L'ancien sélectionneur de l'équipe nationale de la République démocratique du Congo (RDC) Claude Leroy s'est exprimé sur l'absence des joueurs locaux de la liste des 26 Léopards convoqués pour la prochaine phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.

Au cours de l'émission "En route pour la CAN" diffusée sur Canal sport, le technicien français a indiqué que même s'il y a des binationaux, une sélection africaine doit toujours avoir un ou deux joueurs locaux quel que soit l'état du championnat local.

"Il y a de bons joueurs locaux de Lubumbashi à Kinshasa, mais il faut habiter et traîner en RDC pour bien les dénicher. Il y a des talents partout, bien évidemment il faut régénérer et bonifier cette équipe", a-t-il déclaré.

Juste avant l'intervention de Claude Leroy, deux anciens Léopards, Eugène Kabongo et Yves Diba Ilunga, avaient fustigé l'absence des joueurs locaux au sein de la sélection A depuis plusieurs fenêtres FIFA. Pour eux, c'est une insulte à tous les parents qui élèvent leurs enfants au pays et à qui Dieu n'a donné aucun autre don que le football.

Il est à noter que cela fait une année qu'aucun Léopard local ne figure sur la liste de Sébastien Desabre, le sélectionneur actuel de l'équipe nationale de la RDC. Les derniers joueurs locaux convoqués par le technicien français sont le gardien Brudel Efonge de l'AS Maniema Union et l'ancien attaquant du TP Mazembe Oscar Kabwit.

Les Léopards A de la RDC vont disputer la phase finale de la prochaine CAN au Maroc entre décembre 2025 et janvier 2026, et se sont qualifiés pour les barrages intercontinentaux programmés le 31 mars 2026 au Mexique.

Gratis Makabi 



Ce grand oral du président de la République a rencontré son public à l'Assemblée nationale. « Il m'a convaincu à 100% », assure Rubens Mikeno, élu Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du Nord-Kivu, content de la mise au point sur les accords de Washington : « Ce n'est pas une occasion pour dire que nous allons céder une partie de notre souveraineté ou que nous allons brader nos richesses. Il n'en n'est pas du tout question. »

Son collègue Erick Bwanapuwa, élu de Goma, a lui retenu que le paix était au cœur de l'allocution du président : « Le plus important pour nous et pour la population du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de toutes les parties occupées, (...), c'est la sécurité de notre pays. C'est ça, la priorité de notre peuple. »

Jean-Claude Drasa est lui aussi de l'Union sacrée. Il a apprécié la parole de Félix Tshisekedi, même s'il constate qu'il reste encore beaucoup de choses à réaliser : « Il y a beaucoup de choses qui restent à faire. Mais le plus important, c'est qu'il a essayé de donner un ''go'' à travers cette volonté. Tout part de la volonté politique. Il donne de l'espoir au peuple congolais. »

Du côté de l'opposition, on ne sort pas de ce discours très convaincu à l'image de Xavier Emedi, élu du parti de Moïse Katumbi : « Les discours passés contenaient des engagements non réalisés. D'autres promesses viennent de s'ajouter. Je reste pessimiste. » Le député d'Ensemble souligne aussi que le président n'a pas dit un mot sur le dialogue national pourtant réclamé par l'opposition.

RFI/CC



Face aux parlementaires réunis en congrès, Félix Tshisekedi a livré son traditionnel discours sur l'état de la Nation, lundi 8 décembre 2025. Une allocution fleuve de près de 2h30 qui s'est déroulée dans une séquence diplomatique et sécuritaire dense, après la signature d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington. Toutefois, les combats font de nouveau rage dans l'est. Ils opposent l'armée congolaise et ses alliés au groupe AFC/M23 soutenu par le Rwanda. Une situation qui a longuement été abordée par le président dans son allocution.

« C'est un rendez-vous de vérité, de redevabilité et d'espérance », a commencé le chef de l'État. « L'année 2025 aura vu l'Est de notre pays plongé dans l'une des périodes les plus sombres de ces dernières décennies », a-t-il enchaîné, évoquant la situation au Nord et au Sud-Kivu, ainsi qu'en l'Ituri, province voisine.

