Fally Ipupa a teasé samedi dernier la chanson “Deux êtres”, un extrait de son huitième album solo intitulé “XX”. Cet opus très attendu marquera les 20 ans de carrière solo de l’artiste congolais.

Deux êtres”, un titre de rumba en français

“Deux êtres” est décrit comme une chanson de rumba chantée en français. Elle fera partie de la tracklist de l’album “XX”, sans que la date de sortie de ce single n’ait encore été communiquée.

Prévu pour 2026, “XX” – le chiffre romain pour “20” – célébrera les deux décennies de carrière solo de Fally Ipupa. Depuis ses débuts avec Droit Chemin en 2006, l’artiste s’est imposé comme une figure majeure de la musique congolaise moderne.

 

 

Un concert au Stade de France pour accompagner l’album

Fally Ipupa prévoit d’ailleurs un concert exceptionnel les 2 et 3 mai 2026 au Stade de France. Cet événement devrait être l’occasion pour lui de présenter en live les titres de son nouvel album, qualifié de “bon, chic et mystérieux” par l’artiste lui-même.

Avec “Deux êtres” et l’album “XX”, Fally Ipupa s’apprête à célébrer une étape majeure de sa carrière. Cet opus anniversaire, accompagné d’un show événement, devrait être l’occasion pour le public de (re)découvrir la maturité et l’expertise musicale du chanteur congolais.

mbote/CC



Photo de famille symbolique à Washington entre les présidents rwandais et congolais. Ils étaient conviés aux États-Unis par Donald Trump afin d’entériner ce que l’on appelle désormais « Les accords de Washington pour la paix et la stabilité ». Une cérémonie en présence de plusieurs autres chefs d'État du continent : Burundi, Kenya, Angola, Togo. Pour autant, la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) reste tendue.

Près d’un an pour arriver à cette signature. Un an depuis l’échec de la rencontre de Luanda en Angola où les deux chefs d’État devaient déjà s’engager sur une déclaration commune. Désormais, il faut essayer de matérialiser ces accords de Washington sur le terrain, rapporte notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi.

La désescalade militaire n’est pas encore une réalité. Pour preuve, de violents affrontements ont été signalés ces derniers jours dans la province du Sud-Kivu. Affrontements qui ont une nouvelle fois provoqué des mouvements de populations.

Mais dans les textes signés, il n’y a pas de mécanisme contraignant. Par exemple, il n’y a pas de sanction prévue en cas de non-respect des engagements et les deux pays conditionnent encore l’application de ces accords à des préalables : la neutralisation des FDLR côté Kigali et le retrait des troupes rwandaises de RDC côté Kinshasa. « Nous sommes vigilants, mais pas pessimistes », a néanmoins déclaré le président congolais alors que son homologue rwandais a prévenu : « si cet accord venait à échouer, ce serait de notre faute. C’est à nous, l’Afrique de travailler pour consolider cette paix ».

Trois types d'accords signés

Il n'y a pas eu d’accolade, pas de poignée de main entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Mais les deux hommes ont signé trois types d'accords à Washington qui forment l’architecture complète du processus.

Pour bien les comprendre, il faut imaginer trois étages. Le premier étage, c’est l’accord de paix. Il reprend les textes déjà paraphés ces derniers mois. Son objectif, c’est Donald Trump lui-même qui l’a rappelé, est de « mettre fin à l’un des conflits les plus anciens au monde ».

Selon lui, ce paquet sécuritaire inclut un cessez-le-feu permanent, le désarmement des forces non étatiques et des dispositions pour permettre aux réfugiés de rentrer chez eux. C’est la brique politique et militaire : celle qui doit mettre fin à la guerre entre la RDC et le Rwanda.

« Tout le monde va gagner beaucoup d’argent »

La deuxième étage, c'est le cadre d’intégration économique. Il s'agit du cœur économique du processus. L’idée est d’ouvrir, selon les mots de Donald Trump, « une nouvelle ère d’harmonie et de coopération » entre Kinshasa et Kigali, en s’attaquant à ce qui alimente le conflit depuis des décennies : l’opacité des chaînes d’approvisionnement en minerais critiques. Ce cadre vise donc à réorganiser ces chaînes de valeur de manière transparente, formelle et contrôlée.

