Après la sortie du remix “Epoutsha Hippodrome” de Koffi Olomide, Fally Ipupa riposte en interprétant l’original lors d’une veillée funéraire.

La rivalité entre les deux légendes de la rumba congolaise, Koffi Olomide et Fally Ipupa, vient de prendre une nouvelle tournure. Alors que Koffi Olomide a récemment dévoilé le clip de son remix “Epoutsha Hippodrome” en collaboration avec JR33, Fally Ipupa a contre-attaqué de manière remarquée.

En effet, plusieurs observateurs ont estimé que le remix de Koffi Olomide visait à s’approprier le titre “Epoutsha”, initialement enregistré en duo avec Fally Ipupa il y a 20 ans. Une hypothèse que semble avoir confirmée la réaction de ce dernier.
 
Lors de la veillée funéraire de Passekos, Fally Ipupa a saisi l’occasion pour interpréter en direct le titre “Epoutsha”, sous les yeux de nombreux internautes. Un geste perçu comme un message clair adressé à Koffi Olomide : la chanson lui appartient et personne ne la chantera mieux que lui.
 
La vidéo de cette prestation de Fally Ipupa a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, alimentant la polémique autour de cette rivalité musicale. Les fans des deux artistes se sont enflammés, certains prenant fait et cause pour l’un ou l’autre.
 
Pour Koffi Olomide, le remix “Epoutsha Hippodrome” s’inscrit dans sa volonté de perpétuer son héritage musical en revisitant ses classiques. Mais Fally Ipupa semble bien décidé à ne pas le laisser s’approprier ce titre phare de leur discographie commune.

Cette guerre des remixes entre les deux rois de la rumba congolaise promet de passionner les mélomanes dans les prochaines semaines. Nul doute que les prochaines initiatives de l’un et de l’autre seront scrutées avec une attention particulière par les fans.

mbote/CC



L’ancien dirigeant juge que ce stage n’est pas prioritaire alors que le championnat national est en attente.

Alors que l’équipe nationale locale de la RDC, les Léopards A’, effectue actuellement un stage de préparation à Dubaï, l’ancien président de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), Constant Omari, s’est dit très critique de cette décision.

Interrogé par le journaliste sportif Jenovic Mbowa, M. Omari a remis en question l’utilité de ce stage, alors que le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) a été reporté à août prochain.
 
“Le stage des Léopards À aura servi à quoi sachant que le CHAN est reporté ? On aurait pu relancer le championnat. Le CHAN est l’émanation des championnats nationaux. C’est une erreur d’aller en stage aujourd’hui si la compétition va se jouer au mois d’août”, a-t-il déploré.

En effet, malgré ce report du CHAN, la FECOFA et le ministère des Sports ont tout de même autorisé le déplacement de l’équipe nationale locale à Dubaï, où elle restera pendant deux semaines. Une décision qui soulève de nombreuses interrogations, alors que la relance du championnat national est en attente.

Dans une correspondance récente adressée à la Ligue nationale de football, le Comité de normalisation de la FECOFA a d’ailleurs imposé de surseoir, jusqu’à nouvel ordre, à toute publication du calendrier pour la poursuite du championnat. Une situation qui frustre de nombreux présidents de clubs, qui ne comprennent pas cette priorité accordée au stage amical plutôt qu’au championnat local.

Pour Constant Omari, ancien dirigeant de la FECOFA, ce stage à Dubaï n’est pas la priorité à l’heure actuelle. Selon lui, “on aurait pu relancer le championnat” national, qui est pourtant “l’émanation” même du CHAN, la compétition phare des sélections locales africaines.

mbote/CC



L’ancien président de la FECOFA ne comprend pas la pertinence de ce poste pour un entraîneur d’équipe nationale.

L’ancien président de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari, s’interroge sur le rôle de Sébastien Desabre à la tête du staff technique de l’équipe nationale de la RD Congo, les Léopards.

Dans un entretien accordé à la radio Top Congo FM, Omari a remis en cause la notion de “sélectionneur-manager” appliquée à Desabre, estimant qu’elle ne se justifie pas pour un entraîneur d’équipe nationale.
 
“La notion d’entraîneur manager s’applique dans les clubs parce que vous avez tout un programme et des formations…en ce moment-là on donne l’attitude à cet entraîneur de présenter son projet”, a-t-il expliqué. Mais selon lui, “un entraîneur de l’équipe nationale forme quel joueur ? Il ne forme pas de joueur.”

Dès lors, Omari s’interroge sur la signification concrète du titre de “sélectionneur-manager” attribué à Desabre : “Quand vous dites ‘sélectionneur-manager’, ça signifie quoi ?

