Le ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté poursuit la publication des résultats de l’examen d’État, session 2025. Dans une annonce faite mercredi13 aout via son compte officiel sur le réseau social X (anciennement Twitter), le ministère a dévoilé les résultats des meilleurs lauréats pour plusieurs provinces éducationnelles.
Les provinces concernées par cette nouvelle vague de publication sont : Kinshasa/Tshangu, Kwilu 2, Kwilu 3, Tshuapa 1 et Tshopo 1. Cette démarche s’inscrit, selon le ministère, dans sa volonté de garantir une diffusion transparente et accessible des résultats à travers les canaux numériques.
Pour consulter la liste des meilleurs lauréats cliquez ici.
La publication se poursuit dans les jours à venir pour les autres provinces. Les familles et les élèves sont encouragés à rester attentifs aux annonces officielles.
Les résultats e l’examen d’Etat peuvent être consultées via les 4 opérateurs de téléphonie cellulaire, opérant en RDC.
Il s’agit de Vodacom, Airtel, Orange et Africell:
- Pour accéder aux résultats à travers l’opérateur Vodacom, le requérant est appelé à envoyer par SMS EXETAT suivi du code de l’élève à 14 chiffres au 42203 ou de composer *42203*CODE à 14 chiffres#YES.
- Pour Airtel, il faut composer *4122#, puis saisir le code de l’élève à 14 chiffres.
- Orange recommande la formule suivante : composez *4040*1*Code élève à 14 chiffres# Yes pour vérifier vos résultats.
- Les abonnés d’Africell devront suivre la démarche suivante : envoyer par SMS votre code au 41400 ou tapez *41400*votre code # Yes.
Ces opérations coutent 50 unités chez ces operateurs.
Controverse sur la publication rapide de l’examen d’Etat
Pour la première fois dans l'histoire de la République démocratique du Congo, les résultats de l'examen d'État sont publiés très rapidement. Seulement trois jours après la fin des épreuves de 2025, soit le 3 aout courant, le ministère de l'Éducation a dévoilé les premiers résultats de cette 58ᵉ édition alors que toutes les années antérieures, les résultats n'étaient disponibles qu'après plusieurs semaines voire des mois.
Le ministère explique cette rapidité par plusieurs améliorations majeures. C’est notamment l’ouverture de nouveaux centres de scannage des copies dans le Kasaï-Oriental et le Haut-Katanga, et l’utilisation de l'intelligence artificielle (IA) pour aider à la correction.
Cependant, certains Congolais estiment que ces résultats ont été précipités et pourraient être faux. Cette rapidité est jugée suspecte par d'autres, qui y voient une manœuvre politique avant la publication du nouveau gouvernement. Mais d'autres encore saluent cette publication rapide.
« Moi, j’accepte les résultats tels qu’ils ont été publiés, parce que cela avait été annoncé et la ministre a tenu parole. J’espère que ses services sont suffisamment outillés pour pérenniser cette innovation », a déclaré le 5 aout, le président de l’Association nationale des parents d’élèves du Congo (ANAPECO), Steve Diatezua.
radiookapi.net/CC
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a pris part mercredi 13 août à un sommet virtuel de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) qui avait pour objectif d’examiner les progrès réalisés concernant la situation dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Parmi les points clés abordés, les participants ont discuté des termes de référence du Groupe de cinq facilitateurs désignés par le sommet. À cette occasion, l’ancien président du Botswana, Mokgweetsi Éric Masisi, a été coopté pour rejoindre les quatre autres membres du groupe.
La réunion a également permis d’adopter les conclusions issues de la rencontre entre les coprésidents et les facilitateurs, ainsi que d’examiner le mandat consolidé du médiateur de l’Union africaine et du groupe de facilitateurs EAC–SADC.
Outre le président Tshisekedi, les chefs d’État de Zambie, du Rwanda, du Zimbabwe et du Kenya ont pris part à cette rencontre. L’Ouganda et le Burundi étaient représentés par leurs vice-présidents, tandis que l’Angola, Madagascar et la Somalie ont délégué leurs ministres des Affaires étrangères.
Ce sommet virtuel marque une nouvelle étape dans la coordination régionale pour la paix et la stabilité dans l’est de la RDC.
radiookapi.net/CC
La Commission interministérielle chargée de la délimitation des servitudes non aedificandi et de la matérialisation de l'expropriation pour cause d'utilité publique dans le tracé des rocades Sud-Est et Sud-ouest dans la ville province de Kinshasa ainsi que de préparation d'un avant projet d'un plan particulier d'aménagement de la zone du projet invite les familles ayant enterré leurs proches au cimetière « Maman Marie » à N'djili brasserie, dans la commune de la N'sele, à Kinshasa à prendre part à l'opération d'identification en vue de la délocalisation des tombes qui seront impactées par les travaux de construction des rocades Sud-Est et Sud-ouest de la ville de Kinshasa.
