L’Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC) a annoncé, lundi 14 octobre, la fermeture temporaire du Musée national de la RDC (MNRDC) pour des raisons liées aux travaux de réhabilitation. Situé sur l’ancien site de Tembe Na Tembe à Kinshasa, ce musée, qui abrite des collections précieuses du patrimoine culturel congolais, restera fermé jusqu'à nouvel ordre dans le cadre d’une initiative visant à améliorer les conditions muséales et l'expérience des visiteurs.

Ces travaux ont pour objectif de réhabiliter plusieurs infrastructures cruciales du MNRDC. Le jardin, qui fait partie intégrante du site, sera remis en état pour offrir un espace de détente et de réflexion aux visiteurs. De plus, le système de climatisation, vital pour la conservation des œuvres, ainsi que les espaces d’exposition et les sanitaires du musée, seront modernisés afin de répondre aux normes internationales.

L’IMNC, en tant que gestionnaire du patrimoine culturel matériel et immatériel de la RDC, prend ainsi des mesures concrètes pour garantir une meilleure préservation des œuvres, tout en assurant leur présentation optimale au public. Ces travaux s'inscrivent dans un vaste plan de revalorisation des infrastructures culturelles du pays, un enjeu majeur pour le rayonnement du patrimoine culturel congolais à l'échelle nationale et internationale.

Le Musée National de la RD Congo, inauguré en 2019, a rapidement gagné une place importante dans le paysage culturel du pays. Véritable vitrine des richesses artistiques et historiques de la RDC, il attire chaque année des milliers de visiteurs venus de différents horizons. Toutefois, pour rester compétitif et attractif, le musée se doit de constamment améliorer ses installations.

En milieu de semaine, l’Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC) a procédé à la réception du lot de matériel destiné aux travaux de réhabilitation du Musée National de la RDC (MNRDC). S’en est suivie une réunion entre l’IMNC et les représentants de la KOICA, l’Agence coréenne de la Coopération Internationale en RDC. L’objectif de cette réunion était de définir les grandes lignes des travaux, en spécifiant chaque groupe d’intervention par secteur pour les travaux qui ont débuté ce jeudi 17 octobre 2024.

L’IMNC s'efforce de valoriser le patrimoine national tout en s'assurant de sa préservation pour les générations futures. Les travaux de réhabilitation témoignent d’une volonté claire de faire du musée un espace non seulement de conservation, mais aussi d’éducation et d’échange culturel. Les travaux en cours marquent une étape importante dans la modernisation des infrastructures culturelles du pays, renforçant ainsi l’attrait du musée en tant qu’acteur clé de la promotion de la culture congolaise.

James M. Mutuba



La star congolaise Fally Ipupa s’attelle à peaufiner ses spectacles à venir. Depuis plusieurs jours, l’artiste multiplie les répétitions à huis-clos dans la célèbre salle Showbuzz de Kinshasa.

Sur les réseaux sociaux, quelques vidéos laissent entrevoir Fally Ipupa à l’œuvre, entouré de ses musiciens. Chorégraphies, enchaînements musicaux, mise en voix… Rien n’est laissé au hasard.

L’interprète d’ « Amore » et son équipe travaillent d’arrache-pied pour perfectionner la mise en scène des futurs concerts. Car d’ici quelques semaines débutera une nouvelle tournée mondiale qui mènera la star dans plusieurs pays d’Amérique et d’Europe.

À Showbuzz, le chanteur surnommé « l’Aigle » peaufine sa prestation sur scène. Une répétition intensive en vue de vivre de nouveaux moments magiques avec son public international.

Ordi Mande



Le gouvernement Suminwa tient à la revanche du sol sur le sous-sol, conformément à la vision du chef de l'État, Félix Tshisekedi, qui veut faire de l'agriculture un moteur de développement économique en République démocratique du Congo.

