L’As Maniema Union et le Saint Éloi Lupopo, absents de la première place au classement de la phase des Play-offs du championnat national, Ligue 1, se sont affrontés ce vendredi 27 juin au stade des Martyrs de la Pentecôte pour le compte de la 15e et dernière journée de cette ultime phase. Les unionistes ont échoué, mais ils ont quand même obtenu leur billet, tout comme les cheminots qui étaient déjà assurés de leur billet pour les interclubs de la Confédération Africaine de Football (CAF). Ils se sont séparés sur un score nul (0-0).
Ce duel tant espéré pour reprendre la tête au classement et occuper la première place n'a pas vraiment eu lieu. Bien que quelques tentatives aient été faites en première période, les deux équipes ont rendu une copie peu satisfaisante. Ils ont sans doute été paralysées par la peur de perdre et n'ont jamais réussi à emballer ce match après le repos avec les arrêts de balle réalisés par Brudel Efonge d'un côté et de l'autre côté, le poteau a permis au portier Simon Omossola de s'en sortir indemne.
Bien que les résultats soient nuls, le Saint Éloi Lupopo réussi à obtenir son billet pour la compétition africaine de la CAF la saison prochaine alors que Maniema Union laisse filer son billet. L'équipe de Kindu a remporté neuf (9) matchs, deux (2) nuls et quatre (4) perdus sur les quinze (15) rencontres disputées. Avec 29 points, il se classe en quatrième position, tandis que Lupopo, 2e au classement, clôture la saison avec 33 points.
Fiston MOKILI
Le Président américain Donald Trump a confirmé l'obtention d'«une grande partie des droits miniers du Congo» par les États-Unis, dans le cadre de l'accord de paix que Kinshasa et Kigali viennent de signer, ce vendredi 27 juin 2025, à Washington. Il a fait cette mise au point, quelques heures avant la signature dudit accord par les chefs de la diplomatie de ces deux pays, la RDC -République démocratique du Congo- et le Rwanda.
L’Accord de paix prévoit bel et bien le retrait des troupes rwandaises de la RDC.L’accord a préféré le terme Désengagement à celui de retrait simplement, parce que «désengagement» est plus globalisant.
Le désengagement est un terme militaire qui comprend l’arrêt des combats, le retrait des hommes, du matériel et de tout dispositif de défense. En effet, les opérations militaires débutent par une phase appelée «Engagement des forces». Il s’agit du déploiement des moyens humains et matériels au front ou sur le théâtre des opérations.
Elles se terminent par la phase appelée «désengagement». C’est donc le retrait des moyens humains et matériels, qui étaient engagés au front. À titre d’exemple, le désengagement de la Monusco au Sud-Kivu; le désengagement des troupes françaises au Mali, au Niger et celui des troupes américaines, etc.
Grevisse Tekilazaya
C’est dans les salons feutrés du Département d’État américain, ce vendredi 27 juin 2025, que la RDC -République démocratique du Congo- et le Rwanda ont tourné une page sombre de leur histoire récente. Sous le regard attentif du secrétaire d’État Marco Rubio, Kinshasa et Kigali ont apposé leurs signatures sur un accord de paix qualifié de tournant diplomatique majeur, fruit de mois de négociations souvent discrètes, mais déterminées.
Sur les documents, deux noms : Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères de la RDC, et Olivier Nduhungirehe, son homologue rwandais. Mais derrière ces paraphes se cache un processus de fond, mûri à coups de pourparlers confidentiels, d’allers-retours techniques, et d’un patient travail diplomatique. Des experts de part et d’autre avaient déjà stabilisé les termes de l’accord. Les ministres n’avaient plus qu’à formaliser l’engagement.
Le contenu du texte, dense et structuré, articule deux ambitions claires : ramener la sécurité dans la région des Grands Lacs et bâtir des ponts économiques durables entre les deux pays. Sur le volet sécuritaire, les parties s’engagent à respecter mutuellement leurs frontières, à cesser toute hostilité directe ou indirecte, et à ne plus soutenir de groupes armés opérant de part et d’autre, tels que les FDLR ou le M23-AFC. Un mécanisme conjoint de coordination sécuritaire sera mis en œuvre, en s’appuyant sur le schéma d'opérations adopté à Luanda en octobre 2024.
