Certains Gomatraciens ont commencé à vaquer à leurs occupations, après une semaine de combats à Goma, entre les FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

D'après un habitant de Goma interrogé par la Radio Okapi, la vie reprend petit à petit son cours normal, dans plusieurs coins de la ville, sauf dans la partie Nord. La connexion internet aussi est rétablie dans toute l'étendue du territoire.

"Ce dimanche, par exemple, quelques détonations d’armes sporadiques ont été entendues seulement dans la partie nord de la ville, où il y aurait encore quelques poches de résistance. J’ai essayé de relier quand même le centre-ville, je suis passé par l’aéroport. Le chemin était en tout cas calme, fréquenté. Il y a aussi retour de la circulation des engins, des locomotives de MONUSCO au centre-ville Birere. Il y a quand même les vendeurs et vendeuses des vivres qui avaient pris le courage de rouvrir, mais les magasins ce n’était pas le cas. La ville était quand même timide", a-t-il déclaré.

Rappelons que le ministre de la Santé, Roger Kamba, a indiqué le week-end dernier qu'il y a eu carnage humanitaire à Goma. En l'espace de 4 jours, l'on dénombre 773 morts et 2880 blessés, jusque-là répertoriés par les structures sanitaires officielles.

Le Chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi, a condamné de nouveau la passivité de la Communauté internationale et de l'Union africaine face à l'agression rwandaise sur le sol congolais. Dans son message à la Nation, le Chef de l'État a invité le peuple congolais à l'unité et à la vigilance. 

Le Président Tshisekedi a aussi lancé un appel aux jeunes, pour l'enrôlement au sein de l'Armée. Il a, à cette même occasion, instruit le Gouvernement pour la réduction du train de vie des institutions.

Gratis Makabi

 


Certains Gomatraciens ont commencé à vaquer à leurs occupations, après une semaine de combats à Goma, entre les FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

D'après un habitant de Goma interrogé par la Radio Okapi, la vie reprend petit à petit son cours normal, dans plusieurs coins de la ville, sauf dans la partie Nord. La connexion internet aussi est rétablie dans toute l'étendue du territoire.

"Ce dimanche, par exemple, quelques détonations d’armes sporadiques ont été entendues seulement dans la partie nord de la ville, où il y aurait encore quelques poches de résistance. J’ai essayé de relier quand même le centre-ville, je suis passé par l’aéroport. Le chemin était en tout cas calme, fréquenté. Il y a aussi retour de la circulation des engins, des locomotives de MONUSCO au centre-ville Birere. Il y a quand même les vendeurs et vendeuses des vivres qui avaient pris le courage de rouvrir, mais les magasins ce n’était pas le cas. La ville était quand même timide", a-t-il déclaré.

Rappelons que le ministre de la Santé, Roger Kamba, a indiqué le week-end dernier qu'il y a eu carnage humanitaire à Goma. En l'espace de 4 jours, l'on dénombre 773 morts et 2880 blessés, jusque-là répertoriés par les structures sanitaires officielles.

Le Chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi, a condamné de nouveau la passivité de la Communauté internationale et de l'Union africaine face à l'agression rwandaise sur le sol congolais. Dans son message à la Nation, le Chef de l'État a invité le peuple congolais à l'unité et à la vigilance. 

Le Président Tshisekedi a aussi lancé un appel aux jeunes, pour l'enrôlement au sein de l'Armée. Il a, à cette même occasion, instruit le Gouvernement pour la réduction du train de vie des institutions.

Gratis Makabi

 


Une bande dessinée intitulée « Fin de courses 2012-2018 » de caricaturiste congolais  Tembo Muyindo Kash qui décrypte la situation sociopolitique de la République démocratique du Congo (RDC) a été présentée, samedi, aux Editions « Miezi » à Kinshasa.

«Cette bande dessinée décrypte la situation du pays caractérisée par quelques évènements marquant la scène socio-politique congolaise dans un angle humoristique avec des messages importants à découvrir derrière les rires. Mon recueil de caricatures illustre l’histoire sociopolitique de la République démocratique du Congo pendant une période bien définie», a déclaré Kash Tembo, auteur du recueil. 

« Cette présentation s’inscrit également  dans le cadre de la reprise de l’année littéraire ici pour renforcer les liens avec mes partenaires, l’écrivain Christian Gombo Tomokwabini, responsable de l’entreprise +Lire est un Aliment pour l’Esprit+ (LAESH) et les éditions « Miezi » a-t-il ajouté. Il a fait savoir que, ce recueil de caricatures est composé de 230 pages.

