La République Démocratique du Congo (RDC) a été élue, mercredi 9 octobre 2024 à New York, membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027. Avec 172 voix sur 190, cette élection représente une avancée diplomatique majeure, couronnant les efforts continus du Président Félix Tshisekedi pour instaurer un véritable État de droit. « L’élection d’un pays dans une instance internationale est un baromètre clé de la confiance des partenaires mondiaux. Nous pouvons nous réjouir de ce soutien international à notre pays », a déclaré Tina Salama, porte-parole du Chef de l’État.

Cette victoire diplomatique reflète également un engagement sans relâche et une vision claire pour un avenir où les droits de chaque citoyen sont pleinement respectés et protégés. La RDC aborde ce nouveau défi avec détermination, affirmant sa position sur la scène internationale.

« C’est aussi un signe fort du retour de la RDC sur la scène internationale, soutenue massivement par la communauté internationale », a ajouté Tina Salama.

Depuis son accession au pouvoir en 2019, le Président Tshisekedi a initié des réformes structurelles importantes pour améliorer la situation des droits de l’Homme en RDC. Sous sa direction, des mesures concrètes ont été prises pour renforcer la démocratie, promouvoir la justice et garantir les libertés fondamentales pour tous les citoyens.

Réformes institutionnelles significatives

En juin 2023, la RDC a promulgué une loi sur la protection et la responsabilité des défenseurs des droits de l’Homme, conforme aux standards internationaux, offrant une protection renforcée aux femmes défenseures et une sécurité physique accrue pour les défenseurs des droits humains et leurs familles.

En plus de cette loi, des réformes ont été menées suite aux recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU). Parmi les avancées notables figure la promulgation d’une loi sur la parité, qui a permis l'intégration de la dimension genre dans plusieurs secteurs clés, garantissant une égalité accrue entre les hommes et les femmes, notamment dans les sphères politiques, économiques et sociales.

Des efforts particuliers ont été fournis pour promouvoir la participation politique des femmes. Cela s’est notamment concrétisé par leur meilleure représentativité sur les listes électorales. Une autre réalisation majeure est l’adoption de la loi n° 22/029 du 29 juin 2022, qui a modifié la législation électorale pour favoriser l’intégration des femmes dans la vie politique du pays.

« Ces mesures illustrent l’engagement continu de la RDC en faveur des droits humains et de l’égalité des genres. Bien que des défis subsistent, ce vote reflète la cohérence et l’efficacité des actions du Chef de l’État », a ajouté Tina Salama.

Le gouvernement a également entrepris des réformes importantes dans les secteurs judiciaire et sécuritaire, afin d’assurer une meilleure protection des droits humains. « Je salue les avancées réalisées par la RDC dans la lutte contre l’impunité. Le fait que 599 personnes aient été jugées l'année dernière pour des violations des droits humains constitue un pas encourageant », a déclaré Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, lors de la 55e session du Conseil des droits de l’Homme.

Libération de la parole 

Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Félix Tshisekedi, la libération de la parole s'est notablement renforcée en RDC. Les médias publics, autrefois fermés aux voix dissidentes, ouvrent désormais leurs antennes aux acteurs de l’opposition. Les activités politiques de ces derniers sont désormais relayées par la RTNC (Radiotélévision nationale congolaise), ce qui était impensable il y a quelques années.

Ces progrès s'inscrivent dans le cadre de la nouvelle loi sur la presse, entrée en vigueur le 4 avril 2023, conçue pour s’adapter aux nouvelles dynamiques démocratiques du pays. L’un des changements clés de cette loi concerne le régime des sanctions liées aux « atteintes par voie de presse ». Plutôt que de recourir systématiquement au Code pénal, cette loi met l'accent sur le droit de réponse ou de rectification, privilégiant ainsi la résolution des litiges par le dialogue plutôt que par des mesures punitives.

La RDC continue de fournir des efforts significatifs pour garantir une presse libre et indépendante. Ces efforts ont porté leurs fruits, comme en témoigne la légère progression du pays dans le classement mondial de la liberté de la presse en 2024, passant de la 124ème à la 123ème place sur 180. Ce résultat reflète un engagement continu vers l'amélioration des conditions pour les journalistes et les médias.

