Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies s’apprête à statuer sur le renouvellement ou non du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), et dans un contexte marqué par la poursuite de l’escalade des violences et des conquêtes territoriales de l’AFC/M23 appuyée par le Rwanda, le gouvernement de la RDC plaide pour un mandat robuste, cohérent et adapté aux réalités du terrain.
Telle est la position exprimée vendredi 12 décembre 2025 devant le Conseil de sécurité par Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de la Francophonie et de la Diaspora congolaise. Selon la cheffe de la diplomatie congolaise, ce nouveau mandat doit également être protecteur de l’autorité même du Conseil de sécurité.
"La RDC appelle à un mandat robuste, cohérent, adapté aux réalités du terrain et protecteur de l’autorité même de ce Conseil. Le mandat renouvelé doit garantir la protection des civils ; réaffirmer le retrait des forces étrangères ; soutenir les opérations humanitaires ; inclure explicitement la protection des casques bleus, du personnel civil et du leadership de la MONUSCO ; condamner toute attaque contre eux ; et empêcher tout contournement des décisions du Conseil. Car en effet, l’obstruction du mandat des Nations Unies par le Rwanda et le M23 ne peut jamais justifier son affaiblissement. Ce Conseil ne peut céder face à ceux qui le défie et défient son autorité", a souligné Thérèse Kayikwamba Wagner lors de son intervention.
Et d’ajouter: "Nous respectons les « solutions africaines aux problèmes africains », mais cela ne peut devenir un relativisme juridique permettant de contourner les normes universelles.Il n’existe pas de version régionale des droits de l’homme ou de la souveraineté. Toute solution durable doit s’appuyer sur les principes universels de la Charte des Nations Unies".
Le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (Monusco) a été renouvelé à l’unanimité par le Conseil de sécurité pour une durée d’une année, soit jusqu’au 20 décembre 2025. Ce mandat était particulier car prolonge le séjour de la mission Onusienne en RDC alors qu’elle avait déjà enclenché un désengagement sur le terrain, notamment au Sud-Kivu après une vingtaine d'années de présence. Mais la situation sécuritaire n’est pas encore rassurante, particulièrement dans l’est où la rébellion du M23 occupe de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi, Lubero et Walikale.
La rébellion de l'AFC/M23 soutenue par le Rwanda et ses activités ont aggravé la crise humanitaire et sécuritaire jetant plus de 2 millions de personnes dans la rue. Pour une Monusco efficace, le gouvernement de la République Démocratique du Congo souhaitait que le nouveau mandat de la Monusco prenne en compte les dimensions régionales pour faire face à la guerre. Pour cette année encore, cette position est également réitérée par les dirigeants congolais dans leurs différentes interventions à Kinshasa tout comme à l'ONU.
Clément MUAMBA
Ce vendredi 12 décembre, l'As Maniema Union a réussi à se remettre après ses deux matchs nuls respectivement face à MK et New Jack (1-1)lors de ce périple à Kinshasa, en battant l'Oc Renaissance (1-0), en poursuite du championnat national de football, Ligue 1.
Une fois de plus, les unionistes ont manqué d'efficacité, bien qu'ils aient monopolisé le ballon et réussi à se procurer de nombreuses occasions. Mais ont bénéficié d'un coup de pouce avec un but de la tête Jordi Mukoko, au second mi-temps (61').
Les unionistes, bien qu'ils aient favori dans ce duel, ont eu du mal à briser le verrou d'une équipe de Renaissance solide, qui ne s'est pas contentée que de défendre, mais n'a pas été récompensée de ses efforts.
Cependant, Maniema, qui a désormais 13 points, a temporairement pris la deuxième place au classement. L'OC Renaissance, quant à lui, demeure en bas du classement avec 4 points en autant de matchs.
Fiston MOKILI
Après plusieurs mois d’absence, Rebo Tchulo s’apprête à faire son grand retour sur la scène musicale. La chanteuse a confirmé la sortie prochaine de son nouveau titre intitulé « SHOKO », une annonce qui a immédiatement créé l’effervescence auprès de ses fans.
