Le bras de fer s’intensifie entre l’Hôtel de ville de Kinshasa et la Coalition de la Gauche Congolaise (CGC). Après la décision de l’exécutif provincial de ne pas entériner la marche annoncée pour le 15 décembre 2025, la plateforme politique conduite par Jean-Marc Kabund a vivement réagi, affirmant maintenir sa mobilisation.
Pour rappel, dans une correspondance officielle, le cabinet du gouverneur de Kinshasa a confirmé avoir reçu la notification de la CGC, tout en précisant ne pas pouvoir en prendre acte en l’état. En cause : l’itinéraire proposé, jugé non conforme à l’arrêté du 30 septembre 2021 interdisant les manifestations publiques dans certaines zones de la capitale pour des raisons de sécurité. L’autorité provinciale souligne que cette contrainte réglementaire empêche toute validation administrative de la marche telle qu'elle a été présentée.
Cette position n’a toutefois pas été interprétée comme une interdiction formelle, mais elle oblige les organisateurs à revoir leur parcours ou à engager des échanges supplémentaires avec les autorités compétentes.
Quelques heures plus tard, Jean-Marc Kabund, président de l’Alliance pour le Changement et figure centrale de la Coalition de la Gauche Congolaise, a dénoncé ce qu’il qualifie de "violation de l’article 26 de la Constitution". Dans un message publié ce samedi 13 décembre 2025 sur son compte X, l’opposant accuse le pouvoir de tenter d’interdire arbitrairement une marche pacifique, tout en favorisant, selon lui, des contre-marches financées sur fonds publics et des actes d’intimidation à Kinshasa.
Jean-Marc Kabund estime que cette décision illustre une dérive autoritaire du régime, qu’il accuse de museler les voix critiques alors que, selon lui, les populations de l’Est du pays font face à une agression étrangère et à un abandon de l’État. Il évoque une "démocratie confisquée" et une "tyrannie" qui restreindrait les libertés fondamentales selon les intérêts du pouvoir en place.
Malgré la position de l’Hôtel de ville, l’opposant affirme que la marche du 15 décembre est maintenue. Il appelle la population à se mobiliser pacifiquement, tout en rejetant toute intimidation ou tentative de dissuasion.
À deux jours de la date annoncée, la situation laisse entrevoir une tension accrue entre les autorités provinciales et les organisateurs, dans un contexte politique et sécuritaire particulièrement sensible à Kinshasa ainsi que dans l’Est du pays.
Prosper Buhuru
Les autorités provinciales de Kinshasa ont décidé de renouveler le système d’identification des véhicules relevant de l’administration publique. À travers cette initiative, le ministère provincial des Infrastructures, des Travaux publics, des Affaires foncières, de l’Urbanisme et de l’Habitat met en place de nouvelles plaques d’immatriculation officielles, conçues avec des mécanismes de sécurité renforcés.
Cette décision est contenue dans un communiqué de presse publié par le ministre provincial du secteur, Alain Tshilungu. Le document indique que cette réforme vise à mieux organiser et sécuriser le parc automobile administratif, tout en renforçant les outils d’identification des véhicules officiels de la ville de Kinshasa.
Dans ce cadre, les plaques d’immatriculation actuellement en usage sont désormais jugées non valides. Les services concernés sont appelés à les retirer immédiatement. Un délai de vingt jours, calculé à partir de la date de signature du communiqué, est accordé pour procéder au remplacement obligatoire par les nouvelles plaques.
Le ministère précise qu’à l’issue de ce délai, tout véhicule administratif circulant avec des plaques anciennes ou non conformes sera immobilisé, conformément aux règles en vigueur.
Les autorités provinciales invitent toutes les structures concernées à coopérer pleinement afin d’assurer une gestion ordonnée, transparente et sécurisée des véhicules administratifs dans la capitale congolaise.