Respect des droits des journalistes et des citoyens

Le paysage médiatique congolais se caractérise par un pluralisme impressionnant. On dénombre près de 177 chaînes de télévision, environ 4000 stations de radio, plus de 500 titres de presse écrite, plus de 35 médias en ligne, et près de 7000 journalistes enregistrés. Ce dynamisme illustre la diversité des voix et la richesse de l'information dans le pays.

Depuis le début du mandat du Président Tshisekedi, aucun journaliste n'a été tué dans l’exercice de ses fonctions, et il n’y a eu ni coupures d’Internet ni fermetures arbitraires de médias. Ces faits contrastent avec les pratiques antérieures et témoignent d’un environnement plus ouvert et sécurisé pour les professionnels des médias.

Le respect des droits des citoyens a également progressé. Aucun décès n’a été enregistré sur les campus universitaires en raison d'interventions des forces de sécurité, et les violences dans les paroisses, autrefois fréquentes, sont désormais reléguées au passé.

Lorsque des bavures commises par les forces de sécurité se produisent, le Président Tshisekedi fait preuve d’une grande réactivité. Il condamne fermement ces abus et insiste sur le fait qu’ils ne resteront pas impunis. Des procès sont organisés, et les responsables sont tenus de rendre des comptes, reflétant ainsi l'engagement du gouvernement à instaurer la justice et la responsabilité dans le pays.

Efforts de promotion de la paix

Des efforts substantiels ont également été déployés pour stabiliser les régions en conflit, notamment au Tchad. Le Président Félix Tshisekedi a été distingué pour son rôle dans la transition qui a conduit à l'élection de Mahamat Idriss Deby, le 9 mai 2024. En reconnaissance de ces efforts, Tshisekedi a été nommé facilitateur pour la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Sur le plan national, la crise à l’Est de la RDC reste une priorité. Le pays a démontré sa volonté d’aboutir à une paix durable avec le Rwanda dans le cadre du processus de Luanda. Toutefois, l’obstruction du Rwanda, plongeant la région des Grands Lacs dans une instabilité continue, pose de sérieux défis, notamment pour les populations congolaises qui en subissent les conséquences depuis plus de trois décennies.

La RDC sur la scène internationale

L’élection de la RDC au Conseil des droits de l’Homme est une reconnaissance des progrès réalisés et et un encouragement à poursuivre sur cette voie. En tant que membre de cet organe, la RDC pourra jouer un rôle actif dans la promotion et la protection des droits humains à l’échelle mondiale tout en renforçant ses propres engagements nationaux.

La volonté de la RDC de jouer un rôle de premier plan dans les instances internationales reflète son désir de faire entendre sa voix, notamment face aux agressions récurrentes du Rwanda. Cette élection est un signal fort de la confiance des partenaires internationaux envers la RDC et leur soutien aux réformes en cours.

Pendant son mandat de trois ans à Genève, la RDC continuera de promouvoir l’État de droit, tel que souhaité par le Président Tshisekedi, et de défendre les droits humains dans leur globalité. Elle entend aussi faire entendre la nécessité de reconnaître et de réparer les graves crimes subis par le pays au cours des décennies de conflit.

La RDC est prête à utiliser cette tribune pour renforcer sa diplomatie, consolider ses acquis en matière de droits humains, et apporter une contribution significative au Conseil des droits de l’Homme.

actualite.cd/CC



Dans un récit poignant et bouleversant, Grâce Mambu Kangundu Ngyke lève le voile sur l'assassinat tragique de ses parents, Franck Ngyke Kangundu et Hélène Mpaka, survenu dans la nuit du 2 au 3 novembre en 2005 à Kinshasa. Un événement qui a marqué à jamais sa vie et celle de sa famille. Son livre, "Franck Ngyke Kangundu : Le Destin Tragique d'un Chevalier de la Liberté", désormais disponible sur Amazon, est un témoignage poignant qui résonne comme un cri du cœur.

19 ans après ce drame, Grâce, journaliste et activiste engagée, brise le silence. Avec une sincérité bouleversante, elle raconte l'horreur de cette nuit où la liberté de la presse a été bafouée de la manière la plus cruelle. Son père, Franck Ngyke Kangundu, chef de rubrique politique au journal La Référence Plus, et sa mère, Hélène Mpaka, ont été lâchement assassinés sous les yeux de leurs enfants.