Le troisième étage est quant à lui composé par les accords bilatéraux. Il y en a deux : un entre Kinshasa et Washington, et un autre entre Kigali et Washington. Donald Trump a résumé leur logique ainsi : « Il y a une richesse immense dans cette terre magnifique. »

RFI/CC



En marge des accords de paix entre la RDC et le Rwanda et des accords bilatéraux à caractère économique, il y a eu également un mémorandum d'entente passé presque inaperçu. C’est un texte sur la défense et la sécurité entre le Congo et les États-Unis. C’était une demande de Kinshasa. Quand la RDC et les États-Unis parlent d’un partenariat stratégique de long terme, chacun cherche à sécuriser ses priorités.

Du côté américain, l’enjeu, c’est l’accès aux minerais critiques, ceux qui alimentent aussi l’industrie de la défense. Du côté congolais, la doctrine est tout aussi claire : si l’accord contribue à sécuriser les États-Unis, alors il doit aussi sécuriser la RDC. C’est pour cette raison que Kinshasa a intégré, ces derniers mois, des experts en sécurité dans les négociations. Les États-Unis sont d’accord sur le principe, mais ils avancent prudemment.

C’est pour cela qu’il n’y a pas, pour l’instant, d’accord de défense signé. À ce stade, on en est à un mémorandum d’entente, un texte qui peut ouvrir la voie, plus tard, à un véritable accord de coopération, mais seulement si le système de défense congolais se soumet aux réformes attendues. Pour l’instant, ce mémorandum pose deux bases concrètes : l’échange de renseignements et un appui à la formation.

Renforcer la coopération sécuritaire

Jusqu’ici, l’ambassade des États-Unis finançait des programmes d’assistance et de formation professionnelle pour les FARDC, ainsi que des efforts pour former et équiper des centaines de policiers, ou construire des postes de police. Mais ce dispositif est appelé à évoluer avec un objectif final, celui de renforcer la coopération en matière de sécurité et de défense, et protéger les infrastructures critiques.

Un point est à garder en tête, en 2020, un protocole de coopération militaire avait déjà été signé, mais il n’avait pas réellement avancé. Cette fois-ci, l’idée est justement de tout structurer autour du partenariat stratégique, pour éviter que cela reste sans suite, explique un officiel congolais.

RFI/CC

 



La société indienne Padiyath health care sarl a été déboutée devant le Conseil d’État et, après plus d’une année de procès, la République démocratique du Congo a été rétablie dans ses droits. Selon la note d’information du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba, présentée en Conseil des ministres, ce verdict fait suite à la requête de cette société indienne qui contestait la décision de résiliation du partenariat prise par le gouvernement à la suite du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF).

“Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a évoqué l’évolution de la situation de l’hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa après la résiliation du contrat avec la société indienne Padiyath health care sarl suite aux conclusions et recommandations de l’Inspection générale des finances qui avait menée une mission d’évaluation de ce partenariat public et privé. Non satisfaite de cette décision, la société concernée l’avait attaqué en justice et après plus d’une année passée devant le Conseil d’État, ce dernier s’est prononcé en faveur de l’État congolais”, rapporte le compte rendu de la réunion tenue vendredi 5 décembre.

D’après le ministre de tutelle Samuel Roger Kamba, un comité de gestion provisoire a été mis en place à la suite du recours de la force publique pour faire respecter cette décision judiciaire

“Faute pour la société précitée d’exécuter volontairement la décision de la justice et sur réquisition du Procureur général près le Conseil d’État, la force publique a procédé à l’exécution forcée et un nouveau comité de gestion provisoire a été installé”, précise le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale.

Au mois d’octobre de l’année dernière, le gouvernement congolais a annoncé la résiliation du contrat de partenariat confiant la gestion de l’Hôpital du Cinquantenaire à la société indienne Padiyath health care sarl. Cette décision fait suite à une série de manquements contractuels jugés graves par les autorités congolaises.