Le président de la RDC a a aussi accusé le Rwanda de « violer ses engagements », quelques jours après la signature des accords de paix de Washington, alors que des bombardements ont été signalés dans le Sud-Kivu. Une violation du cessez-le-feu, estime Félix Tshisekedi : « Il ne s'agit pas d'une rébellion interne, mais d'une agression par procuration. » Et il a prévenu : « Tant qu'un seul village, tant qu'un seul quartier, tant qu'une seule colline de ce pays restera sous la menace des armes illégales, je considérerai que notre tâche n'est pas achevée. »

Les accords de Washington « ne consacrent aucune forme de partage de souveraineté », a-t-il insisté. Au cours de son discours, Félix Tshisekedi a parlé justice, économie, éducation, culture, sport... « Les ténèbres ne règneront pas toujours, la lumière arrive », a-t-il conclu.

Paulina Zidi



La République démocratique du Congo (RDC) connaît une croissance économique estimée à plus de 5,6 % en 2025 ; a annoncé le Président Félix Tshisekedi, lors de son discours sur l’état de la Nation, ce lundi 08 decembre, à Kinshasa. Cette performance place le pays au-dessus de la moyenne projetée pour l’Afrique subsaharienne, estimée entre 3,8 % et 4,1 %.

Le chef de l’État a souligné que cette croissance est le fruit d’un dynamisme soutenu dans plusieurs secteurs clés de l’économie congolaise.

"La croissance est quant à elle estimée à 5,6 % en 2025, au-dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, projetée entre 3,8 % et 4,1 %", a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi la solidité de la trajectoire économique du pays.

Selon Félix Tshisekedi, cette performance est principalement portée par le secteur minier, moteur traditionnel de l’économie congolaise. Ce secteur continue d’attirer les investissements et de générer des revenus importants, participant largement à la croissance nationale.

Toutefois, le Président a aussi insisté sur la montée en puissance progressive des secteurs non extractifs. Cette diversification économique vise à réduire la dépendance du pays aux matières premières et à construire une économie plus résiliente et durable.

Ces ambitions s’inscrivent dans une vision plus large de bâtir une économie congolaise plus forte, plus diversifiée, plus inclusive et durable, capable de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie des populations.

Gloire Balolage 



Le Président de la République démocratique du Congo (RDC) s’est dit convaincu, lundi, lors de son message sur l’Etat de la nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, de la qualification des Léopards au Mondial 2026.

« Je nourris la foi et la conviction que notre drapeau flottera au concert des nations de football en 2026, aux Amériques », a déclaré Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat de la RDC, dans son message sur l’Etat de la nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, au Palais du Peuple.

Plus encore, le Chef de l’Etat de la RDC a poussé  sa foi aux Fauves Congolais.

Pour le premier des Congolais, il n’est plus question que d’un match, avant la deuxième participation de la RDC à une fête planétaire du ballon rond, après la première déjà vieille de plus d’un demi-siècle.

« Aujourd’hui, la RDC n’est plus qu’à quatre-vingt-dix minutes d’une qualification historique à la Coupe du monde de football 2026, 52 ans après notre seule et dernière participation », s’est exprimé Félix Tshisekedi pour qui, le tournoi des barrages africains du Mondial 2026, organisé du 13 au 16 novembre, à Rabat au Maroc, le grand événement sportif,- celui de la grande fête- qui a bouclé l’année 2025, pour les Léopards de la RDC qui ont  tour-à-tour éliminé les Lions Indomptables du Cameroun et les Super Eagles du Nigéria.

« L’année s’achève d’ailleurs, sur une note festive, après la double performance des Léopards aux barrages continentaux qui ont eu lieu récemment au Maroc ».

Kinshasa : point de mire de l’actualité de la CAF en octobre

Après ce clin d’œil sur les Léopards de la RDC, le premier des Congolais est revenu, dans son message,  sur l’Assemblée générale ordinaire de la CAF.

