L’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS) a annoncé la prolongation de la suspension temporaire de l’exportation du cobalt de la République démocratique du Congo (RDC) pour une durée de trois mois, à compter du 21 juin 2025.

Dans un communiqué daté de vendredi, ARECOMS justifie cette décision par l’existence de « stocks toujours importants sur le marché ». La mesure concerne tout le cobalt issu de l’exploitation minière, qu’elle soit industrielle, semi-industrielle, artisanale ou à petite échelle.

Cette décision fait suite à la suspension initiale décrétée le 22 février 2025. Elle vise à encadrer le marché des substances minérales stratégiques, selon l’Autorité, qui indique qu’une nouvelle décision pourra être prise avant la fin de cette période pour éventuellement modifier, prolonger ou lever la mesure.

Le cobalt congolais représente près des deux tiers de l’offre mondiale. Depuis la première suspension, les prix ont fortement augmenté pendant un mois, avant de se stabiliser. En Afrique, les principaux stocks de cobalt sont entreposés en Zambie et en Afrique du Sud, tandis qu’au niveau international, des volumes importants sont également stockés en Chine et en Malaisie.

actualite.cd/CC



Le Président américain, Donald Trump, a salué vendredi 20 juin sur son compte de son réseau social, consulté samedi par l’ACP, l’accord trouvé entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.

«Je suis très heureux d'annoncer que j'ai conclu, avec le secrétaire d'État, Marco Rubio, un merveilleux traité entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda, dans leur guerre, connue pour ses violentes effusions de sang et ses morts, plus encore que la plupart des autres guerres, et qui dure depuis des décennies », écrit M. Trump.

Des équipes techniques de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda avaient déjà paraphé, le mercredi 18 juin à Washington, le texte de l’Accord de paix, en présence de la sous-secrétaire américaine aux affaires politiques, Allison Hooker, en vue de la signature ministérielle de l'accord de paix prévue le 27 juin 2025.

Donald Trump a d’ailleurs annoncé l’arrivée, dès lundi prochain à Washington, des délégations congolaise et rwandaise pour la signature définitive de cet accord :

« Des représentants du Rwanda et du Congo seront à Washington lundi pour signer des documents. C'est un grand jour pour l'Afrique et, très franchement, un grand jour pour le monde !».

Prix Nobel de la paix

Intervenant sur la chaîne Fox News, le Président américain indiqué qu'il méritait un prix Nobel de la paix pour ce qu’il a réalisé afin de rétablir la paix entre plusieurs pays, notamment la République démocratique du Congo et le Rwanda.

 «Ils devraient me donner le prix Nobel pour ce que j’ai fait au Rwanda, au Congo, en Serbie, au Kosovo (…) Il y en a beaucoup. Mais le plus important, c’est l’Inde et le Pakistan. Franchement, j’aurais déjà dû le recevoir quatre ou cinq fois », a-t-il affirmé.

radiookapi.net/CC



Le Président Félix Tshisekedi a reçu en audience, samedi à Kinshasa, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d'état major et commandant de l'armée ougandaise en séjour de travail en République démocratique du Congo, selon la Présidence congolaise

"Ce samedi à la Cité de l’Union africaine, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu le Général Muhoozi Kainerugaba, Chef d'état-major et Commandant de l’armée ougandaise (UPDF), en séjour de travail à Kinshasa depuis le vendredi dernier. 

Profitant de sa présence dans la capitale congolaise, dans le cadre de l’évaluation de l’opération militaire conjointe FARDC-UPDF, avec son homologue congolais, le Général Jules Banza Mwilambwe, le Chef d’État-major ougandais est venu présenter ses civilités au Président Félix Tshisekedi, Commandant suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC)", a renseigné le compte X de la Présidence congolaise.

La présence du général ougandais s'inscrit dans le cadre de l’opération Shujaa, lancée le 30 novembre 2021. Celle-ci est ne initiative militaire conjointe entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF). Elle vise à neutraliser les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe rebelle accusé de massacres de civils dans l’est de la RDC et d’attentats terroristes en Ouganda.

Grevisse Tekilazaya 

 

 

 


La marque du riz «Muchele ya Lualaba» regorgeant d’énormes potentialités de production et de consommation, a été présentée à la gouverneure de la province du Lualaba 
(sud-est de la République démocratique du Congo) par un jeune  entrepreneur et propriétaire de cette marque du riz, a constaté l’ACP vendredi.
 