Très attendue, cette nouvelle marque le début d’une nouvelle ère pour l’artiste, qui a passé de longs mois en studio afin de préparer un comeback solide et travaillé. Rebo Tchulo promet un univers renouvelé, une énergie fraîche et un son qui, selon elle, reflète sa nouvelle direction artistique.
Les mélomanes et “Team Tchulo” attendent désormais de découvrir ce que cache « SHOKO », un single qui pourrait bien relancer la dynamique de la chanteuse sur le marché.
L'ancien journaliste Magloire Paluku a été assassiné mercredi soir à Goma dans l'Est de la RDC par des bandits armés non autrement identifiés Jusque-là devant sa résidence située au quartier Himbi.
Selon des sources de sa famille, le journaliste devenu conseiller culturel de l’AFC/M23 a été criblé de plusieurs balles à son arrivée chez lui, alors qu'il était lui-même au volant de son véhicule.
"Le corps est déjà à la morgue, c'est une mort que nous n'arrivons pas à comprendre certainement. Les circonstances de sa mort sont très floues, nous voulons des enquêtes pour que les auteurs soient punis conformément à la loi", dit une de ses sœurs à 7SUR7.CD
Magloire Paluku avait rejoint la rébellion du M23-AFC depuis Bunagana dans le territoire de Rutshuru après son passage au ministère de la culture sous le gouvernement Sama Lukonde.
Alphonse Muderwa
Le ministre délégué aux Anciens combattants a entamé, ce mercredi 10 décembre 2025, l'effectivité de la prise en charge médicale des anciens combattants de la République démocratique du Congo.
Eliezer Ntambwe s'est rendu dans quelques résidences des anciens combattants en compagnie d'une équipe médicale professionnelle qui a procédé aux consultations par le test de diagnostic rapide ainsi qu'à l'administration des produits pharmaceutiques.
Cette ronde a d'abord commencé sur l'avenue de la Science, dans la commune de Gombe, à Kinshasa, chez le vétéran Amangebi Ndumbe, âgé de 80 ans. Ce dernier, d'après les résultats des consultations faites sur place, connait quelques soucis de santé.
Ensuite, la délégation du ministre a pris la direction du quartier M4, dans la commune de Ngaliema, où le ministre délégué Eliezer Ntambwe a rencontré le vétéran Ibert Ntampue. Cet ancien militaire a, lui aussi, profité de l'expertise de la même équipe médicale.
La troisième personne rencontrée est le vétéran Sébastien Mubela, nonagénaire, résidant dans la cité des anciens combattants, dans la commune de Ngaliema.
L'initiative a été saluée par les concernés.
« C'est la première fois qu'un ministre débarque dans ma maison avec un arsenal du personnel médical, je n'en reviens pas», a dit Amangebi Ndumbe.
Au-delà de l'assistance médicale, ces vétérans ont également reçu des vivres composés de sacs de semoule, de riz, du lait et de poulets.
À en croire Eliezer Ntambwe, l'équipe médicale fera désormais cette ronde deux fois la semaine pour le suivi des cas diagnostiqués.
Roberto Tshahe Da Cruz
Le gouvernement congolais exige des sanctions internationales contre le Rwanda, accusé d’avoir violé le cessez-le-feu en lançant des offensives meurtrières à Uvira, dans la province du Sud-Kivu.
Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, a dénoncé quelque chose d'« inacceptable » qui fragilise l’accord de Washington, pourtant salué par la communauté internationale. À l'en croire, le Rwanda a clairement manifesté sa mauvaise foi après l'entérinement de l'accord de Washington.
« Nous savions que le Rwanda n’était pas de bonne foi dès le début du processus, mais il fallait aller jusqu’au bout, car nous croyions à la médiation américaine. Le président de la République avait eu l’occasion de mettre les points sur la table lors des échanges à la Maison blanche et quelques jours plus tard, les faits lui ont donné raison, avec les offensives généralisées lancées par le Rwanda, accompagné de son bras armé, le M23 », a-t-il déclaré sur la Télévision nationale.
