28 décès communautaires ont été enregistrés parmi les 368 cas confirmés depuis le début de l’épidémie du choléra dans la zone de santé de Kokolo, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP vendredi de source sanitaire.

«La zone de santé de Kokolo est composée de tous les camps militaires de la ville de Kinshasa et jusqu’à présent, nous avons enregistré 28 décès communautaires parmi les 368 cas confirmés du choléra», a révélé le Dr Amisi Kengea Lewis, médecin chef de zone de santé (MCZ) de Kokolo.

«Les 28 décès sont malheureusement communautaires, c’est-à-dire des gens qui sont décédés à la maison avant d’arriver à l’hôpital. Cela démontre qu’il y a un problème sérieux sur la connaissance de cette maladie», a-t-il ajouté.

Il a soutenu que la majorité des personnes touchées par cette maladie sont beaucoup plus les adultes, les hommes ainsi que les femmes, alors que les enfants sont touchés à un faible taux. 

Le MCZ a fait savoir également que l’organisation internationale Médecins sans frontière (MSF) soutient la zone de santé en médicaments.

«Nous avons un centre spécial, une unité de traitement choléra au niveau du camp Kokolo où nous recevons et prenons en charge tous les cas choléra. Nous avons aussi l’appui de la division provinciale de la santé de Kinshasa et le corps de santé militaire qui nous aident en médicaments en quantité suffisante pour que nous prenons tout le monde en charge gratuitement», a-t-il précisé.

D’après ce médecin, les personnes malades bénéficient d’une prise en charge holistique, c’est-à-dire une prise en charge médicale, psychosociale et nutritionnelle.

Des moyens préventifs contre le choléra

Par ailleurs, le MCZ a insisté sur les moyens préventifs pour lutter contre le choléra. «Pour prévenir cette maladie, il existe un vaccin d’une efficacité de six mois. La bonne prévention est d’utiliser toujours de l’eau filtrée ou encore mieux bouillie puis refroidie, ne mangez pas pendant les 3 à 4 heures qui suivent la prise de votre solution de réhydratation, ne prenez pas d’antibiotiques sans consulter votre médecin, d’éviter d’utiliser des médicaments contre la diarrhée, de manger de préférence des aliments bien cuits, surtout les légumes, de laver bien les fruits et légumes avant de les manger et lavez régulièrement les mains», a-t-il conclu. 

Le choléra est une infection diarrhéique aiguë provoquée par la consommation d’aliments ou d’eau contaminés par le bacille Vibrio cholerae. L’accès à l’eau potable, à l’assainissement de base et à l’hygiène est essentiel pour prévenir le choléra.

C’est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse dont le temps d’incubation est d’environ cinq jours. Les symptômes sont, notamment la diarrhée, les vomissements, la soif intense, la fatigue, la fièvre, la convulsion, la déshydratation, la pulsation cardiaque basse et la tachycardie. 

ACP/ODM/CC



Kigali se propose d’assurer un contrôle exclusif des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu pendant huit ans à travers ses supplétifs du M23-AFC, a-t-on appris jeudi de source proche des négociateurs de la République démocratique du Congo à Doha au Qatar.

« La principale revendication du M23 -AFC à Doha est d’obtenir la gestion exclusive, sur tous les plans, des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu pendant huit ans », a déclaré à l’ACP, une source proche de l’équipe des négociateurs du gouvernement congolais.

La source a, par ailleurs, rassuré sur la position du gouvernement congolais par rapport à ces revendications portées par les supplétifs du Rwanda.

« Évidemment, le gouvernement ne peut pas accepter une telle proposition d’une « balkanisation en douceur » et acceptée par la RDC. C’est inacceptable même de l’entendre de ceux qui prétendent faire la guerre pour le peuple congolais », a soutenu la même source.

Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, avaient appelé la semaine dernière à de nouvelles discussions pour résoudre les problèmes laissés en suspens dans l’accord de paix signé en juin entre Kigali et Kinshasa, à Washington, afin de mettre fin aux combats dans l’est du Congo.

Depuis le début de la semaine, ces négociations ont de nouveau repris à Doha entre les délégués du gouvernement et ceux du M23-AFC.

Ces discussions ont également été annoncées lors de la signature de l’accord RDC-Rwanda, le 27 juin, à Washington sous la médiation du Secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.