C'est dans ce cadre que le gouvernement Suminwa, à travers le ministère de l'Agriculture et sécurité alimentaire, a lancé officiellement, ce jeudi 17 octobre 2024, la campagne agricole 2024 - 2025. Le go a été donné par le vice-premier ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani.

Dans son mot, ce dernier a laissé entendre que la vision de revanche du sol sur le sous-sol a été traduite dans le programme gouvernemental, afin de permettre au secteur agricole de récupérer sa place.

« Cela a été traduit politiquement dans le programme de son excellence, madame le Premier ministre, pour atteindre les objectifs qui sont principalement économiques, pour qu'on puisse voir notre secteur agricole récupérer sa place, pour atteindre l'objectif de sécurité alimentaire. Et pour réaliser ces objectifs, il faut une stratégie, cette stratégie est traduite aujourd'hui par le ministre de l'Agriculture qui organise aujourd'hui le lancement de la campagne, en mettant en place effectivement une armée des agriculteurs, organisés dans les différents sous-secteurs de son domaine à travers des coopératives des agriculteurs réunis dans le secteur privé », a-t-il déclaré.

Quand on parle de la revanche du sol sur le sous-sol, a soutenu, de son côté, le ministre de l'Agriculture et sécurité alimentaire, il s'agit de la revanche de l'agriculture sur les minerais considérés comme principaux pourvoyeurs des recettes en RD Congo.

« C’est ainsi que le contenu de mon allocution d’ouverture de cette campagne agricole se veut une tentative de matérialisation de la vision du chef de l’État qui prône la revanche du sol sur le sous-sol, en d’autres termes, il s’agit de la revanche de l’agriculture sur les minerais », a déclaré Grégoire Mutshaïl Mutomb.

Ce membre du gouvernement en a profité pour réaffirmer sa détermination à faire revivre à l'agriculture congolaise ses périodes de gloire. 

« L’agriculture congolaise a connu des périodes de gloire que je voudrais faire revivre à la nation congolaise. Ainsi, au 30 juin 1960, l’agriculture congolaise était l’une des plus florissantes en Afrique. Elle utilisait directement environ 75% de la main d’œuvre active, sans compter les 10% qui étaient utilisées dans l’agroindustrie. Par ailleurs, sa contribution dans la formation du Produit Intérieur Brut était évaluée à 30% et sa quote-part dans les exportations à 40% du total de la valeur des exportations nationales », a-t-il renchéri, tout en rassurant que son ministère fera le suivi de toutes les activités de la campagne agricole.

Faisant d'une pierre deux coups, le vice-premier ministre de l'Intérieur et son collègue de l'Agriculture ont remis symboliquement des outils, intrants agricoles, des tracteurs et autres machines aux agriculteurs pour leur faciliter le travail sur le terrain.

Prince Mayiro



Le défenseur central congolais et capitaine des Léopards a repris l'entraînement collectif ce jeudi 17 octobre avec l'équipe première de l'Olympique de Marseille.

Écarté du groupe professionnel depuis le début de la saison à la suite d'un différend avec un membre du staff technique, le défenseur central congolais a finalement retrouvé ses coéquipiers.

Signalons que les raisons exactes de cette réconciliation entre Mbemba et le club Phocéen n'ont pas été officiellement communiquées. Néanmoins, il est évident que les deux parties ont trouvé un terrain d'entente pour permettre au joueur de retrouver sa place au sein du groupe.

Bob Bondo



Le bourgmestre de la commune de Ngaba, Aimé-Francis Lolinga, était dans la nuit de ce mercredi 16 Octobre 2024, dans les rues de sa municipalité, afin de prendre part à l'opération de salubrité.