« Notre pays a accueilli, pour la première fois, l’Assemblée générale ordinaire de la Confédération africaine de football (CAF). C’est un  honneur particulier pour la nation ».

En marge de ces assises de Kinshasa, organisées le 6 octobre dernier, le Chef de l’Etat a été honoré par la présence du président de la CAF, Patrice Motsepe et celui de la Fifa, Gianni Infantino.

Véritablement, cela a été un honneur, comme le Chef de l’Etat l’a reconnu, après le raté de l’année précédente quand cette Assemblée générale de la CAF  avait été délocalisée à Addis-Abeba, en Ethiopie. 

En plus de ce bilan que le premier sportif de la RDC a dressé sur les Léopards qui se sont aussi qualifiés pour la CAN 2025 au Maroc, honorant les couleurs nationales et sur l’Assemblée générale ordinaire de la CAF, il a aussi porté son regard sur d’autres disciplines sportives qui se sont mises en exergue.

« Nos athlètes, quant à eux, ont porté très haut le drapeau national, en remportant des médailles d’or aux championnats d’Afrique et compétitions mondiales du scrabble, des luttes associées, en passant par les premiers jeux scolaires africains ».

Pour le Président de la RDC, à travers chaque victoire, chaque podium et chaque hymne entonné à l’étranger, c’est la fierté d’être Congolais qui se renforce,  au-delà de toute frontière politique ou communautaire.

A ce titre, il a appelé les Congolais à consolider  le socle immatériel de la nation congolaise, par la culture et par le sport, tout en redéfinissant le pays de Patrice Lumumba.

« Nous voulons un Congo qui ne subit plus le récit des autres, mais qui s’assume, se raconte et s’invente lui-même. Un Congo où chaque enfant, où  qu’il soit né, voit dans le drapeau national, non un symbole lointain, mais le miroir de sa propre dignité ».

Regard sur les Etats généraux des sports et les infrastructures sportives

Au chapitre des Etats  généraux des sports organisés en août 2022, le Chef de l’Etat y est  aussi revenu.

Pour lui, la gouvernance du secteur des sports s’est renforcée avec la tenue d’un atelier national réunissant les ministres  provinciaux des Sports et la création d’une Commission de suivi des résolutions des Etats généraux des sports.

Au sujet des infrastructures sportives, Félix Tshisekedi a évoqué et conclu son adresse par la construction en cours, de la Cité sportive olympique de Kisangani et le lancement des stades de proximité à Kinshasa, avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD).  

ACP/JF/CC



Les compétences artistiques de feu Doudou Adoula, animateur ont été saluées dimanche par un promoteur musical, qui a rappelé ses qualités et son apport dans l’orchestre légendaire ‘‘Zaiko Langa Langa’’ de la République démocratique du Congo, lors d’un entretien avec l’ACP, à l’occasion du premier anniversaire de son décès.

« Le regretté Doudou Adoula avait des compétences, aptitudes des  talents remarquables. Depuis ses débuts dans Zaïko Langa Langa en 1988, il avait réussi a marqué une nette différence par rapport à ses prédécesseurs. En plus de faire danser le public, il dansait lui-même de façon exceptionnelle. Zaïko et ses mélomanes l’avaient tout naturellement adopté. Doudou fera très vite partie du paysage car, dans Zaïko, être bon danseur était un atout majeur et il le savait très bien », a déclaré Klay Mahungu, producteur congolais de musique.

D’après lui, Doudou Adoula recruté par Jossart N’yoka Longo après le départ de ses nombreux musiciens tels que : Lengi-Lenga, Bimi Ombale, Jimmy Yaba, Beniko Popolipo, Ilo Pablo « qui sont allés former Zaïko ‘’Familia Deï’’, a permis aux amateurs de la rumba congolaise d’avoir une plus haute considération du rôle des animateurs en général ».