Cet accord de Washington repose sur 4 piliers : « le retrait des troupes rwandaises de la RDC, un cessez-le-feu global, et l’engagement à ne plus soutenir les groupes armés, ainsi que des dispositions sur le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques ».

Selon plusieurs analystes et diplomates, cet accord est équilibré et marque un tournant décisif pour la RDC. La signature doit marquer la fin de cette guerre essentiellement économique qui a duré plus de 30 ans.

Or, pour certains experts, pour que le processus de paix soit crédible, plusieurs conditions devront être réunies, à savoir : un cessez-le-feu effectif, le retrait de tous les groupes armés, et des garanties de sécurité durables.

ACP/C.L./CC



Après le succès retentissant de leur hit “Magic in the Air”, couronné d’un triple disque de diamant, Magic System est de retour avec un nouveau single qui s’annonce comme l’un des incontournables de cet été. Intitulé “Vida Loca”, ce titre entraînant et résolument festif devrait une fois de plus faire danser les foules du monde entier.

Un registre de prédilection retrouvé

Avec “Vida Loca”, les quatre garçons d’Abidjan reviennent dans leur registre de prédilection, celui des morceaux ensoleillés et entraînants qui ont fait leur marque. Rythmé et survolté, ce nouveau single s’inscrit parfaitement dans la lignée de leurs plus grands succès.

Réalisé par le réalisateur Kore, le clip de “Vida Loca” nous plonge dans une ambiance festive et estivale, parfaitement en phase avec les sonorités du morceau. Véritable invitation à la fête et à la bonne humeur, ce titre s’annonce d’ores et déjà comme la bande-son idéale d’un été placé sous le signe de la joie et de la célébration.

 

Les maîtres incontestés des hits ensoleillés

Avec ce nouveau single, Magic System prouve une fois de plus qu’ils sont les rois incontestés des morceaux festifs et entraînants. Leur capacité à créer des tubes planétaires, à l’image de “Magic in the Air”, fait d’eux des incontournables de la scène musicale africaine et mondiale.

Nul doute que “Vida Loca” saura séduire les foules cet été, confirmant le statut de Magic System en tant que valeur sûre de la musique afropop. Un retour gagnant pour le groupe ivoirien, qui s’impose encore comme l’un des fers de lance de la scène musicale africaine contemporaine.

mbote/CC

 


« Le Parc national des Virunga à l’épreuve des réalités locales » est le nouvel ouvrage de Me Olivier Ndoole Bahemuke, publié en février 2025 aux éditions Jets d’encre. Ce livre de 206 pages explore à la fois les menaces qui pèsent sur le parc et les opportunités qu’offre ce site classé au patrimoine mondial, notamment en période de conflits armés dans la région.

Il s’agit de la troisième publication de cet activiste climatique et défenseur des droits fonciers, connu pour son engagement sur les questions environnementales et sociales au Nord-Kivu.

radiookapi.net/CC



Les juges de la Cour de cassation ont renvoyé au 23 juillet courant la poursuite de l’affaire Constant Mutamba, accusé de détournement présumé des fonds destinés à la construction de la prison centrale de Kisangani. Ce renvoie est fait sur demande et insistance des avocats de la défense de l'ancien ministre de la Justice.

Selon Yves Kisombe, un des avocats du collectif de la défense de M. Mutamba, cette remise leur permet non seulement de s'imprégner des pièces de ce dossier mais également de régulariser la procédure pour le prévenu qui n'a pas pu suivre tout le déroulé de l'audience à son début.

Cet avocat estime également que ce report va leur permettre de compulser les pièces pour un débat contradictoire avec le ministère public.

« La procédure pénale fait dépendre de son déroulement le sort des accusés. Et ici chacun a droit à un procès équitable. Et le procès équitable, c’est l’indépendance des juges, mais aussi du respect de la procédure. Il y va des droits fondamentaux, de l’efficacité de ce qui sera fait ici. Constant Mutamba n’a pas été cité régulièrement. Il a été cité par le greffier en chef, alors que c’est le procureur général qui doit lui adresser la citation à prévenu. Le ministère public a procédé, avec l’autorisation de la Cour, à la présentation générale des accusations contre Constant Mutamba avant son arrivée. Il a estimé par la suite que c’était nous les avocats qui devrions faire rapport à notre client. Vous verrez la ligne de la défense de Constant Mutamba », s’est plaint Yves Kisombe.