Mais la paix n’est rien sans développement partagé. L’accord consacre également une nouvelle dynamique de coopération économique, en misant sur des projets structurants dans des secteurs clés : hydroélectricité, gestion transfrontalière des écosystèmes, traçabilité des ressources minières. Le texte prévoit de s’aligner sur les dispositifs régionaux [CIRGL, COMESA, EAC] pour renforcer l’intégration économique et freiner les réseaux d’exploitation illégale.
Les États-Unis, médiateurs et garants de ce processus, ne comptent pas se limiter à un rôle d’arbitre. Washington entend désormais investir dans les chaînes de valeur stratégiques régionales, en particulier celles liées à la transition énergétique mondiale, comme le cobalt ou le lithium congolais.
Dans un contexte de méfiance encore palpable entre Kinshasa et Kigali, cette signature ouvre une fenêtre étroite mais réelle pour relancer la coopération. La diplomatie a parlé. Reste désormais à voir si le terrain, lui, écoutera.
Prehoub Urprus
Les mots sont forts, le moment solennel. C’est au cœur du Département d’État américain, à Washington, ce vendredi 27 juin 2025, que la ministre d’État aux Affaires étrangères de la RDC -République démocratique du Congo-, Thérèse Kayikwamba Wagner, a livré une déclaration empreinte de gravité et d’espoir, à l’occasion de la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda.
"En signant cet accord de paix, nous ouvrons un nouveau chapitre, qui ne demande pas seulement de l'engagement, mais aussi le courage de le mener à bout. En signant cet accord, nous réaffirmons une vérité simple : la paix est un choix, mais aussi une responsabilité pour respecter les normes internationales, pour maintenir les droits humains et protéger la souveraineté des États", a-t-elle affirmé devant les délégations diplomatiques et le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, médiateur principal de cette initiative.
Par cette déclaration, Kinshasa souligne la double exigence d’engagement politique et de responsabilité morale, qui accompagne cette nouvelle ère annoncée entre les deux pays. Le ton est mesuré, mais ferme : la paix n’est pas un simple vœu, elle est un cap à tenir, face aux blessures du passé, aux violences qui ont déchiré l’Est de la RDC, et aux méfiances encore palpables entre les deux capitales.
Ce texte, fruit de longues négociations, acte des engagements sécuritaires et économiques majeurs, notamment le retrait des troupes rwandaises du sol congolais, la cessation des soutiens aux groupes armés et la mise en place d’un mécanisme conjoint de suivi.
Dans ce contexte, les paroles de Thérèse Kayikwamba Wagner résonnent comme un appel lancé non seulement aux États signataires, mais aussi à la communauté internationale : la paix ne peut exister sans volonté, ni se maintenir sans responsabilité partagée. À Washington, ce 27 juin, c’est bien une nouvelle page qui s’est ouverte. Reste à y écrire les lignes avec constance et honnêteté.
Prehoub Urprus
La cérémonie de signature de l’accord de paix République démocratique du Congo (RDC)- Rwanda, est confirmée pour vendredi, sous l’égide des États-Unis, a annoncé le Président américain, lors d’un point de presse mercredi, en marge d’un sommet, à la Haye, au Pays-Bas.
« Le Congo et le Rwanda seront à Washington ce vendredi. Nous allons tenter de mettre fin à cette guerre. Cela fait trop longtemps que ça dure », a-t-il affirmé, en marge du sommet de l’OTAN.
Bien que ce rendez-vous soit officiellement annoncé, sur terrain, aucun mouvement de retrait de troupes rwandaises des territoires qu’il occupe n’est constaté.
Ce sont plutôt les enlèvements, assassinats et exécutions sommaires commis par l’armée rwandaise et ses supplétifs de l’AFC-M23 qui se multiplient chaque jour.
Déjà le weekend, Donald Trump avait annoncé la même nouvelle, affirmant que son administration est parvenue à établir un « merveilleux » accord entre les deux États en conflits depuis plus de 30 ans.
Le vendredi dernier, en Conseil des ministres, le Gouvernement congolais a exprimé son indignation par rapport aux 280 cas de tueries et exécution sommaire, 190 cas de viol commis en l’espace d’un mois par les agresseurs.
Le Président congolais, Félix Tshisekedi, a reçu en audience, le même mercredi, Olusegun Obasanjo, ancien président nigérian et facilitateur désigné de l’EAC-Sadc dans la crise sécuritaire dans l’est de la RDC. Ce dernier s’est réjoui de l’évolution des discussions pour la résolution par voie diplomatique du conflit RDC-Rwanda.