Il a poursuivi : « Hier, vous l’avez constaté, un communiqué unanime du groupe de contact réunissant les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne a demandé au Rwanda de cesser toutes ses activités et de se retirer du territoire de la République démocratique du Congo. C’est un bon début, mais ce n’est pas suffisant. Aujourd’hui, le Rwanda ne peut pas se permettre de tromper le président américain. Nous exigeons des sanctions pour s'assurer que l’accord produise les effets escomptés. On ne peut pas continuer à laisser prospérer ces massacres et ces crimes commis contre des femmes et des enfants dans l’impunité ».
Le porte-parole du gouvernement a également fustigé l’utilisation répétée de drones kamikazes contre des populations civiles.
Selon lui, ces attaques ont déjà causé la mort de plusieurs personnes, fait de nombreux blessés graves et entraîné le déplacement de près de 200.000 habitants. Patrick Muyaya a par ailleurs rappelé que le président de la République, le gouvernement central et celui du Sud-Kivu restent « pleinement mobilisés » pour mettre fin à cette situation.
Enfin, il a lancé un appel à l’unité nationale : « Les Congolais doivent se rassembler autour du chef de l’État et former un front populaire » afin de mettre un terme à cette agression rwandaise.
Raphaël Kwazi
La ministre nationale de l'Enseignement supérieur et universitaire Marie-Thérèse Sombo Ayanne a réaménagé quelques comités de gestion des universités basées à Kinshasa, notamment celui de l'Université des sciences de l'information et de la communication (UNISIC) où Espérance Bayedila Bakanda a été nommée rectrice en remplacement de Kambayi Bwatshia.
C'est ce qui ressort d'un arrêté ministériel signé, mardi 9 décembre 2025, par la ministre de l'ESU et consulté par 7SUR7.CD ce mercredi.
"Vu la nécessité et l'urgence qu'il y a de designer et de nommer de nouveaux animateurs des comités de gestion des établissements ci-dessous en vue de redynamiser la gouvernance de ces établissements et d'y apporter un leadership transformationnel ; en attendant que soient prises les mesures d'applications légales relatives à l'élection des recteurs et des directeurs généraux dans les universités et instituts supérieurs", renseigne ce document.
Dans ce nouveau comité de gestion de l'UNISIC, l'on compte particulièrement le professeur Wawa Mozanimu Georges, nommé au poste de secrétaire général académique, Nsana Bitentu Pierre, nommé secrétaire général à la recherche, Ngoma Luna Richard, secrétaire général administratif et Tshangala Manika Albertine au poste d'administratrice du budget.
Cette décision intervient après que cette grande école de journalisme en RDC a été secouée par un vent d'opposition à la gestion de Kambayi Bwatshia.
Espérance Bayedila, experte en communication, reconnue pour sa rigueur dans le travail, a mis à disposition sa connaissance au service de plusieurs générations issues de cette Alma mater, dont elle devient la première femme à occuper les fonctions de recteur.
Cet arrêté concerne également la Haute École de commerce, l'Académie des beaux-arts, l'université de Kinshasa, l'Institut supérieur des techniques appliquées et l'Institut supérieur des statistiques de Kinshasa.
Christel Insiwe
Moins de 24 heures après l’occupation de la ville d’Uvira par la rébellion de l’AFC-M23, les habitants restés dans la ville sont terrés dans leurs maisons. Ce jeudi 11 décembre matin, quelques tirs sporadiques ont été entendus dans les quartiers des communes de Kasenga, Kalundu, Kimanga et Kavimvira.
Le mouvement des populations vers le Burundi n’a pas été observé ce jeudi, la frontière de Kavimvira étant fermée.
Le Burundi a renforcé son dispositif de sécurité à la frontière de Gatumba.
La circulation est interrompue à Uvira, toutes les rues sont désertes. Les habitants préfèrent observer d’abord le niveau de sécurité avant de reprendre leurs activités de routine. Aucun véhicule, moto ni vélo ne circule. La ville est silencieuse, hormis quelques détonations d’armes qui se font entendre dans les différentes communes.