Le communiqué demande également à l’ensemble des directions, services, divisions, établissements et entités de l’administration publique provinciale de se présenter, sans tarder, auprès du cabinet du ministère des Infrastructures, des Travaux publics, des Affaires foncières, de l’Urbanisme et de l’Habitat. Cette étape est nécessaire pour l’identification, l’enregistrement et l’attribution des nouvelles plaques aux véhicules concernés.
Les nouvelles plaques annoncées se caractérisent par un niveau de sécurité élevé. Elles comportent notamment un QR code permettant d’assurer la traçabilité de leur obtention ainsi que l’authentification du dispositif.
Gloire Balolage
Le ministre congolais de l'Intégration régionale, Floribert Anzuluni Isiloketshi, a été reçu ce vendredi 12 décembre à Luanda par João Manuel Gonçalves Lourenço, président angolais et président en exercice de l'Union africaine. Selon la présidence angolaise, il était porteur d'un message du président Félix Tshisekedi à son homologue angolais à la suite de l'occupation de la ville d'Uvira par la rébellion AFC/M23, appuyée par l'armée rwandaise, en dépit des initiatives diplomatiques en cours sous l'égide des États-Unis, du Qatar et de l'Union africaine.
"L'envoyé spécial du président démocratique congolais, quittant l'audience, a déclaré que le message de son dirigeant portait sur des aspects liés à la « dégradation de la situation de paix et de sécurité dans l'est de la RDC suite aux récentes attaques perpétrées par le M23, soutenu par le Rwanda ». Il a fait remarquer que cette situation met en danger l'accord de paix signé la semaine dernière à Washington entre la RDC et le Rwanda, auquel a été témoin le président João Lourenço", rapporte la Présidence angolaise.
Cette rencontre intervient dans un contexte où la ville d'Uvira, considérée comme stratégique dans le dispositif sécuritaire du gouvernement congolais dans la province du Sud-Kivu, est désormais passée sous le contrôle de la rébellion de l'AFC/M23, renforçant davantage son influence et sa mainmise dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. Il s'agit d'un verrou essentiel susceptible d'ouvrir la voie à l'AFC/M23 vers l'espace Grand Katanga, considéré comme le poumon économique du pays.
La détérioration de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC a coïncidé avec l'entraînement des accords de Washington signés entre Kinshasa et Kigali sous les auspices des États-Unis d'Amérique. Alors que ces accords étaient censés valider et encourager le cessez-le-feu souhaité par les médiateurs et plusieurs partenaires de la RDC et du Rwanda, la situation s'est au contraire dégradée, marquée par des accusations mutuelles entre les deux États quant à la responsabilité de la dégradation de la situation sécuritaire actuelle.
Après l'occupation de Bukavu en février 2025, le gouvernement de Kinshasa avait désigné la Uvira comme siège provisoire des institutions dans les zones encore sous contrôle gouvernemental dans la province du Sud-Kivu. L'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et son armée, ayant désormais pris le contrôle d'Uvira, inflige, selon le chef de la diplomatie burundaise, un "gifle" à Washington, quelques jours seulement après la signature des accords censés ramener la paix dans la région des Grands Lacs.
Clément MUAMBA
À quelques jours de la fin de l’année, et dans un contexte marqué par la poursuite de l’escalade des violences et les conquêtes territoriales de l’AFC/M23 appuyée par le Rwanda, le Conseil de sécurité des Nations unies s’apprête à décider du renouvellement ou non du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).
Intervenant ce vendredi 12 décembre 2025, Jérôme Bonnafont, ambassadeur et représentant permanent de la France auprès des Nations unies à New York, a estimé que la situation actuelle ne devrait pas remettre en cause le mandat de la mission onusienne. Selon le diplomate français, son pays a déjà soumis un projet de résolution visant à repositionner la MONUSCO dans un rôle d’accompagnement des initiatives de paix en cours dans l’Est de la RDC.