S'inscrivant dans la logique du leitmotiv du Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, sous le slogan Kinshasa ezo bonga, la population de Ngaba, accompagnée du numéro 1 de sa municipalité, n'a pas abdiqué. Vêtu des salopettes comme tenue de travail, le bourgmestre Lolinga s'est montré déterminé à marquer d'une emprunte indélébile sa juridiction, avec un coup de bèche contre toute ordure qui détruit l'environnement de la commune de Ngaba. "J'ai toujours préféré travailler la nuit, parce qu'il y a moins de circulation et on peut travailler tranquillement. Cela, pour éviter les débordements des gens avec tous les marchés pirates. Cela nous permet de faire un travail efficient", a déclaré Aimé-Francis Lolinga.

Même si "Kinshasa ezo Bonga" est un concept comme tous les autres que la ville province a connus par le passé, le numéro 1 de Ngaba estime que la différence devra résider au niveau des actions à mener sur le terrain.

"Kin ezo bongo est un slogan comme il y en a eu tant d'autres. Le travail reste le même. Notre travail est de faire de notre mieux pour que notre milieu soit assaini. Le plus important est qu'avec le nouveau Gouverneur, on se sent soutenu. Voilà pourquoi nous avons commencé par curer la rivière Yolo, qui sépare Lemba de Ngaba. On ne peut que féliciter ces initiatives encourageantes", précise Aimé-Francis Lolinga.

Interrogé sur les stratégies mises en œuvre pour la réussite de l'opération, Aimé-Francis Lolinga soutient qu'il ne "va pas inventer la roue. Nous, on a toujours travaillé la nuit, parce qu'on considère qu'en ce moment-là, on peut vraiment bien travailler et évacuer directement les immondices".

L'insalubrité étant devenue un fléau qui inquiète plus d'un dans la commune de Ngaba, les mamans vendeuses du marché pirate près de la maison communale se sont, elles aussi, lancées aux côtés de leur bourgmestre, pour l'encourager à ne pas baisser les bras. 

"Je remercie notre Bourgmestre, et nous l'encourageons dans sa volonté de redorer l'image de la commune de Ngaba par le salongo. Avec lui, c'est l'amour de notre commune. Voilà pourquoi, main dans la main, nous sommes en ce lieu pour lutter contre l'insalubrité à Ngaba. Cette fois-ci, nous sommes déterminés à aller jusqu'au bout. Nous n'avons peur de rien. Pour preuve, nous voici à presque minuit, sous la belle étoile, luttant contre l'insalubrité qui est devenue un fléau pour la ville de Kinshasa, connue jadis, Kinshasa la belle", a soutenu maman Junette, participante au salongo initié par la commune de Ngaba.

Notez que la commune de Ngaba fait partie des municipalités marécageuses de la ville-province de Kinshasa. D'où, la nécessité de pérenniser les opérations de salubrité.

Don Benjamin Makolo



La Chambre basse du Parlement a procédé, jeudi 17 octobre 2024, à l'installation officielle de ses différentes commissions mises en place, et ce, sous la conduite du Premier-vice président de l'Assemblée nationale, Isaac Jean Claude Tshilumbayi. 

En effet, le Bureau de l'Assemblée nationale a procédé à l'installation effective de ses dix commissions permanentes, dont les membres des Bureaux respectifs ont été investis par la longue plénière intervenue du mercredi 16, à 13h jusqu'au jeudi 17 octobre 2024, à 4h du matin.

Le Premier Vice-président de l'Assemblée nationale, le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi a installé les Bureaux de trois commissions, notamment la commission Économique, financière et contrôle budgétaire, qui sera dirigée par le Député national Guy Mafuta Kabongo.

Cette commission a un rôle très important à jouer pendant cette session budgétaire, en vue de doter le Gouvernement de la République d'un Budget conséquent, pour lui permettre de faire face à plusieurs besoins d'État.

Juste après l'ECOFIN, le Premier Vice-président a installé la commission PAJ, qui a une grande responsabilité face aux impératifs politiques du pays.

Il s'en est suivi l'installation de la commission des Droits de l'homme que dirige l'opposition parlementaire.

Le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli Esengekeli a, quant à lui, installé le Bureau de la commission Suivi et évaluation, qui a pour objectif de faire les suivis des travaux parlementaires, afin de s'assurer de leur mise en application.