Publié en 2023, l’œuvre a été préfacée par le chef de l’Etat. Elle traite de l’actualité socio-politique de la RDC entre les années 2012 jusqu’à 2018. « Vous allez découvrir à travers la bande dessinée comment la formation du 1er  gouvernement après les élections de 2011, la guerre, les marches des gens qui revendiquaient la tenue des élections, la hausse de prix, les négociations, la situation de la femme et le droit de l’homme. C’est vraiment une tranche de notre histoire évoquée pendant cette période», a indiqué Kash Tembo.

Devant une panoplie d’invités, le caricaturiste congolais a saisi l’occasion pour lancer un appel au soutien à la production des bandes  dessinées en RDC. « Soutenons cette discipline artistique qui est la bande dessinée. Car elle donne un enseignement et apporte un savoir rapide par rapport à ce qu’on apprend à l’école pendant 12 ans. En lisant les bandes dessinées, l’enfant arrive à connaître suffisamment les choses », a-t-il fait savoir.

Parlant de l’actualité marquée par la situation sécuritaire dramatique dans les provinces du Nord et du Sud Kivu, dans l’Est du pays, le caricaturiste a déploré la guerre dont la RDC est victime. « La situation est suffisamment grave. Je souhaiterais même qu’on déclare l’état d’urgence dans l’Est du pays pour bien faire les choses et régler l’affaire définitivement puisque ça dure depuis 30 ans. Il faut que le gouvernement prenne des mesures sérieuses pour mettre fin à cette guerre économique, qu’on nous a imposé à cause de nos richesses », a dit Tembo Kash.

Et de poursuivre : « Cette guerre  a emporté les feu présidents Mobutu et Laurent Désiré Kabila. L’ancien président Joseph Kabila l’a subi et le chef de l’Etat actuel  Félix Antoine Tshisekedi en est aussi victime. Et si on n’y prend garde, le prochain président en subira aussi ». Designer publicitaire, peintre, caricaturiste et bédéiste international, Tembo Muyindo Kashauri alias Kash est également  journaliste, éditeur, et auteur de six livres, notamment : « Vanity » , « Stephen King » , « Sociologie du Journalisme » , « Fin de course » , et autres.

ACP/CC



Un appel en désespoir de cause pour le rapatriement de la dépouille de l’artiste Antoine Nedule Monswet connu sous le nom de scène Papa Noël décédé en novembre 2024, a été lancé dimanche aux ministères de la Culture et des arts de la République démocratique du Congo et de la République du Congo, a indiqué un ancien ministre de la Justice joint au téléphone.

« J’interviens, ici en ami de Papa Noël et en homme de culture pour adresser, en désespoir de cause, un SOS aux ministères de la culture et des arts de la République démocratique du Congo et de la République du Congo, de bien vouloir aider la famille de Papa Noël et le monde de la culture des deux Congo, à procéder aux obsèques en France de l’illustre disparu et de faciliter par conséquent le rapatriement du corps et assurer de l’enterrement à Kinshasa », a déclaré  M. Ouabari Mariotti, ancien ministre de la Justice de la République du Congo.

« De père originaire de la République du Congo et de mère de la République démocratique du Congo, Papa Noël avait choisi, en ses dernières volontés d’être inhumé, dans un des cimetières de Kinshasa », a-t-il fait savoir.

Selon M. Ouabari Papa Noël était une figure musicale des deux rives, connues au plan mondial pour la richesse de leur culture et l’addition de leurs peuples pour la Rumba. « Il ne pourrait être laissé persister ce qui apparaît devant l’opinion, comme l’abandon de sa dépouille, pour une affaire de ressources financières. Personne ne croit en la sécheresse des caisses publiques des deux Congo   pour une obligation d’un tel niveau de frais », a-t-il renchéri.

Par ailleurs, cet appel à l’aide aux gouvernements de la RDC et de la République du Congo est fait dans la mesure où Antoine Nedule, mérite les honneurs des  deux pays qu’il a aimés. Le guitariste Antoine Nedule est décédé le 11 novembre 2024, à l’hôpital de la Région parisienne et le corps est toujours en conservation dans une morgue en France.

ACP/CC



Un message de solidarité et d’hommage aux soldats des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a été lancé par Solina Kern, chanteuse de la musique urbaine lors d’un entretien dimanche à Kinshasa.

« J’exprime ma solidarité à nos forces loyalistes face à la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC, pays de mes ancêtres. Mes hommages et encouragements aux  vaillants militaires des Forces armées congolaises (FARDC) qui sont mobilisés aux fronts pour défendre la patrie », a déclaré la chanteuse Solina Kern.