Cette nuit-là de l’année 2005, la vie de Grâce Mambu Kangundu Ngyke basculait à jamais. Alors qu'elle n'était qu'une enfant, elle assista, impuissante, à l'assassinat de ses parents, un coup dur porté à la presse congolaise et à la famille. Son père, Franck Ngyke Kangundu, était un journaliste engagé, défenseur de la liberté d'expression.

À travers ce récit, elle souhaite rendre hommage à son père et à sa mère, et témoigner de l'impact de cet événement sur sa vie et celle de ses frères et sœurs. Son récit, empreint d'une profonde émotion, retrace les heures qui ont précédé le drame, l'horreur du crime et les conséquences dévastatrices sur la famille.

Dans ce livre, disponible depuis ce 9 octobre sur Amazon, Grâce Mambu Kangundu Ngyke ne se contente pas de relater les faits. Elle plonge le lecteur au cœur de son intimité, partageant ses émotions, ses doutes et sa colère. Elle dresse un portrait touchant de ses parents, de ces êtres aimants et courageux qui ont consacré leur vie à défendre la liberté d'expression.

Au-delà du récit personnel, ce livre est un appel à la justice. Grâce Mambu Kangundu Ngyke demande que la lumière soit faite sur cet assassinat et que les responsables soient enfin traduits en justice. Elle souhaite également que ce drame serve de leçon et que les journalistes puissent travailler en toute sécurité en RDC.

Grâce Mambu Kangundu Ngyke est non seulement une auteure, mais aussi une journaliste et une activiste engagée. À travers son livre, elle poursuit son combat pour la liberté de la presse et les droits de l'homme en République démocratique du Congo. Son témoignage est un rappel poignant de l'importance de défendre ces valeurs fondamentales, même face à l'adversité.

Grâce préside l'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) et est coordinatrice nationale du Réseau des Femmes Leaders pour l'Accès à la Parole (RFLAP).

Kuzamba Mbuangu



Les Leopards de la RDC signent une précieuse victoire de 1-0 contre les Taifas Stars de Tanzanie ce jeudi 10 octobre 2024 au stade des Martyrs, dans ce premier acte de leur double confrontation dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025.

Dès le coup d’envoi, les Congolais ont rencontré des difficultés, notamment dans la bataille du milieu de terrain. Les Tanzaniens, agiles et entreprenants, ont rapidement imposé un bloc médian qui a coupé toutes les transmissions vers l’avant de l’intérieur. Cette domination a contraint les Léopards à se replier sur les ailes, mais leurs tentatives, notamment par Mechack Elia sur le flanc gauche, se sont révélées infructueuses, avec des courses et des percussions qui n’ont guère apportées.

À la pause, le sélectionneur Sébastien Desabre a su motiver ses troupes. En seconde période, les Congolais ont montré un visage bien différent, occupant davantage le terrain après les sorties d’Elia et d’Edo Kayembe. C’est à l’heure de jeu qu’ils ont finalement réussi à faire la différence : sur un coup de tête du centre bien boté d’Arthur Maswaku de la droite vers la gauche, Chancel Mbemba a été à l’origine de l’unique but du match, un but contre son camp à la 54e minute.

Cette victoire permet aux Léopards de prendre une sérieuse option pour la qualification, étant désormais premiers du groupe H avec 9 points après trois journées. Un carton plein qui donne confiance avant le match retour prévu à Dar-Es-Salam le mardi 15 octobre, un acte décisif pour l’accès à la prochaine CAN au Maroc.

Jenovic Lumbuenadio 



L’entraîneur de la Tanzanie qui s’est soumis au jeu des questions et réponses, en conférence de presse. Pour lui, la RDC est sur une une dynamique des victoires .« Nous avons du respect la RDC qui est sur une dynamique des victoires. Néanmoins, nous nous concentrons sur cette rencontre, pour ramener un bon résultat », a déclaré Hemed   Suleiman, sélectionneur national des Taïfa  Stars  de la Tanzanie.