Signé en 2013, le contrat prévoyait un apport initial de 40 millions de dollars de la part de Padiyath health care sarl, une somme qui n’a jamais été versée, selon un rapport de l’Inspection générale des finances. La société indienne est également accusée de ne pas avoir reversé les 5 % des recettes de l’hôpital, comme stipulé dans l’accord, et de n’avoir réalisé aucun des investissements prévus, notamment la construction de centres de cancérologie, de cardiologie interventionnelle et de télémédecine.

« Nous avons pris cette décision en raison des violations répétées des engagements contractuels », a déclaré Roger Kamba, ministre de la Santé publique. « Nous mettrons en place un comité de transition pour garantir la continuité des services pendant la période de préavis de six mois », a-t-il ajouté.

Ce comité inclura des représentants de la Présidence, de la Première ministre, du ministère de la Justice, ainsi que des experts de l’Inspection générale des finances.

Investissement majeur et enjeux de gestion

Construit en 2013 grâce à un investissement de 100 millions de dollars financé par la RDC et la coopération chinoise, l’Hôpital du Cinquantenaire est un établissement de référence dans la région. S’étendant sur 40 000 m², il compte 517 lits et abrite des unités spécialisées en médecine interne, pédiatrie, chirurgie et gynécologie, ainsi que des centres d’excellence en gastroentérologie, néphrologie et cardiologie.

Le partenariat avec Padiyath health care sarl, un opérateur qui gère 17 hôpitaux en Inde et un à Dubaï, visait à assurer un niveau de soins conforme aux standards internationaux. Toutefois, selon le ministère de la Santé, la société n’a pas respecté les normes comptables en vigueur en RDC et n’a pas fourni les rapports annuels obligatoires sur les activités de l’hôpital.

Transition et reprise en main par l’État

Un préavis de six mois a été accordé à Padiyath health care sarl pour organiser la transition. Durant cette période, toutes les décisions financières devront être validées par le comité de transition mis en place par le gouvernement. L’objectif est d’assurer la reprise en main de la gestion par l’État tout en garantissant la continuité des soins pour les patients.

La résiliation a reçu le soutien de la Première ministre Judith Suminwa, qui a validé la décision en juillet dernier, appuyant les conclusions de l’Inspection générale des finances. Le ministère de la Santé affirme sa détermination à renforcer la gestion des établissements publics afin d’améliorer la qualité des services de santé en RDC.

Clément MUAMBA



C'est une véritable leçon que le Tout Puissant Mazembe a infligé ce dimanche 07 décembre 2025 à l'Union sportive Panda B52 de Likasi (0-6). Une machine à buts qui s'est révélé dans la ville montagneuse, loin de Kamalondo.

C'est d'abord Landjesi Nkhoma qui lance le festival de buts. Sur un ballon déposé par Patrick Mwaungulu, le portier de Panda dégage, la défense en mal de positionnement manque de relancer et c'est là que Nkhoma se pointe, d'une frappe, il va ouvrir le score (0-1). Au deuxième but, c'est Mujaya qui sera passeur sur le deuxième but des corbeaux. Son centre en retrait est bien déposé pour son capitaine Lise Nyembo qui va le placer au fond de filet (0-2).  La petite Bongeli ne va rester sans faire, et va s'inviter au festival du jour. Il va conclure de la tête une action d'école (0-3).

Mazembe déroule à Kikula, à Likasi !

Dans l'acte 2, trois autres buts sont marqués coup sur coup. Landjesi Nkhoma est double buteur. Il sera imité par Lise Nyembo, une véritable machine à buts de Kamalondo à Kikula.

Une victoire qui maintient Mazembe en tête du classement provisoire dans son groupe, son adversaire s'enfonce davantage.

José Mukendi



Plusieurs dirigeants africains ont été invités à prendre la parole lors de la conférence.

Le président de l'Union africaine et président angolais, João Lourenço, qui a également joué un rôle de médiateur par le passé entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, a déploré le conflit qui oppose ces deux nations "frères" depuis 30 ans.