La frontière est fermée et le passage vers la capitale côtière de Bujumbura n’est plus autorisé.
Bujumbura est saturée par de nombreuses personnes qui ont commencé à traverser la frontière depuis que l’AFC-M23 a lancé des assauts sur Uvira à partir de la plaine de la Ruzizi. Depuis mercredi, après la prise de la ville d’Uvira, le Burundi a immédiatement fermé sa frontière de Gatumba en y renforçant la sécurité par des chars de combat.
Un des Congolais qui ont traversé hier au Burundi affirme que la capitale Bujumbura est débordée de monde. Ceux qui ont des moyens et les documents requis prennent des maisons en location, tandis que d’autres sont conduits dans des camps de réfugiés à l’intérieur du Burundi.
radiookapi.net/CC
La République démocratique du Congo a dominé le classement général des médailles lors du Championnat intercontinental des jeunes de la Francophonie de judo, clôturé le samedi 6 décembre 2025 au gymnase du stade des Martyrs à Kinshasa. Les Léopards judo ont brillamment remporté 26 médailles, dont 11 en or, s’adjugeant ainsi la première place du podium.
Au-delà des performances sportives, cette compétition de deux jours, qui a réuni des athlètes venus de onze pays francophones, a également porté un message d’unité et de solidarité.
Pour Nicolas Lianza Likwale, coordonnateur et président de la Fédération nationale, une pensée particulière était reservée aux populations et aux sportifs de l’Est de la RDC, toujours confrontés à l’insécurité.
Ci-dessous le classement général des médailles :
1. RDC: 11 or, 7 argent, 8 bronze
2. Congo : 1 or, 5 argent, 3 bronze
3. Sénégal : 1 or
4. Canada : 1 or, 1 argent
5. Cameroun : 1 or, 2 argent, 2 bronze
6. Togo : 1 or, 1 argent, 1 bronze
7. Côte d’Ivoire : 1 or, 1 bronze
8. République centrafricaine : 1 or, 1 argent, 1 bronze
9. Djibouti : 1 argent, 1 bronze
10. Bénin : 1 argent, 3 bronze
11. Guinée : 1 argent, 2 bronze
radiookapi.net/CC
Le Centre Culturel et Artistique pour les Pays de l’Afrique Centrale (CCAPAC), connu sous le nom de « Grand Tambour », organise du 1er au 14 décembre 2025 la célébration de son premier anniversaire à Kinshasa. Inauguré en décembre 2024, cet espace s’est imposé comme un lieu majeur dédié à la création, à la diffusion et à la valorisation de la souveraineté culturelle congolaise et africaine.
Selon un communiqué de presse, cette première commémoration se déroulera sous le thème « Célébrons le Grand Tambour ». Elle mettra en avant les actions réalisées au cours de l’année écoulée et offrira une programmation variée mêlant musique, arts vivants, expositions, panels, cinéma, gastronomie et moments festifs.
Parmi les temps forts annoncés, plusieurs activités rythmeront ces deux semaines de célébration. Le 7 décembre, l’événement « Karibu Variété spécial Sam Mangwana » sera enregistré par la RTNC. Deux jours plus tard, une conférence de presse se tiendra sur la Grande scène.
Le 11 décembre sera marqué par une masterclass de l’artiste Sam Mangwana, un brunch « Mukishi wa Pwo » ainsi qu’un panel consacré à « l’Histoire de la Rumba ». Le lendemain, le Grand Tambour accueillera la Journée des Arts Vivants, comprenant la cérémonie officielle, des prestations de danses traditionnelles et contemporaines, ainsi qu’un concours interscolaire intitulé « Jeunes Talents et Culture ».
Le 13 décembre, une exposition numérique et un panel sur la genèse du Grand Tambour précéderont un grand concert de Sam Mangwana. Enfin, la clôture prévue le 14 décembre proposera des panels, la projection du film Rumba Kings et un Gala « 1 An ».
Serge Mavungu









