Plusieurs agents de la Régie des voies aériennes (RVA) ont été interpellés, jeudi 11 septembre à Kinshasa. Il leur est reproché d’avoir retardé l’atterrissage de l’avion du Chef de l’État à l’aéroport international de N’djili.
Le président du conseil d’administration de la RVA, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, reconnaît cet incident qu’il attribue à une coupure d’électricité qui a perturbé le fonctionnement de la tour de contrôle. L’incident a obligé l’avion présidentiel à faire des tours en l’air, attendant son atterrissage.
Tryphon Kin-Kiey Mulumba reconnaît que plusieurs agents de la RVA ont été interpellés dans le cadre des enquêtes ouvertes pour établir les responsabilités liées à cet événement.
Quand c’est l’avion présidentiel qui doit atterrir, selon lui, « il faut plus de sécurité. Et la RVA doit s’y mettre ».
L’issue des enquêtes déterminer ce qui s’est réellement passé.
radiookapi.net/CC
L'international footballeur congolais Samuel Moutousammy a officiellement quitté Sivasspor de Turquie, pour s'engager avec Atromitos Football Club, une formation de Première division grecque.
Le milieu du terrain de 29 ans a signé un contrat de deux saisons et s'est dit content de sa signature au club d'Athènes.
Pour rappel, Samuel Moutousammy va relever un nouveau défi après la relégation de Sivasspor en deuxième division turque. Il a disputé 30 matchs en une saison sous les couleurs de la team rouge et blanche de Sivas.
Gratis Makabi
Le formation turque d'Alanyaspor a organisé une cérémonie de signature de contrats pour ses nouvelles recrues, ce vendredi 12 septembre 2025, dans le cadre du mercato estival.
Parmi ces recrues, il y a l'international footballeur congolais, Meschack Elia qui a quitté Young Boys pour signer un contrat de trois saisons. Le béninois Steve Mounié et le brésilien Ruan Duarte ont été également présentés.
Arrivé en 2020, à Young Boys, Meschack Elia a remporté quatre titres de champion de Suisse et deux coupes de Suisse. Il a inscrit 38 buts et délivré 24 passes décisives en 179 rencontres disputées en toutes compétitions confondues.
Gratis Makabi
L’artiste-chanteur Jossart Nyoka Longo M'vuka, en sa qualité de Président du Conseil d’administration de la SOCODA, a lancé, ce vendredi 12 septembre 2025, les assemblées générales extraordinaire et ordinaire de cette société de gestion des droits d’auteur.
Lors de cette rencontre, tenue au centre Terrasanium de Kinshasa, Jacques Mondonga Omari, administrateur de la SOCODA et lecteur du discours du Président, a rappelé que "conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés coopératives et à nos statuts modifiés, l’Assemblée Générale constitue l’organe suprême de notre coopérative. Elle seule détient le pouvoir de contrôler, d’orienter et d’évaluer la gestion des organes élus".
Il a ajouté : "Fidèle à notre engagement de transparence et de bonne gouvernance, nous avons diligenté un audit sur la gestion de l’ancien Directeur Général, Kolangbo Agu Michel. Les conclusions, mises à votre disposition, ont confirmé des détournements et manquements graves, justifiant sa suspension puis sa révocation par le Conseil d’administration".
"En février 2023, une assemblée générale irrégulièrement convoquée par l’ex-ministre de la Culture avait tenté d’imposer une nouvelle équipe dirigeante. Toutes ses résolutions ont été annulées par des décisions de justice devenues irrévocables (jugement du TGI/Gombe et arrêts de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe). Aujourd’hui encore, certains cherchent à contourner l’esprit de l’OHADA et de nos statuts en voulant créer une société étatique de gestion collective, excluant les artistes créateurs de l’organe suprême qu’est l’Assemblée Générale. Grâce à nos démarches auprès des hautes autorités, ce projet contraire aux principes coopératifs a été bloqué", a-t-il martelé.
Il a conclu : "Chers coopérateurs, ce climat de turbulence et de bicéphalisme entretenu par des personnes de mauvaise foi a ralenti l’atteinte de nos objectifs. Toutefois, malgré ces obstacles, nous avons pu réaliser la répartition des droits pour le premier et deuxième semestre 2022, ainsi que le premier semestre 2023. Notre devoir, en vertu de l’OHADA et de nos statuts, est de préserver la transparence, la démocratie coopérative et la défense des intérêts de tous nos membres. Aujourd’hui, avec l’Assemblée Générale Extraordinaire, nous restons déterminés à doter notre société d’un Règlement général garantissant son bon fonctionnement. C’est sur cette note d’espoir et de détermination que nous avançons".
