Le gymnase du stade des Martyrs à Kinshasa vibrera au rythme des coups et des performances sportives du 3 au 9 novembre, à l’occasion du championnat national de boxe amateur. Cette grande compétition réunira plus de 150 pugilistes venus de toutes les régions du pays pour une semaine de combats intenses et spectaculaires.

Dix provinces ont déjà confirmé leur participation et sont arrivées dans la capitale :

  • Kinshasa
  • Lualaba
  • Kasaï Central
  • Kwango
  • Mongala
  • Tshopo
  • Maniema
  • Kasaï Oriental
  • Nord-Kivu
  • Sud-Kivu

Ce rendez-vous sportif est l’occasion de détecter de nouveaux talents et de préparer les athlètes aux compétitions internationales.

radiookapi.net/CC

 



La commission Infrastructures et Aménagement du territoire du Sénat a appelé à l’accélération des travaux du projet Kinshasa-Arena, situé dans le complexe du stade des Martyrs, à Kinshasa.

Conduite par le sénateur Herman Mutima, cette commission a formulé cette requête le vendredi 31 octobre, lors d’une visite sur le site du projet.

La délégation sénatoriale a encouragé les parties prenantes à s’investir pleinement afin que le projet Kinshasa-Arena soit achevé dans les meilleures conditions et dans les plus brefs délais.

Après une réunion avec les parties prenantes, la commission s’est rendue dans le bâtiment pour une inspection visuelle des travaux.

Sur place, Herman Mutima, vice-président de la commission, s’est réjoui de constater que les gros œuvres sont presque achevés et que les travaux de finition débuteront bientôt.

« Ce projet est très important, et le Chef de l’État en a parlé. Lorsque nous faisons le constat, nous remarquons que les gros œuvres sont terminés à environ 80 %. En tant que Sénat, nous sommes venus voir ce qui se passe et réfléchir ensemble à la manière de résoudre ce problème avec le Gouvernement », a-t-il souligné.

Kinshasa-Arena suscite de grandes attentes et symbolise les ambitions de modernisation des infrastructures sportives en République démocratique du Congo.

De forme circulaire, cette arène pourra accueillir jusqu’à 20 000 spectateurs.

Les travaux ont été lancés le 13 octobre 2023, mais ont connu un ralentissement en raison de complications administratives.

radiookapi.net/CC



La réouverture de l’aéroport de Goma se fera uniquement pour des vols humanitaires sous la coordination des institutions nationales. C'est ce qu'a affirmé le Gouvernement congolais au cours du Conseil des ministres dirigé par la Première ministre Judith Suminwa vendredi 31 octobre à Kinshasa. 

"La réouverture de l’aéroport de Goma présentée comme une priorité humanitaire stratégique devrait s’effectuer dans un cadre sécurisé et coordonné sous autorité des institutions nationales afin d’assurer la continuité de la chaine humanitaire et la protection des civils", a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, lisant le compte-rendu du conseil.

Les ministres des Affaires étrangères et des Affaires sociales, chacune en ce qui la concerne, sont ainsi chargées de "maintenir une coordination étroite et soutenue avec les acteurs humanitaires afin de préserver les voies d’accès et d’assurer la continuité de l’aide essentielle y compris dans les zones où la présence de l’Etat demeure limitée". 

Judith Suminwa a de même demandé au ministre des Transports de suivre de près la question de la réouverture de l’aéroport de Goma, strictement pour des besoins de vols humanitaires. 

Kinshasa réagit ainsi après l’annonce faite jeudi par le Président français Emanuel Macron de la réouverture imminente de cet aéroport, fermé depuis la prise de la ville de Goma par les rebelles de l'AFC-M23 en janvier dernier.

Emmanuel Macron s'exprimait ainsi lors de la Conférence internationale pour la paix et la prospérité dans la région des Grands lacs, organisée en partenariat avec le Togo à Paris. 

radiookapi.net/CC



Le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), André Wameso, a présenté l’évolution récente des marchés d’échanges de biens et services, marquée par la poursuite de l’appréciation du franc congolais au cours de la quatrième semaine d’octobre 2025. Selon les données communiquées, le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à –1,37 %, contre –1,88 % la semaine précédente, confirmant le ralentissement de la hausse des prix.