« Vous nous avez donné la chance et  vous avez voulu que nous produisons le riz bio pour que la population du Lualaba consomme sa propre production. Nous sommes ici pour vous présenter la marque de notre riz (Made in Dilolo), une denrée alimentaire tant importée or la province du Lualaba regorge d’énormes potentialités pour produire et nourrir sa population», a déclaré Jules Kuzunga, un entrepreneur et propriétaire de la marque du riz produit dans le territoire de Dilolo. 
 
L’entrepreneur Jules Kuzunga a profité de l’occasion pour remettre à la gouverneure de la province du Lualaba Marie-Thérèse Masuka Saini, une tonne de ce «Riz 100% Bio» produit  dans le territoire de Dilolo grâce à la subvention du gouvernement provincial du Lualaba à travers le ministère provincial de l’agriculture.
 
Il a émis le vœu de réaliser 500 hectares cette année culturale 2025-2026, avant de présenter à la gouverneure et aux membres  de son gouvernement quatre (4) tracteurs agricoles avec tous les accessoires ainsi que quatre (4) remorques acquis grâce au financement du gouvernement provincial du Lualaba pour la production et le transport des produits jusqu’aux entrepôts. 
 
La gouverneure Marie-Thérèse Masuka a encouragé ce jeune entrepreneur qui avait commencé son projet de la riziculture manuellement avec 10 hectares, avant de réaliser 100 hectares grâce à l’appui du gouvernement provincial du Lualaba.
 
L’autorité  provinciale s’est dit fière d’avoir ce jeune entrepreneur dans sa juridiction qui matérialise la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, tout en prônant la diversification des ressources naturelles en s’appuyant notamment sur l’agriculture. 

ACP/C.L./CC



Le FC Les Aigles du Congo a repris, ce mercredi 18 juin, la tête du classement provisoire du championnat national de football de la RDC avec 31 points, après sa victoire (1-0) face au CS Don Bosco.

La rencontre, comptant pour la 14e journée de la phase de Play-Off de cette compétition d’élite, s’est jouée au stade des Martyrs de Kinshasa. Le but des Samouraïs a été inscrit par Helton Kayembe sur penalty à la 63e minute.

Le même jour, au stade Tata Raphaël, Sa Majesté Sanga Balende et l’AF Ange se sont quittés sur un score nul (1-1). Ces deux formations occupent respectivement les deux dernières places du classement.

Dans le même complexe, le FC Tanganyika et l’AC Rangers ont également fait match nul (1-1).

À Lubumbashi, au stade TP Mazembe, les Corbeaux ont dominé le DCMP sur le score de deux buts à zéro. Les réalisations ont été signées Faveurdi Bongeli à la 45e minute et Madou Zon à la 63e.

Le TP Mazembe grimpe à la 4e place avec 25 points, à égalité avec le DCMP, désormais cinquième.

radiookapi.net/CC



Alors que les réseaux sociaux bruissent d’un nouvel épisode tendu dans l’univers musical congolais notamment après la fuite d’un audio polémique dans lequel Koffi Olomide semble s’en prendre à lui-même JB Mpiana choisit une réponse tout en élégance et en silence.

Le leader de Wenge Musica BCBG a publié une vidéo touchante dans laquelle on le voit passer un moment complice avec sa fille Soraya Mpiana. Cette dernière lui a offert un cadeau symbolique : une paire de babouches Dior, un geste empreint de tendresse et de raffinement.

Ce moment père-fille intervient au lendemain de la diffusion d’un enregistrement qui agite la toile, mais JB semble avoir opté pour le calme familial plutôt que la réplique médiatique. Une façon de montrer qu’il préfère les gestes simples et sincères aux confrontations bruyantes.

Dans un monde musical souvent rythmé par les rivalités et les déclarations chocs, JB Mpiana rappelle qu’il est aussi possible de répondre par l’amour, la classe et la discrétion. Une posture saluée par de nombreux fans, qui voient en lui un exemple de maturité artistique et personnelle.
 


Une avancée significative a été franchie dans le processus de paix entre la RDC -République démocratique du Congo- et le Rwanda. Les équipes techniques des deux pays ont paraphé, ce mercredi 18 juin 2025, le texte d’un accord de paix, sous la médiation des États-Unis et en présence d’un observateur du Qatar.