A cette première audience publique, le ministère public est accusé Mutamba de détournement de 19 millions USD dans un marché de gré à gré avec la société Zion Construction qui n'existe que de nom et sans aucun actif financier.

Une trentaine d'avocats de la défense plaident pour l'innocence de l'ancien garde des sceaux congolais.

Ils déclarent attendre de la Cour de dire le vrai droit. Le prévenu comparait en homme libre.

radiookapi.net/CC



Le Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege, a réagi, ce mercredi 9 juillet 2025, à la publication du rapport semestriel du Groupe d’experts des Nations Unies, sur la RDC -République démocratique du Congo-. Dans une déclaration détaillée, il appelle à des mesures urgentes, fermes et coordonnées contre le Rwanda, accusé d’orchestrer, via le M23, une guerre d’occupation à des fins d’exploitation illégale des ressources dans l’Est du pays.

"Le régime de Kigali dirige et contrôle de facto les opérations du M23", affirme Denis Mukwege, s’appuyant sur les conclusions du rapport qui évoque des preuves irréfutables : images, vidéos authentifiées, renseignements croisés et témoignages concordants. Ces documents montrent que les RDF -Forces de Défense Rwandaises- ont mené des incursions massives sur le sol congolais, positionnées en première ligne des combats, avec un usage avéré d’armement de haute technologie.

Depuis l’offensive éclair de janvier 2025, plus de 11 millions de Congolais vivent dans des zones sous occupation, soumis à la violence, à la famine et à une répression systématique, alerte Mukwege. Le rapport accuse également Kigali de mettre en place, via le M23-AFC, des administrations parallèles dans les territoires conquis, révélant une stratégie d’annexion déguisée.

Mukwege conteste vigoureusement la justification sécuritaire avancée par Kigali au sujet des FDLR, qu’il qualifie de "prétexte suranné". Selon lui, les éléments restants de ce groupe n'ont plus de capacité opérationnelle significative, et leur instrumentalisation sert de couverture à des ambitions territoriales et économiques dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

Le médecin congolais exhorte les autorités nationales et la Communauté internationale à s’attaquer définitivement à la présence de citoyens rwandais armés sur le sol congolais, en favorisant leur désarmement et réintégration au Rwanda, afin de priver Kigali de son principal prétexte d’intervention.

Il appelle également la CPI -Cour pénale internationale- à intensifier ses enquêtes sur les crimes commis en RDC depuis 2002, et encourage les États à activer la compétence universelle pour poursuivre les auteurs des atrocités recensées, notamment celles documentées dans le rapport Mapping de l’ONU.

Mukwege fustige, par ailleurs, le "double standard" dont sont victimes les populations de l’Est de la RDC : "La souffrance des victimes est universelle, et le droit à la justice doit l’être tout autant", insiste-t-il, en plaidant pour une justice transitionnelle sérieuse, à l’image de ce qui a été mis en œuvre au Rwanda, en Sierra Leone ou en Centrafrique.

Enfin, Denis Mukwege demande la mise en œuvre stricte de la Résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui exige un cessez-le-feu immédiat et sans condition ; le retrait total des troupes rwandaises du territoire congolais ; le démantèlement des administrations illégales mises en place par le M23 et ses alliés dans les Kivus.

Dans cette déclaration, Denis Mukwege rappelle avec gravité que plus de six millions de Congolais ont péri depuis la fin du génocide de 1994 au Rwanda, et que l’impunité persistante pour les crimes commis en RDC est un frein majeur à la paix.

Il conclut en exhortant à "une paix juste, durable et fondée sur la vérité, la justice et la mémoire des victimes."
 
Prehoub Urprus


De sortie ce mercredi sur la pelouse du Stade Olympique de Rabat, le Maroc a renversé la RDC de fort belle manière ce mercredi (2-4) dans le cadre de la deuxième journée de groupes de “sa” CAN féminine 2025. Surprises par l’ouverture du score très tôt des Congolaises, contre le cours du jeu, les Lionnes de l’Atlas s’en sont longtemps remises à leur capitaine Ghizlane Chebbak, auteure d’un triplé, pour se tirer du piège des Léopardes.

Quatre jours après le partage du nul avec la Zambie (2-2) dans le match d’ouverture, le Maroc devait s’imposer pour faire un pas significatif vers les quarts de finale de la CAN féminine.