Selon Klay Mahungu, Doudou Adoula engagé comme animateur à part entière, est resté fidèle dans cet orchestre mythique pendant près de 36 ans.

« Le rôle d’animateur n’est pas nouveau dans la musique congolaise. Déjà, Ya Lengos et plusieurs autres chanteurs faisaient des animations que nous appelions des cris, tels que “choc choquer”, ou “Cavasher”, ou encore “ Sonzoma”(…), mais engager des artistes comme animateurs à part entière, c’est Zaïko Langa Langa qui est le premier groupe à l’avoir fait.

Le Chef d’orchestre de Zaïko Langa Langa, Adoula Monga est décédé le 7 décembre 2024, des suites d’une longue maladie qui l’avait retenue en Belgique depuis 2023. L’animateur fut fils  de l’ancien premier ministre congolais, Cyril Adoula, décédé en 1978.

Bien avant d’intégrer le Zaiko Langa Langa, il avait évolué dans OKA, une formation musicale de Kasa-Vubu, dans laquelle faisait partie Malage Delugendo, Lassa Carlito et bien d’autres artistes. À son actif, Il s’est fait connaître des fanatiques de Zaïko Langa Langa et des mélomanes, grâce à sa créativité et à ses différents duos dans l’animation avec Nono Atalaku, également d’heureuse mémoire.

ACP/C.L./CC

 


La grande première sortie du  film ‘‘Rumba Royale’’,  qui révèle un  autre talent du chanteur congolais Fally Ipupa dans l’univers cinématographique est prévue du 9 au 13 décembre en France, Belgique, République démocratique du Congo ainsi qu’en République du Congo, a indiqué dimanche l’un des acteurs du long métrage à l’ACP.

« Ça commence d’abord ce 9 décembre au grand Rex à Paris, puis à Bruxelles en Belgique le 10 décembre, Kinshasa le 12 décembre et le 13 décembre au Congo-Brazzaville. C’est un film qui fera écho et c’est important pour notre Cinéma et pour les opérateurs du secteur que nous sommes. Et en tant qu’acteur de la sous-région jouer dans un tel film, c’est un pas très considérable pour ma carrière », a fait savoir le cinéaste congolais Hénoc Kiyombo.

« J’ai joué le rôle d’Albert, un chef d’orchestre, un musicien qui anime chaque soir le club Rumba Royale avec des rythmes innovateurs de la rumba congolaise. Je résume ce rôle comme un apport prépondérant à ce film. Pour ce qui concerne d’autres aspects du film, je vous laisse aller les découvrir au cinéma. Et attendez-vous à vivre les vives sensations du Film Rumba Royale et clôturer l’année sur une bonne note cinématographique», a-t-il ajouté.

En ce concerne sa collaboration à travers ce travail cinématographique avec le chanteur Fally Ipupa, en vedette de cette affiche, Hénoc a affirmé avoir passé un moment de rêve et d’amour avec tous ses collègues pendant le tournage.

« C’était un moment de rêve et d’amour commun. On a tissé avec certains de très bonnes relations qui ont même transcendé l’après film. Par contre avec Fally, on est resté sur une collaboration très professionnelle et respectueuse. Chacun était occupé à rendre ses meilleures  partitions », a laissé entendre le cinéaste congolais.

Le film Rumba Royale est un film congolais réalisé par Yoane Deane Lengol et Hamed Mobasser. Ce thriller historique se déroule à Léopoldville en 1959, à la veille de l’indépendance de la République démocratique du Congo.

ACP/C.L./CC



 La démission de Jules Kibens, vocaliste et directeur artistique du mythique (Bon chic-bon genre) de la République démocratique du Congo (RDC), a été acté par son leader, le chanteur légendaire  Jean-Bedel (JB) Mpiana, a-t-on appris dimanche de source administrative.