"Nous ne devons pas laisser cette situation remettre en cause le mandat de la MONUSCO ni les négociations en cours. Comme l’a rappelé le Secrétaire général adjoint, la MONUSCO continue de jouer un rôle essentiel dans la protection des civils et dans la perspective d’un règlement du conflit. La France, en tant que porte-plume, a présenté un projet destiné à positionner la MONUSCO dans un rôle d’accompagnement de tous les efforts de paix. Cela inclut la question de la surveillance d’un cessez-le-feu, pour laquelle la MONUSCO dispose d’atouts évidents par la présence sur le terrain, expertise, capacités et impartialité", a déclaré Jérôme Bonnafont, ambassadeur et représentant permanent de la France auprès des Nations-Unies.
Selon le diplomate français, les entraves imposées par le M23 à sa liberté d’action et à son approvisionnement en ressources de première nécessité sont inacceptables et doivent cesser. Il a interpellé le Conseil de sécurité de l'ONU sur la nécessité de répondre aux attentes de la paix de la population congolaise
"Nous appelons donc les membres du Conseil à poursuivre les négociations de bonne foi, en gardant à l’esprit la responsabilité qui leur incombe au regard de la situation actuelle, et en sachant que toute l’attention de cette délégation est acquise. Les populations de l’Est de la République démocratique du Congo, les pays de la région et les contributeurs de troupes attendent du Conseil qu’il se montre à la hauteur de ses responsabilités face à l’urgence. Sachons répondre à cette attente, pour la paix en République démocratique du Congo et dans la région", a-t-il plaidé.
Le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (Monusco) a été renouvelé à l’unanimité par le Conseil de sécurité pour une durée d’une année, soit jusqu’au 20 décembre 2025. Ce mandat était particulier car prolonge le séjour de la mission Onusienne en RDC alors qu’elle avait déjà enclenché un désengagement sur le terrain, notamment au Sud-Kivu après une vingtaine d'années de présence. Mais la situation sécuritaire n’est pas encore rassurante, particulièrement dans l’est où la rébellion du M23 occupe de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi, Lubero et Walikale.
La rébellion de l'AFC/M23 soutenue par le Rwanda et ses activités ont aggravé la crise humanitaire et sécuritaire jetant plus de 2 millions de personnes dans la rue. Pour une Monusco efficace, le gouvernement de la République Démocratique du Congo souhaitait que le nouveau mandat de la Monusco prenne en compte les dimensions régionales pour faire face à la guerre. Pour cette année encore, cette position est également réitérée par les dirigeants congolais dans leurs différentes interventions à Kinshasa tout comme à l'ONU.
Clément MUAMBA
Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies s’apprête à statuer sur le renouvellement ou non du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), et dans un contexte marqué par la poursuite de l’escalade des violences et des conquêtes territoriales de l’AFC/M23 appuyée par le Rwanda, le gouvernement de la RDC plaide pour un mandat robuste, cohérent et adapté aux réalités du terrain.
Telle est la position exprimée vendredi 12 décembre 2025 devant le Conseil de sécurité par Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de la Francophonie et de la Diaspora congolaise. Selon la cheffe de la diplomatie congolaise, ce nouveau mandat doit également être protecteur de l’autorité même du Conseil de sécurité.
"La RDC appelle à un mandat robuste, cohérent, adapté aux réalités du terrain et protecteur de l’autorité même de ce Conseil. Le mandat renouvelé doit garantir la protection des civils ; réaffirmer le retrait des forces étrangères ; soutenir les opérations humanitaires ; inclure explicitement la protection des casques bleus, du personnel civil et du leadership de la MONUSCO ; condamner toute attaque contre eux ; et empêcher tout contournement des décisions du Conseil. Car en effet, l’obstruction du mandat des Nations Unies par le Rwanda et le M23 ne peut jamais justifier son affaiblissement. Ce Conseil ne peut céder face à ceux qui le défie et défient son autorité", a souligné Thérèse Kayikwamba Wagner lors de son intervention.