Serge Mavungu
Malgré la défaite 2-3 des Léopards de la RDC face aux Lions de la Teranga du Sénégal, le sélectionneur national Sébastien Desabre reste optimiste quant à la qualification pour la Coupe du monde 2026. « Nous allons regarder ce qui n'a pas marché sur les prochaines rencontres contre le Togo et le Soudan, continuer notre route de qualification vers la Coupe du monde parce que ce n'est pas fini. On est deuxième et on doit y croire jusqu'au bout», a déclaré Sebastien Desabre.
Lors de la conférence de presse d’après-match, tenue le mardi 9 septembre, le sélectionneur de la RDC a assumé la responsabilité du revers tout en saluant l’engagement de ses joueurs :
« Comme je l'ai dit, je n'ai rien à reprocher à mes joueurs. Quand il y a une défaite, on regarder vers le coach. Le premier responsable, c'est moi, c'est l'entraîneur, donc à moi de bien analyser ce qui n'a pas fonctionné ».
Faisant l’analyse du match, il estime que le manque d’impact physique dans les duels a été déterminant.
Croire jusqu’au bout
Malgré la déception, il appelle à relever la tête et à continuer à progresser :
« Maintenant, on aura notre destin entre nos mains sur les deux prochains matchs parce qu'en les remportant, on sera meilleur deuxième et on ira au barrage si le Sénégal ne fait pas de faux pas. Donc ce n'est pas encore terminé. Tant qu'il y a de l'espoir, il faut y croire. Nous devons aller à cette coupe du monde parce que rien n’est terminé ce soir », a-t-il conclu.
Avec 16 points après 8 journées, la RDC reste deuxième du groupe B, derrière le Sénégal (18 points). Les deux prochains matchs contre le Togo et le Soudan seront décisifs :
« Si on les remporte, on sera meilleur deuxième et on ira au barrage. Tant qu’il y a de l’espoir, il faut y croire ».
radiookapi.net/CC
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est arrivé ce mardi 9 septembre 2025 à Astana, capitale de la République du Kazakhstan, pour une visite d’État de 48 heures.
D’après la dépêche de la cellule de communication de la présidence parvenue ce jour à 7SUR7.CD, cette première visite marque une étape significative dans l’approfondissement de la coopération entre la RDC et ce pays d'Asie centrale, ancienne République soviétique.
La même source indique qu’une rencontre au sommet entre le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokayev et son hôte Félix Tshisekedi aura lieu ce mercredi 10 septembre 2025 au palais présidentiel d’Akorda, suivie d’une réunion bilatérale élargie aux membres des délégations respectives.
À travers cette visite d’État, Kinshasa et Astana veulent entreprendre une coopération avantageuse dans plusieurs domaines, dont celui des mines.
À en croire la même source, c’est dans ce cadre qu’il sera procédé à la signature d’une série d’accords et mémorandums d’entente (MOU) dans les domaines de l’exploitation minière et de la géologie, couvrant l’exploration, l’extraction, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les mines et la formation des cadres et techniciens.
Linda Lusonso
Le commandant adjoint de la 33ᵉ région militaire chargé des opérations et des renseignements, le général Olivier Gasita, n’est plus à Uvira. Il a quitté cette ville du Sud-Kivu à l’aube de mardi 9 septembre.
L’information a été confirmée à Radio Okapi par des sources militaires, précisant qu’il est parti aux alentours de 3 heures du matin, sans autres détails sur sa destination réelle.
Des habitants contactés dans l’après-midi du même mardi confirment une reprise progressive d’activités dans la zone, notamment le transport en commun et l’ouverture de certaines boutiques.
Ce départ intervient sur fond de tension. Pas tard que lundi dernier, la ville d’Uvira a été le théâtre d’une manifestation pacifique organisée par la société civile. Celle-ci pour exiger le départ du général Olivier Gasita, récemment nommé commandant en charge des opérations et du renseignement de la 33ᵉ région militaire des FARDC. Cette marche, annoncée comme pacifique, a été violemment réprimée par les forces de l’ordre.
Depuis une semaine, la population d’Uvira s’oppose à l’affectation de cet officier, l’accusant d’avoir facilité la prise de Bukavu par les rebelles de l’AFC/M23. En première ligne de cette contestation figurent les miliciens Wazalendo.
radiookapi.net/CC
Le choc de la 8e journée des éliminatoires CDM 2026 entre la RD Congo et le Sénégal a tenu toutes ses promesses sur le plan sportif, mais a malheureusement été entaché par des actes de vandalisme inacceptables dans les tribunes du Stade des Martyrs. Retour sur un match à rebondissements et ses tristes débordements.