En vue de cette rencontre, Hed Suleiman a encore frais en mémoire le nul blanc que la Tanzanie et la RDC avait concédé, lors de la phase  finale de la Can 2023, en Côte d’Ivoire

« La rencontre de jeudi, est une partie soumise à d’autres réalités et différente à la jouté entre les deux à la Can 2023, en Côte d’Ivoire », a-t-il argumenté, avec  un clin d’œil sur deux  joueurs de  la RDC.

« Nous  connaissons les joueurs comme Fils Mayele Kalala et Inonga Enoch Inonga Baka que nous connaissons bien. Mais, nous n’avons pas un plan de jeu spécifique pour un seul joueur ou les deux que nous connaissons ». a-t-il terminé son propos, indiquent que ce rendez-vous s’annonce difficile pour les adversaires.

Quand bien même les .Léopards ambitionnent  de s’approcher davantage de la qualification en cas de victoire,  mais la Tanzanie  rêve de glaner 7 points après 3 matches joués.

RDC-Tanzanie : 6 matches joués pour deux  succès des Léopards

Dans les confrontations directes entre la RDC et la Tanzanie, toutes compétitions confondues, les statistiques des deux pays font état de 6 matches joués dont deux   succès des  Léopards,  une seule pour la Tanzanie et 3 matchs nuls.

La plus lourde défaite de la Tanzanie devant la RDC (0-3) a eu lieu à Dar-es-Salam, le 11 novembre 2021, aux éliminatoires de la Coupe du Monde de  football, Qatar 2022, alors qu’au match aller, à Lubumbashi, les deux  pays s’étaient séparés sur la note de 1-1.    

 ACP/CC



La victoire des Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) devant les Taïfa Stars de la Tanzanie, à domicile, jeudi, au stade des Martyrs de Kinshasa, dans le cadre de la 3ème journée du groupe H, des éliminatoires de la Coupe d’Afrique 2025,  a été considérée, mercredi, en conférence de presse, plus qu’importante pour la RDC, contre la Taifa Star de Tanzanie, au stade des Martyrs, en match aller lors  des éliminatoires de la Can Maroc 2025, a déclaré le sélectionneur national de la RDC.

 «La victoire des Léopards de la RDC, devant les Taïfa Stars  de la Tanzanie,  jeudi, à domicile, à la 3ème journée du groupe H, est plus qu’importante », a déclaré Sébastien Desabre, sélectionneur-manager de la RDC.

Pour cela, le technicien français a souhaité voir ses poulains devant un public nombreux. « Certes, nous tenons à la victoire. Mais entant qu’entraîneur, mon souhait le plus ardent est que cette rencontre se joue  dans un stade plein, pour que le public y joue son rôle de 12ème homme pour pousser les Léopards à plus de performance et surtout,  à la victoire ». Chancel Mbemba en forme autant que les autres joueurs choisis

Toujours en conférence de presse, Sébastien Desabre s’est attardé sur la capitaine des Léopards, Chancel Mbemba, eu égard à sa position au de son club, Olympique de  Marseille, où il est éloigné du groupe.  

«Chancel Mbemba est en forme au même titre que les autres joueurs  sélectionnés et qui font fait partie de cette sélection nationale », a-t-il  affirmé, ajoutant :

« Chancel Mbemba est en forme sur le plan physique, mais sur l’aspect global  de l’ensemble du groupe. C’est ce qui m’intéresse en tant qu’entraîneur, pour maximiser les chances de qualification des Léopards, sachant, par ailleurs que l’adversaire est jugé redoutable », a conclu Sébastien Desabre  qui prend tout au sérieux  à la hauteur de l’enjeu du jour.

Il sied de signaler qu’avec un parcours jusqu’à présent parfait, 6 points sur 6, la RDC abordera ce match avec détermination. Une victoire contre la Tanzanie serait non seulement un pas décisif vers la qualification pour la CAN 2025, mais également un moyen de galvaniser l’esprit d’équipe et de renforcer la confiance des joueurs.

ACP/CC



Le nouveau président du Conseil d’administration de l’Agence congolaise de presse (ACP) a promis mercredi, de travailler pour une agence moderne, adaptée au 21ème siècle, lors de la remise et reprise organisée dans cet établissement public à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.  