Cette critique de l’ancien dirigeant de la FECOFA s’inscrit dans un contexte de résultats mitigés pour les Léopards sous la direction de Sébastien Desabre. Malgré un effectif talentueux, la sélection congolaise peine à convaincre et a récemment été éliminée de la Coupe d’Afrique des Nations.

Pour Constant Omari, ces performances décevantes remettent en question la pertinence du rôle attribué au technicien français. Selon lui, un simple “sélectionneur” serait plus à même de “former” les joueurs de l’équipe nationale, sans avoir à s’occuper des aspects managériaux.

Cette prise de position de l’ancien dirigeant phare du football congolais risque d’alimenter les débats autour de la stratégie et de l’organisation de l’équipe nationale de la RD Congo. Un sujet sensible, alors que les Léopards peinent à retrouver leur lustre d’antan sur la scène africaine.
 
mbote/CC


Selon le président du CSAC, Christian Bosembe, TikTok “encourage la délinquance” et “facilite l’enrôlement de jeunes dans des groupes terroristes” dans le pays.

Alors que les États-Unis viennent de suspendre l’accès à TikTok sur leur territoire, la République Démocratique du Congo suit de près cette décision. Christian Bosembe, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), a vivement réagi sur Twitter, n’hésitant pas à qualifier la plateforme de “vecteur de propagande nuisible” pour le pays.

Selon M. Bosembe, TikTok “encourage la délinquance” et “facilite l’enrôlement de jeunes dans des groupes terroristes, offrant ainsi aux extrémistes un espace pour recruter des enfants et promouvoir leur idéologie de destruction”. Une situation que les autorités congolaises condamnent fermement, y voyant une “apologie du terrorisme”.
 
Malgré les multiples plaintes et avertissements émis par les institutions congolaises, le président du CSAC déplore que TikTok “persiste dans son inaction”. Une négligence qui, selon lui, “met en péril [la] jeunesse, compromet la sécurité intérieure et fragilise la souveraineté numérique” de la RDC.
 
Face à ces graves menaces, Christian Bosembe n’exclut pas que la RDC envisage des mesures similaires à celles prises par les États-Unis, “pouvant aller jusqu’à la suspension de cette application sur l’ensemble de son territoire”. Une décision qui illustrerait la détermination des autorités congolaises à “défendre [leurs] valeurs fondamentales : la protection de la vie privée, la sécurité nationale et l’avenir de [leurs] enfants.”
 
Pailleurs, le président du CSAC appelle toutes les plateformes numériques à “engager un dialogue sincère et constructif” avec les institutions du pays, afin de mettre en place des mécanismes de contrôle des contenus et de protection des données personnelles des Congolais.

La suspension de TikTok aux États-Unis semble avoir servi d'”avertissement” à la RDC, qui entend désormais “agir avec fermeté et détermination pour protéger son peuple, ses valeurs et sa souveraineté numérique”.

mbote/CC



Al Ahli Ladies s’est offert à domicile Al Itthiad au forceps (4-2) ce samedi 18 janvier 2025 en match de la 11è journée de la Saudi Women’s Premier League.

Ce derby a livré un spectacle sensationnel : un ascenseur émotionnel qui s’est décidé en deuxième période. Le moins que l’on puise dire, Kabakaba a allumée la première brèche à la 63è minute d’une extérieure du pied au premier poteau après un superbe appel entre deux défenseures jaunes. Insaisissable la congolaise marche sur l’eau et affole son record en nombre des buts. Le total en championnat grimpe à 15 buts à trois longueurs d’Ajara Njoya la camerounaise toujours en tête du royaume des buteuses.

Son aventure saoudienne atteint crescendo son point culminant. La réalisation de ce soir sonne fort. Elle s’ajoute comme la 31è réussies toutes compétitions confondues en une année d’expérience seulement au pays de golfe. Son acclimatation s’est très vite avérée. Sa forme actuelle est une plus value indispensable pour la sélection nationale senior qui joue les Mares de Botswana en février en double confrontation du premier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations féminine Maroc 2026.

Jenovic Lumbuenadio



La récente rencontre entre Fally Ipupa et les anciens membres du groupe Quartier Latin à Paris a suscité l’attention des fans sur les réseaux sociaux. Mais ce qui a particulièrement retenu l’attention, c’est un geste apparemment anodin de la part de Fally Ipupa : la désinfection du micro qu’il allait utiliser.

Alors que Fally Ipupa et plusieurs anciens membres du groupe Quartier Latin étaient présents pour rendre hommage à leur camarade Passekoss, décédé récemment, Fally a pris soin de désinfecter minutieusement le micro avant d’entamer sa prestation. Ce geste, bien que banal dans le contexte actuel de pandémie, n’a pas manqué d’attirer les regards et les commentaires des fans sur les réseaux sociaux.