Dans un communiqué officiel signé par le secrétaire général aux ITP -Infrastructures et Travaux Publics-, l'on insiste sur le caractère urgent de cette opération.
“ Les familles concernées doivent se présenter munies des documents justifiant les liens avec les personnes enterrées (...) afin de procéder contradictoirement avec la commission à l'identification de chaque membre de famille enterré au dit cimetière et de convenir des dispositions pratiques pour la réalisation des opérations d'exhumation et de reinhumation des corps”, peut-on lire dans ce communiqué.
Guillaume Ngefa a pris officiellement ses fonctions de ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, mercredi 13 août 2025, à l’occasion de la cérémonie de remise et reprise avec le ministre ad interim sortant, Samuel Mbemba. La cérémonie a été supervisée par Jean Albert Ekumbaki Ombata, Secrétaire général du Gouvernement.
S’exprimant à cette occasion, le nouveau ministre a rendu hommage à ses prédécesseurs pour les réformes initiées, lesquelles constituent, selon lui, des jalons importants pour un système judiciaire plus équitable et efficace.
Guillaume Ngefa s’est engagé à "tout mettre en œuvre, pour assurer une guérison durable de la justice face à ses maux, offrir un réconfort aux affligés et instituer un véritable État de droit", conformément à la vision du Président Félix Tshisekedi. Il a également promis de rester ouvert aux critiques constructives visant l’amélioration continue de l’appareil judiciaire.
Cette prise de fonction intervient dans un contexte où la réforme et la modernisation du système judiciaire congolais figurent parmi les enjeux majeurs du Gouvernement.
Prosper Buhuru
Les Léopards locaux de la RDC -République démocratique du Congo-, se sont imposés devant les Palancas Negras d'Angola (2-0), ce jeudi 14 août 2025, au Moi international Kasarani de Nairobi, en match comptant pour la troisième journée du groupe A de la 8ème édition du CHAN Championnat d'Afrique des Nations-, qui se déroule au Kenya, en Ouganda, et en Tanzanie, jusqu'au 30 août.
Après une première période stérile, les Fauves congolais ont ouvert la marque à la 58ème minute, grâce à Jephté Kitambala, sur un coup franc joué par Agé Basiala. Jonathan Mokonzi marque le but du break à la 70ème minute de jeu, sur un corner frappé toujours par Agé Basiala.
Malgré cette victoire, la RDC occupe la troisième place du groupe A avec 6 points, en égalité avec le Maroc, juste derrière le Kenya, qui en compte 7.
Les Poulains d'Otis Ngoma vont devoir battre les Lions de l'Atlas du Maroc, dimanche 17 août prochain, pour arracher le ticket qualificatif, pour les quarts de finale. La rencontre est prévue à 13h00, heure de Kinshasa.
Gratis Makabi
Le club tanzanien Azam FC a officialisé ce dimanche 10 août 2025 la signature de l'attaquant congolais Jephté Kitambala pour une saison.
Le joueur arrive en provenance de l'AS Maniema Union, club de la Linafoot Ligue 1 en RDC.
L'avant-centre congolais évoluera désormais sous les ordres de Jean-Florent Ibenge, entraîneur principal d'Azam FC et ancien sélectionneur de la RDC.
Les détails du contrat, notamment le montant du transfert, n'ont pas été révélés par les deux parties.
Jephté Kitambala est actuellement engagé avec les Léopards A' de la RDC pour le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024.
Bob Bondo
Le début du dialogue direct prévu ce vendredi 8 août à Doha entre les délégués du gouvernement congolais et ceux de la rébellion du M23 n'aura plus lieu.
En raison des préalables qui peinent toujours à être levés plus de 2 semaines après la signature d'un accord de principes entre les 2 belligérants, la médiation qatarie n'a pas envoyé des invitations pour la relance des pourparlers, rapportent des sources aux discussions.
Le principal accrochage réside dans le fait que le M23 exige toujours de Kinshasa la libération de plus de 700 prisonniers accusés ou soupçonnés d'être de mèche avec la rébellion. Cependant, le gouvernement congolais, qui évoquait au départ un échange des prisonniers de part et d'autre, est encore ferme, arguant que les personnes à libérer au cas par le cas devraient l'être à l'issue du dialogue de Doha.
Kinshasa évoque également la restauration de l'autorité de l'Etat dans les zones occupées, impliquant ainsi le retrait des troupes rebelles des agglomérations au Nord-Kivu et Sud-Kivu.
Toutefois, jeudi dernier, la médiation qatarie a rassuré à la presse qu'elle s'employait à concilier les vues et à travailler pour obtenir la relaxation des détenus dans les 2 camps afin de baliser le terrain au début des négociations directes.