«Je veux d’abord unir le Conseil d’administration. (…) Mais, ce qui est vrai, nous allons travailler dans la vision du Chef de l’État qui veut une presse moderne, une agence adaptée au  21ème siècle, une agence consultée», a déclaré Ali Kalonga, nouveau président du Conseil d’administration (PCA) de l’ACP.

«L’heure n’est plus dans le discours, mais dans le travail. J’ai une feuille de route que je vais proposer au conseil d’administration, et nous nous retrouverons ici pour évaluer mes 100 premiers jours, afin de baliser le chemin qui va rester à parcourir. Et cela se fera dans la vision du Chef de l’État à qui nous rendons nos hommages pour cette nomination», a-t-il ajouté.

De son côté, le PCA sortant Jean-Pierre Kezamudru, a exhorté les agents et cadres de l’ACP de manifester le même amour du travail à son successeur, avant de lui souhaiter un fructueux mandant à la tête de l’administration.  

«Le temps que j’ai passé ici avec vous, vous m’aviez montré votre amour dans le travail. Gardez cet élan et continuer dans cette même allure de travail pour la réussite de l’administration de l’ACP», a indiqué le PCA sortant, Jean-Pierre Kezamudru, également Vice-ministre de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté.   

«Je vous exhorte de donner le même amour que vous m’avez montré au nouveau PCA ad intérim, et je profite de cette même occasion pour lui souhaiter un bon mandat à la tête de  l’administration de l’ACP», a-t-il exhorté.

Auparavant, le Secrétaire général à la Communication et médias, Cleophaste Malaba, qui présidait cette cérémonie, a fait savoir que le nouveau PCA est un fils-maison, avant d’ajouter que «j’ai l’assurance et je suis convaincu que les choses iront encore plus de l’avant pour l’intérêt général de cette agence ».

Attente des cadres de l’ACP vis-à-vis du nouveau PCA

Interviewé après cette cérémonie, Benjamin Yogolelo, rédacteur en chef principal à l’ACP, a précisé: «nous attendons de lui une collaboration avec les membres de la direction de l’entreprise parce que s’il y a collaboration dans la mise en œuvre du programme de relance de l’Agence congolaise de presse, cette collaboration pourra nous amener à un travail fait en toute harmonie».

«Ceci pourra apporter des fruits pour que l’ACP devienne cette grande agence, mais aussi qu’elle ait un impact sur la communauté internationale», a-t-il ajouté.

«Je sais que le travail qui est fait, est un  travail de chaîne et si chaque maillot de la chaîne contribue comme il se doit, nous aurons une agence de presse digne de ce nom», a conclu M. Yogolelo.

ACP/ODM/CC



Après plusieurs jours d’intenses recherches, le corps sans vie de Martine Alexandra Lumbayi, la jeune étudiante congolaise portée disparue au Canada, a été retrouvé ce mardi.

D’après les vidéos des équipes de secours sur les lieux, le corps de la victime a été localisé sur une île nommée Quentin, située non loin du lieu où avaient débuté les investigations.

À ce stade, impossible de connaître les causes exactes du décès de la jeune femme de 21 ans, qui n’avait plus été vue depuis le 2 octobre dernier à Trois-Rivières, où elle résidait pour ses études.

Cette triste découverte met fin aux espoirs de sa mère et de toute la communauté africaine mobilisée au Québec pour tenter de la retrouver vivante. Les autorités canadiennes ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances du drame.

La disparition de Martine Alexandra avait suscité une vive émotion. Cette issue tragique plonge dans le deuil tous ceux qui souhaitaient revoir saine et sauve cette étudiante partie si brusquement.

mbote/CC



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a procédé ce mardi 8 octobre 2024, à l’inauguration du nouveau bâtiment administratif de l’Inspection Générale des Finances (IGF) situé sur l’avenue des Forces Armées dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Dans son allocution, l’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, a affirmé que c’est à l’unanimité que les membres de la direction générale de l’IGF ont décidé de baptiser cet immeuble « Étienne Tshisekedi Wa Mulumba ».