« Oui ! Le ‘‘Professeur’’ Jules Kibens a quitté officiellement Wenge BCBG pour des raisons personnelles. Le directeur artistique a présenté sa démission avec élégance, méthode et respect, à travers une notification claire adressée à son employeur, Papa Chéri JB Mpiana, dans les règles de l’art. Et, le patron de Wenge BCBG en a pris acte avec toute modestie, tout en respectant sa décision. (…). C’est un responsable, père de famille. On ne peut que lui souhaiter bonne chance pour la suite(…)», a déclaré Roger Ngandu, Directeur marketing-communication de Wenge BCBG. 

Cette démission surprenante a suscité beaucoup de commentaires dans le milieu de fanatiques de l’orchestre à Kinshasa où nombreux  sont restés optimistes pour l’avenir de Mulongeshi Jules kibens qui a servi le groupe pendant plus de 30 ans.  

« Nous lui disons simplement merci pour les bons et loyaux services rendus et surtout pour son apport combien grand au sein du groupe Wenge BCBG. Que des bonnes choses pour le parcours qu’il va entamer, que le tout puissant l’accompagne.  Malgré la douleur qu’il laisse en nous, bon vent à lui. Merci Jules Kibens !», a soutenu Jean-Claude Katanga, membre du collectif de fans ‘‘Vrais –Vrais de BCBG’’

« Contrairement aux autres départs souvent brillants que l’on observe dans le milieu artistique, Kibens ne sort pas par la petite porte. Il s’élève, fidèle à lui-même : digne, responsable et visionnaire. Un modèle rare dans notre univers culturel. La  curiosité reste de savoir s’il va  poursuivre une carrière  en solo ou pas ? », a-t-il ajouté.

Pour d’autres observateurs, Jules Kibens incarne cette rare catégorie d’intellectuels de la musique congolaise pour qui la valeur humaine précède la notoriété.

« Une démission, mais pas une ruptures  entre JB Mpiana et Kibens »

« Malgré sa démission, il demeure en bons termes avec JB Mpiana. Aucun clash, aucune rupture conflictuelle ! Seulement un choix personnel, mûrement réfléchi. Tout porte-à-croire que l’homme nourrit d’autres ambitions, que le temps révèlera, peut-être », a fait savoir Fabrice Masola, un proche du groupe.

Formé à l’Académie des Beaux-arts avant de poursuivre ses études à l’Institut national des arts, Jules Kibens avait commencé à collaborer avec JB Mpiana avant même d’intégrer officiellement Wenge BCBG en 1997 comme un simple chanteur et auteur compositeur, après la scission historique du clan Wenge.

Plus tard, il  va présenter d’autres qualités qui vont pousser son leader à le confier à la direction artistique du groupe. Kibens a joué un rôle important dans la conception, la réalisation, la composition rythmique et dans l’écriture des paroles de plusieurs œuvres dans l’orchestre. 

Sur le plan discographique, il n’a laissé que des chansons dans le répertoire de BCBG, à savoir : ‘‘Voiture’’ et ‘‘Mbetu eleli’’.

ACP/C.L./CC

 


La phase finale de la Coupe du Monde de football 2026, organisée aux États-Unis, au Canada et au Mexique, s’annonce palpitante pour les sélections africaines. Le tirage au sort a révélé les prochains adversaires, et en cas de qualification, la RDC sera logée dans le groupe K aux côtés du Portugal, de l’Ouzbékistan et de la Colombie.

Le coach Baylon Kabongolo livre son analyse sur ce tirage et sur les perspectives des équipes africaines dont la RDC.

Il met en avant plusieurs points clés qui permettent de comprendre pourquoi la sélection congolaise peut espérer rivaliser avec ses adversaires du groupe K :

  • Une dynamique positive : La sélection congolaise bénéficie d’un groupe stable, renforcé par l’arrivée de binationaux motivés à marquer l’histoire.
  • Motivation individuelle : Chaque joueur rêve de participer à une Coupe du Monde, pour sa carrière et pour l’honneur national.
  • Expérience européenne : La majorité des joueurs évoluent dans des championnats européens, bénéficiant d’une formation technique et physique solide.
  • La tactique comme clé : Selon Kabongolo, l’aspect tactique sera déterminant pour rivaliser avec des équipes comme le Portugal.
  • Nouveaux cadres : Des talents émergents comme Balikwisha pourraient devenir des piliers lors de la CAN et au Mondial.