Certains ont vu dans cette action une forme de précaution et de prudence de la part de Fally Ipupa, soucieux de se protéger et de protéger les autres d’une éventuelle contamination. En effet, l’utilisation d’un microphone partagé par plusieurs personnes peut représenter un risque de transmission, notamment lors de la période de grippe hivernale.
 
« Un micro se désinfecte toujours, surtout que ça bave et puis on est dans une période de grippe hivernale. La contamination par la salive et les éternuements n’est pas à exclure », explique un fan sur les réseaux sociaux.

Au-delà de l’aspect sanitaire, certains y ont vu une dimension plus symbolique, une sorte de “purification” du micro avant de prendre la parole. Fally Ipupa, connu pour son professionnalisme et son souci du détail, aurait ainsi marqué son respect envers ses anciens camarades et l’événement auquel il participait.

Quoi qu’il en soit, ce geste de Fally Ipupa a suscité de nombreux commentaires, témoignant de l’attention portée par les fans aux moindres faits et gestes de leur artiste préféré. Une attention qui souligne l’importance accordée à la santé et à la sécurité, même dans des moments de recueillement et de célébration.
 
mbote/CC


Dans une toute nouvelle rubrique, le desk femme d’Actualite.cd vous propose de revenir chaque semaine sur des femmes qui ont marque l’actualité en RDC, en Afrique et dans le reste du monde.

Cette semaine, retour sur les nominations de deux femmes à des postes de décision, un transfuge politique et la libération d’une activiste au Kenya. 

Brigitte Nsensele Wa Nsensele, Première Présidente du Conseil d'État de la RDC

Le 16 janvier 2025, Brigitte Nsensele Wa Nsensele a été nommée Première Présidente du Conseil d'État de la République Démocratique du Congo. Titulaire d’une licence en droit privé et judiciaire de l’Université de Kinshasa, elle succède à Marthe Odio Nonde, désormais désignée juge à la Cour constitutionnelle. Cette nomination marque une étape importante dans l’institutionnalisation de la présence féminine à des postes clés dans le pays.

Mamitsho Pontshia, nouvelle directrice générale adjointe de Congo Airways

Le même jour, une autre avancée notable a eu lieu avec la nomination de Mamitsho Pontshia au poste de directrice générale adjointe de la Compagnie nationale d'aviation Congo Airways. Cette décision, également annoncée le 16 janvier, souligne l'importance croissante des femmes dans les secteurs stratégiques du pays.

Néné Nkulu quitte Kabila pour rallier l'opposition républicaine et soutenir les institutions

Dans une annonce faite le 11 janvier 2025, une page d’histoire a été tournée pour le parti politique AFBC (Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais) et son initiatrice, Nene Nkulu. Cette formation politique a officiellement quitté le FCC (Front Commun pour le Congo) de Joseph Kabila pour rejoindre l’opposition républicaine, tout en exprimant son soutien aux institutions de la République, en particulier pour le rétablissement de la paix dans la région Est de la RDC (République Démocratique du Congo).

Maria Sarungi Tsehai, militante des droits humains, enlevée à Nairobi

Au-delà des frontières de la RDC, l'activiste tanzanienne Maria Sarungi Tsehai, connue pour son combat en faveur de la liberté d'expression et des droits des femmes, a été enlevée le 12 janvier en plein cœur de Nairobi. Elle a été libérée quelques heures plus tard, sous la pression de plusieurs ONG. Cette attaque souligne les risques auxquels sont confrontées les militantes des droits humains dans certaines régions d'Afrique.

Nancy Clémence Tshimueneka



Au moins 138 cas positifs de l'épidémie de Mpox ont été enregistrés dans la province du Nord-Kivu depuis le début de cette année. Ce chiffre a été révélé par Prisca Luanda Kamala, conseillère principale du gouverneur militaire chargée des questions sanitaires, lors d'une réunion d'évaluation du plan de riposte provinciale ce vendredi 17 janvier 2025.

La conseillère a souligné que la majorité des cas ont été détectés dans les camps de déplacés, où vivent des milliers de personnes ayant fui les violences causées par le M23/RDF.

« Nous avons évalué des recommandations, les défis pour proposer des pistes de solutions. Actuellement, nous avons 1 284 cas depuis que l’épidémie a commencé. A la deuxième semaine de l’année 2025, nous enregistrons 138 cas actifs. La plupart des cas sont concentrés dans les camps de déplacés. Donc, nous devons multiplier des efforts pour travailler dans les camps de déplacés, afin que nos compatriotes ne puissent pas mourir de cette maladie », a-t-elle déclaré.

