent malades et blessés à la suite des tortures présumées, poursuit la même source, ne peut pas être évoquée dans un mémoire unique. Elle devait plutôt faire l’objet d’une requête à part, selon l’auditeur militaire.      

Le tribunal a pris la cause en délibéré et rendra son jugement avant-dire droit le mardi 25 juin. 

radiookapi.net/CC



Les choses se précisent un peu plus sur ce qui concerne le porte-parole de l’opposition. Après les élections de décembre 2023, la présidence est restée à Félix Tshisekedi et sa famille politique, l’Union Sacrée de la Nation (USN), a pris la majorité parlementaire. Ce qui laisse les partis de Moïse Katumbi, Adolphe Muzito, Matata Ponyo, Martin Fayulu et Delly Sesanga, indubitablement dans l’opposition.

Cependant, la grande question se posait sur l’acceptation ou non du poste de porte-parole de cette opposition tant ces figures politiques précitées, ont critiqué les dernières élections, non sans exiger leur annulation afin de faire mieux. Il y a quelques mois, Constant Mutamba réclamait ce poste pour le compte de l’opposition. L’heure n’est plus à le lui donner car celui-ci est désormais ministre de la justice et garde des sceaux dans le gouvernement Suminwa.

Ces derniers jours, les positions des leaders politiques qui constituent l’opposition étaient nécessaires pour clarifier la situation. En effet, Martin Fayulu et son parti politique ECiDé sont restés radicaux face à la question, refusant de s’inscrire dans cette démarche. C’est également le cas de Delly Sesanga et son parti Envol.

De l’autre côté, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et LGD de Matata Ponyo ont décidé d'accélérer le processus de désignation du porte-parole de l'opposition pour la législature 2024-2028. Mardi 18 juin dernier, les secrétaires généraux de ces deux formations politiques, accompagnés chacun de deux experts, ont travaillé sur les derniers ajustements relatifs à l'élaboration du règlement intérieur de l'opposition, une exigence légale conformément aux dispositions de la loi n° 07/008 du 4 décembre 2007 portant statut de l'Opposition politique.

actualite.cd/CC



Kinshasa 19 Juin 2024, en marge de la journée mondiale contre la drépanocytose célébrée le 19 juin de chaque année, la distinguée  Première Dame  Denise NYAKERU TSHISEKEDI a  effectué une visite du Centre de médecine mixte d'anemie ss qui grâce à son implication a été remis à neuf. Offrant ainsi aux malades drépanocytaires des meilleures conditions de prise en charge.

De la pédiatrie en passant par la médecine interne pour chuter aux urgences, la Présidente de la Fondation DNT a fait cette ronde pour se rendre compte du fonctionnement effectif de ce centre hospilier rénové et équipé après près d'une année des travaux de rehabilitation et de construction.

La Première dame qui a fait de la drépanocytose son combat a apporté un message de soutien et de réconfort aux patients à nouveau internés dans cet hôpital pour des soins de qualité.Ces derniers ont manifesté leur gratitude envers la bienfaitrice Denise NYAKERU TSHISEKEDI.

" Nous disons un grand merci à Maman Denise pour cette belle oeuvre qui nous permet d'avoir des soins de qualité dans un environnement très propre.Que le Seigneur se souvienne d'elle et la bénisse abondament "

C'est le 18 juin que les malades ont regagné le centre Mabanga modernisé avec des nouveaux services tels l'imagerie, le scanner, la radiologie, la mammographie, l'ECG... 
Le nouveau centre a augmenté sa capacité d'accueil en passant de 56 lits à 120.
Cet hôpital a été inauguré et remis sous la gestion du Médecin Directeur général le 9 mars 2024.

actualite.cd/CC



Invité jeudi dernier de l’émission « Solola Vérité » sur Télévision Solola, Héritier Watanabe a évoqué le retour réussi de la musique congolaise sur la scène européenne.

Interrogé sur son choix de ne pas se produire dans les mêmes salles que d’autres artistes pionniers tels que le Stade des Adidas, le chanteur a clarifié sa position.

« Pourquoi aurais-je peur d’être traité de suiveur ? Il y a un artiste qui a signé le grand come-back de la rumba congolaise en Europe, et tout le monde le connaît », a-t-il déclaré.
 
Héritier Watanabe fait ici référence à Fally Ipupa, qui était le premier à se produire pendant la vague des combattants en 2020″Si je disais le contraire, même mes enfants sauraient que je mens », a-t-il ajouté.

A travers ces propos, la star confirme sa volonté de tracer sa propre route, sans renier l’héritage des pionniers du genre comme Papa Wemba.

Il revendique sa liberté artistique, essentielle pour inscrire son nom dans l’histoire de la rumba moderne.
 
Ordi Mande


Le plan de désengagement de la MONUSCO était au centre d'un entretien entre la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, et la délégation de la Mission des Nations Unies au Congo, conduite par Bintou Keïta, jeudi 21 juin 2024, à la Primature.

Sous la direction de la cheffe du Gouvernement de la RDC -République démocratique du Congo-, tous les aspects ont été pris en compte, pour les prochaines grandes étapes du désengagement de la MONUSCO. 

À l'issue de la séance de travail, les deux parties sont sorties satisfaites des orientations de la Première Ministre, qui a, pour ce faire, proposé un communiqué conjoint.

Il importe de signaler que les ministres de la Défense, des Affaires étrangères, du Plan et celui de l'Intérieur ont aussi rehaussé de leur présence cette audience accordée à la délégation de la MONUSCO.

Serge Mavungu 

A Propos

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