Il a ensuite tenu des propos plus optimistes concernant l'immense richesse et le potentiel de la région des Grands Lacs.

Le Premier ministre kényan, William Ruto, a déclaré que la paix permettrait de libérer les vastes ressources de l'Afrique, tout en saluant le cadre économique régional mis en place dans le cadre de l'accord.

Il a salué la réussite "historique" de Donald Trump dans le cadre des pourparlers de paix, affirmant que "son leadership audacieux a été déterminant".

Cependant, si des experts interrogés par la BBC ont salué la signature officielle de l'accord comme une avancée positive, ils ont souligné que la reprise des combats en RDC et la propagation du conflit dans la région laissaient présager qu'une paix durable était encore loin d'être acquise.

Cette signature officielle fait suite à l'accord conclu en juin par les représentants des deux pays sur les termes de la paix.

Trump a salué la présidence des invités étrangers présents à la cérémonie de signature. Parmi eux figurent les présidents du Kenya, de l'Angola, du Burundi et du Togo, ainsi que le vice-président de l'Ouganda.

Il a également salué la présence des ministres des Affaires étrangères du Qatar et des Émirats arabes unis, du président de la Commission de l'Union africaine, du secrétaire d'État américain Marco Rubio, et de plusieurs parlementaires américains.

BBC/CC



Le président américain Donald Trump a rencontré le président rwandais Paul Kagame et le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, à l'occasion de la signature d'un accord de paix entre les deux pays africains.

Trump, Kagame et Tshisekedi ont signé officiellement les accords de paix et de partage des ressources minières discutés jeudi 4 décembre.

Ces accords visent à mettre fin à des décennies de conflit dans la région en instaurant un cessez-le-feu permanent, le désarmement des groupes rebelles, des dispositions pour le retour des réfugiés et un nouveau cadre pour la prospérité économique, a déclaré M. Trump lors de la cérémonie.

Les termes des accords

Trump déclare que l'accord signé jeudi officialise les termes convenus en juin.

Il précise que ces accords comprennent :

  • un cessez-le-feu permanent
  • le désarmement des forces non étatiques
  • des dispositions permettant aux réfugiés de rentrer chez eux
  • la justice et la responsabilité pour ceux qui ont commis des "atrocités illégales"
  • un nouveau cadre pour la prospérité économique

"J'ai pleinement confiance en ces deux dirigeants. Nous tiendrons ces engagements. Je sais qu'ils les respecteront, qu'ils mettront en œuvre l'accord et qu'ils créeront un avenir bien meilleur pour les populations de leurs pays. Ce sont des héros dans leurs pays", a affirmé M. Trump.

M. Kagame et M. Tshisekedi ont tous deux déclaré qu'ils honoreraient l'accord. M. Kagame a salué M. Trump, le qualifiant de dirigeant "pragmatique" et "impartial" qui a su saisir l'opportunité de contribuer à la paix.

Le président congolais Félix Tshisekedi a exprimé sa "profonde gratitude et son espoir" lors de son discours prononcé à l'occasion de la cérémonie de signature.

Il s'est engagé à respecter ses engagements et a déclaré espérer que le Rwanda "respecterait la lettre et l'esprit de l'accord".

Il a également évoqué une "lutte commune" contre les groupes armés.

Pour sa part, le président rwandais Paul Kagame a salué Donald Trump, le qualifiant de dirigeant impartial qui ne prend jamais parti.

Il a déclaré que, même si la région est loin d'être au centre de l'attention médiatique, Trump a perçu une opportunité de contribuer à la paix et l'a saisie sans tarder.

"Plus important encore, l'approche du président Trump est pragmatique", a souligné Kagame lors de la cérémonie de signature.

"De ce fait, nous disposons aujourd'hui de la voie la plus claire et la plus viable que nous ayons jamais eue."

Kagame a ajouté que le succès futur de l'accord de paix repose sur les épaules des dirigeants africains, et non sur celles de Trump.

BBCnews/CC



L’Assemblée nationale et le Sénat sont officiellement convoqués en Congrès ce lundi 8 décembre 2025 pour écouter le discours sur l’état de la Nation du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. L’annonce est contenue dans une décision conjointe signée le 5 décembre par les présidents des deux chambres du Parlement.