Et d’ajouter: "Nous respectons les « solutions africaines aux problèmes africains », mais cela ne peut devenir un relativisme juridique permettant de contourner les normes universelles.Il n’existe pas de version régionale des droits de l’homme ou de la souveraineté. Toute solution durable doit s’appuyer sur les principes universels de la Charte des Nations Unies".
Le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (Monusco) a été renouvelé à l’unanimité par le Conseil de sécurité pour une durée d’une année, soit jusqu’au 20 décembre 2025. Ce mandat était particulier car prolonge le séjour de la mission Onusienne en RDC alors qu’elle avait déjà enclenché un désengagement sur le terrain, notamment au Sud-Kivu après une vingtaine d'années de présence. Mais la situation sécuritaire n’est pas encore rassurante, particulièrement dans l’est où la rébellion du M23 occupe de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi, Lubero et Walikale.
La rébellion de l'AFC/M23 soutenue par le Rwanda et ses activités ont aggravé la crise humanitaire et sécuritaire jetant plus de 2 millions de personnes dans la rue. Pour une Monusco efficace, le gouvernement de la République Démocratique du Congo souhaitait que le nouveau mandat de la Monusco prenne en compte les dimensions régionales pour faire face à la guerre. Pour cette année encore, cette position est également réitérée par les dirigeants congolais dans leurs différentes interventions à Kinshasa tout comme à l'ONU.
Clément MUAMBA
Ce vendredi 12 décembre, l'As Maniema Union a réussi à se remettre après ses deux matchs nuls respectivement face à MK et New Jack (1-1)lors de ce périple à Kinshasa, en battant l'Oc Renaissance (1-0), en poursuite du championnat national de football, Ligue 1.
Une fois de plus, les unionistes ont manqué d'efficacité, bien qu'ils aient monopolisé le ballon et réussi à se procurer de nombreuses occasions. Mais ont bénéficié d'un coup de pouce avec un but de la tête Jordi Mukoko, au second mi-temps (61').
Les unionistes, bien qu'ils aient favori dans ce duel, ont eu du mal à briser le verrou d'une équipe de Renaissance solide, qui ne s'est pas contentée que de défendre, mais n'a pas été récompensée de ses efforts.
Cependant, Maniema, qui a désormais 13 points, a temporairement pris la deuxième place au classement. L'OC Renaissance, quant à lui, demeure en bas du classement avec 4 points en autant de matchs.
Fiston MOKILI
Après plusieurs mois d’absence, Rebo Tchulo s’apprête à faire son grand retour sur la scène musicale. La chanteuse a confirmé la sortie prochaine de son nouveau titre intitulé « SHOKO », une annonce qui a immédiatement créé l’effervescence auprès de ses fans.
Très attendue, cette nouvelle marque le début d’une nouvelle ère pour l’artiste, qui a passé de longs mois en studio afin de préparer un comeback solide et travaillé. Rebo Tchulo promet un univers renouvelé, une énergie fraîche et un son qui, selon elle, reflète sa nouvelle direction artistique.
Les mélomanes et “Team Tchulo” attendent désormais de découvrir ce que cache « SHOKO », un single qui pourrait bien relancer la dynamique de la chanteuse sur le marché.
L'ancien journaliste Magloire Paluku a été assassiné mercredi soir à Goma dans l'Est de la RDC par des bandits armés non autrement identifiés Jusque-là devant sa résidence située au quartier Himbi.
Selon des sources de sa famille, le journaliste devenu conseiller culturel de l’AFC/M23 a été criblé de plusieurs balles à son arrivée chez lui, alors qu'il était lui-même au volant de son véhicule.
"Le corps est déjà à la morgue, c'est une mort que nous n'arrivons pas à comprendre certainement. Les circonstances de sa mort sont très floues, nous voulons des enquêtes pour que les auteurs soient punis conformément à la loi", dit une de ses sœurs à 7SUR7.CD
Magloire Paluku avait rejoint la rébellion du M23-AFC depuis Bunagana dans le territoire de Rutshuru après son passage au ministère de la culture sous le gouvernement Sama Lukonde.