Les Marocaines partaient à l’abordage d’entrée. Dès la 5e minute de jeu, Fatima Tagnaout se retrouvait à deux doigts d’ouvrir le score sur une reprise croisée passant tout près du montant gauche de Fideline Ngoy. 

La RDC climatise Rabat

Malgré cette bonne entame, les Nord-Africaines se faisaient cueillir à froid dans la minute suivante, concédant ainsi l’ouverture du score pour la seconde fois de suite dans la compétition.

Sur une séquence à trois contre une, Naomie Kabakaba servait Merveille Kanjinga à droite dans la profondeur. L’attaquante du PSG battait ensuite Khadija Er-Rmichi d’une frappe croisée, et climatisait le Stade Olympique de Rabat (1-0, 6e).

Le scénario était parfait pour la RDC, qui se regroupait bloc bas afin de piquer en contre. Le Maroc dos au mur accentuait la pression sur l’arrière-garde des Léopardes.

Ghizlane Chebbak porte le Maroc devant…

Au quart d’heure de jeu, Ibtissam Jraidi trouvait la transversale sur une reprise des 20m (15e). Très vite, les Lionnes concrétisaient leur domination par l’intermédiaire de leur capitaine, l'inévitable Ghizlane Chebbak.

Déjà sauveuse du Maroc en ouverture face à la Zambie (2-2), la milieu de 34 ans remettait les pendules à l’heure à l'aide d'une reprise au point de penalty, suite à une remise de la tête de Jraidi en pivot (1-1, 25e).

Joueuse providentielle des Rouges et Vertes, l’ex-pensionnaire du Wydad Casablanca permettait à son équipe de prendre l’avantage peu avant la mi-temps. Opportuniste, elle poussait au fond des filets un ballon qui trainait près du poteau droit de Ngoy (1-2, 43e).

Dans tous les bons coups, la native de Casablanca aurait pu mettre les siennes à l’abri en seconde période, peu après l'heure de jeu. Mais sa frappe enroulée depuis l’extérieur de la surface était claquée au-dessus par Ngoy (66e). 

…et s’offre un triplé 

Derrière, la RDC en profitait pour égaliser. À gauche, Flavine Mawete déposait son vis-à-vis à la course avant d’envoyer un enroulé dans le coin gauche d’Er-Rmichi (2-2, 70e).

Mais pas de panique côté marocain. En cinq minutes à peine, capitaine Chebbak, encore elle, propulsait ses coéquipiers devant au tableau d’affichage à nouveau, en coupant victorieusement au second poteau un centre rasant provenant de droite (2-3, 75e). Elle s'offrait ainsi un triplé tout en portant son total à quatre réalisations en deux matchs.

À la 83e, Yasmin Mrabet mettait définitivement le Maroc à l’abri sur penalty (2-4). Dans les arrêts de jeu, Anissa Lahmari manquait, elle, la balle du 2-5, en dévissant complètement son enroulé sur la gauche de Ngoy (90e+1).

Le Maroc lance enfin sa compétition et vire en tête du groupe A devant la Zambie grâce à la différence de buts. Samedi, les joueuses de Jorge Vilda affronteront le Sénégal pour le compte de l’ultime journée. Un résultat nul suffira pour se qualifier en quarts de finale.

Bonne dernière au classement, la RDC se retrouve au bord de l'élimination. Car elle devra s'imposer devant la redoutable Zambie pour espérer finir parmi les meilleurs troisièmes.

Prudence Ahanogbe



Une nouvelle innovation technologique made in Congo promet de révolutionner l’accès à l’eau potable dans les zones rurales. Présenté ce mardi au ministère du Développement rural, le robot «Isabo», mis au point par la structure Women’s Technology, est capable de transformer de l’eau insalubre en eau potable, grâce à une combinaison simple de sel et d’énergie solaire.

C’est Thérèse Kirongozi, experte en innovation technologique et initiatrice des célèbres robots roulages de Kinshasa, qui a présenté officiellement l’appareil au ministre d’État en charge du Développement rural, Muhindo Nzangi, en présence des responsables de l’ONHR -Office national d’hydraulique rurale-.

Fonctionnant à l’aide d’une petite batterie et d’un panneau solaire de 20W, Isabo a été conçue pour les zones rurales dépourvues d’électricité. Elle utilise un procédé simple mais ingénieux : 20 grammes de sel sont ajoutés à de l’eau pour produire de l’ion hypochlorite, un puissant désinfectant capable de purifier jusqu’à 25 litres d’eau, qu’elle provienne d’un puits, d’une rivière ou d’un forage.