Un sommet africain au scénario haletant
Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, la RD Congo recevait le Sénégal ce mardi 09 septembre 2025 au mythique Stade des Martyrs à Kinshasa, pour une rencontre cruciale du Groupe B. Devant un public congolais venu en masse, les Léopards ont entamé le match avec autorité, ouvrant la marque par Cédric Bakambu à la 26e minute, avant que Yoane Wissa ne double la mise à la 33e. Le Sénégal, loin d’abdiquer, a réduit le score dans la foulée grâce à Pape Gueye (39e). Au retour des vestiaires, Nicolas Jackson égalisait dès la 53e minute, relançant complètement le suspense. Dans une ambiance électrique, Pape Matar Sarr crucifiait les Congolais à la 87e minute, et offre une précieuse victoire aux Lions de la Teranga (3-2). Un renversement spectaculaire qui permet au Sénégal de prendre seul la tête du groupe avec 18 points, reléguant la RDC à deux longueurs (16 pts).
Violence dans les gradins : les supporters congolais brisent les sièges
À la suite du coup de sifflet final de l’arbitre Somalien C. Cartan, la tension est montée d’un cran dans les tribunes. Frustrés par la défaite de leur équipe nationale à domicile après avoir mené au score, certains supporters congolais ont laissé éclater leur colère en saccageant les chaises des gradins du Stade des Martyrs. Ces actes de vandalisme ont jeté une ombre sur cette affiche pourtant très attendue. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des rangées entières de sièges arrachés, dans un chaos généralisé qui a nécessité l’intervention des forces de l’ordre. Un comportement regrettable, lourd de conséquences, qui rappelle l’importance de la responsabilité collective dans un stade. Le sport est un vecteur d’unité, et non une arène de destruction. L’émotion ne doit jamais prendre le dessus sur le respect des infrastructures publiques, surtout lorsque l’État investit des milliards pour garantir des installations dignes à ses citoyens.
Appel au civisme : bannir la violence des stades
Cet incident soulève une question importante : comment garantir la sécurité et l’intégrité des enceintes sportives en Afrique ? Les autorités congolaises doivent tirer les leçons de cet épisode en renforçant la surveillance dans les tribunes, mais aussi en éduquant les supporters à une culture de la retenue. Le football est une passion, mais cette passion ne doit pas devenir destructrice. À l’heure où les efforts sont déployés pour moderniser les infrastructures sportives, ces comportements sapent les progrès accomplis. Il est impératif que les auteurs de ces actes soient identifiés, punis selon la loi, et interdits de stade. La ferveur populaire ne doit jamais être un alibi pour justifier la casse. Le vrai supporter est celui qui soutient son équipe dans la victoire comme dans la défaite, avec dignité. La RDC mérite mieux que ces images de désolation. Il en va de l’avenir du football africain et du respect des investissements publics.
carrefoot/CC
La célèbre chanteuse congolaise Mbilia Bel a été victime d’un accident de circulation, ce mardi matin, alors qu’elle se rendait à l’aéroport international de N’djili. L’artiste était accompagnée de son producteur, avec qui elle devait embarquer pour Bruxelles, dans le cadre de sa tournée artistique.
Contrairement aux rumeurs largement relayées sur les réseaux sociaux, l’état de santé de Mbilia Bel n’est pas critique. Si elle a été hospitalisée à la suite de l’accident, sa vie n’est aucunement en danger, précisent des sources proches de son entourage.
En revanche, son producteur, également présent à bord du véhicule accidenté, a été blessé et demeure sous surveillance médicale. Aucune information plus précise sur la gravité de ses blessures n’a été officiellement communiquée à ce stade.
L’artiste devait se rendre à Bruxelles pour un concert prévu le 20 septembre 2025, à la salle Madeleine, l’un des rendez-vous importants de sa tournée internationale. La tenue de ce spectacle n’a pour l’instant pas été remise en cause, en attendant l’évolution de son état de santé.
Fille de Mbala Mbondi, surnommé « Louis XIV », un danseur de charanga originaire de Bumba, dans la province de la Mongala, et de Mboyo Mbilia, la chanteuse a grandi dans un environnement familial déjà imprégné d’art. Dès l’âge de 10 ans, elle manifeste une passion précoce pour la musique, qui la mènera sur les plus grandes scènes africaines et internationales.