Alphonse Muderwa
Le ministre délégué aux Anciens combattants a entamé, ce mercredi 10 décembre 2025, l'effectivité de la prise en charge médicale des anciens combattants de la République démocratique du Congo.
Eliezer Ntambwe s'est rendu dans quelques résidences des anciens combattants en compagnie d'une équipe médicale professionnelle qui a procédé aux consultations par le test de diagnostic rapide ainsi qu'à l'administration des produits pharmaceutiques.
Cette ronde a d'abord commencé sur l'avenue de la Science, dans la commune de Gombe, à Kinshasa, chez le vétéran Amangebi Ndumbe, âgé de 80 ans. Ce dernier, d'après les résultats des consultations faites sur place, connait quelques soucis de santé.
Ensuite, la délégation du ministre a pris la direction du quartier M4, dans la commune de Ngaliema, où le ministre délégué Eliezer Ntambwe a rencontré le vétéran Ibert Ntampue. Cet ancien militaire a, lui aussi, profité de l'expertise de la même équipe médicale.
La troisième personne rencontrée est le vétéran Sébastien Mubela, nonagénaire, résidant dans la cité des anciens combattants, dans la commune de Ngaliema.
L'initiative a été saluée par les concernés.
« C'est la première fois qu'un ministre débarque dans ma maison avec un arsenal du personnel médical, je n'en reviens pas», a dit Amangebi Ndumbe.
Au-delà de l'assistance médicale, ces vétérans ont également reçu des vivres composés de sacs de semoule, de riz, du lait et de poulets.
À en croire Eliezer Ntambwe, l'équipe médicale fera désormais cette ronde deux fois la semaine pour le suivi des cas diagnostiqués.
Roberto Tshahe Da Cruz
Le gouvernement congolais exige des sanctions internationales contre le Rwanda, accusé d’avoir violé le cessez-le-feu en lançant des offensives meurtrières à Uvira, dans la province du Sud-Kivu.
Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, a dénoncé quelque chose d'« inacceptable » qui fragilise l’accord de Washington, pourtant salué par la communauté internationale. À l'en croire, le Rwanda a clairement manifesté sa mauvaise foi après l'entérinement de l'accord de Washington.
« Nous savions que le Rwanda n’était pas de bonne foi dès le début du processus, mais il fallait aller jusqu’au bout, car nous croyions à la médiation américaine. Le président de la République avait eu l’occasion de mettre les points sur la table lors des échanges à la Maison blanche et quelques jours plus tard, les faits lui ont donné raison, avec les offensives généralisées lancées par le Rwanda, accompagné de son bras armé, le M23 », a-t-il déclaré sur la Télévision nationale.
Il a poursuivi : « Hier, vous l’avez constaté, un communiqué unanime du groupe de contact réunissant les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne a demandé au Rwanda de cesser toutes ses activités et de se retirer du territoire de la République démocratique du Congo. C’est un bon début, mais ce n’est pas suffisant. Aujourd’hui, le Rwanda ne peut pas se permettre de tromper le président américain. Nous exigeons des sanctions pour s'assurer que l’accord produise les effets escomptés. On ne peut pas continuer à laisser prospérer ces massacres et ces crimes commis contre des femmes et des enfants dans l’impunité ».
Le porte-parole du gouvernement a également fustigé l’utilisation répétée de drones kamikazes contre des populations civiles.
Selon lui, ces attaques ont déjà causé la mort de plusieurs personnes, fait de nombreux blessés graves et entraîné le déplacement de près de 200.000 habitants. Patrick Muyaya a par ailleurs rappelé que le président de la République, le gouvernement central et celui du Sud-Kivu restent « pleinement mobilisés » pour mettre fin à cette situation.
Enfin, il a lancé un appel à l’unité nationale : « Les Congolais doivent se rassembler autour du chef de l’État et former un front populaire » afin de mettre un terme à cette agression rwandaise.
Raphaël Kwazi