Les ambitions africaines

Pour Baylon Kabongolo, les équipes africaines peuvent faire une bonne prestation avec une bonne préparation :

  • Un comportement exemplaire : Les sélections africaines devront se présenter avec discipline et ambition pour représenter le continent.
  • Préparation progressive : Avant la Coupe du Monde, la CAN servira de laboratoire tactique et mental.
  • Anticipation des adversaires : Les entraîneurs expérimentés commencent déjà à étudier les forces des équipes d’autres continents pour mieux préparer leurs joueurs.

Les défis des sélections africaines

  • Joueurs en Europe : La majorité des internationaux africains évoluent dans des clubs européens, parfois comme titulaires, parfois comme réservistes.
  • Plan de jeu décisif : Au-delà des qualités individuelles, c’est la stratégie match par match qui fera la différence.
  • Exemples inspirants : Le Maroc, demi-finaliste en 2022, a montré qu’une équipe africaine pouvait rivaliser au plus haut niveau.

Perspectives et espoirs

L’entraineur Kabongolo rappelle que le football n’est pas une science exacte, mais qu’il évolue grâce à la science et à la préparation. Avec un encadrement technique solide et une mentalité conquérante, rien n’empêche une équipe africaine d’atteindre la finale, voire de remporter la compétition.

Il conclut en insistant sur l’importance de la CAN comme étape préparatoire et sur la nécessité de booster le moral des joueurs pour aborder la Coupe du Monde avec confiance.

Pour atteindre cette phase finale de la Coupe du Monde 2026, les Léopards de la RDC devront d’abord remporter la finale des barrages contre le vainqueur du duel Jamaïque – Nouvelle-Calédonie. Une rencontre décisive qui déterminera si la RDC participera à la plus prestigieuse compétition mondiale de football.

radiookapi.net/CC



Revue de presse

Au regard des lectures croisées de l‘Accord de Washington, certaines se limitant à des bouts de phrase, d’autres sous un prisme déformant, il n’y a meilleures réactions que celles des membres de l’Observatoire pour le Suivi de l’Accord de paix y compris ceux de Washington et de Doha. Observatoire récemment créé majoritairement par les professionnels des média auxquels se sont joints des spécialistes d’autres domaines pour monitorer ce qui se décide, ce qui s’accomplit et ce qui ne se fait pas suffisamment.

Tour d’horizon des membres de l’Observatoire :

Charles DIMANDJA Wembi : Kin Télévision

Pour mémoire les propos de Sarko, alors Président de la France devant nos députés et sénateurs au Parlement. La RDC est riche et sous-peuplée. Le Rwanda pauvre et surpeuplé. Voilà l’équation cruciale, en filigrane de l’Accord signé hier, qu’il faut résoudre. Mme Sadako Ogata, alors Présidente du HCR, l’avait dit et répété à Me Gérard Kamanda wa Kamanda, alors Ministère des Affaires Étrangères pendant le génocide au Rwanda. Il faut lire son livre posthume publié par sa fille. Sortons de schémas traditionnels de réflexion sur la question des Grands Lacs. Le monde n’aura pas pitié de nous. Vae Victis.

Adelard Obul Okwess, Enseignant du journaliste à l’Unisic

(….) en lisant le résumé du volet économique, on est en plein dans le schéma Sarkozy de partage de richesses.

Ali Kalonga, PCA de l’ACP

A propos de l’Accord de Washington, voici ma réaction: les images, plus que les mots, ont reflété cet Accord sans poignée de mains entre les deux belligérants, Tshisekedi et Kagame. Attendons l’application pour apprécier.