Ce texte, résultat de trois jours de pourparlers constructifs, jette les bases d’un engagement commun autour de plusieurs axes majeurs : respect de l’intégrité territoriale, cessation des hostilités, désarmement et désengagement des groupes armés, intégration conditionnelle des combattants, retour sécurisé des réfugiés et déplacés, accès humanitaire, et coopération économique régionale.

L’accord s’appuie sur la Déclaration de principes signée le 25 avril 2025 et intègre le Concept d’opérations conjointes (CONOPS) du 31 octobre 2024, notamment à travers la création d’un Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité.

La signature officielle du document est annoncée pour le 27 juin 2025, au niveau ministériel, en présence du secrétaire d'État américain Marco Rubio. La médiation a été conduite par Allison Hooker, sous-secrétaire américaine aux Affaires politiques, tandis que le Qatar a assuré un rôle de facilitation en soutien aux efforts américains.

Les deux parties ont salué l’implication conjointe des États-Unis et du Qatar, qu’elles considèrent comme des partenaires clés dans la quête d’une paix durable dans la région des Grands Lacs. Elles ont également exprimé leur attente du prochain sommet des chefs d’État à Washington, qui devrait marquer une nouvelle étape vers la stabilité et la prospérité régionale.

Prehoub Urprus



En RDC -République démocratique du Congo-, les autorités intensifient leur enquête sur les réseaux financiers supposément liés à l’ancien Président Joseph Kabila. Depuis plusieurs mois, une série d’arrestations et d’auditions touche des personnalités issues de l’ancien régime, notamment dans le secteur stratégique des mines.

Selon les informations relayées par nos confrères de RFI, l’enquête s’attache à démanteler ce que les services de sécurité décrivent comme des «cellules dormantes» financières autour de l’ex-chef de l’État. Les investigations menées par les autorités congolaises s’orientent notamment vers des figures clés impliquées dans la gestion du secteur minier durant les années Kabila.

L’un des cas les plus emblématiques, est celui de l’avocat Médard Palankoy, spécialiste du droit minier, détenu depuis plus de trois mois. Il a été l’un des conseillers juridiques de Dan Gertler, homme d’affaires congolo-israélien connu pour ses liens étroits avec Joseph Kabila. Palankoy défendait également Moïse Ekanga, ancien coordinateur du bureau de suivi du contrat sino-congolais, surnommé «contrat du siècle». Ce dernier, actuellement en exil, est perçu comme un acteur central du système financier mis en place sous l’ancien régime.

Autre personnalité visée : Martin Kabwelulu, ex-ministre des Mines ayant occupé ce poste pendant plus de dix ans. Il a été entendu dans le cadre d’une enquête portant sur des concessions minières présumées liées à l’ancien Président. Un second avocat, aussi expert du secteur minier, serait en détention, bien que son identité n’ait pas été rendue publique à la demande de sa famille.

Un élément particulièrement préoccupant soulevé par plusieurs observateurs est le lieu de détention des personnes arrêtées. Selon diverses sources, celles-ci auraient été détenues ou le seraient encore dans les locaux du Conseil national de la cyberdéfense, une structure placée directement sous l’autorité de la présidence congolaise.

Ce recours à un service sans compétence légale pour la détention de civils suscite l’inquiétude de nombreux juristes et organisations de la société civile. Ces dernières dénoncent des pratiques extrajudiciaires et appellent au respect des garanties légales et des droits fondamentaux des personnes concernées.

Cette opération, qui s’inscrit dans un contexte politique tendu, est perçue par certains analystes comme une volonté de la présidence actuelle de rompre avec les pratiques du passé. Mais elle soulève également des interrogations sur la transparence des procédures et les garanties judiciaires accordées aux personnes mises en cause.

Alors que l'enquête suit son cours, les autorités congolaises devront trouver un équilibre entre la nécessité de lutter contre l’impunité et le respect strict de l’état de droit.

Gloire Balolage 

 

 



Le gouvernement de la République du Congo a annulé son contrat de cession des terres au Rwanda dans le cadre d’un vaste projet agro-pastoral. Cette annonce a été faite depuis le 6 juin dernier lors d'une conférence de presse tenue par Thierry Lézin Moungalla, porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville.