Ceci est contenu dans le compte rendu de la 65ᵉ réunion ordinaire du Conseil des ministres, présidée par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, tenue vendredi à la Cité de l’Union africaine, lu à la chaîne nationale par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Dans son exposé, le gouverneur André Wameso a souligné que la désinflation s’est poursuivie, avec des taux respectifs de 1,33 % et 2,53 %, contre 10,50 % et 14,56 % enregistrés précédemment. Cette évolution traduit, selon lui, la stabilité progressive des principaux indicateurs macroéconomiques observée ces dernières semaines.

En ce qui concerne le marché de change, la BCC rapporte qu’au 24 octobre 2025, le taux de change s’est établi à 2 233,27 francs congolais pour un dollar américain sur le marché interbancaire. En rythme hebdomadaire, le franc congolais s’est légèrement déprécié de 0,064 % sur le marché indicatif et de 2,064 % sur le marché parallèle, indiquant une relative stabilité du taux dans un contexte de pression extérieure modérée.

Sur le plan international, les cours mondiaux des principaux produits d’exportation de la RDC ont évolué positivement. Le cuivre et le cobalt, deux matières premières stratégiques pour l’économie nationale, ont enregistré respectivement des hausses de 4,3 % et 16,9 %, une dynamique favorable aux recettes d’exportation du pays.

Face à cette situation, le gouverneur de la Banque centrale a formulé plusieurs recommandations pour consolider les acquis et anticiper les risques. Il a notamment insisté sur la nécessité de maintenir une vigilance accrue sur le marché d’échange afin d’anticiper toute tension éventuelle, et de renforcer la coordination de la politique conjoncturelle entre les institutions économiques.

André Wameso a également appelé à revisiter les allègements fiscaux accordés aux opérateurs économiques, dans le but de renforcer les efforts de mobilisation des recettes publiques. Il a en outre encouragé le gouvernement et les acteurs économiques à promouvoir davantage l’utilisation de la monnaie nationale, le franc congolais, comme instrument de stabilité et de souveraineté financière.

Enfin, le gouverneur a réaffirmé l’importance de poursuivre la diversification de l’économie congolaise, afin de réduire la dépendance du pays vis-à-vis du secteur minier et d’accroître sa résilience face aux chocs externes. Ces orientations s’inscrivent dans la stratégie du gouvernement visant à consolider la stabilité macroéconomique et à soutenir une croissance durable.

 Gloire Balolage 



Le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a présenté au Conseil des ministres le rapport sur l’état de l’administration du territoire national. Ce rapport met en lumière les principaux faits marquants de la semaine écoulée, tant sur le plan politique que social.

Selon le VPM de l’Intérieur, l’état d’esprit de la population a été notamment influencé par la participation du Président de la République à la conférence humanitaire sur la RDC tenue à Paris, sous la houlette du président français. Cette rencontre a suscité un vif intérêt au sein de l’opinion nationale, particulièrement autour de la perspective d’ouverture d’un couloir humanitaire dans l’Est du pays, une région toujours affectée par les crises sécuritaires et humanitaires.

Sur le plan politique, Jacquemain Shabani a informé le Conseil de la suspension de treize partis politiques, sanctionnés pour des faits portant atteinte à l’ordre institutionnel démocratique et à la souveraineté de l’État. Cette mesure vise, selon lui, à préserver la stabilité institutionnelle et à garantir le respect des principes républicains.

Le VPM est aussi revenu sur les crises persistantes au sein des institutions provinciales. Il a insisté sur la nécessité d’un strict respect des instructions du chef de l’État ainsi que sur la mise en œuvre effective de l’acte d’engagement signé par les membres des bureaux des assemblées provinciales, les gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces.

Dans cette optique, Jacquemain Shabani a annoncé la tenue d’une réunion de concertation le 6 novembre 2025 à Kinshasa, réunissant les membres des bureaux des assemblées provinciales. Cette rencontre se tiendra avant celle prévue avec les représentants des partis politiques « instigateurs ou tireurs de ficelles », a précisé le ministre.

L’objectif de cette initiative est, selon lui, d’« assurer le strict respect des instructions du Chef de l’État et de renforcer la cohésion institutionnelle à travers le pays ».