«Notre objectif est de contribuer à la lutte contre les maladies hydriques, comme le choléra, en proposant une solution accessible, autonome et facile à utiliser par les communautés rurales», a expliqué Thérèse Kirongozi.

L’Office national d’hydraulique rurale, en charge de l’aménagement et de l’approvisionnement en eau des milieux ruraux, a salué cette innovation. Son directeur général, Yannick Asifiwe, a qualifié la machine de «prometteuse», en affirmant que l’ONHR se tient prêt à l’accompagner, sous réserve de la validation des normes techniques et chimiques.

«Isabo» pourrait ainsi être déployée à grande échelle dans les villages congolais, contribuant à réduire les maladies d’origine hydrique et à améliorer les conditions sanitaires des populations les plus isolées.

Cette technologie, entièrement conçue localement, incarne une avancée majeure dans le domaine de l’eau, de l’assainissement et de la santé publique, secteurs clés pour le développement des zones rurales en RDC. L’appui affiché du ministère du Développement rural laisse entrevoir une possible intégration de ce dispositif dans les politiques nationales d’accès à l’eau.

Gloire Balolage



Gims, artiste incontournable de la musique française, vient une fois de plus de démontrer sa domination sur le marché musical national.

 
Dans le dernier classement des singles publié par le SNEP (Syndicat national de l’édition phonographique) pour la semaine du 27 juin au 3 juillet 2025, le chanteur d’origine congolaise truste la première place avec son titre “Air Force Blanche”, en collaboration avec Jul.
 

Mais ce n’est pas tout, puisque deux autres morceaux de Gims figurent également dans le Top 10 : “Ninao” à la troisième place et “Ciel” à la huitième position. Cette performance remarquable témoigne de la popularité sans cesse grandissante de l’artiste, qui continue d’imposer son style singulier sur la scène musicale française.

 

Une capacité à créer des featuring fructueux

Gims partage également la septième place du classement avec Werenoi sur le titre “Piano”, démontrant ainsi sa capacité à créer des featuring fructueux.

La présence d’autres stars du rap français

Outre cette domination de Gims, on note également la présence d’autres artistes majeurs du rap français dans ce Top Singles. Hamza se hisse à la deuxième place avec “Kyky2Bondy”, tandis que Keblack occupe la quatrième et la dixième positions avec respectivement “Melrose Place” et “Mood”.

Un ambassadeur de la musique congolaise en France

Ce succès de Gims, dont les origines congolaises sont régulièrement mises en avant dans ses projets, illustre son influence grandissante sur la scène musicale française. Avec une capacité à enchaîner les hits, l’artiste affirme un peu plus son statut de figure incontournable du rap et de la chanson française. Alors que la musique congolaise continue de se faire une place de choix dans l’Hexagone, Gims apparaît comme l’un des principaux ambassadeurs de cette scène, contribuant à son rayonnement international.

 
mbote/CC 
 


Saber Ben Jabria a été nommé à la tête du staff technique de l'As V.Club. La nouvelle a été annoncée sur les réseaux sociaux du club.

C'est peut-être le début d'une nouvelle ère chez les Dauphins Noirs de Kinshasa avec l'arrivée du technicien tunisien en provenance du FC Tanganyika, dans le Grand Katanga. L'entraîneur tunisien a réalisé un excellent travail avec Tanganyika depuis son arrivée il y a deux saisons et les résultats ont été plus que satisfaisants. Il réussit à qualifier l'équipe pour les Play Off lui assurant le maintien du coup. Comparativement à la saison dernière, Tanganyika aura été très concurrent en faisant douter quelques favoris à qui il a posé des gros soucis. Ce sont clairement ces résultats qui ont milité à sa venue sur le banc des Vert et noir de la capitale.

Après une saison manquée largement et qui ressemble presque à la dernière, l'As V.Club commence sa campagne pour la saison prochaine. Ne jouant pas une compétition africaine, l'équipe aura peut-être le temps de se refaire pour aller chercher un titre à l'issue de la saison à condition que les moyens nécessaires suivent ce nouveau projet qui va démarrer avec Saber Ben Jabria.

Michel TOBO 

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