« Nous explorons toutes les possibilités sur la situation entre le Rwanda et la RDC pour qu’il n’y ait plus de confrontation militaire et de violence. Les discussions que j’ai eues avec mes deux frères du Rwanda et de la RDC sont sur le bon chemin », a déclaré Olusegun Obasanjo, à la sortie de l’entretien de plus de deux heures avec le Président Félix Tshisekedi.
ACP/C.L./CC
L'international gardien congolais, Dimitry Bertaud Yaka, va officiellement quitter Montpellier Hérault Sport Club, le 30 juin 2025, et attend les offres dans ce mercato estival, pour débuter une nouvelle aventure.
En fin de contrat avec le club Montpelliérain, le portier de 27 ans n'a pas eu de nouvelles de la part de sa direction pour la saison prochaine en Ligue 2, et s'apprête à tourner la page "Montpellier" à quatre jours de l'expiration de son contrat.
Pour l'instant, il n'y a que Sochaux, club évoluant en troisième division française, qui souhaite recruter Bertaud. Montpellier est sur le point de conserver Benjamin Lecomte, et vient de signer Mathieu Michel en tant que gardien numéro 2.
Formé au club, Dimitry Bertaud a disputé 59 matchs dont 45 titularisations entre 2017 et 2025 sous les couleurs de Montpellier. Il compte 12 sélections avec les Léopards de la RDC, depuis son arrivée en 2023.
Gratis Makabi
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication -CSAC- a publié, vendredi 20 juin à Kinshasa, son rapport de monitoring sur le respect du pluralisme politique dans les bulletins d’information des médias audiovisuels de la RD-Congo dans lequel il révèle un déséquilibre total, car 91% du temps de parole est accordé à un seul camp politique. «Le pluralisme politique, pierre angulaire de toute démocratie, repose sur la reconnaissance et la coexistence de diverses opinions, idéologies et forces politiques dans l’espace public. Il implique un accès équitable aux médias pour l’ensemble des acteurs politiques, permettant ainsi aux citoyens de se forger une opinion éclairée. Ce rapport présente les résultats de l’analyse des contenus médiatiques, met en évidence les déséquilibres constatés et propose des mesures correctives pour renforcer l’équilibre du pluralisme politique dans les médias congolais», a déclaré Christian Bosembe, président du CSAC.
Il a fait savoir que le monitoring dudit pluralisme politique, effectué par le Centre de monitoring du CSAC, concerne un échantillon d’émissions diffusées par les médias audiovisuels RD-congolais sur la période du 5 au 17 décembre 2024. Les émissions visées sont les éditions principales des journaux télévisés -JT- et parlés -JP-, diffusées soit dans la plage horaire de 12h à 13h, soit de 19h à 20h, dans sept médias audiovisuels, dont deux du secteur public, à savoir: RTNC 1 et RTNC 1 Radio, et cinq du secteur privé, notamment Antenne A TV, RTG@, Télé 50, Digital Congo FM et Top Congo FM.
Selon Christian Bosembe, ce monitoring a été réalisé sur un échantillon représentatif de médias audiovisuels, sélectionnés sur la base de critères tels que la diversité de l’offre médiatique, l’importance de l’audience et de l’influence sur l’opinion publique, la couverture nationale ainsi que la diffusion de contenus à caractère politique. Le président de cette institution d’appui à la démocratie a indiqué que les analystes du Centre de monitoring des médias du Congo -CMMC- ont examiné le temps d’antenne et le temps de parole accordés aux différents acteurs politiques, la diversité des invités et des intervenants, le ton et l’orientation des discours ainsi que l’équilibre dans le traitement des informations politiques.
«Dans leur ensemble, les journaux parlés ou télévisés des sept médias inclus dans l’échantillon ont consacré aux acteurs politiques 69 076 secondes, correspondant à 19 heures et 4 minutes de temps d’antenne. Environ un tiers de cette couverture -6h 44 min 52 sec- est occupé par le temps de parole, c’est-à-dire le temps accordé aux différents acteurs politiques pour s’exprimer directement à l’antenne. Le reste du temps, c’est la narration des journalistes ou autres commentateurs sur ces mêmes acteurs», révèle ledit rapport. Et de préciser: «le volume de couverture chez les différents JT/JP n’est pas homogène… On remarque que c’est Télé 50 qui a accordé la plus grande couverture aux acteurs politiques, mais c’est Top Congo FM qui a privilégié leur accès direct à l’antenne».