« Notre territoire, c’est notre fierté, notre souveraineté. Ensemble avec le pays. RDC toujours dans nos cœurs. Tous pour la patrie », a-t-elle conclu. Née de père allemand et de mère congolaise, Solina Julie Kern appelée affectueusement « Popy nationale » par les fans, séjourne à Kinshasa dans le cadre de la promotion de son nouveau tube intitulé « Kiole ».

L’œuvre musicale est disponible en version vidéo dans toutes les plateformes de téléchargement depuis le 18 décembre 2024. Considérée par les médias en RDC comme une étoile montante de la nouvelle génération de la musique urbaine en Afrique, Solina Kern chante en lingala, français, espagnol et en anglais. 

Réputée  comme une bête de scène à Kinshasa,  la jeune chanteuse germano-congolaise fait l’apologie de la paix, de l’amour et de l’humaniste, à travers sa musique, qui est très appréciée par les mélomanes de l’Afro-beat. 

ACP/CC



Alors que les forces armées rwandaises sont accusées de se battre aux côtés du M23 dans l’est de la RDC et d’avoir mené une offensive contre la ville de Goma, le week-end dernier, les autorités congolaises demandent à plusieurs clubs de football européens de mettre fin à leur partenariat avec le Rwanda. 

Une semaine après le début de l'offensive du M23, soutenu par les forces armées rwandaises, contre la ville de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC, trois grands clubs de football européens sont dans le collimateur des autorités congolaises : Arsenal (Angleterre), le Paris Saint-Germain (France) et le FC Bayern Munich (Allemagne). Ce que leur reproche Kinshasa ? Tout simplement leurs partenariats respectifs avec Kigali dans le cadre duquel ils arborent sur leurs maillots le logo « Visit Rwanda » sponsorisée par l’Office de tourisme rwandais.

Une pétition lancée par un supporter du PSG

Dans une lettre adressée aux clubs en question, la ministre des Affaires étrangères congolaise, Thérèse Wagner, interpelle leurs présidents et leur demande d’interroger la « moralité » de ces accords de sponsoring alors que le Rwanda mène une guerre dans l’est de son pays. La « culpabilité du Rwanda » dans ce conflit est « devenue incontestable » écrit Thérèse Kayikwamba Wagner avant d'ajouter : « Votre sponsor est directement responsable de cette misère ».

Il y a quelques jours, une pétition en ligne a été lancée en France par un supporter du PSG qui dénonce la responsabilité des autorités rwandaises dans la guerre en cours dans l’est de la RDC. Celle-ci demande au président du club parisien, Nasser Al-Khelaïfi, de ne pas renouveler le partenariat entre le PSG et le Rwanda qui doit prendre fin à la fin de cette saison.

Alexandra Brangeon



Les rebelles du M23 avec leurs alliés du Rwanda se livrent au pillage du patrimoine des entreprises et établissements publics de l’Etat à Goma (Nord-Kivu), ont dénoncé samedi 1er février les responsables de ces sociétés à Radio Okapi.

Selon des sources locales, les rebelles ont pillé samedi bureau du Fonds de promotion de l’Industrie (FPI), où ils ont emporté une camionnette et le coffre-fort. Ils ont également emporté deux véhicules Land Cruser de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). 

Des responsables des entreprises publiques dénoncent ce comportement.  L'un d'eux a déclaré: 

"Nous avons assisté à un pillage au niveau du bureau provinciale du Fonds de promotion de l’industrie où les camionnettes du M23 sont entrées dans l’enceinte du FPI. Ils ont cassé la grande porte, ils sont montés au-dessus, ils ont cassé la porte de la caisse, ils ont emporté avec eux le coffre-fort pour une destination inconnue. A l’intérieur, il y avait 7500 dollars et 4 millions de francs congolais. Cet argent, qui a été gardé pour une collation ou une prime des agents, est parti. Également la camionnette du FPI a été emportée. Aujourd’hui, on ne sait où est ce qu’on l’a emmenée". 

Selon lui, beaucoup de responsables des entreprises publiques vivent en cachette. Ils "ne peuvent même pas sortir de leurs cachettes de peur qu’ils soient tués lâchement comme on a tué plusieurs".

La même source appelle la communauté tant internationale que nationale à intervenir pour stopper "le carnage" en cours à Goma.

Dans un communiqué publié samedi 1er février, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a aussi dénonce le pillage de son siège et de  ses entrepôts  contenant des kits électoraux dans la ville de Goma par l’armée rwandaise et  ses supplétifs du M23.

radiookapi.net/CC



Le célèbre artiste musicien congolais, Koffi Olomide, a dévoilé, ce dimanche 02 février 2025, une chanson intitulée "Pour mon pays", pour rendre hommage à la population de Goma, qui subit l'agression rwandaise depuis une semaine.