Icône de la musique congolaise, Mbilia Bel a su imposer sa voix et son charisme dans un univers longtemps dominé par les hommes. Son parcours est aujourd’hui une référence pour de nombreuses jeunes artistes africaines.
Gloire Balolage
Le dernier mot pour le Sénégal. Dans un choc riche en rebondissements comptant pour la huitième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, le Sénégal a renversé la RD Congo (2-3) ce mardi, au Stade des Martyrs de Kinshasa. Menés 2-0, les Lions ont retourné une situation mal embarquée à l’expérience mais surtout au caractère, alors que les Congolais sont apparus submergés par leurs émotions.
Début de match très trompeur ce mardi au Stade des Martyrs. Nicolas Jackson, d’une tête légèrement hors cadre (5e) titillait la RDC, qui répondait avec un centre dangereux à droite, renvoyé par la défense des Lions (12e). Mis à part cela, pas de situations nettes à se mettre sous la dent. Les Sénégalais tentaient de construire très tranquillement depuis l’arrière, pendant que les Congolais, attentistes, s’appliquaient à défendre pour exploiter les moindres erreurs du camp adverse.
La RDC dans un rêve…
Si le public était déjà incandescent, sur la pelouse, le choc ne faisait pas encore des étincelles. C’était chose faite, peu avant la demi-heure de jeu. Dans un temps fort, Cédric Bakambu mettait en effet le feu aux poudres à la 26e.
Déjà buteur contre le Soudan du Sud (1-4) la semaine dernière, l’attaquant du Betis débloquait le tableau d’affichage en fusillant Édouard Mendy dans l’angle fermé à droite (1-0). Dans un vacarme assourdissant, l’ancien Marseillais inscrivait ainsi son troisième but en deux matchs consécutifs avec les Léopards.
Les Lions avaient à peine le temps de réagir par l’intermédiaire de leur capitaine Kalidou Koulibaly, auteur d’une tête non cadrée à la 32e, que les Congolais doublaient la mise à la 33e.
Meschack Elia débordait à droite pour mettre E. Mendy en défaut. Yoane Wissa héritait ensuite du cuir pour signer le break. Le tout, ponctué de la célébration iconique du “fimbu” (comprendre chicote) en osmose avec le Stade des Martyrs.
La RDC du rêve au cauchemar, le Sénégal renaît de ses cendres
Un instant quasi-irréel pour les hôtes. Tellement irréel que dans l’euphorie, les Congolais en perdaient littéralement le nord. D'abord, il ne fallait que six minutes à Pape Gueye pour réduire la marque. Depuis la droite, le milieu de Villarreal enroulait le cuir dans le petit filet de Dimitry Bertaud (2-1, 39e).
Alors que ce dernier passait une soufflante à ses coéquipiers, histoire de leur remettre la tête à l’endroit, après avoir repoussé l’échéance sur une lourde frappe de P. Gueye avant la mi-temps (45e), il ne pouvait rien après la reprise, abandonné par sa défense. N. Jackson profitait d’un ballon qui traînait dans la surface pour remettre les pendules à l’heure et inscrire son deuxième but en sélection (2-2, 53e).
La frustration montait en tribunes. Depuis les travées, descendaient des projectiles en signe de protestation contre un penalty possiblement oublié. Bakambu manquait, lui, une reprise de la tête, qui aurait pu permettre à la RDC de reprendre l’avantage (64e). Wissa, carbonisé, sans doute à cause de sa présaison tronquée, trébuchait alors qu’il avait un boulevard à gauche.
La machine sénégalaise avançait quant à elle inexorablement. Malgré un but refusé pour une position illicite d’hors-jeu, les Lions prenaient l’avantage pour la première fois du match, et définitivement via Pape Matar Sarr. Le milieu de Tottenham reprenait dans l’angle fermé au premier poteau un centre en retrait adressé par Sabaly depuis la droite, à trois minutes de la fin du temps réglementaire (2-3, 87e).
Tout ça… pour ça !
La RDC déchante donc au final. Le Sénégal frappe un grand coup et chipe la tête du groupe B, avec deux points d’avance sur son adversaire du soir, à deux journées de la fin. La RDC, elle, est reléguée à la deuxième place synonyme de barrages, et peut nourrir des regrets. Dans leur malheur, les Léopards ont toutefois pu compter sur un coup de pouce du Togo, vainqueur 1-0 du Soudan, ce qui leur permet de conserver 4 points d'avance à la 2e place. Un bon matelas.