Selon ce document, l’audition du discours du chef de l’État constitue l’unique point inscrit à l’ordre du jour, conformément à l’article 77 de la Constitution.

« L’Assemblée nationale et le Sénat sont convoqués en Congrès le lundi 8 décembre 2025 », précise l'article 1ᵉʳ du texte signé par Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat, et Isaac Jean-Claude Tshilumbayi Musawu, 1ᵉʳ vice-président de l’Assemblée nationale.

Cette convocation intervient dans un contexte politique marqué par la signature à Washington d’un accord de paix historique entre la RDC et le Rwanda, en présence notamment de Félix Tshisekedi, Paul Kagame et Donald Trump.

Il est donc probable que le président revienne sur les retombées de cet accord pour la stabilisation de l’Est, alors que les Congolais espèrent des annonces touchant la sécurité, l’économie et la cohésion nationale. Le rendez-vous est fixé au Palais du Peuple, où les deux chambres siégeront ensemble pour ce rituel constitutionnel.

MD



Précédemment parmi les négociateurs pour le compte de la RDC et actuellement Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), André Wameso Nkualoloki a, au-delà de l’accord de paix conclu avec le Rwanda, salué le nouvel accord de partenariat signé jeudi 4 décembre 2025 avec les États-Unis d’Amérique, présenté par l’administration Trump.

Ce nouvel accord vise à encadrer et à accélérer une série de projets considérés comme prioritaires pour l’industrialisation du pays, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement en minerais critiques et le développement d’infrastructures clés. Pour André Wameso, cet accord permettra au pays de jouer un rôle actif, contrairement à la situation actuelle où les ressources étaient exploitées sans l’avis des dirigeants congolais.

"C’est la première fois, la première fois de notre histoire commune qui a été créé par d’autres personnes, parce que l’État indépendant du Congo, on a tracé les frontières sans nous, c’est la première fois qu’il y a une nouvelle révolution industrielle qui va arriver et qu’on décide de pouvoir discuter de l’accès à ces matières premières dont on a besoin pour cette révolution industrielle,on discute avec la RDC. C’est un tournant historique, et il faut qu’on en prenne la mesure nous-mêmes" a déclaré André Wameso, intervenant comme expert et l'un des négociateurs de la RDC lors d'un briefing presse avec les membres du gouvernement à Washington DC aux États-Unis d'Amérique

Et de poursuivre :

"C’est-à-dire quoi ? C’est-à-dire que ce que nous voulons voir c'est-à-dire la paix et tout ça  dépend de la responsabilité que nous devons comprendre, qui est la nôtre, par rapport à cet événement historique qui a été arraché grâce au leadership du président Félix Tshisekedi. C’est une première historique que, pour avoir accès à nos ressources, pour développer une industrie mondiale, pour faire une révolution industrielle, on vienne discuter de ça avec le Congo et qu’on signe des accords avec les Congolais. C’est très, très important".

Selon André Wameso, ancien directeur de cabinet adjoint de Félix Tshisekedi en charge des questions économiques et financières, ce nouveau partenariat va mettre fin au statut de la RDC ou toute puissance était censée venir puiser les minerais sans s'intéresser aux dirigeants congolais

"Vous savez, nous sommes aujourd’hui la République démocratique du Congo, mais nous avons été initialement État indépendant du Congo. Nous avons été créés pour que le monde occidental vienne puiser ses ressources dont il a besoin pour son développement industriel. Donc, rappelez-vous le caoutchouc, rappelez-vous Shinkolobwe, rappelez-vous le développement de l’électricité avec notre cuivre : on ne nous a jamais demandé notre avis" a rappelé André Wameso Nkualoloki

Et d'ajouter :

"Et je vous ai rappelé que, quand on a eu besoin de venir prendre le coltan et tout ça, nous avons tergiversé. Bon, ce n’est pas que nous avons tergiversé : nous avons voulu défendre nos intérêts en disant qu’on ne privatise pas. Et il y a une décision qui a été prise et nous avons été envahis. Et aujourd’hui, il y a des iPhones, il y a des Samsung qui sont utilisés avec nos ressources, sans nous"