Dans cette chanson patriotique, la légende de la rumba congolaise a donné de la force aux FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- qui sont au front, pour chasser les rebelles du M23 de la ville volcanique.

Outre celui qu'on appelle affectueusement "Mopao Mokonzi", plusieurs chanteurs congolais ont apporté leur soutien à la population de Goma et à l'Armée congolaise. Il s'agit, entre autres, de Gims, Youssoupha, Ferré Gola, Fally Ipupa, Héritier Wata, Fabregas, et Innoss'b.

Il est à noter que d'après le ministre de la Santé, Roger Kamba, il y a un carnage humanitaire à Goma. En l'espace de 4 jours, l'on dénombre 773 morts et 2880 blessés, jusque-là répertoriés par les structures sanitaires officielles.

Gratis Makabi



En phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025, la RDC va s’affronter au Sénégal, au Bénin et au Botswana. Un groupe D que plusieurs jugent passable, abordable et surtout clément pour les Léopards Seniors de la RDC, conduits par le sélectionneur-manager Sébastien Desabre. Cet état des choses est partagé par l’analyste et journaliste sportif de la RTNC, FanFan Tshilumba Bitangilay.

Pour le secrétaire de la Dynamique Sauvons les Sports Congolais (DASC), les confrontations directes et l’histoire entre la RDC et ses prochains adversaires confirment cette opinion.

« La RDC hérite d’un groupe abordable. Pour moi, c’est un tirage clément. La RDC n’aura pas vraiment beaucoup de difficultés pour se qualifier au prochain tour », a-t-il déclaré d’entrée.

Sur les cinq dernières rencontres avec le Sénégal, on note quatre victoires pour le Sénégal et un seul match nul. La situation est un peu différente pour le Bénin, que la RDC a déjà battu une fois, avec un match nul lors des deux dernières confrontations. C’est un cas similaire pour le Botswana.

« Je pense que la RDC a toutes les chances, ou 90% de chances, de se qualifier au prochain tour. Ce ne sera pas comme en Côte d’Ivoire, où la RDC a passé la phase de groupes par le chat de l’aiguille. Même si on se rappelle que dans les confrontations face au Sénégal, c’est quatre victoires et un nul pour eux, les deux autres équipes sont plus abordables », a-t-il poursuivi.

Au regard de la nouvelle configuration de la sélection nationale de la RDC, les chances de la RDC se nourrissent sur le papier. Même les Léopards eux-mêmes y croient, comme le souligne Fanfan Bitangilay.

« Je pense que Desabre est bien préparé. Je venais de suivre Yoane Wissa sur une chaîne, qui disait qu’ils ont toutes les chances. Donc, on sent que ce sera pratiquement une équipe décidée, capable de faire mieux. Il y a donc plus de peur que de mal. La RDC, dans le groupe D, a toutes les chances de se qualifier, même si le football se joue sur le terrain. Mais en tant qu’analyste sportif, je donne plus de chances à la RDC », a-t-il conclu.

Rappelons que la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations se jouera au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, sauf changement de dernière minute. Les Léopards Seniors de la RDC débuteront la compétition le mardi 23 décembre 2025 face aux Écureuils du Bénin de Gernot Rohr, au Stade El Barid de Rabat.

Théola Tavunda


La situation des défenseurs des droits humains s’est détériorée à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, depuis l’invasion de cette ville touristique de l’est de la République démocratique du Congo par les troupes rwandaises, a-t-on appris dimanche de source associative.

« La situation des défenseurs des droits de l’homme se détériore au jour le jour, et l’appel est lancé à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de se mettre à l’œuvre pour assurer la protection des DDH en danger dans cette ville touristique de Goma », a-t-on lu dans un document du « Foyer de développement pour l’autopromotion des personnes indigentes et en détresse » (FDAPID), une organisation de défense et de protection des droits humains.

Cette organisation membre de la Synergie Ukingo Wetu (SUWE), un réseau des droits humains basée à Goma, a lancé un cri de détresse à la communauté internationale, particulièrement aux organisations des droits de l’homme à travers le monde, pour que des pressions soient exercées sur les autorités de Kigali qui ont déployé leurs troupes notamment à Goma, se livrant à des exactions sur la population.

C’est depuis plus d’une semaine que les troupes rwandaises et les terroristes du M23 ont attaqué la ville de Goma. Pour Jean-Pierre Lacroix, chef des opérations du maintien de la paix de l’Onu, ce sont les troupes rwandaises qui ont soutenu les éléments du M23 à Goma, sans oublier de nombreux rapports des Nations Unies relevant le soutien du Rwanda aux terroristes du M23.

ACP/C.L./CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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