Patrick Kitoko 



L’artiste belgo-congolais Damso a adressé un message direct et empreint d’émotion au Président Félix Tshisekedi, sur son compte Instagram. Dans ce texte au ton grave, le rappeur, de son vrai nom William Kalubi Mwamba, se présente non pas comme un opposant, mais comme "un fils de la République", témoin d’un pays qu’il décrit comme trahi "non par ses ennemis, mais par ceux qui avaient juré de le servir".

Dans sa lettre ouverte exploitée par Opinion-info.cd, ce dimanche 02 novembre 2025, Damso reproche au chef de l’État congolais le décalage entre les promesses d’un État de droit et la réalité vécue par les Congolais.

"Vous aviez promis un État de droit mais la justice est devenue un marché. Elle ne juge plus, elle négocie. Elle protège les puissants et écrase les pauvres", écrit-il, dénonçant un système judiciaire qu’il estime miné par la corruption et les inégalités.

L’artiste s’en prend également à la gouvernance du pays, évoquant une corruption omniprésente et arrogante, "qui a changé de costume mais pas de visage", selon ses mots. Il déplore un pouvoir absorbé par les alliances politiques, alors que "le peuple crie et personne ne répond".

Évoquant la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo, Damso exprime sa colère et sa tristesse face à la persistance des violences.

"Pendant que les discours se multiplient à Kinshasa, les bombes tombent sur Goma, Beni et Ituri. Des familles entières disparaissent, des femmes enterrent leurs enfants dans le silence", écrit-il, décrivant une région où "le sang est devenu une marchandise et la souffrance un fonds de commerce".

Le rappeur conclut par une dénonciation sans détour du climat général de corruption : "La corruption est devenue la langue officielle du pays. Chaque rapport de l’Inspection Générale des Finances est un scandale étouffé. Tout le monde sait. Tout le monde se tait. Tout le monde profite."

Par ce message, Damso, connu pour son attachement à ses racines congolaises, signe l’une des interpellations les plus directes et symboliques d’un artiste de la diaspora envers les autorités de Kinshasa. Son cri du cœur, largement relayé sur les réseaux sociaux, suscite déjà de vives réactions parmi les internautes congolais, partagés entre soutien, émotion et débat sur la responsabilité du pouvoir face aux maux persistants du pays.

 Prosper Buhuru



Dans le camp militaire de Kokolo, à Kinshasa, s’est tenu un procès très médiatisé opposant l’adjudante Béanche Ebabi Bongoma Koli à la justice militaire. Cette dernière était accusée d’avoir enfreint un télégramme du chef d’état-major interdisant la diffusion d’images de militaires en uniforme sur les réseaux sociaux. En cause, une série de photos de fiançailles prises en tenue militaire avec son fiancé, clichés devenus viraux sur internet et jugés attentatoires à l’image des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Lors de l’audience, la prévenue a reconnu avoir posé pour cette séance photo, mais a nié être à l’origine de leur publication. Selon elle, le studio photo de Matonge, où les clichés ont été réalisés, aurait diffusé les images sans son accord. Sa défense, menée par le sous-lieutenant Alpha Anangame, a insisté sur la nécessité d’entendre le photographe, présenté comme le véritable responsable de la fuite, afin de démontrer la bonne foi de l’adjudante.

L’affaire, jugée en flagrance, a pris une dimension symbolique au sein de l’armée. Les juges ont rappelé la portée disciplinaire du télégramme de 2021, qui interdit toute atteinte à la dignité et à la crédibilité des FARDC. Au-delà du cas individuel de Béanche Ebabi, ce procès se voulait un message de fermeté dans un contexte où la prolifération des réseaux sociaux expose l’institution militaire à de nouveaux risques d’image et de confidentialité.

Finalement, le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a rendu son verdict le 29 octobre dernier. L’adjudante a été condamnée à douze mois de servitude pénale avec sursis.

actualite.cd/CC



Le président français Emmanuel Macron entame une série d’entretiens bilatéraux avant la tenue à Paris de la Conférence ministérielle de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs, qui réunit une cinquantaine de pays et d’organisations internationales.

Selon l’Élysée, le chef de l’État doit recevoir à 12h00 son homologue Faure Gnassingbé, président de la République togolaise et médiateur de l’Union africaine pour la région des Grands Lacs. En milieu d’après-midi, à 15h00, Emmanuel Macron s’entretiendra avec le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, dont le pays reste au cœur de la crise régionale.