Vient ensuite l'installation de la commission des Affaires étrangères, pour clôturer, enfin, par l'installation de la commission Défense et Sécurité, où lui-même, le Rapporteur de cette chambre, est membre. Le président de cette commission, le député national Rubins Mikindo Muhima a expliqué que ce sont les impératifs sécuritaires qui font partie des matières à traiter par sa commission.

Le 2è Vice-président Christophe Mboso a, pour sa part, installé les commissions Environnement et Ressources naturelles et Aménagement du territoire, Infrastructures et NTIC.

La Rapporteure Adjointe, elle, s'est chargée de l'installation des commissions Sociale et Culture ainsi que l'Égalité de chances, Famille et Enfant. 

Il importe de souligner que, c'est un pari gagné pour le Bureau Kamerhe, qui vient, enfin, de doter l'Assemblée nationale de ses organes pour son bon fonctionnement dans la production législative et le contrôle parlementaire.

radiookapi.net/CC



Le chanteur Innoss'b et son groupe musical vont se produire, ce vendredi 18 octobre 2024, à l'Institut français de Kinshasa, "Halle de la Gombe". Le spectacle va débuter à 15h00, heure locale.

Celui qu'on appelle affectueusement "Tigre" tient à offrir à plus de 1.000 personnes, un spectacle de qualité dans cette salle historique de l'académie française, et exhorte ses fanatiques au respect de l'heure.

Innoss'b va relever le défi de l'Institut français de Kinshasa, 5 mois après son concert VIP, au Capitole de l'hôtel Rotana. Plusieurs artistes ont répondu présents à ce rendez-vous, entre autres Koffi Olomide, Claudia Bakisa, et Herman Amisi.

Pour rappel, le natif de Goma a dévoilé, vendredi 29 mars dernier, un EP intitulé "Calcul", sur toutes les plateformes musicales de téléchargement et de streaming. L'EP contient 5 titres. Il s'agit, entre autres, de "Chantier", "Bango te", "Bilan zéro", "Sete", et "Number one", en collaboration avec le chanteur nigérian "Reekado Banks".

Gratis Makabi



Les activités reprennent timidement au marché Kitutu, à Goma (Nord-Kivu), deux semaines après le naufrage du MV Merdi sur le lac Kivu.

Ce jeudi 17 octobre, les activités ont tourné au ralenti dans ce lieu de négoce alors qu’il a toujours été mouvementé.

Les étals sont moins fournis, les marchands restent profondément marqués par cet événement douloureux.

Mariam Mirindi, responsable du secteur agricole au sein du marché, explique les raisons :

« Depuis le naufrage, nous avions du mal à trouver des marchandises. Les gens craignent de prendre le lac. Avant, chaque boat était bien chargé des produits vivriers, mais aujourd’hui, nombreux n’ont pas encore repris leurs activités. Donc nous avons du mal à trouver la marchandise comme avant ».

Pour sa part, le secrétaire de l’administrateur du marché de Kitutu, Bahati Prince, a indiqué que seuls quelques armateurs sont actifs sur le lac depuis le naufrage :

« Avant le naufrage, on enregistrait même plus de six bateaux, mais comme aujourd’hui, nous enregistrons seulement deux bateaux qui sont arrivés. Et les boats qui nous ravitaillaient en différents produits vivriers, ici au quai, c’était plein. Mais aujourd’hui, on est en train d’enregistrer 9 alors qu’ils arrivaient a 30 ; la raison est que les propriétaires sont toujours en deuil ». 

Face à la pénurie de produits, certains marchands n'ont d'autre choix que de s'approvisionner au Rwanda. C’est pourquoi ils réclament avec insistance la réouverture de la route Goma-Minova.

Il faut rappeler que les victimes du naufrage étaient à la fois leurs fournisseurs et leurs clients.