Tendances générales
À en croire le président du CSAC, les résultats ont été quantifiés et comparés afin d’évaluer l’équilibre et le déséquilibre du pluralisme politique dans chaque média. «Les analyses effectuées révèlent un déséquilibre significatif dans la représentation des courants politiques dans les médias étudiés», a-t-il fait savoir. Il a évoqué une forte prédominance de certaines sensibilités politiques au détriment d’autres, compromettant ainsi le débat démocratique; un déséquilibre particulièrement marqué dans les médias publics, qui devraient pourtant garantir un accès équitable à tous les acteurs politiques; un manque de diversité des sources d’information, avec une tendance à privilégier certains discours au détriment d’autres; et enfin, l’absence d’une ligne éditoriale équilibrée dans certains médias privés qui favorisent parfois excessivement un camp politique spécifique.
Mesures correctives
Pour le CSAC, ces constats soulignent la nécessité d’une meilleure régulation et d’une responsabilisation accrue des gestionnaires de médias publics et privés, car les médias jouent un rôle essentiel dans la consolidation de la démocratie. C’est pourquoi, pour remédier aux déséquilibres constatés, l’organe régulateur des médias RD-congolais a préconisé des mesures correctives, notamment l’imposition de quotas de temps de parole pour garantir un équilibre dans la représentation des courants politiques sur les médias publics et ceux bénéficiant d’une concession de l’État; l’encadrement et le renforcement des obligations légales des médias en matière de pluralisme politique, avec des sanctions en cas de non-respect; le renforcement du suivi du CSAC, avec un monitoring permanent du pluralisme politique et la publication régulière de rapports détaillés; et l’organisation d’un dialogue entre les médias, les acteurs politiques et la Société civile pour discuter des meilleures pratiques à adopter en matière de couverture médiatique équilibrée.
«Ces recommandations visent à garantir un accès équitable aux médias pour toutes les forces politiques afin de renforcer la crédibilité et la neutralité du paysage médiatique RD-congolais», a souligné Bosembe. Comptant 28 pages, ce rapport a été élaboré dans le cadre de la mission de régulation du CSAC.
Octave MUKENDI
"Magoda", le single de l'artiste Héritier Watanabe n'est pas encore sorti. Mais il est déjà devenu un phénomène sur les réseaux sociaux. Il a été créé spécialement pour le concert unique que l'artiste congolais donnera le 1er août prochain au Palais des congrès de l'hôtel Ivoire, à Abidjan.
Depuis quelques jours, une partie de la jeunesse kinoise « ne jure » que par le challenge « Esprit Magoda », lancé par les musiciens de l’artiste congolais Héritier Watanabe. Un chalenge qui repose sur un extrait de son futur single intitulé « Magoda », à paraître le 4 juillet prochain.
Une chanson qui a été créée spécialement pour le concert que l’artiste donnera le 1er août prochain, au Palais des congrès de l’hôtel Ivoire, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance. Après sept ans d’absence, l’artiste sera de retour à Abidjan pour un concert unique.
Né le 29 août 1982, à Kinshasa, Héritier Bondongo Kabeya s’est fait connaître d’abord comme membre du célèbre orchestre Wenge Musica Maison Mère, dirigé alors par le grand artiste congolais Werrason. Son groupe a été fondé en 1997 avec ses complices Didier Masela et Adolphe Dominguez.
Un risque de censure ?
Comme le font la plupart des artistes africains depuis l’apparition des réseaux sociaux, les musiciens et les danseuses d’Héritier Watanabe ont lancé ce challenge afin de promouvoir le titre « Magoda », qui signifie littéralement "rapport sexuel en levrette", dans un patois kinois. Certains observateurs jugent déjà cette chanson comme potentiellement obscène.
L’extrait de la chanson qui fait l’objet du challenge dit en lingala : « Alobaka akeyi naye veillée de prière. Djoka akendaka naye veillée ya Magoda. » [Le lingala utilisé ici est francisé et ne correspond pas à l’orthographe exacte du point de vue linguistique, NDLR]. Ce qui pourrait se traduire par « elle prétend qu’elle assiste aux veillées de prière de son église, alors qu’en réalité elle participe à la veillée Magoda. »
Pour notre confrère congolais Mugisho Boshomba, responsable de la rubrique culture de la radio et du site d’information en ligne Ouragan.cd, la traduction au féminin de cet extrait de la chanson, tient surtout au fait que ce sont davantage les femmes qui participent aux veillées de prière. Le présupposé étant que toute femme qui participe à une veillée, pourrait être en réalité « une prostituée ».