« (…) à l’unanimité, la direction générale de l’inspection générale des finances a décidé de baptiser ce bâtiment « Immeuble Étienne Tshisekedi wa Mulumba », en mémoire à la lutte intraitable de cette haute personnalité et digne fils de notre pays qu’il a menée contre les anti-valeurs qui ont gangrené la gestion publique de notre pays. Ce faisant, l’appel de la direction de l’inspection générale des finances est sur toute personne qui travaillera dans ce bâtiment, qu’elle soit imprégnée de l’esprit d’intégrité et du patriotisme ayant caractérisé cette haute personnalité », a déclaré Jules Alingete.

Dans la foulée, celui qu’on surnomme le superflic financier a révélé que ce bâtiment a été construit sur fonds propres de l’IGF.

« Ce bâtiment administratif a été érigé sur fonds propres de l'Inspection générale des finances et cela, dans le respect strict de la réglementation en matière urbanistique ainsi qu'en matière de passation des marchés des travaux publics. Sur les frais de fonctionnement alloués à l'IGF, la direction, sous votre recommandation, avait pris l'option d'affecter 60% à la motivation du personnel, 20% au fonds d'investissement et 20% au fonctionnement réel », a indiqué Jules Alingete, devant le chef de l’État.

En outre, Jules Alingete a souligné que la présence du président Tshisekedi à l’inauguration de ce bâtiment témoigne de l’intérêt particulier qu’il accorde à la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo.

« Pour la communauté de l’IGF, cette présence traduit en plus, la manifestation de votre soutien permanent au travail difficile, parfois périlleux, qu’accomplissent les inspecteurs des finances pour matérialiser votre vision de la bonne gouvernance, vision qui s’est concrétisée par la redynamisation de tous les services de contrôle de notre pays, pour restaurer la peur de gendarme, pour promouvoir des valeurs morales nécessaires à l’amélioration de la gouvernance publique », a-t-il ajouté.

D’une superficie de 7 587,90 mètres carrés, le bâtiment de l’IGF est construit pour répondre aux exigences de sécurité et fonctionnement normal de ses occupants. Réparti sur 8 étages, l’immeuble comprend 142 locaux dont des bureaux, un grand auditorium d’une capacité de plus de 200 personnes, 3 ascenseurs d’une capacité de 1.300 kilos chacun, une salle de monitoring, une salle de serveur, une régie et divers locaux ; le bâtiment est équipé d’un système anti-incendie autonome qui se déclenche automatiquement en cas de problème.

Jephté Kitsita



La questeure adjointe de l'Assemblée Nationale, Grâce Neema Paininye, propose la création d'une base militaire au Bas-Uele. Une proposition faite dans le cadre de son séjour de travail aux Haut et Bas Uele avec le vice-premier ministre en charge de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Guy Kambombo Mwadiamvita.

Cette partie de la République démocratique du Congo fait face à à une insécurité généralisée causée par la présence des rebelles centrafricains de la Seleka et Anti-Balaka, des éleveurs armés tchadiens Mbororo, les rebelles ougandais de la LRA et les sud-soudanais de NASFA.

Une situation qui, selon une dépêche de l’équipe de communication de la questeure adjointe parvenue ce mardi 8 octobre 2024 à 7SUR7.CD, met en difficulté les populations du territoire d'Ango. La même source affirme que ces populations sont soumises au joug de ces forces étrangères arrivées sur le territoire congolais suite à la porosité des frontières avec l'Ouganda, le Soudan du Sud et la République Centrafricaine.

Au cours d’une réunion des députés provinciaux, nationaux et sénateurs du Haut et Bas Uele autour du vice-premier ministre chargé de la Défense à Isiro, la questeure adjointe de la chambre basse du Parlement a soutenu que ladite base militaire sera la seule façon de mettre fin aux exactions dont sont victimes les populations.

« Il nous faut une base militaire dans la province du Bas-Uele. C'est la seule façon de venir à bout des exactions dont sont victimes nos populations de la part de ces rebelles étrangers. Les officiers généraux ici devant nous connaissent mieux cette situation qui est vieille de plusieurs décennies. Le faible nombre de militaires et policiers dans notre région est devenue une aubaine pour ces forces négatives. Les rebelles centrafricains de la seleka, les LRA ougandais et les NASFA sud-soudasais traversent tranquillement la frontière et continuent d'opérer en toute impunité sur le sol congolais. Il ne se passe pas une semaine sans exactions ni enlèvement des populations civiles aux Haut et Bas-Uele, provinces frontalières de l'Ouganda, du Soudan du Sud et de la République centrafricaine », a déclaré Grâce Neema.