Les marchands de Kituku luttent pour garder le moral et continuer à survivre malgré les conséquences du naufrage.

radiookapi.net/CC



Les médicament antirétroviraux, qui traitent les patients atteints de VIH-SIDA, restent accessibles malgré l'insécurité et les déplacements forcés des populations, dans les régions de Beni, Lubero et Butembo, dans la province du Nord-Kivu. La disponibilité de ces médicaments essentiels offre un immense soulagement aux séropositifs de cette région du Nord Kivu.

Contrairement à d'autres régions où les ruptures de stock d'antirétroviraux constituent un problème majeur, à Beni, Butembo et Lubero, l'approvisionnement en médicaments est relativement stable. Plusieurs centres de santé sont régulièrement ravitaillés, ce qui permet aux patients séropositifs de suivre leur traitement sans interruption. Voici le témoignage d'une femme, sous traitement antirétroviral depuis 14 ans : 

 « J'étais devenue très affaiblie, je ne pesais plus que 25 kg. En 2010, quand j'ai appris que j'avais le VIH/SIDA, j'ai commencé le traitement antirétroviral. Les médicaments sont toujours disponibles. Aujourd'hui, je suis un exemple vivant : je suis forte, je peux travailler. » 

Cet accès régulier aux traitements est le résultat des efforts constants des autorités sanitaires, bien que la guerre ait rendu la région difficile d’accès. Un autre patient raconte son expérience : 

 « Aujourd’hui nous sommes en 2024 , bientôt 20 ans que je vis avec le VIH . J’avais 38 Kg quand j’ai commencé à prendre les ARV , actuellement j’ai 55 Kg que j’avais perdu à cause de l’état maladie du VIH . Les médicaments sont disponibles dans toutes les structures ou je suis pris en charge ».

L'accès constant aux traitements antirétroviraux permet à de nombreux patients de retrouver force et espoir, bien qu’ils doivent faire face à une autre bataille : la stigmatisation et le rejet social. 

radiookapi.net/CC



Les délégués des syndicats des enseignants du ministère de l'éducation nationale prendront part aux travaux de la Commission Économie et Finances lors de l'examen du projet de loi des finances de l'exercice 2025 à l'Assemblée nationale. L'annonce a été faite par Vital Kamerhe, président de la chambre basse du parlement,  lors de l'examen du projet de loi portant reddition des comptes de l'exercice 2023 et le projet de loi des finances rectificative pour l'exercice 2024.

"Je voudrais donc informer les enseignants qui nous suivent que leurs syndicats seront représentés à la Commission Ecofin pour qu'ils voient ce qu'on appelle la contrainte budgétaire. Ils ne sont pas les seuls secteurs de la vie nationale. Il y en a beaucoup, à l'époque, on avait fait venir l'Apukin et les magistrats", dit Vital Kamerhe.

Cette annonce faisait suite à sa rencontre avant la plénière avec la ministre d'État de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu. 

"Les enseignants se plaignent sérieusement et il était question que vous et nous, soyons encerclés ici aujourd'hui. C'est très sérieux parce que les enseignants pensent que c'est à la ministre de l'Éducation nationale et nouvelle citoyenneté de changer leurs salaires", a indiqué Kamerhe.

La rentrée scolaire pour l’année 2024-2025 a été lancée depuis le 2 septembre dernier. Cependant, dans plusieurs provinces, à Kinshasa y compris, des mouvements de grève persistent malgré la récente signature des accords de Bibwa entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Les grévistes estiment que le montant ajouté aux salaires des enseignants à la suite de ces accords est insuffisant. Près d'un mois après, sur instruction de la première ministre Judith Suminwa, la ministre d'État chargée de l'éducation nationale Raïssa Malu avait trouvé un accord avec les syndicalistes réticents du dernier accord de Bibwa et ces derniers avaient appelé à la reprise des cours. Malgré ces appels, dans certains coins du pays, les cours n'ont toujours  pas repris.

Clément MUAMBA

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