AKAA, CT à l’UNISIC

Il croise le propos de sous-secrétaire Pickering avec celui de Brian Atwood, directeur de l’agence américaine de développement qui a déclaré : «Je crois que le sous-secrétaire Pickering a clairement formulé nos intérêts nationaux au Congo. Le Congo a un formidable potentiel économique, avec de vastes ressources naturelles qui pourraient attirer de nombreux investisseurs privés si la situation politique se stabilise».

Kibambi Shintwa, DG de Numerica TV

La vérité est que les américains ne vont pas supporter longtemps que les chinois s’installent seuls et durablement dans ce pays qui regorge des minerais stratégiques. On se souviendra q’avant de céder son fauteuil à Trump, J. Baiden avait fait le déplacement de l’Angola. C’etait pour le fameux chemin de Lobito. Donc, on peut espérer de bonnes choses pour la RDC. En plus Trump est un homme d’aff aires. Il sait compter. Il faut esperer qu’en face on désigne des négociateurs compétents et qui aiment véritablement le pays. Notre ennemi reste la corruption. À combattre avec la dernière énergie.cord de Washington ce soir... Les deux présidents se sont rencontrés sans se rencontrer autour de Trump... Pas le moindre regard, pas la moindre poignée de mains. Mais beaucoup de méfiances dans les déclarations. Ce qui ne présage rien de bon pour la suite. Tant qu’on aura pas renverser le 

Tshivis Tshivuadi, SG de JED

Signature de l’Acrapport des forces sur le terrain, il n’y aura ni réconciliation ni paix des braves... La cérémonie d’aujourd’hui était plus protocolaire....Une photo de famille pour entériner un Accord qui avait déjà été signé au mois de juin et qui a connu déjà beaucoup de ratés et de retard dans certaines de ces dispositions. Malheureusement, cette cérémonie protocolaire à fait flop.

Willy Kalengay, DG de Geopolis Hebdo et Geopolis TV

Je voudrai partager avec vous une autre lecture de cette cérémonie pour que l’on évite de tirer à boulets rouges sur un processus. La crise dans les grands lacs est comparable à une exploitation minière. Les contradictions se sont accumulées depuis tant d’années de mal gouvernance au point que des couches entières se sont accumulées. Toutes ces années et les multiples accords ont servi de découverte, on enlève comme pour une mine les scories et les terres entières continuant en creuser jusqu’à atteindre le gisement proprement dit. Aujourd’hui la question est de savoir si l’accord de Washington a touché la contradiction principale ? Ou bien il faut encore creuser pour toucher le cœur du gisement ? Nous avons tous conscience que le travail à faire est immense mais nous ne pouvons négliger le parcours accompli. Nous ne devons pas spéculer mais analyser froidement. Comment les deux pouvaient se lancer des accolades alors que sur terrain les troupes s’affrontaient ? L’accord de ce jour et la symbolique de sa tenue tient de la crédibilité de la diplomatie américaine qui avait besoin de ce symbole pour travailler aux vraies questions.

Michel Museme Diawe, Éditeur Media Plus Magazine

En lisant ces échanges je suis heureux de constater que l’Observatoire des Media pour le Suivi des Accords de Paix que nous venons de créer, a commencé son travail ! Je voudrais répéter tout de même ce que j’ai dit : il a manqué une symbolique : ne fut ce qu’une poignée de main même sans sourire. En plaçant l’un à côté de l’autre, Trump avait espéré un geste entre les deux ! La diplomatie se nourrit de ce geste de mise en scène même si ça n’est pas sincère ! Beaucoup de millions de gens n’ont pas lu l’Accord et ne le liront probablement jamais, mais ils attendaient, pas des accolades mais le minimum : une poignée de main même avec visages renfrognés ! Cette image aurait valu plus que tous les textes ! Nous sommes des pays de tradition orale, et le monde d’aujourd’hui est plus sensible à l’image qu’aux textes, quoique ça soit des conducteurs pour réaliser le Processus de paix .Je suis content tout de même qu’on en soit arrivé à s’asseoir côte à côté et dans une même salle car ce n’était pas évident. Embrayons sur ça !

Media Plus Magazine/CC

 

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