Selon lui, cette mesure fait suite au non-respect par la partie rwandaise des clauses du contrat, notamment l’obligation d'entamer les travaux avant décembre 2024. 

« La fameuse histoire des terres rwandaises, vous vous rappelez, la polémique, la salive, l'encre que tout cela a fait couler mais pourquoi vous n’avez pas demandé quelle a été la suite ? Pourquoi on n'en parle plus ? Parce que tout simplement, le dossier est terminé. Pourquoi est-il terminé ? Le premier ministre, dans ses diverses communications, vous a dit que ce sont des autorisations provisoires, des autorisations fragiles qui dépendent de la réalisation par les entreprises rwandaises concernées d'un certain nombre de réalisations ou d'un certain nombre d'actes », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il a indiqué que Brazzaville avait notifié en bonne et due forme les entreprises rwandaises concernées. Pour Thierry Lézin Moungalla, ce deal appartient désormais au passé.

« Ce deal appartient désormais au passé. On avait une date butoir qui était au 8 décembre, mais figurez-vous qu'au 8 décembre, n'ayant pas eu de retour positif ou en tout cas cohérent des entreprises concernées, le ministre d'État, ministre des Affaires Foncières, Mabiala, qui avait délivré au nom du gouvernement les autorisations, a informé les partenaires que c'était annulé. Le dossier dit des terres rwandaises est terminé puisque faute pour les partenaires privés concernés d'exécuter leurs obligations ça a été annulé après le 8 décembre par des correspondances adressées au nom du gouvernement aux entreprises concernées par le ministre d'État Mabiala », a affirmé le porte-parole du gouvernement brazzavillois.

Il y a deux ans, la République du Congo avait cédé des terres agricoles au Rwanda dans le cadre d’un accord signé en avril 2022, lors de la visite du président Paul Kagame à Brazzaville. Cet accord, qui portait sur 12 millions d’hectares de terres congolaises, soit 5% du territoire national, visait à permettre au Rwanda d’exploiter ces terres pour la production agricole destinée à l’exportation.

L’annonce de cette cession de terres avait suscité la méfiance de la République Démocratique du Congo (RDC) voisine. Kinshasa, déjà en conflit avec le Rwanda qu’elle accuse de soutenir les rebelles du M23, considérait l’opération comme une menace potentielle à sa sécurité, en particulier en raison de la proximité géographique avec sa capitale.

Les autorités congolaises (RDC) avaient alors appelé à plus de transparence, à la protection des droits fonciers et à la préservation de la sécurité alimentaire, dans un contexte de fortes tensions régionales.

Raphaël Kwazi



Le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, a adressé une lettre au Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, pour récuser ce dernier ainsi que tous les magistrats de son office. Il justifie cette décision par une « inimitié manifeste » à son égard, fondée selon lui sur des motivations personnelles et politiques, notamment l’ouverture d’un dossier judiciaire à sa charge après des dénonciations concernant ses biens à l’étranger. Il dénonce un « acharnement » et un « complot politique » visant à l’écarter, et affirme vouloir se prémunir d’une justice biaisée.

Le procureur Firmin Mvonde, de son côté, a adressé un nouveau réquisitoire à l’Assemblée nationale, demandant l’autorisation de poursuivre Constant Mutamba pour détournement présumé de près de 19 millions de dollars. Cette somme aurait été versée à une société jugée fictive, Zion Construction, dans le cadre d’un projet de construction d’une prison à Kisangani. Mvonde affirme que les réponses du ministre lors de ses auditions n’ont fait que renforcer les soupçons de malversation.

Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a pressé les groupes parlementaires à désigner leurs délégués pour composer une commission spéciale chargée d’examiner ce réquisitoire. L’affaire prend une ampleur politique importante, d’autant plus que Mutamba est également accusé dans un autre dossier de détournement, portant cette fois sur les fonds destinés à l’indemnisation des victimes congolaises des activités illicites de l’Ouganda, dans le cadre du Fonds de réparation (FRIVAO).

Selon le parquet général, l'enquête a mis en lumière des incohérences dans la gestion du marché attribué à Zion Construction. Il est reproché à Mutamba de ne pas avoir vérifié l'existence effective de l’entreprise ni la qualité des travaux réalisés. Le ministère public soupçonne que cette société n’a été qu’un paravent pour justifier le détournement de fonds publics.

actualite.cd/CC

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