Selon le texte signé à Washington, la RDC devra transmettre dans les 30 jours suivant l’entrée en vigueur de l’accord une première liste des “DRC Designated Strategic Projects”, une catégorie qui regroupe les projets jugés centraux pour la transformation économique du pays. Ces initiatives devront contribuer à la création d’emplois, à l’ajout de valeur locale, au renforcement des infrastructures énergétiques et logistiques, ainsi qu’à la stabilisation des zones riches en ressources où persistent des tensions.

En parallèle, la RDC fournira également, dans le même délai, une liste initiale d’actifs miniers et zones d’exploration classés au sein du Strategic Asset Reserve (SAR), un mécanisme réservé aux projets liés aux minerais critiques et à l’or. Ces actifs pourront inclure des concessions déjà identifiées ou des périmètres encore non attribués. Les États-Unis disposeront d’un droit de première offre pour tout projet SAR notifié.

L’accord mentionne plusieurs chantiers structurants considérés comme prioritaires, notamment la réhabilitation de la ligne ferroviaire DRC-Angola dans le cadre du corridor Sakania-Lobito, présenté comme un axe stratégique pour l’exportation de cuivre, de cobalt et de zinc. Les deux parties visent une synchronisation des travaux avec la partie angolaise et souhaitent mobiliser financements publics et privés, y compris via des banques multilatérales.

Le texte reconnaît également le caractère stratégique du méga-projet hydroélectrique du Grand Inga, pour lequel un Comité de coordination et de gouvernance doit être créé afin de faciliter le financement et de booster les opportunités pour les entreprises américaines dans le développement des différents volets du complexe énergétique.

Enfin, l’accord prévoit que les États-Unis soutiendront la formalisation du secteur minier artisanal, l’amélioration de la gouvernance minière, la production de données géologiques, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement et la création d’un “Strategic Minerals Reserve” en RDC destiné à stabiliser les prix et garantir un accès prévisible aux minerais critiques pour les industries américaines.

L’ensemble de ces projets doit être suivi par un Joint Steering Committee, dont la première réunion est prévue dans les 90 jours après l’entrée en vigueur de l’accord. Une revue tripartite du partenariat est annoncée tous les trois ans.

Clément MUAMBA



En cas de victoire aux barrages intercontinentaux de mars, les Léopards de la République démocratique du Congo logeront dans le groupe K. Ainsi en a été acté le tirage au sort de la 23e Coupe du Monde États-Unis – Mexique – Canada, tenu ce vendredi 5 décembre 2025 au John F. Kennedy Center à Washington D.C.

La course à la montre pour les Congolais, qui sont à un match du coche 52 ans plus tard, commence d’ores et déjà. Ils n’ont plus que l’obligation de parachever le travail en mars dans l’une des finales des barrages, qui les mettra aux prises soit devant la Nouvelle-Calédonie, soit la Jamaïque, pour retrouver le Portugal, l’Ouzbékistan et la Colombie afin de vibrer pleinement à la plus majestueuse des Coupes. Ce rêve de près d’un demi-siècle est à 90 minutes de prendre chair. Une plausible victoire finale, au soir du 29 mars à Monterey, ne serait qu’un mérite pour les Congolais qui ont logiquement survolé l’Afrique au barrage intercontinental : bourreaux des Lions Indomptables du Cameroun (1-0) en demi-finale historique, et des Super Eagles du Nigeria (1-1 / 4-3 TAB) dans une finale à la fois idyllique et épique.

Les Léopards n’ont aussi jamais été aussi proches du but. En l’espace d’une qualification, ils retrouveront la Seleção de Cristiano Ronaldo en match d’ouverture du premier tour. Dans l’entre-temps, ils devront miser gros pour faire bonne figure à la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2026, du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, à laquelle ils sont attendus au tournant. Ce sera le passage obligé pour engranger plus de confiance, d’homogénéité et d’efficacité avant l’heure de vérité.

Jenovic Lumbuenadio

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