Ces échanges précéderont un événement de haut niveau prévu à 15h30, organisé en marge de la conférence, avant le discours de clôture du président français à 17h30.

Cette journée diplomatique s’inscrit dans la continuité des efforts de la France pour appuyer les initiatives de médiation et de stabilité dans la région des Grands Lacs, en coordination avec les États-Unis, le Qatar et l’Union africaine.

La conférence vise à mobiliser la communauté internationale face à l’urgence humanitaire dans l’est de la RDC et à relancer les efforts de paix dans une région meurtrie par plusieurs décennies de conflits armés.

actualite.cd/CC



La France réunit, ce jeudi 30 octobre, une cinquantaine de pays et d’organisations internationales autour d’un objectif : relancer les efforts de paix dans la région des Grands Lacs et répondre à une crise humanitaire d’une ampleur inédite.

En accueillant à Paris la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs, l’Élysée veut redonner souffle à une région enlisée dans les conflits et les médiations multiples. L’objectif affiché est de mobiliser la communauté internationale face à l’urgence humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo et dans l’ensemble de la région, tout en soutenant les efforts diplomatiques déjà engagés à Washington, à Doha et par l’Union africaine.

L’Élysée a confirmé la présence du président Félix Tshisekedi, en tant que chef d’État du pays le plus affecté par la crise, et celle du président togolais Faure Gnassingbé, médiateur de l’Union africaine.

Le Qatar sera représenté par son ministre d’État Mohammed bin Abdulaziz Al-Khulaifi, chargé des médiations et du règlement pacifique des différends.

Les États-Unis seront représentés par Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique au Département d’État, tandis que l’Union européenne enverra Kaja Kallas, haute représentante pour les Affaires étrangères et vice-présidente de la Commission européenne.

Absents de taille : les présidents Paul Kagame, Évariste Ndayishimiye et Yoweri Museveni, respectivement du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda, ne feront pas le déplacement.

En revanche, les co-facilitateurs nommés par l’Union africaine sont attendus, pour témoigner du soutien continental à une paix durable dans les Grands Lacs.

Les attentes sont nombreuses : financières, humanitaires, économiques et diplomatiques. Pour Paris, il s’agit de relancer la confiance entre acteurs régionaux, d’apporter des réponses concrètes à la détresse humanitaire, et de réaffirmer un rôle diplomatique français dans une région stratégique, où les influences américaine, qatarie et africaine s’affirment de plus en plus.

actualite.cd/CC



La première édition de l’événement culturel dénommé « Rire Rime » est prévue le 15 novembre dans la commune de Kinshasa, dans la capitale de la République Démocratique du Congo, pour relever l’étendard de l’identité nationale, a annoncé le fondateur de Pass Cultura jeudi lors, d’un entretien avec l’ACP.

«Pour cette première édition de l’événement « Rire rime « le thème principal est « l’art au service du vivre ensemble « , c’est une relation des génies dans l’échange des émotions. Les mots serviront de nourriture et le rire de remède, car un développement durable ne consiste pas à tout changer, mais à rechercher des solutions reformes», a déclaré Mike Jess Kuabima, fondateur de Pass Cultura

 Pour Mike Jess Kuabima, «la culture est un héritage vivant à transmettre, elle doit être dynamisée pour relever l’étendard de notre identité».

«Cette œuvre n’est ni de la science, ni de la métaphysique, ni de la religion. Nous voulons simplement réfléchir différemment, sur le teint noir, le sourire sur nos visages et l’éclat de notre grandeur» a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le fondateur de Pass Cultura, Mike Jess Kuabima, a fait savoir que la possibilité d’atteindre le plein potentiel est souvent limitée, alors que l’énergie collective devient une puissance inépuisable ; il s’agit de renforcer l’esprit communautaire.

«Il y a bien longtemps, nous avions bâti sur le fondement d’autrui, aujourd’hui nous choisissons notre voie créative», a-t-il fait savoir.

Pass Cultura est une initiative socioculturelle conçue pour raviver la fierté d’appartenance à notre patrimoine national. Plus qu’un concept, il se veut un mouvement citoyen culturel, porté par la passion, la créativité et la volonté de transmission des valeurs. 

ACP/JF/CC

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