L'urgence d'une réponse efficace a été mise en avant par Mme Kamala qui a insisté sur la nécessité d'agir rapidement pour protéger la vie de ces populations vulnérables, déjà éprouvées par les conséquences de la guerre.

Il est important de rappeler qu'au total, plus de 1 000 cas de Monkeypox ont été recensés dans la province du Nord-Kivu depuis le début de cette épidémie. En réponse, le Gouvernement provincial assure la continuité des activités de riposte, notamment la vaccination des contacts des cas et la prise en charge médicale des malades dans les zones de santé les plus affectées, à savoir Karisimbi, Goma et Nyiragongo.

Le gouvernement provincial  appelle la population à respecter rigoureusement les mesures barrières, telles que le lavage régulier des mains. La variole du singe, une maladie virale rare, se transmet principalement par contact direct avec des personnes infectées ou leurs fluides corporels, ainsi que par voie sexuelle. 

Les symptômes incluent une forte fièvre soudaine suivie d'éruptions cutanées avec des lésions remplies de liquide.

Face à cette situation préoccupante, les autorités sanitaires ont mis en place des mesures de prévention urgentes. Elles recommandent fortement d’éviter tout contact physique ou sexuel avec des personnes présentant des signes de la maladie, de se laver régulièrement les mains, et de consulter rapidement en cas de symptômes.

La mobilisation de la communauté et le respect des consignes sanitaires sont cruciaux pour endiguer cette épidémie et protéger les populations les plus vulnérables.

Josué Mutanava, à Goma



Le maire de la ville de Boma (Kongo-Central), Senghor Butuyibi, a annoncé samedi 18 janvier, l’ouverture dès la semaine prochaine du nouveau cimetière public à Boma.

Ce nouveau site d’enterrement baptisé « Nlunga Vasa », est situé à environ 20 kilomètres sur la route de Matadi et s’étend sur 31 hectares.

L’autorité urbaine fait savoir que les travaux d'aménagement financés sur fonds propre de la Mairie, sont déjà presque arrivés à terme.

Senghor Butuyibi invite la population de Boma à s’approprier ce lieu d'inhumation, en lieu et place des cimetières privés :

« Jusque-là, la population hésite encore. Nous voulons qu’elle puisse s’approprier ce cimetière. Elle doit donner la valeur à ce nouveau site, au lieu d’aller dans des cimetières privés ».

L’Office de voirie et drainage, (OVD) indique qu’il travaille déjà sur l’aménagement des parkings et l’ouverture des espaces pour rendre ce cimetière facilement accessible.

L'ancien cimetière Kimpungu II est fermé depuis l'année dernière à cause de sa saturation.

radiookapi.net/CC



Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a exprimé, samedi 18 janvier, la volonté du Gouvernement congolais de défendre le territoire national et toute la population.

Il a rappelé cet engagement lors de la cérémonie d’échange de vœux avec les membres du corps diplomatique accrédités en RDC, organisée au Palais de la nation, à Kinshasa :

« Le Gouvernement de la République démocratique du Congo, reste résolu à défendre l'intégrité de son territoire et à protéger ses concitoyens contre toute forme d'agressions ».

Félix Tshisekeid a également réaffirmé sa volonté de résoudre pacifiquement la crise qui oppose la RDC au Rwanda, en rejetant toute tentative extérieure de légitimer la rébellion du M23.

Pour le chef de l’Etat congolais, il est temps que les principes de responsabilité et de justice prévalent face à la guerre dans la partie Est de la RDC.

Il a assuré que le Gouvernement congolais continue à renforcer les capacités opérationnelles de ses forces de défense pour éradiquer tous les groupes armés responsables des violences.

Il a toutefois rappelé que mettre fin aux conflits armés passe aussi par une stratégie intégrée de développement, de justice sociale et de gouvernance inclusive.

Pour Félix Tshisekedi, le processus de Luanda, malgré les obstacles, reste une opportunité que Kinshasa privilégie dans un esprit sincère mais lucide.

« La RDC ne se soumettra jamais aux pressions d'acteurs extérieurs qui tentent d'imposer des conditions contraires à nos intérêts et à notre souveraineté. Nous ne cesserons de réaffirmer notre position, le dialogue avec un groupe terroriste comme le M23 est une ligne rouge que nous ne franchirons jamais. Toute tentative de normaliser ou de légitimer ce criminel constitue une insulte à la mémoire des victimes et un affront aux principes fondamentaux du droit international », a-t-il poursuivi.

Devant ses hôtes, M. Tshisekedi a par ailleurs salué les efforts de la SADC avec le renouvellement l’an dernier du mandat de la SAMI/DRC. Il a indiqué que son appui constitue un exemple concret de l'efficacité de la coopération régionale pour faire face aux défis sécuritaires.

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