Le 19 juillet dernier, après d'intenses discussions à Doha, le gouvernement congolais et le M23 sont parvenus à un pré-accord de paix, gage d'un accord définitif.
Le chronogramme fixé dans le document prévoyait la mise en œuvre des dispositions jusqu'au 29 juillet. Cependant, jusqu'ici, les 2 parties ne sont jamais allées plus loin. Toujours, selon la déclaration de principes du 19 juillet, ce vendredi 8 août, le dialogue à proprement parler devrait être engagé en vue de la signature d'un accord définitif de paix projeté au 18 août prochain, au plus tard.
Alors qu'un autre accord a été signé le 27 juin à Washington entre la RDC et le Rwanda, les États-Unis qui l'ont facilité, tiennent fermement à l'issue heureuse du processus de Doha afin d'engager le Congo sur la voie de la pacification après près de 3 décennies de déstabilisation.
Isaac Kisatiro, à Butembo
Le Gouvernement Suminwa II a été publié dans la nuit de ce vendredi 8 août 2025 sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise.
Le parti de l’opposant Martin Fayulu, Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé), n’y est pas.
Contacté ce vendredi par la Rédaction de 7SUR7.CD, le secrétaire général de cette formation politique, Maître Devos Kitoko, rappelle qu’un préalable avait été donné : le dialogue avant toute chose.
Le numéro deux du parti de Martin Fayulu insiste sur le fait qu’il faut d’abord dialoguer avant de parler du Gouvernement.
« On avait déjà donné notre position que sans le dialogue on ne va pas participer. Notre position était claire : sans dialogue, on entre pas au Gouvernement. Il n’y a pas 36 solutions, c’est le dialogue. Que les parties prenantes se retrouvent autour de la table, qu’elles discutent et proposent des solutions dans le cadre de la cohésion nationale (…) On ne met pas la charrue avant les bœufs. Il faut qu’on se parle, qu’on puisse résoudre les principaux problèmes qui minent le pays, qu’on puisse panser les plaies », a déclaré Me Devos Kitoko.
Dans la foulée, le secrétaire général de l’ECIDé estime que le Gouvernement Suminwa II est un remaniement au sein de l’Union Sacrée.
« Ce Gouvernement, c’est un remaniement de l’Union Sacrée. Vous allez faire quoi là-bas ? On ne peut pas aujourd’hui accompagner Félix Tshisekedi dans ce qu’il est en train de faire », a martelé Devos Kitoko.
Rappelons par ailleurs que ce Gouvernement est composé de 53 membres. L’opposant Adolphe Muzito en fait partie. Il a été nommé vice-premier ministre du Budget. Une dizaine de membres du Gouvernement Suminwa I n’ont pas été reconduits.
Jephté Kitsita
Une relation marquée par des hauts et des bas entre les deux artistes
L’ancien pilier du groupe Wenge Maison Mère, Celeo Scram, a chargé son ex-patron Werrason pour son comportement envers ses anciens musiciens. Selon Celeo, le “Roi de la Forêt” enverrait ses acolytes s’en prendre à ses ex-collaborateurs, allant jusqu’à menacer sa propre famille.
“Qu’il arrête d’envoyer ses hommes pour nous attaquer”
Dans des déclarations virulentes, Celeo Scram a exhorté Werrason à cesser ces agissements. “Qu’il arrête d’envoyer ses hommes pour nous attaquer […] Si ces gens s’en prennent à ma famille, je m’en prendrai également à la sienne”, a-t-il lancé.
L’artiste estime par ailleurs que le succès actuel des concerts de Werrason en Europe est en partie dû aux cris de ses anciens musiciens. “C’est grâce à nos cris que les gens dansent à ses concerts. Il doit nous respecter”, a-t-il affirmé.
Celeo Scram et Werrason entretiennent en effet une histoire marquée par des hauts et des bas. Celeo a été l’un des piliers de Wenge Maison Mère, le groupe fondé par Werrason en 1997, contribuant à sa notoriété par son style de chant et son énergie scénique.
Cependant, des divergences personnelles et professionnelles sont apparues au fil des années, notamment autour de la gestion du groupe et des ambitions solo de Celeo. Cela a conduit à son départ de Maison Mère. Depuis, leurs relations oscillent entre réconciliation ponctuelle et piques médiatiq
Cette nouvelle prise de position de Celeo Scram illustre les tensions récurrentes qui peuvent exister entre artistes de la même mouvance musicale en RD Congo. Le comportement de Werrason envers ses anciens collaborateurs semble ainsi raviver des rancœurs et soulever des questions sur les pratiques de gestion au sein de la scène ndombolo.
mbote/CC