Toujours selon ladite équipe de communication, le territoire d'Ango, épicentre de ces rebelles étrangers, sur le plan militaire dépend du territoire voisin de Dungu, dans le Haut-Uele. Ce dernier n'a pas personnel militaire suffisant ni une logistique adéquate pour réagir avec promptitude. Chaque fois qu'il y a alerte, poursuit notre source, cela prend des jours pour voir le premier militaire arriver à Ango.

« Pour moi, il faut impérativement tout changer. Ce changement passe par l'installation d'une base militaire au Bas-Uele pour prendre le taureau par les cornes, d'une part et d'autre part relever tous les militaires qui ont déjà totalisé plus de 10 ans depuis au même lieu d'affection », a martelé la questeure adjointe de la chambre basse du Parlement.

En outre, lors d’une réunion de sécurité organisée par le ministre de la Défense au Gouvernorat du Haut-Uele, le 07 octobre dernier, la questeure adjointe de l’assemblée nationale a mis un accent particulier sur la nécessité de renforcer notamment la présence militaire dans ce coin.

« D'où, la nécessité de renforcer la présence militaire et policière pour ainsi mieux rétablir l'autorité de l'Etat. Ce qui va libérer nos populations de toutes formes d'exactions dont elles sont victimes », a fait savoir Grâce Neema Paininuye.

Après les étapes de l'Ituri, de la Tshopo, et de l’Isiro, dans le Haut-Uele, le vice-premier ministre en charge de la Défense qui est en tournée d'évaluation de la situation sécuritaire dans la Grande Orientale, est attendu ce mardi à Buta, dans le Bas-Uele.

Jephté Kitsita



Le ministre d’État, ministre des Infrastructures et travaux publics (ITP), Alexis Gisaro a, au nom de la première ministre empêchée, ouvert, lundi 07 octobre, les travaux de la mission belge à Kinshasa. C’était devant les hommes et femmes d’affaires membres de cette mission en visite dans la capitale congolaise, apprend POLITICO.CD d’une dépêche de la cellule de communication ce ministère.

Ce document renseigne que cette cérémonie d’ouverture a connu la participation des délégués de la Belgique et de leur Ambassade en RDC, du ministre délégué à l’urbanisme et Habitat en charge de la planification de la ville, du Directeur Général de l’ACGT ainsi que du Directeur de cabinet du Gouverneur de la ville de Kinshasa.

D’après la même source, au cours de cette messe économique, différents panels ont été organisés autour de plusieurs secteurs. Notamment, les infrastructures, l’énergie, le transport, le logement.

Comme une opportunité renouvelée après la rencontre du 06 février 2023 afin de faire découvrir aux acteurs économiques belges les grands besoins de la RD. Congo dans ces domaines, Alexis Gisaro Muvunyi a présenté la politique gouvernementale dans ces différents secteurs avec les défis y afférents.

Pour lui, l’objectif «ambitieux et global» du gouvernement, sur une période de 15 ans, est de construire au moins 333.000 unités de logement par an, sur les 26 provinces et la capitale du pays, soit en moyenne près de 12.808 unités par province.

Aussi les centres de production agricole et minière avec la capitale, et par là, catalyser plus d’échanges économiques et de circulation des biens, des services et des personnes afin d’accélérer la croissance économique du pays.

« Le souhait est de revoir au pays de Lumumba la plus grande participation des entreprises et du patronat belge dans la reconstruction du pays», a-t-il déclaré.

Compte tenu de tous ces projets et des engagements du gouvernement énumérés, le ministre chargé des ITP a souhaité les bienvenues toutes expériences de ses hôtes à porter dans les domaines de la construction privée, du développement architectural, de la maîtrise d’ouvrage et du consulting.

Il a en revanche estimé que pendant les échanges au niveau des différents panels, ainsi que lors des rencontres «Business to Government » et « Business to Business», ces derniers auront de leur part l’occasion de mieux apprécier la plage d’opportunités que s’offre la RDC en ce moment.

Gloire MALUMBA

 

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