Très vite, le challenge est devenu viral. Les danses popularisées par l'équipe d'Héritier Watanabe sont en effet très suggestives, et beaucoup de celles et ceux qui les imitent, en particulier dans la rue, poussent le trait jusqu'aux limites de la décence, voire de l'obscénité. Certaines vidéos sont tournées dans les rues kinoises, où danseurs et danseuses n'hésitent pas à stopper les passants et les moto-taxis pour mimer les pas de danse, dans des positions très expressives.
Selon Mugisho Bashomba, ce ne sont pas seulement les danses qui sont obscènes, les paroles de l'extrait rendu public le sont tout autant. Et c'est sans doute cette dimension qui rajoute à la popularité du challenge.
C'est ce qui arrivé à la chanson "Misu kaka likolo na cadre ya sentiment", de l'artiste congolais Zik Seigne, sortie en 2024. Idem pour "Diki diki" de Petit Fally, parue en septembre de la même année. Dans cette dernière chanson, Petit Fally explique que le premier président du Congo indépendant Patrice Emery Lumumba est mort non pas pour une cause juste, l'indépendance du Congo, mais le plaisir sexuel.
Dernier exemple en date, "Dégage" de Rebo Tchulo et Samarino. Un extrait de leur clip devenu viral avait été jugé contraire aux bonnes mœurs, entraînant la convocation de l'artiste devant le le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), le 8 mais 2025.
Le single n’étant pas encore sorti, beaucoup spéculent à l’heure actuelle sur les risques de censure de la chanson par le CSAC. Selon David Monsoh, le producteur d’Héritier Watanabe : « Seule la danse qui accompagne le challenge lancé par les musiciens d’Haritier Watanabe pourrait être considérée comme obscène. Mais en aucun cas la chanson en elle-même. » Il n’y a donc aucun risque de censure !
À l’occasion du centenaire de la naissance de Patrice Emery Lumumba, Héros national et Père de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, le 2 juillet 2025, la famille Lumumba annonce la parution d’un numéro spécial du magazine, entièrement dédié à l’héritage politique, intellectuel et historique de Patrice Lumumba.
Ce numéro commémoratif se veut un espace de mémoire, de réflexion critique et d’hommage à l’homme dont les idéaux de liberté, de dignité et de souveraineté continuent d’inspirer des générations entières, tant en Afrique que dans le monde.
Dans ce cadre, un appel est lancé à toutes celles et ceux — intellectuels, historiens, journalistes, universitaires, artistes, militants ou citoyens — qui souhaitent proposer une contribution sous forme d’analyse, de témoignage personnel, de réflexion politique ou de création littéraire autour de l’héritage de Lumumba et de sa résonance contemporaine.
Fait à Kinshasa, le 21 juin 2025
Francois Tolenga Lumumba
Les personnes intéressées sont priées de contacter la Rédaction LePotentiel afin de recevoir les consignes éditoriales ainsi que les modalités de publication :
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Les artistes musiciens congolais, Alesh et Zozo Machine, ont largué, dans la soirée du samedi 21 juin 2025, le clip de leur collaboration intitulée "Wenge Politica", dans plusieurs toutes les plateformes de téléchargement de musique.
Connus pour des chansons éducatives et de révolte, les deux chanteurs engagés fustigent les réalités de la politique congolaise dans cette chanson de plus de 3 minutes. Ils dénoncent les polémiques dans les affaires de l'État, et les mauvais comportements des acteurs politiques et leurs partisans, qui sont similaires à ceux des artistes musiciens et leurs fanatiques, particulièrement du clan Wenge.
La chanson est très appréciée par plusieurs mélomanes de la bonne chance, et cumule déjà près de 40.000 vues sur Youtube, en moins de 15 heures. La version audio connaît plusieurs challenges sur Tiktok et d'autres réseaux sociaux.
Devenu célèbre dans le monde musical depuis 2017, Alesh a réalisé plusieurs chansons à succès, telles que "O'a motema mabe", "Biloko ya boye", "Youyou", "Mutu (feat Bill clinton kalonji)", "Na ndenge ya mabe te", et "Awa oyé". De l'autre côté, Zozo Machine est membre du groupe musical "MPR", il a laissé ses empreintes dans les morceaux tels que "Nini Tosali te", "Français", "Dollars", "Semeki", "Tika biso Tovanda", "ECM", et "Malembe".
Gratis Makabi